Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par energy_isere » 07 déc. 2009, 09:48

Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par energy_isere » 07 déc. 2009, 09:48

La conférence de Copenhague s'ouvre sur un certain espoir

07.12.09

COPENHAGUE (Reuters) - La conférence de Copenhague sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, considérés comme responsables du réchauffement de la planète, s'ouvre dans un climat un peu plus optimiste après certains gestes obtenus ces derniers jours.

Alors que les négociations semblaient s'enliser ces deux dernières années, l'espoir de parvenir à un accord international est revenu avec l'annonce de la participation de nombreux chefs d'Etat à la conférence et les engagements pris individuellement par la totalité des grands pays émetteurs - y compris la Chine, les Etats-Unis, la Russie et l'Inde - de réduire leurs émissions.

Les discussions, qui doivent durer près de deux semaines, se termineront par un sommet réunissant 105 chefs d'Etat et de gouvernement - le président américain Barack Obama sera présent le dernier jour, le 18 décembre - chargé de trancher les derniers différends entre pays pauvres et pays riches sur la manière de partager le coût de la réduction des émissions.

Les chefs d'Etat et de gouvernement n'avaient pas participé à la précédente réunion des ministres de l'environnement en 1997, qui avait donné naissance au texte actuellement en vigueur des Nations unies sur le climat, le protocole de Kyoto.

La conférence de Copenhague est la plus importante manifestation de l'histoire sur le climat avec 15.000 participants de 192 pays, qui vont tenter d'éviter les bouleversements climatiques et leurs conséquences telles que sécheresses, désertification, hausse du niveau des mers et extinctions d'espèces.

"Copenhague est déjà un tournant dans la réponse internationale au changement climatique", a commenté Yvo de Boer, responsable du secrétariat des Nations unies sur le changement climatique.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est dit dimanche "très optimiste pour Copenhague".

"Nous trouverons un accord - et, je crois, l'accord sera signé par tous les pays membres de l'Onu, ce qui sera historique", déclare-t-il dans un entretien à la presse.

10 MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN

L'Afrique du Sud a apporté sa contribution à la veille de l'événement en annonçant dimanche qu'elle réduirait ses émissions de 34% sous les nouveaux attendus en 2020 si les pays riches fournissaient une aide financière et technologique.

Même les partisans de Kyoto reconnaissent qu'il est insuffisant pour limiter la hausse des températures, notamment parce que les Etats-Unis n'ont pas ratifié le texte.

Cette fois-ci, l'idée est de faire bouger la totalité des grands émetteurs, y compris la Chine et l'Inde, et de parvenir à un accord politique contraignant, la mise au point des détails juridiques étant remise à 2010.

Il sera intéressant de voir si les pays en développement maintiendront certaines positions, par exemple celle qui consiste à demander aux pays riches de réduire leurs gaz à effet de serre d'au moins 40% d'ici 2020, soit nettement plus que les objectifs proposés par ces pays.

Yvo de Boer souhaite que les pays riches se mettent d'accord sur d'importantes réductions d'émissions de gaz carbonique et autres gaz à effet de serre d'ici 2020 et sur une aide immédiate, de 10 milliards de dollars par an (6,7 milliards d'euros), pour aider les pays pauvres à ralentir leurs émissions.

Le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen et le chef du groupe d'experts des Nations unies sur le climat, Rajendra Pachauri, figureront parmi les intervenants lors de la séance d'ouverture lundi.

Quelque 56 journaux de 15 pays dont Le Monde et El Pais publient lundi un éditorial commun demandant aux pays riches et aux pauvres se montrer unis à Copenhague. Au nom de la "justice sociale", ils demandent que les pays industrialisés mettent la main au porte-monnaie.

"Nombre d'entre nous, notamment dans le monde développé, vont devoir changer de manière de vivre", lit-on dans cet appel commun.

