https://www.connaissancedesenergies.org ... 026-250812Pétrole: l'Opep révise légèrement à la hausse ses prévisions de la demande en 2026
Connaissance des Énergies avec AFP le 12 août 2025
L'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 et légèrement revu à la hausse celles de 2026, tirée par la croissance de l'économie mondiale alors que l'incertitude liée aux droits de douane américains s'atténue.
L'organisation estime que la demande en or noir devrait augmenter de 1,3 million de baril par jour (mb/j) en 2025 et de 1,4 mb/j en 2026, pour s'établir respectivement à 105,1 mb/j et 106,5 mb/j, indique-t-elle mardi dans son rapport mensuel qui réévalue ses projections en fonction des évolutions de la conjoncture.
"Les prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 restent inchangées à 1,3 mb/j en glissement annuel, soit le même niveau que l'évaluation du mois dernier", souligne l'Opep.
En 2026, la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,4 mb/j, soit une hausse de 0,1 mb/j par rapport à l'évaluation du mois dernier, "grâce à une activité économique soutenue", ajoute-t-elle.
Elle souligne que "les prévisions de croissance économique mondiale pour 2025 sont légèrement revues à la hausse, à 3,0%, tandis que celles pour 2026 restent à un niveau robuste de 3,1%".
Selon l'Opep, la demande en 2025 devrait être tirée par les pays non membres de l'OCDE, pour environ +1,2 mb/j, notamment en Inde et en Chine, contre 0,1 mb/j pour les pays membres de l'OCDE, qui réunit essentiellement des pays développés.
En 2026, la hausse de la demande mondiale de pétrole devrait s'établir à 1,2 mb/j hors OCDE et environ 0,2 mb/j dans la zone OCDE.
[Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 4df1b351dbL'Opep+ envisagera dimanche une nouvelle augmentation de la production de pétrole, selon des sources
Reuters •03/09/2025
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, l'Opep+, devra décider si elle augmente encore sa production de brut lors d'une réunion prévue dimanche, ont déclaré deux sources au fait du dossier mercredi.
Une nouvelle augmentation signifierait que l'Opep+, qui pompe environ la moitié du pétrole mondial et cherche à regagner des parts de marché, commencerait à mettre fin à sa deuxième phase de réduction de la production d'environ 1,65 million de barils par jour, soit 1,6% de la demande mondiale, plus d'un an avant la date prévue.
Huit pays de l'Opep+ doivent tenir dimanche une réunion en visioconférence pour décider de la production d'octobre.
Selon certains analystes et une source au sein de l'Opep+, il est également possible que le groupe fasse une pause dans les augmentations pour le mois d'octobre.
Une décision finale n'a pas été prise, a déclaré la source de l'Opep+.
Ni le siège de l'organisation et ni les autorités saoudiennes n'ont immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
Les prix du pétrole amplifient leurs baisses mercredi après la publication de cette information. Le Brent recule de 1,52% à 68,09 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) abandonne pour sa part 1,66% à 64,50 dollars.
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-250907Pétrole: l'Opep+ surprend et décide d'augmenter de nouveau sa production
Connaissance des Énergies avec AFP le 07 septembre 2025
Accentuant leur stratégie de reconquête des parts de marché lancée en avril, Ryad, Moscou et six autres producteurs de pétrole de l'Opep+ ont encore augmenté leurs quotas lors d'une réunion en ligne dimanche, à la surprise du marché.
Les huit ministres de l'Énergie ont décidé d'augmenter la production de 137.000 barils par jour en octobre 2025 par rapport au niveau de production requis en septembre, explique le communiqué de l'Opep.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) qui a longtemps lutté contre l'érosion des prix en organisant une raréfaction de l'offre via plusieurs coupes de production, a opéré un tournant depuis avril en augmentant rapidement ses quotas.
