[Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

[hyperion]

l'eia parait de ton avis

The Energy Information Administration (EIA), a unit of the US Department of Energy, "puts oil demand at an 11-year low, the ramifications of the outbreak of H1N1 A (swine flu) virus are unknown and OPEC compliance is tenuous, at best," he said.

"We are more convinced than ever that the market is being set up for a short sharp reversal lower, perhaps to 40 dollars."

http://news.yahoo.com/s/afp/20090501/bs ... ilprice3rd

Despite swine flu hysteria sweeping the globe, concerns of a pandemic have so far only marginally affected oil prices," cautioned analysts at the JBC Energy consultancy in Vienna.

"The only product for which deterioration has been observable is jet fuel," they added.

pour autant nous sommes loin des 33 les plus bas.
et le prix de consensus pour tous y compris russes iraniens est sans doute de 20 points au dessus de 60.
a . mckillop dont devenson nous avait donné un lien estimait ce prix idéal (pour la croissance emploi et tout et tout..)vers 75$ ,il y a 4 ans , de son point de vue, il doit bien au moins se trouver à 80 ce jour.

[akochan]

C'est a croire que les americains font tout pour qu'il n'atteigne pas 60 dollars.
Ils vont bien nous trouver un autre truc si le cout de la grippe porcine n'est pas suffisant.
En attendant , les beaux jours reviennent et les americains reprennent largement leur bagnoles.
Hyperion si tu veux un article un peu plus detaille que celui de yahoo et une reflexion sur ce sujet en comparaison d'autres epidemies:
http://campfire.theoildrum.com/node/5358#more
Dans sciences et vie de ce mois-ci, ils parlent du grand boum de l'energie photovoltaique. Pour 4500 milliards d'euros en couvrant des deserts, on peut remplacer notre energie tiree des combustibles fossiles, mais bon d'ici tant que l'on roule tous a l'electricite et pour les avions et les bateaux, pour l'instant pas de solution et pour faire tourner mon tracteur avec autre chose que du diesel a un cout raisonnable ce n'est pas encore demain... mais peut etre apres demain!!!.
Si le gros probleme du photovoltaique reste son cout, une societe a sortie des panneaux a 1 euros le watt soit le cout pour concurrencer les fossiles a l'heure actuelle.
Je trouve egalement que l'on elude un gros probleme qui est celui de la duree de vie des panneaux photovoltaiques. Cela ne semble pas etre tres long, environ une dizaine d'annees mais je ne suis pas sur.
Quoiqu'il en soit pour le moment on n'a pas grand chose pour remplacer notre petrole liquide.
Comme me l'as dit dernierement le directeur de ma cooperative cerealiere et qui va malheureusement partir en retraite (personne qui a la tete sur les epaules et qui ne touche pas de stocks options ) nous allons a son avis avoir 10 a 15 annees tres difficiles pour nos societes occidentales le temps de la transition energetique et en esperant que l'on ne se tape pas sur la gueule avant

[hyperion]

merci pour le lien,
je te joins une des analyses recentes de mac killop, un de ceux qui en 2003 prevoyait un baril bq plus élevé mais surtout ,il estimait que celà serait bon pour la croissance, il jugeait alors que c'est après le seuil des 80 $ de l'époque que le prix deviendrait éco toxique.
avis tout à fait contraire au consensus de l'époque qui estimait qu'un baril > 40$ était déjà une catastrophe....et qui s'est révélé totalement exact.
à l'époque la mondialisation en extension était fondamentalement déflationniste( competition salaires des classes moyennes), il y avait alors compensation par les matieres premieres.
http://www.financialsense.com/editorial ... /0415.html

[akochan]

Merci pour le lien sur cet article tres interessant.

Il faut avoir un juste prix du petrole pour passer la transition energetique sans pour autant detruire la croissance.

[Angelus68]

53.60$ a New York, je trouve qu'il y a quand même une hausse sensible ses derniers temps.

[akochan]

En pourcentage oui mais en valeur relative pas vraiment.
Il faut aussi tenir compte du fait qu'aujourd'hui l'euro a remonte donc c'est correle.

[energy_isere]

53.60$ a New York, je trouve qu'il y a quand même une hausse sensible ses derniers temps.

les bourses aussi on remonté ..... CAC40 , Dow Jones Nasdaq, places Asiatiques

et il y a eu des indicateurs moins mauvais que prévu :

Wall Street témoignait d'une belle confiance dès l'entame de séance (+1% vers 15H35) mais la progression des indices US a plus que doublé alors que les statistiques immobilières dévoilées par les professionnels du secteur ont surpris par leur bonne tenue.

Ca va retomber d' ici quelques jours.