Lundi, Rajendra Pachauri abordera la question de courriers électroniques ayant "fuité" en provenance d'une université britannique, a déclaré Yvo de Boer. Selon certains climato-sceptiques, ces courriels montreraient que certains chercheurs auraient exagéré les preuves du réchauffement climatique.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14 ... -37,0.html

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par energy_isere » 08 déc. 2009, 13:02

La position de la France affirmée à Copenhague

Jean-Louis Borloo a présenté la position de la France lors de son intervention en séance plénière pour l'ouverture du sommet de Copenhague, lundi 7 décembre.
Pour le ministre de l'écologie, cette discussion qui s'amorce à Copenhague demeure "une chance pour le monde, pays industrialisés, émergents ou défavorisés. Et c’est une chance en
particulier pour les pays les plus vulnérables, qui doivent être au coeur de nos décisions. Ayons confiance en nous".

Il a demandé aux ministres présents de mettre en oeuvre "toute la feuille de route de Bali". Avant d'ajouter : "Nous avons adopté Bali à l’unanimité, il n’est pas question de rouvrir la discussion. Son exécution est d'ailleurs très simple. Tous les pays se sont engagés à une réduction globale de 50% des émissions d’ici 2050."

En effet, cette feuille de route stipule que les pays industrialisés, qu'ils aient ou non ratifiés Kyoto, se sont engagés à réduire leurs émissions de 80% à 95% d’ici 2050 par rapport à 1990, avec une réduction individuelle et collective de 25 à 40% d’ici 2020.

L'Union européenne a déjà pris le train en route avec des engagements contraignants de l'ordre de 20% de réduction d'ici 2020. La France reste favorable à la fourchette haute, soit 30%, à condition toutefois qu'un accord international soit trouvé à l'issue de cette conférence mondiale.

Selon JL-Borloo, "l'adaptation doit constituer le coeur de l’accord. Les pays les plus pauvres sont et seront les plus durement frappés par le changement climatique. La seule certitude, c'est que même avec un accord ambitieux le réchauffement sera d'au moins 2°".

"Tous ces pays ont bâti un plan commun, d'un montant d’environ 600 milliards de dollars. Ce plan est incontournable, et ne pourra être financé par le seul investissement ou le marché carbone. Il représente 30 Md$/an sur 20 ans, ou 60 Md$/an sur 10 ans, ce qui est donc parfaitement faisable" a t'il précisé.

Pour financer ce plan, la France soutient la création d'un fonds public, appelé « fonds Justice Climat », qui sera alimenté par le produit d'une taxe internationale sur les transactions financières. Dès 2010, un financement budgétaire anticipé de 10 milliards de dollars / an doit être mis en place, dont 20% pour la forêt.

Enfin, la France plaide pour la création d'une "organisation mondiale de l'environnement" qui aura pour mission principale de s'assurer de la bonne tenue des engagements signés par chaque pays.
http://www.enerzine.com/14/8834+la-posi ... ague+.html

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par energy_isere » 08 déc. 2009, 18:51

COPENHAGUE - Au deuxième jour du sommet de Copenhague sur le climat, les pays en développement ont demandé plus d'efforts de la part du monde industrialisé sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/a-c ... 34613.html

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par Aerobar » 08 déc. 2009, 22:16

Pour ceux qui n'ont pas envie de lire les milliers d'articles sur Copenhague, voici le résumé de la position des pays émergents :

Image

Rien de très original, tout ça.
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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par Aerobar » 09 déc. 2009, 07:47

Pierre M. Boriliens a écrit :En particulier ce genre de lieu commun...
Bien sûr, il y a toujours des intellectuels pour théoriser la lutte des classes et vouloir faire croire que les masses populaires veulent la révolution prolétarienne et pas simplement des sous. On n'est pas loin du biais de candeur.
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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par AJH » 09 déc. 2009, 08:06

