[Pollution] Pesticides

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
kercoz
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 12951
Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE

Re: [Pollution] Pesticides

Message par kercoz » 26 juin 2022, 19:53

Je suis donc attaqué par des armes chimiques plus fort qu'en Ukraine .
La carte ne précise pas si c'est l'air ou le sol , les eaux qui sont mesurés.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Pollution] Pesticides

Message par energy_isere » 29 déc. 2022, 21:06

Epandage de pesticides: le Conseil d'Etat réordonne au gouvernement de fixer des distances de sécurité élargies

AFP•23/12/2022

Le Conseil d'Etat a enjoint au gouvernement de respecter ses injonctions en fixant des distances de sécurité élargies à proximité des habitations pour l'épandage de certains pesticides, dans une décision consultée vendredi par l'AFP.

La plus haute juridiction administrative a fixé deux mois au gouvernement pour revoir sa copie, sous peine d'astreinte de 500 euros par jour de retard, dans cette décision rendue jeudi.

Le Conseil d'Etat met en avant la "gravité des conséquences du défaut partiel d'exécution en termes de santé publique" et "l'urgence particulière qui en découle".

Il avait été saisi par plusieurs organisations, dont Générations futures, France Nature Environnement et l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui reprochent depuis plusieurs années à l'Etat de ne pas suffisamment protéger les riverains des épandages de pesticides suspectés d'être nocifs pour la santé humaine.

En juillet 2021, le Conseil d'Etat avait annulé un décret de 2019, considérant notamment qu'il prévoyait des distances de sécurité insuffisantes pour les substances dites "CMR 2", c'est-à-dire suspectées d'être cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction.

Concernant les produits "CMR1", dont la nocivité est établie, une distance incompressible de 20 mètres a été instaurée.

Pour les "CMR2", le gouvernement avait indiqué en janvier 2022 qu'une distance de 10 mètres s'appliquerait par défaut à compter du 1er octobre 2022, sauf si l'autorisation de mise sur le marché (AMM) de la substance prévoyait une autre distance.

"L'Etat a fait miroiter l'adoption de textes (réglementaires) concernant ces +CMR2+ mais cela n'a pas été fait pour le moment", a pointé auprès de l'AFP l'avocat des organisations requérantes, François Lafforgue.

"Depuis 2017, les associations et organisations requérantes ne cessent d'engager des recours pour obtenir une meilleure protection des riverains et des travailleurs au contact des pesticides. Elles ont obtenu trois décisions du Conseil d'Etat - en 2019, 2021 et 2022 - et malgré cela le gouvernement n'agit toujours pas suffisamment efficacement", déplore Me Lafforgue.

"Nous attendons du gouvernement qu'il réouvre vraiment ce dossier pour prendre les mesures qui s'imposent, et ce urgemment et avant que les épandages ne redémarrent au printemps !" presse l'association Générations futures dans un communiqué.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 34797b750d

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Pollution] Pesticides

Message par energy_isere » 06 févr. 2024, 23:16

Face à la colère agricole, Bruxelles enterre une loi sur les pesticides

AFP 06/02/2024

Dans un nouveau gage donné aux agriculteurs, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a porté mardi le coup de grâce à un projet législatif, déjà bloqué par les eurodéputés, visant à réduire l'usage des pesticides.

Elément-clé du "Pacte vert", ce texte proposé mi-2022 par Bruxelles prévoyait des objectifs contraignants pour réduire de moitié d'ici 2030 l'utilisation et les risques des produits phytosanitaires chimiques dans l'UE par rapport aux années 2015-2017.

"C'est devenue un symbole de polarisation", a déploré Mme von der Leyen devant le Parlement européen à Strasbourg (France), alors que les agriculteurs en colère dénoncent depuis des semaines des normes écologiques excessives.

"Pour avancer, davantage de dialogue et une approche différente sont nécessaires. La Commission pourrait faire une nouvelle proposition beaucoup plus mûre, avec la participation des parties prenantes", a ajouté Mme von der Leyen, sans indiquer de calendrier.