L'Arabie saoudite, la Russie, l'Irak, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, Oman et l'Algérie qui ont déjà rehaussé leur production de 2,2 millions de barils par jour ces derniers mois, entament désormais un nouveau cycle qui pourrait voir jusqu'à 1,65 million de barils par jour revenir sur le marché".
"Les 1,65 million de barils par jour pourraient être rétablis en partie ou en totalité, et de manière progressive, en fonction de l'évolution des conditions du marché", peut-on lire dans le communiqué du groupe, qui ne donne pas d'échéance particulière.
L'OPEP + est confrontée à la concurrence notamment des Etats-Unis, dont le président Donald Trump a promis de "forer à tout va", mais aussi d'autres pays qui augmentent leur production comme le Canada, le Guyana ou le Brésil.
- Surplus d'offre -
Avec une demande d'or noir traditionnellement en baisse au quatrième trimestre, les analystes étaient quasiment unanimes voici une semaine pour dire que l'Opep+ se dirigeait vers un statu quo en octobre pour éviter la dégringolade des cours, sur un marché pétrolier inondé.
"En réalité, l'augmentation de la production sera bien moindre compte tenu des limites de production et du mécanisme de compensation" de l'Opep+, affirme à l'AFP Jorge Leon analyste chez Rystad Energy.
Certains pays qui ont dépassé leurs quotas par le passé doivent en effet compenser ces hausses en produisant moins dans les mois à venir.
Mais "le message est fort", juge l'analyste, et cela risque de faire chuter les prix du pétrole en dessous des 60 dollars.
Le cours du Brent, référence mondiale, s'affichait un peu au-dessus des 65 dollars le baril vendredi à la clôture des marchés, loin des sommets à 120 dollars atteints au printemps 2022 dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine.
Jusqu'à présent les prix de l'or noir ont mieux résisté que ce qu'avaient anticipé les observateurs au début de la réouverture des vannes en avril, notamment du fait des risques géopolitiques.
-Géopolitique bousculée-
Les spécialistes gardent en effet les yeux rivés sur la guerre en Ukraine et l'évolution de la relation entre Washington et Moscou.
La manne pétrolière russe s'est imposée comme une cible privilégiée par Donald Trump pour pousser le Kremlin à négocier.
Et la décision de l'Opep+ soulève des questions quant à l'unité du groupe, selon M. Leon: "la Russie dépend des prix élevés pour financer sa machine de guerre" et pourrait avoir du mal à profiter de quotas plus élevés en raison des pressions américaines et européennes sur son secteur pétrolier.
En août, le président américain a mis en place des surtaxes douanières supplémentaires sur l'importation de produits indiens aux Etats-Unis pour punir New Delhi d'avoir importé l'or noir russe.
Dans une conversation avec des dirigeants alliés de l'Ukraine réunis à Paris, Donald Trump a également affirmé que "l'Europe devait cesser d'acheter du pétrole russe", selon un haut responsable de la Maison Blanche à l'AFP, en référence aux importations de la Hongrie et de la Slovaquie qui se poursuivent via un oléoduc connecté à la Russie.
Il a aussi demandé aux Européens de "faire pression sur le plan économique sur la Chine à cause de son soutien à l'effort de guerre russe", Pékin étant le premier importateur de pétrole russe.
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
///////////Mais "le message est fort", juge l'analyste, et cela risque de faire chuter les prix du pétrole en dessous des 60 dollars.
Le cours du Brent, référence mondiale, s'affichait un peu au-dessus des 65 dollars le baril vendredi à la clôture des marchés, loin des sommets à 120 dollars atteints au printemps 2022 dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine.///////////
Va falloir de bons arguments pour inciter à la caisse élec à 50 000 euros!