En fait, toute cette affaire de Copenhague et "l'engagement" d'Obama c'est uniquement pour faire gagner un paquet de pognon aux grandes banques et aux organisateurs des bourses de carbone
Se souvenir de "Goldman Sachs — La grande machine à bulles"
http://www.agoravox.fr/actualites/econo ... ne-a-59168
dont voici la fin de cet article majeur
Bulle n° 6
Le réchauffement global


Avance rapide jusqu’à aujourd’hui. Nous sommes début juin à Washington D.C., Barack Obama, un jeune politicien populaire dont le plus important contributeur privé à sa campagne électorale fut une banque d’affaires du nom de Goldman Sachs – ses employés ont donné quelques 981.000 $ pour sa campagne – occupe la Maison Blanche. Ayant navigué sans encombre dans le champ de mines politique de l’ère du renflouage, Goldman est à nouveau retournée à ses affaires habituelles, cherchant des failles dans un nouveau marché créé par le gouvernement, avec l’aide d’un nouveau groupe d’anciens de la banque occupant des positions clé au gouvernement.

Hank Paulson et Neel KashKari sont partis ; à leur place se trouvent le directeur du cabinet des Finances Mark Patterson et le patron du CFTC Gary Gensler, tous deux anciens de Goldman (Gensler était le co-directeur financier de la firme). Et à la place des dérivés de crédit ou des CDO ou des options sur le pétrole, les crédits de carbone sont le nouveau jeu à la mode – un marché de mille milliards de dollars en plein essor, qui existe encore à peine, mais qui existera si le Parti Démocrate, qui a reçu 4.452.585 $ de ce marché lors de la dernière élection, se débrouille pour créer une nouvelle bulle de matières premières qui fera trembler la Terre, déguisée en « plan environnemental » appelé cap-and-trade[51].

Le nouveau marché des crédits de carbone est une répétition virtuelle du casino des matières premières qui a été si bon pour Goldman, sauf qu’il a une savoureuse nouvelle particularité : si le plan avance comme attendu, la montée des prix sera imposée par le gouvernement. Goldman n’aura même pas à truquer le jeu. Il le sera dès le départ.

Voici comment ça marche : si la loi passe, pour les usines et installations fonctionnant au charbon, les distributeurs de gaz naturel et de nombreuses autres industries, il y aura des limites sur les émissions de carbone (dioxyde de carbone, gaz à effet de serre) qu’elles peuvent produire chaque année. Si une société dépasse son quota, elle pourra acheter des « allocations » ou crédits à d’autres sociétés qui ont produit moins d’émissions de carbone. Le président Obama estime qu’au minimum 646 milliards de dollars de crédits de carbone seront mis aux enchères dans les sept premières années. Un de ses principaux conseillers économiques prédit que le chiffre réel sera deux, voire trois fois plus élevé.

La particularité de ce plan qui lui confère un attrait spécial pour les spéculateurs, c’est que le contingent[52] sera continuellement diminué par le gouvernement, ce qui signifie que les crédits de carbone deviendront, année après année, de plus en plus rares. Il s’agit donc d’un marché tout à fait inédit, où il est garanti que la matière première négociable verra son prix monter au cours du temps. Le volume en valeur de ce nouveau marché s’élèvera jusqu’à dépasser mille milliards de dollars par an. Pour comparaison, le chiffre d’affaires combiné de toutes les compagnies d’électricité aux États-Unis est de 320 milliards de dollars par an.