"Les agriculteurs ont besoin de raisons économiques d'adopter des mesures de protection de la nature, peut-être n'avons-nous pas exposé ces raisons de manière convaincante", a-t-elle regretté.

Le Copa-Cogeca, organisation regroupant les syndicats agricoles majoritaires au niveau européen, avait fustigé "un pur texte idéologique, mal calibré, irréaliste et non financé".

Le Premier ministre belge Alexander De Croo, dont le pays occupe la présidence tournante de l'UE, a salué le retrait: "Il est crucial de garder les agriculteurs de notre côté pour un avenir plus durable de l'agriculture, le dialogue continue", a-t-il estimé.

"Longue vie aux agriculteurs, dont les tracteurs forcent l'Europe à revenir sur la folie" qui leur est "imposée", a renchéri le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini.

-"Occasion manquée"-

Le Parlement européen avait rejeté la proposition pesticides fin novembre, après des amendements d'élus PPE (droite) la vidant largement de sa substance pour éviter au monde agricole des contraintes considérées intenables.

Un blocage rarissime qui contribuait à l'enterrer de facto à quelques mois des élections européennes de juin 2024, alors que le "Pacte vert" de l'UE fait figure d'épouvantail.

Théoriquement, les ministres de l'Agriculture pouvaient continuer à débattre du texte, mais les négociations entre les Vingt-Sept étaient durablement enlisées, plusieurs Etats s'alarmant de l'impact sur les rendements et la souveraineté alimentaire.

"Des diminutions (de production) étaient prévues, ce n'était pas sensé. Grâce à notre travail notamment, cette proposition est balayée", a réagi le chef du PPE, l'élu allemand Manfred Weber, du même camp que Mme von der Leyen.

"Nous resterons le parti des agriculteurs, nous sommes à vos côtés", a-t-il ajouté, la droite en faisant un argument-clé des élections.

Pascal Canfin, président (Renew, libéraux) de la commission parlementaire Environnement, a lui déploré "une erreur, une occasion manquée". "Nous étions sur le point de retravailler ce texte en profondeur", a-t-il assuré.

Le retrait intervient à quelques heures de l'annonce d'une feuille de route où Bruxelles recommandera un objectif climatique pour 2040, qui devrait relativement épargner l'agriculture (11% des émissions de gaz à effet de serre européennes).

- "Débat polarisé" -

Face aux défilés de tracteurs, Bruxelles multiplie les gestes envers les agriculteurs.

La Commission a proposé la semaine dernière une dérogation partielle aux obligations de jachères et une limitation des importations ukrainiennes, deux motifs majeurs de la contestation, tout en promettant de "simplifier" la Politique agricole commune (PAC).

Elle a également reconnu que les conditions n'étaient pas réunies pour conclure l'accord commercial avec les pays sud-américains du Mercosur, ligne rouge des agriculteurs et de certains Etats.

Déjà l'an dernier, Bruxelles avait renoncé à proposer un texte sur l'étiquetage nutritionnel qui crispait le secteur agro-alimentaire.

Ursula von der Leyen a de nouveau assuré mardi prendre conscience du malaise agricole: face aux effets du changement climatique et du conflit ukrainien, "nombre d'agriculteurs se sentent acculés (..) Ils méritent d'être écoutés".

"Il faut aller au-delà d'un débat polarisé, instaurer la confiance (...) Nous devons éviter de nous rejeter mutuellement la faute, et chercher ensemble des solutions", a martelé celle qui pourrait candidater à sa propre succession après les élections.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b93d174fbd

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Pollution] Pesticides

Message par energy_isere » 25 févr. 2024, 13:40

Les pesticides, le dossier empoisonné de l'agriculture française

AFP•25/02/2024

La France, première puissance agricole européenne, a du mal à s'en passer: les pesticides restent considérés comme un "moyen de production" par une majorité d'agriculteurs qui refusent de s'en passer "sans solution alternative" alors que leurs usages sont censés considérablement diminuer d'ici 2030.