Le cours du Brent, référence mondiale, s'affichait un peu au-dessus des 65 dollars le baril vendredi à la clôture des marchés, loin des sommets à 120 dollars atteints au printemps 2022 dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine.///////////
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L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
Des subventions pour l'électrique, des interdictions pour le thermique. Et nous aurons le choix spontané des consommateurs...bons arguments
Supertomate qui a bien roulé au diesel ce week-end
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3c385800caPétrole: l'Opep+ maintient le doute sur sa production à venir
AFP •05/10/2025 à 05:22
Une hausse probable mais un volume incertain: en pleine reconquête de parts de marché, Ryad, Moscou et six autres membres de l'Opep+ doivent se prononcer sur leur niveau de production de novembre lors d'une réunion en ligne dimanche.
Le marché prévoyait initialement une hausse des quotas de 137.000 barils par jour, similaire à celle décidée pour le mois d'octobre, mais des rumeurs de presse ont évoqué la possibilité d'une hausse bien plus importante.
"Le Secrétariat de l'Opep rejette fermement les récents rapports des médias alléguant que les pays du Groupe des Huit (G8) prévoient d'augmenter la production de 500.000 barils par jour. Ces affirmations sont totalement inexactes et trompeuses", avait réagi l'Opep mardi via son compte X.
Pourtant, les opérateurs demeurent vigilants car l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) "a souvent surpris les marchés par des hausses rapides de production ces derniers temps", déclare Barbara Lambrecht, analyste chez Commerbank.
Au total, depuis avril, l'Arabie saoudite, la Russie, l'Irak, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, Oman et l'Algérie ont rehaussé leurs quotas de plus de plus de 2,5 millions de barils par jour (mb/j).
Un rythme que personne n'anticipait en début d'année de la part du cartel qui avait longtemps lutté contre l'érosion des prix en organisant une raréfaction de l'offre via plusieurs coupes de production.
- Des cours en berne -
L'Opep+ a définitivement changé de stratégie et favorise désormais les parts de marché face à la concurrence d'autres pays, la "production des Etats-Unis, du Brésil, du Canada, de la Guyana et de l'Argentine atteignant ou (étant) proche de ses plus hauts historiques", précisait l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son dernier rapport mensuel sur le pétrole.
Cette situation contraste donc fortement avec une demande d'or noir "largement inchangée", selon l'AIE, qui attend une croissance d'environ 700.000 barils par jour en 2025 et en 2026.
L'Opep elle-même, généralement plus optimiste dans ses rapports, table sur une demande pétrolière mondiale qui devrait augmenter de 1,3 mb/j en 2025 et de 1,4 mb/j en 2026.
Les signes d'une surabondance de l'offre, annoncée depuis des mois par les observateurs, "frappe enfin à la porte de notre marché", affirme Tamas Varga, analyste chez PVM.
Dans ce contexte, la possibilité d'une nouvelle hausse importante des quotas du cartel a fait plonger le baril de Brent, référence mondiale pour le brut, sous les 65 dollars, une perte d'environ 8% en une semaine.
- Situation inconfortable pour la Russie -
La Russie, deuxième plus gros producteur de l'Opep+ derrière l'Arabie saoudite, pourrait se montrer défavorable à une hausse des quotas trop importante qui ferait davantage tomber les cours du brut.
Après la décision du mois dernier Jorge Leon, analyste chez Rystad Energy expliquait déjà que "la Russie dépend des prix élevés pour financer sa machine de guerre" et contrairement à Ryad, le Kremlin possède un potentiel limité de hausse de sa production en raison des pressions américaines et européennes sur son secteur pétrolier.
La Russie qui produit "autour de 9,25 millions de barils par jour" actuellement, disposerait d'une "capacité de production maximum de 9,45 mb/j" contre environ 10 mb/j avant la guerre, affirme Homayoun Falakshahi, analyste chez Kpler, à l'AFP.
Et les frappes ukrainiennes sur les raffineries russes se sont intensifiées depuis août, provoquant aussi "l'augmentation des exportations de pétrole brut russe, car celui-ci ne peut être utilisé dans le pays", affirme Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management, rendant la Russie encore plus dépendante de la vente à l'étranger de son or noir.