Goldman veut cette loi. Le plan est (1) d’entrer sur terrain d’une législation qui change de paradigme, (2) de s’assurer que la banque aura bien la part rentable de cette législation et (3) de s’assurer que cette part sera une grosse part. Goldman a commencé à faire pression pour l’adoption du cap-and-trade il y a longtemps, mais les choses n’ont vraiment décollé que l’année dernière, quand la firme a dépensé 3,5 millions de dollars pour du lobbying sur les questions climatiques (un de leurs lobbyistes à ce moment était Patterson, maintenant directeur du cabinet des Finances). En 2005, quand Hank Paulson était PDG de Goldman, il participa personnellement à la rédaction de la politique environnementale de la banque, un document qui contient des éléments surprenants pour une firme qui, dans tous les autres domaines, a été constamment opposée à toute règlementation gouvernementale. Le rapport de Paulson défendait l’idée que « l’action volontaire seule ne peut résoudre le problème du changement climatique ». Quelques années plus tard, le chef du secteur carbone de la banque, Ken Newcombe, soutenait que le cap-and-trade seul ne serait pas suffisant pour régler le problème du climat et demandait des investissements publics en recherche et développement. Ce qui est pratique si l’on considère que Goldman a investi tôt dans l’énergie éolienne (elle a acquis une filiale du nom de Horizon Wind Energy), le biodiesel (elle a investi dans une société appelée Changing World Technologies) et l’énergie solaire (elle a un accord de partenariat avec BP Solar), exactement le genre d’affaires qui vont prospérer si le gouvernement force les producteurs d’énergie à utiliser de l’énergie plus propre. Comme Paulson l’avait dit à l’époque, « nous ne faisons pas ces investissements pour perdre de l’argent. »

Goldman possède une part de 10 % dans la bourse d’échange de carbone de Chicago[53], où les crédits de carbone seront négociés. De plus, la banque possède une part minoritaire dans Blue Source LLC, une société de l’Utah qui vend le type de crédits de carbone qui sera très recherché si la loi passe. Le lauréat du prix Nobel Al Gore, qui est intimement impliqué dans la programmation du cap-and-trade, a cofondé une société du nom de Generation Investment Management avec trois anciennes huiles de Goldman Sachs Asset Management, David Blood, Mark Ferguson et Peter Harris. Leur domaine ? Investir dans les crédits de carbone. Il y a aussi un fonds de 500 millions de dollars, Green Growth Fund, créé par un ancien de Goldman pour investir dans les technologies vertes… La liste peut continuer ainsi indéfiniment. Goldman est à nouveau en avance des annonces, attendant juste que quelqu’un fasse pleuvoir au bon endroit. Ce marché sera-t-il plus gros que le marché à terme sur l’énergie[54] ?

« Oh, il va le dépasser de plusieurs têtes », dit un ancien membre du comité sur l’énergie de la Chambre[55].

Bon, vous pourriez dire, quelle importance ? Si le cap-and-trade réussit, ne serons-nous pas tous sauvés de la catastrophe du réchauffement global ? Peut-être – mais le cap-and-trade, vu par Goldman, est juste un impôt sur le carbone bâti de telle façon que des intérêts privés en collectent le produit. Au lieu d’imposer simplement une taxe gouvernementale fixe sur la pollution par le carbone et obliger les producteurs d’énergie sale à payer pour la pollution qu’ils engendrent, le cap-and-trade va permettre à une petite tribu de Wall Street de se goinfrer comme des porcs en transformant encore un autre marché de matière première en système de collecte privée d’un impôt. Ceci est pire que le renflouage : ça permet à la banque de capter l’argent du contribuable avant même qu’il soit collecté.

« Si ça doit être une taxe, je préfèrerais que Washington la mette en place et la collecte », dit Michael Masters, le directeur de hedge fund qui a dénoncé la spéculation sur le marché à terme du pétrole, « mais nous sommes en train de parler de Wall Street déterminant la taxe et Wall Street la collectant. C’est la dernière chose au monde que je veuille. C’est complètement dingue. »
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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par Alter Egaux » 09 déc. 2009, 08:19

Pierre M. Boriliens a écrit :En particulier ce genre de lieu commun...
Sans compter que derrière l'affiche proposée par Aerobar, la connotation xénophobe y est clairement annoncée. Cela me fait penser au "Y' a bon" de Banania, ou l'ouvrier est maintenant un plongeur noir et sans papier à la Tour d'argent...
Tout ceci est ridicule. Il y a une différence entre "vouloir plus de sous" pour "vouloir vivre mieux" et "vouloir plus de sous" pour "vouloir vivre mieux que son voisin" ou la star qui passe dans les mass médias.
La problématique est que l'on a réduit l'humanité (au sens occidental) à une transaction financière dans le meilleur des cas en monnaie sonnante et trébuchante, et dans le pire des cas en une ligne de 0 et de 1 dans une base de données bancaires.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par Aerobar » 09 déc. 2009, 08:46