Trois jours avant le Salon de l'agriculture et à la grande satisfaction du syndicat majoritaire FNSEA, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé l'abandon du Nodu, indicateur de référence pour mesurer la réduction d'usage de ces substances, au profit d'un indice européen, au grand dam des ONG environnementales.

Où se situe la France?

Dans le monde, l'usage de pesticides ne cesse d'augmenter depuis 1990. En Europe, il a augmenté de moins de 1% par rapport à 1990, quand il bondissait de 191% sur le continent américain. En France, il a augmenté de 7% en 2021, mais diminué de 29% par rapport à 1990, selon l'agence onusienne FAO.

"La France se classe depuis longtemps dans la moyenne des pays de l'UE en ce qui concerne les quantités de substances actives utilisées ramenées à l'hectare" avec 3,7 kilogrammes par hectare en 2021, derrière les Pays-Bas, premier consommateur européen (10,9 kg/ha), et l'Allemagne (4,1 kg/ha), selon un rapport parlementaire.

Du "progrès" au "poison"

Après la Seconde Guerre mondiale, les pesticides apparaissent comme un "progrès" qui a permis de tourner la page des grandes crises du XIXe siècle comme le mildiou de la pomme de terre en Irlande, responsable de la Grande Famine.

Les rendements, qui se sont envolés jusqu'à la fin des années 90, puis ont stagné, pourraient se réduire sous l'effet des crises climatiques.

"Quand on utilise massivement des pesticides, on génère des résistances. Donc, de toute façon, les pesticides vont perdre leur efficacité", explique Christian Huyghe, directeur scientifique à l'Inrae.

Après le Grenelle de l'Environnement, la France fixe en 2008 un objectif de réduction de 50% de l'usage des pesticides de synthèse en dix ans. Les deux plans successifs mis en œuvre, Ecophyto 1 et 2, se sont soldés par des échecs.

Mais une dynamique est lancée. En 2014, des produits phytopharmaceutiques sont interdits dans les jardins et espaces publics.

L'année suivante est confiée à l'agence sanitaire Anses, outre sa mission de contrôle, la charge de l'autorisation de mise sur le marché des pesticides. Depuis, la grande majorité des molécules les plus toxiques (CMR1 et 2), qualifiées de "poison" par les ONG environnementales, ont été retirées.

Logiques contraires

Le plan français Ecophyto 2030 maintient l'objectif de réduction de moitié des usages (par rapport à la période 2015-17), mais veut aussi préserver la compétitivité en cherchant des solutions alternatives à 75 molécules — représentant près de 80% des volumes vendus en France, selon l'Inrae — qui sont les plus exposées à un risque de retrait du marché dans les 5-7 prochaines années.

Mais les céréaliers contestent ce plan, qui selon eux ne reflète pas les efforts de réduction déjà consentis, de "-46% en 20 ans". "A partir du moment où on remplace un produit efficace, mais considéré comme nocif, par un produit moins efficace, on est obligé de le passer plus souvent dans les champs", affirme Éric Thirouin, représentant des producteurs de blé.

Pour le chercheur de l'Inrae, il faut sortir de cette "logique par substitution".

"Par exemple, est-ce qu'on peut faire en sorte demain de ne désherber que la moitié d'une surface, d'avoir une combinaison entre baisse des phytos et désherbage mécanique", ce qui permettrait de "ralentir le processus d'émergence de résistance?", propose-t-il.

"Distorsions de concurrence"

Pour les syndicats majoritaires, ces changements, "pas du tout simples", se solderaient par une chute de la production et une destruction des filières.

Ils se réjouissent du renouvellement de l'herbicide controversé glyphosate, de l'échec du projet législatif européen sur les pesticides cet automne, et ont salué un vote du Parlement européen début février pour ouvrir la voie aux nouvelles techniques d'édition du génome (NGT), qualifiés de "nouveaux OGM" par leurs détracteurs.