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... dacb59b35ePétrole: l'Opep+ augmente légèrement sa production pour le mois de novembre
AFP •05/10/2025
Ryad, Moscou et six autres membres de l'Opep+ ont décidé lors d'une réunion en ligne dimanche d'augmenter leurs quotas de production pour le mois de novembre, dans le sillage de leur stratégie de reconquête de parts de marché adoptée depuis avril.
"Les huit pays participants ont décidé de mettre en œuvre un ajustement de la production de 137.000 barils par jour" en novembre par rapport au niveau de production requis en octobre, a précisé l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) via un communiqué.
Il s'agit d'une augmentation plus modérée que certains ne le prédisaient, décidée afin d'éviter une dégrindolade des cours face à une demande en berne.
Le groupe des huit "a agi avec prudence après avoir constaté à quel point le marché était devenu nerveux" face aux rumeurs de presse qui évoquaient la possibilité d'une hausse bien plus importante, de 500.000 barils par jour, confirme auprès de l'AFP Jorge Leon, analyste de Rystad Energy.
L'Opep+ "calme les esprits, pour l'instant", estime M. Leon, mais le "groupe évolue sur une corde raide entre le maintien de la stabilité des prix et la reconquête de parts de marché" dans un contexte d'excédent de l'offre par rapport à la demande.
En quelques mois, l'Arabie saoudite, la Russie, l'Irak, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, Oman et l'Algérie ont déjà rehaussé leurs quotas de plus de plus de 2,5 millions de barils par jour (mb/j).
Un rythme que personne n'anticipait en début d'année de la part du cartel qui avait longtemps lutté contre l'érosion des prix en organisant une raréfaction de l'offre via plusieurs coupes de production.
- Une demande qui ne suit pas -
L'Opep+ a en effet changé de stratégie depuis avril et favorise désormais le gain de parts de marché face à la concurrence d'autres pays, la "production des Etats-Unis, du Brésil, du Canada, de la Guyana et de l'Argentine atteignant ou (étant) proche de ses plus hauts historiques", précisait l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son dernier rapport mensuel sur le pétrole.
Cette situation contraste fortement avec une demande d'or noir "largement inchangée", selon l'AIE, qui attend une croissance d'environ 700.000 barils par jour en 2025 et en 2026.
L'Opep elle-même, généralement plus optimiste dans ses rapports, table sur une demande pétrolière mondiale qui devrait augmenter de 1,3 mb/j en 2025 et de 1,4 mb/j en 2026.
Dans ce contexte, le baril de Brent, référence mondiale pour le brut, évoluait sous les 65 dollars vendredi, une perte d'environ 8% en une semaine, plombé par la crainte d'une hausse de production importante de la part du cartel.
- Un moindre mal pour la Russie -
Pour la Russie, deuxième plus gros producteur de l'Opep+ derrière l'Arabie saoudite, l'ajout de 137.000 barils par jour est encore "gérable", estime Jorge Leon, précisant qu'une hausse trois ou quatre fois supérieure à cela aurait été "difficile pour le pays" et aurait questionné la cohésion de l'Opep+.
La Russie dépend des prix élevés pour financer sa machine de guerre ccontre l'Ukraine et contrairement à Ryad, le Kremlin possède un potentiel limité de hausse de sa production en raison des pressions américaines et européennes sur son secteur pétrolier.
La Russie qui produit "autour de 9,25 millions de barils par jour" actuellement, disposerait d'une "capacité de production maximum de 9,45 mb/j" contre environ 10 mb/j avant la guerre, affirme Homayoun Falakshahi, analyste chez Kpler, à l'AFP.
En outre, les frappes ukrainiennes sur les raffineries russes se sont intensifiées depuis août, provoquant aussi "l'augmentation des exportations de pétrole brut russe, car celui-ci ne peut être utilisé dans le pays", affirme Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management. Ce qui rend le pays encore plus dépendante de la vente à l'étranger de son or noir.