La problématique est que l'on a réduit l'humanité (au sens occidental) à une transaction financière dans le meilleur des cas en monnaie sonnante et trébuchante, et dans le pire des cas en une ligne de 0 et de 1 dans une base de données bancaires.
Et ici, par le truchement d'un forum informatique, on réduit l'humanité à une ligne de 0 et de 1 dans une base d'opinions gauchisantes.
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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par the_oliver_2000 » 09 déc. 2009, 10:13

Aérobar,

Content de te relire également ici, mais à trop pratiquer la contradiction systématique et le cynisme tu deviens agaçant et perd franchement en crédibilité. Dommage.

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par kercoz » 09 déc. 2009, 14:56

Sur FR Culture en ce moment
http://sites.radiofrance.fr/chaines/fra ... /sommaire/
Importante emission du "salon noir" consacrée aux rechauffements climatiques passés et aux implications décelables ds l'archéologie .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par Alturiak » 09 déc. 2009, 15:47

Sondage sur Boursorama :

Qu'attendez-vous du sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique ?
* - Beaucoup. C'est un rendez-vous crucial pour l'Humanité. Des décisions importantes devront être prises en faveur de la croissance verte. 29.2%
* - Pas grand chose. De vagues engagements. Je suis pessimiste malgré les enjeux. 47.8%
* - Vous avez dit réchauffement climatique? Je n'en suis même pas convaincu. 23.0%

(11167 réponses)

Ce n'est pas la fête.

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par krolik » 09 déc. 2009, 16:05

Le nucléaire à Copenhague..
@+
L'AIEA participera comme observateur au Sommet de Copenhague

L'Agence internationale de l'énergie atomique participera en observateur aux travaux du Sommet de Copenhague, où elle tiendra un stand. Sa délégation sera conduite par M. Hans-Holger Rogner, expert des questions d'énergie qui suit habituellement les travaux du GIEC.

Les représentants de l'AIEA seront à la disposition des délégations pour leur fournir des éléments factuels sur les activités de l'Agence et le rôle que peut jouer l'énergie nucléaire en matière de changement climatique. Elle tiendra à leur disposition diverses publications, notamment deux documents préparés en vue du Sommet :

· La mise à jour du rapport "Nuclear Power and Climate Change 2009" qui présente en une soixantaine de pages le rôle actuel et potentiel de l'énergie nucléaire au regard des besoins énergétiques et de la problématique du changement climatique, les perspectives techniques et économiques du nucléaire, les atouts et les préoccupations associées à cette source d'énergie, les perspectives de son développement dans le monde et dans certains pays représentatifs.

· Une brochure "Climate Change and the Atom" qui présente l'action de l'AIEA en rapport avec le changement climatique, en vue de l'utilisation des techniques nucléaires pour la recherche (hydrologie, océanologie, radioécologie, etc.) et en vue de l'adaptation au changement climatique (gestion des ressources naturelles, des productions agricoles, des ressources en eau,.) ou de l'atténuation de ses effets (utilisation de l'énergie nucléaire, études sur l'environnement et la capture du carbone,.). Cette brochure reprend les éléments présentés lors de la table ronde "Energie nucléaire et changement climatique" organisée par la France à la dernière Conférence générale.

De plus l'AIEA met en place sur son site Internet une section consacrée au Sommet (disponible ici http://www.iaea.org/NewsCenter/Focus/Cl ... index.html à partir du 7 décembre), qui donnera accès à des informations générales et à de nombreux liens, références et documents.