[akochan]

Ca prouve que la speculation "est juste l'ecume " sur la vague comme on en parlait ily a quelques mois
La speculation nourri la speculation et tout ca avec quel argent!!!

[Patrik]

Euh, au hasard, l'argent réinvesti dans les banques par les différents gouvernements ? Car, quel est actuellement le marché susceptible d'offrir de forts gains, ne dépendant pas vraiment de l'économie financière ?

Faut bien que les banques retrouvent le plus vite possible des liquidités, hors, l'énergie, actuellement, reste la seule valeur relativement stable.

[energy_isere]

ca monte encore : 56$ le baril.

Pétrole : vers les 56$ après les stocks américains.

(CercleFinance.com)

Rien en semble devoir arrêter le brut sur sa lancée. Après la publication des stocks pétroliers américains dont la hausse a été moindre que prévu, le contrat à échéance juin sur le baril de brut prend 3,4% à 55,70 dollars, vers 17 heures 30 sur le Nymex.

L'optimisme des marchés s'appuie sur un certain paradoxe : certes, les stocks commerciaux de pétrole brut sous lesquels croulent les Etats-Unis ont encore augmenté. Ils ont cru de 605.000 barils la semaine du 1er avril, vient-on d'apprendre, mais cette hausse est moindre que celle de la semaine précédente (+ 4,05 millions), et surtout inférieure aux + 2,5 millions de barils attendus en moyenne par le marché.

Il n'en reste pas moins que ces stocks, forts de 375,3 millions de barils, n'ont jamais été aussi élevés depuis la première semaine de septembre 1990, et qu'ils n'ont pas baissé d'une semaine sur l'autre depuis fin février.

Si les stocks d'essence ont reculé à 212,45 millions de barils, à l'approche de la 'driving season', ils n'en restent pas moins dans leur fourchette haute sur ces cinq dernières années. Et ceux de produits distillés ont encore grimpé : à 146,5 millions d'unités, ils n'ont jamais été aussi élevés depuis octobre 2006. Alors que les raffineries produisent en même temps essence et distillats, cette divergence de stocks et le niveau élevé de ceux des distillats risque de poser problème. Elle pourrait par exemple entraîner une baisse de l'offre de raffinage... et une réduction des importations de brut.

Inutile de compter sur l'Europe pour éponger ce surplus. Le Vieux continent connaît lui aussi des problèmes de place pour ses distillats, comme le rapportaient les analystes de BNP Paribas CIB la semaine dernière. Le courtier maritime CR Weber confirme : toujours en Europe, les raffineurs ont commencé à stocker des distillats sur des tankers, faute de mieux, et cette tendance pourrait bientôt arriver en Amérique.

Globalement, la question des 'stocks de brut flottants' mérite des éclaircissements : BNP Paribas CIB rapportait que selon l'opérateur de tankers Frontline, les nombreux pétroliers - aux soutes pleines - qui patientent au large de terminaux en guettant le meilleur prix pour décharger leur brut totaliseraient environ 100 millions de barils de brut, contre 80 millions en début d'année. Autant de stocks supplémentaires qui, s'ils ne se réduisent pas rapidement, devraient finir par peser sur les prix.

[Raminagrobis]

hehe, 56.78 ce matin sur boursorama... Prix le plus élevé depuis novembre.

[kercoz]

hehe, 56.78 ce matin sur boursorama... Prix le plus élevé depuis novembre.

Pourtant l'été va etre chaud.

[akochan]

Si les tocks gonflent tant, pourquoi est-ce que le baril monte?
Là je n'y comprends plus rien

[rico]

Si les tocks gonflent tant, pourquoi est-ce que le baril monte?
Là je n'y comprends plus rien

L'actualité des derniers mois nous montre qu'on ne peut rien prévoir : le baril à 150$ est arrivé comme une cheveu sur la soupe de même que sa chute à 35$. De même encore pour la bourse qui va bientôt flirter avec les 3500 points alors même je vous rappelle qu'on attendait une nouvelle cata pour mars avril. On ne peut rien prévoir j'vous dit même pas la date du PO dont on ne sait toujours pas quand elle va nous tomber sur le coin de la tronche.

[zoorah]

la seule chose qui semble certaine est la raréfication des ressources dont la flambée du brut est le révélateur
lu dans le Décroissance de décembre 2008, le baril va atteindre un 1er plateau de 75 dollars pour ensuite plafonner à 150 dollars, ei n'ira pas au-delà car l'aviation ne le supportera pas
yves cochet avait dit que cette baisse du baril serait conjoncturerl

moi, humblement, je pense que tout va devenir rare et cher à causse de l'épuissement des ressources jusqu'au au un point limiteoù tout s'effondre

cette augmentation du baril va ajouter de la récession à la récession