Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par moinsdewatt » 18 févr. 2010, 20:26

Le plus haut responsable de l'ONU pour le climat jette l'éponge en pleine tourmente

Deux mois après la déconvenue du sommet de Copenhague, Yvo de Boer, plus haut responsable de l'ONU chargé du climat, a annoncé sa démission, au moment où les négociations patinent et où les experts du climat sont dans la tourmente.

Secrétaire exécutif de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (UNFCCC) depuis quatre ans, M. de Boer quittera son poste le 1er juillet, cinq mois avant la prochaine conférence climat qui doit avoir lieu dans la station balnéaire de Cancun, au Mexique, a indiqué jeudi l'UNFCCC.

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http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... latlZTmdLQ

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par energy_isere » 03 mars 2010, 20:04

Après-Copenhague : des pays s'engagent, d'autres brassent de l'air

mercredi 03 mars 2010

Une soixantaine de pays se sont engagés, auprès de l'Onu, à lutter contre le changement climatique. Voici la liste exhaustive des bons élèves... et des bluffeurs.

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Long article ici : http://energie.lexpansion.com/climat/ap ... -3498.html

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par energy_isere » 11 mars 2010, 19:48

Nicolas Sarkozy : «le réchauffement climatique est une réalité»

Le président Nicolas Sarkozy s’est fait l’avocat de la défense des forêts, estimant que «le réchauffement climatique est une réalité». Trois mois après le relatif échec de la Conférence de Copenhague, il s’agit de former une coalition en faveur de la biodiversité.


Le 11 mars 2010 LeMonde

Une semaine après s’être fait l’avocat du redéploiement de l’industrie française, le président Sarkozy a plaidé en faveur d’une toute autre cause : la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans des bâtiments en brique, non loin de la Tour Eiffel, qui abritaient jadis l’Imprimerie nationale, le chef de l’Etat avait convié les représentant d’une soixantaine de pays à unir leurs effort pour sauver un patrimoine mondial en péril : les forêts. Trois mois après le relatif échec de la Conférence sur le climat à Copenhague, la France a voulu redonner, à travers cet événement, un élan aux négociations internationales sur la réduction des émissions de CO2, en privilégiant le consensus autour de la préservation de la couverture forestière mondiale. La déforestation contribue à près de 20 % des émissions de gaz à effet de serre.

Nicolas Sarkozy a appelé « les pays qui veulent avancer » à former une coalition pour mettre en œuvre les mécanismes permettant de réduire, concrètement, la déforestation de 25 % d’ici 2015, de 50 % d’ici 2020 et d’y mettre un terme avant 2030. Avant tout, et c’était aussi l’objet d’une telle conférence, il faudra trouver des fonds pour aider les pays en voie de développement, car la pauvreté et la corruption qui y règnent favorisent le pillage de leur trésor forestier.

Les forêts nourrissent 1 Milliard d'hommes


Le président français a profité de son allocution pour défendre, d’une part, les scientifiques du Giec, en butte aux critiques des climato-scientifiques, et pour s'en prendre d'autre part à la crédibilité et l’efficacité des Nations Unies. Or, les accords de Copenhague s’étaient déroulés sous l’égide de cet organisme. Selon Nicolas Sarkozy, on ne saurait accepter la lourdeur de telles instances au sein desquelles tous les pays doivent mettent d’accord avant de mettre des décisions en œuvre. En matière d’environnement, il faut engendrer des coalitions permettant de s’attaquer plus vite à des problèmes qui s’avèrent cruciaux pour la survie de l’humanité toute entière.

Lors d’une conférence de presse, le ministre d’Etat chargé notamment de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, a mentionné un chiffre révélateur : les forêts abritent et procurent une source de subsistance à un milliard d’hommes et de femmes.

La question suivante lui a été posée: «L’initiative privée, dont les industriels, sera-t-elle associée à ces discussions autour des financements destinés à secourir les forêts? » Le ministre d’Etat a répondu que dans un premier temps, il fallait trouver de l’argent auprès des gouvernements et que cela n’empêchait pas dans un second temps la mise en œuvre de projets spécifiques avec le concours de fonds privés.