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par energy_isere » 09 déc. 2009, 18:12

L’agriculture a sa place dans la lutte climatique engagée à Copenhague

07 Dec 2009 Univers - Nature

Du 7 au 18 décembre, Copenhague, capitale danoise, accueille les délégations de quelque 192 pays pour débattre de la suite à donner au Protocole de Kyoto, accord international signé dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, dont l’échéance prendra acte en 2013. Grandes puissances mondiales et pays émergents ont dix jours pour mettre au point un nouvel accord susceptible d’atténuer le réchauffement climatique mondial via des objectifs concrets de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

A l’occasion de ce sommet, la FAO (1) apporte sa pierre à l’édifice et présente un rapport démontrant le rôle clé de la production agricole mondiale dans la lutte climatique. Ce postulat repose sur deux constats d’apparence contradictoire. D’une part, l’agriculture est un secteur fort émetteur de gaz à effet de serre, responsable à lui seul de 14 % des émissions globales. Pour autant, la production agricole s’avère également extrêmement vulnérable face aux bouleversements climatiques. Or, cette vulnérabilité est particulièrement inquiétante alors même que 70 % d’augmentation de la production alimentaire seront nécessaires pour nourrir les 2,3 milliards de bouches supplémentaires attendues d’ici 2050.

Plaçant la question agricole au cœur de la bataille climatique, la FAO insiste sur le fait que les pratiques culturales requises à des fins d’adaptation aux changements climatiques sont sensiblement identiques à celles travaillant à la sécurité alimentaire. Pour faire face à la montée des températures, à la modification du cycle des pluies et des sécheresses, l’accent doit être mis sur des solutions simples et concrètes telles que la rotation des cultures, l’utilisation de résidus pour le compostage ou le paillage, le réensemencement ou encore l’amélioration de la gestion des pâturages. Selon le rapport, 70 % du potentiel de réduction des émissions du secteur agricole pourraient être réalisés dans les pays en développement, même si cela ne doit pas décharger les pays industrialisés de s’engager dans la même voie.
En parallèle de ces actions de terrain, l’organisation des Nations unies regrette que l’agriculture ait été écartée des principaux mécanismes de financement de la lutte climatique actuellement à l’affiche du sommet de Copenhague. Pour Alexander Müller, sous-directeur général de la FAO, « Des mécanismes de financement en matière de climat qui cibleraient l'agriculture pourraient accélérer les efforts de réduction des émissions et d'adaptation au changement climatique tout en contribuant à la réduction de la pauvreté et de la faim ».
Enfin, les améliorations apportées à l’exploitation agricole pourraient, de surcroît, aider à lutter contre la déforestation, les gains de productivité associés et la nourriture supplémentaire produite rendant superflu le sacrifice des forêts au profit agricole.

Cécile Cassier
1- Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4017

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

Message par batista » 09 déc. 2009, 19:44

the_oliver_2000 a écrit :Aérobar,

Content de te relire également ici, mais à trop pratiquer la contradiction systématique et le cynisme tu deviens agaçant et perd franchement en crédibilité. Dommage.
ATTENTION de ne pas utiliser de travers des termes philosophiques dont la définition a été corrompue au fil des siècles par des idéologies dominantes et dominatrices, à savoir le platonisme et ses rejetons : les trois monothéismes.

Le cynisme est primordialement une importante école philosophique de la Grêce Antique fondée par Antisthène et Diogène de Sinope. Radicalement anticonformistes, les cyniques pratiquent un mode de vie tendant vers l'autosuffisance matérielle et intellectuelle dans la vie quotidienne et en retrait de la société considérée comme aliénante. Et non pas, une personne effrontée et immorale comme il est employé actuellement.

Dans cette guerre des idées, d'autres de la même époque sont aussi calomniés : les épicuriens qui ne sont pas des "bons vivants" amateurs de copieux repas, de vins et de jeunes femmes; les sophistes qui ne sont pas des "beaux parleurs" ou bien, les matérialistes qui ne sont pas des personnes avides de biens de consommation.

Liste non exhaustive...

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