A ses côtés se tenait le ministre de l’Environnement brésilien, Carlos Minc, qui a évoqué la situation dans son pays, devenu un allié stratégique de la France. Au Brésil, dans plusieurs secteurs, les industriels ont pris conscience qu’ils ne pouvaient développer leur affaires à long terme sans vouer une attention redoublée à l’environnement, comme c’est le cas dans le secteur de la pâte à papier à base de cellulose issue de l’eucalyptus, un arbre symbolisant pourtant certains excès de la monoculture.
http://www.usinenouvelle.com/article/ni ... te.N127825

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par energy_isere » 12 avr. 2010, 18:30

A Bonn, les négociations sur le changement climatique ont failli ne pas redémarrer

Le Monde | 12.04.10

Bonn Envoyé spécial

La négociation sur le changement climatique ne sera décidément jamais un fleuve tranquille : la session achevée à Bonn lundi 12 avril, peu après minuit, a failli tourner à l'échec complet, alors qu'elle ne devait porter que sur des questions de procédure. L'accord ne s'est conclu que difficilement, dans une atmosphère tendue et acrimonieuse.

Les négociateurs se retrouvaient pour la première fois depuis la conférence de Copenhague de décembre 2009. Celle-ci s'était achevée par un "accord de Copenhague", arraché par les chefs d'Etat des pays occidentaux avec l'aval des grands pays émergents (Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud). Mais il n'avait pas été formellement adopté par l'ensemble des pays participants. Nombre d'entre eux estimant que les procédures des Nations unies avaient été violées.

De fait, l'accord de Copenhague n'a "aucun statut légal", comme l'a écrit le 25 janvier le secrétaire de la Convention des Nations unies sur le changement climatique, Yvo de Boer.

La réunion de Bonn, ouverte vendredi 9 avril, s'est focalisée sur la question de savoir quel poids il fallait accorder à ce texte : devait-il former la base de la négociation, comme l'ont demandé les Etats-Unis et, à un moindre degré, les Européens, ou n'être qu'un élément venant compléter le texte élaboré dans le cadre onusien ?

Les pays en développement, regroupés dans le G77, ont réussi à imposer que le compromis arraché de haute lutte à Copenhague soit marginalisé. Faute de quoi, Bonn aurait donné un nouveau spectacle du blocage complet des négociations.

L'accord de Copenhague ne figurera donc pas expressément dans le texte que doit rédiger la présidente du principal groupe de travail, la Zimbabwéenne Margaret Mukahanana-Sangarwe, d'ici à la prochaine réunion des négociateurs, à Bonn, en juin. Ce texte pourrait servir de base aux éventuelles décisions attendues lors de la conférence de Cancun (Mexique) en novembre prochain.

L'accord de Copenhague n'apparaîtra qu'au titre d'une simple "soumission" faite par les pays qui en sont l'origine. "On ne peut accepter que ce qui a été négocié par une vingtaine de chefs d'Etat eux-mêmes soit considéré comme une simple soumission", regrettait en début de séance un diplomate européen. C'est pourtant ce qui s'est passé.

Margaret Mukahanana-Sangarwe a toutefois indiqué oralement qu'elle prendrait pleinement en compte ces soumissions.

Cette procédure alambiquée qui permet aux négociateurs de ne pas se retrouver dans une impasse signifie aussi que la déclaration qui conclura la Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique, le 22 avril en Bolivie, pourra être intégrée de la même manière. La Bolivie, avec le Venezuela et les autres pays de l'ALBA (Alliance bolivarienne pour les Amériques) ont refusé de se rallier à l'accord de Copenhague.

Celui-ci semble par ailleurs être devenu un quasi-objet de chantage : "Il n'y a pas vraiment eu de menace pour que nous signions l'accord, mais de fortes pressions de la part des Européens et des Français", témoigne un diplomate africain sous le couvert de l'anonymat. L'accord a été validé par 29 pays africains sur 53. Le représentant des Etats-Unis, Jonathan Pershing, a reconnu que les pays dénonçant l'accord ne recevraient pas d'aide des Etats-Unis. La Bolivie et l'Equateur ont ainsi vu des projets arrêtés, comme l'a révélé le Washington Post du 9 avril.

Les méthodes de discussion en vigueur à l'ONU devront cependant être plus efficaces si l'on veut parvenir à un quelconque résultat au Mexique. La délégation mexicaine, qui va piloter le processus, souhaite introduire une méthode, dans laquelle un petit nombre de pays mènerait les négociations mais sous les yeux de tous et de façon transparente.

A court terme, en tout cas, la priorité est de rétablir la confiance entre pays du Nord et pays en développement.

Hervé Kempf
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

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