Mais ils dénoncent toujours des "distorsions énormes de concurrence" au sein de l'UE, jugeant que la France est allée seule plus loin et trop vite.

Daniel Sauvaitre, de l'interprofession des fruits et légumes, a ainsi "une très grande crainte pour la production de pommes, avec la fin annoncée pour 2026 du Movento, qui permet de contrôler le puceron cendré": "nos voisins peuvent utiliser d'autres molécules autorisées en Europe mais pas nous, car la France les a interdites".

Les betteraviers français, privés de l'insecticide néonicotinoïde acétamipride, qui reste utilisé en Allemagne, ont réclamé sa réautorisation. Pas question de "revenir en arrière", a toutefois tranché début février le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 51a973f5de

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: [Pollution] Pesticides

Message par energy_isere » 25 févr. 2024, 13:40

Les pesticides, le dossier empoisonné de l'agriculture française

AFP•25/02/2024

La France, première puissance agricole européenne, a du mal à s'en passer: les pesticides restent considérés comme un "moyen de production" par une majorité d'agriculteurs qui refusent de s'en passer "sans solution alternative" alors que leurs usages sont censés considérablement diminuer d'ici 2030.

Trois jours avant le Salon de l'agriculture et à la grande satisfaction du syndicat majoritaire FNSEA, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé l'abandon du Nodu, indicateur de référence pour mesurer la réduction d'usage de ces substances, au profit d'un indice européen, au grand dam des ONG environnementales.

Où se situe la France?

Dans le monde, l'usage de pesticides ne cesse d'augmenter depuis 1990. En Europe, il a augmenté de moins de 1% par rapport à 1990, quand il bondissait de 191% sur le continent américain. En France, il a augmenté de 7% en 2021, mais diminué de 29% par rapport à 1990, selon l'agence onusienne FAO.

"La France se classe depuis longtemps dans la moyenne des pays de l'UE en ce qui concerne les quantités de substances actives utilisées ramenées à l'hectare" avec 3,7 kilogrammes par hectare en 2021, derrière les Pays-Bas, premier consommateur européen (10,9 kg/ha), et l'Allemagne (4,1 kg/ha), selon un rapport parlementaire.

Du "progrès" au "poison"

Après la Seconde Guerre mondiale, les pesticides apparaissent comme un "progrès" qui a permis de tourner la page des grandes crises du XIXe siècle comme le mildiou de la pomme de terre en Irlande, responsable de la Grande Famine.

Les rendements, qui se sont envolés jusqu'à la fin des années 90, puis ont stagné, pourraient se réduire sous l'effet des crises climatiques.

"Quand on utilise massivement des pesticides, on génère des résistances. Donc, de toute façon, les pesticides vont perdre leur efficacité", explique Christian Huyghe, directeur scientifique à l'Inrae.

Après le Grenelle de l'Environnement, la France fixe en 2008 un objectif de réduction de 50% de l'usage des pesticides de synthèse en dix ans. Les deux plans successifs mis en œuvre, Ecophyto 1 et 2, se sont soldés par des échecs.

Mais une dynamique est lancée. En 2014, des produits phytopharmaceutiques sont interdits dans les jardins et espaces publics.

L'année suivante est confiée à l'agence sanitaire Anses, outre sa mission de contrôle, la charge de l'autorisation de mise sur le marché des pesticides. Depuis, la grande majorité des molécules les plus toxiques (CMR1 et 2), qualifiées de "poison" par les ONG environnementales, ont été retirées.

Logiques contraires

Le plan français Ecophyto 2030 maintient l'objectif de réduction de moitié des usages (par rapport à la période 2015-17), mais veut aussi préserver la compétitivité en cherchant des solutions alternatives à 75 molécules — représentant près de 80% des volumes vendus en France, selon l'Inrae — qui sont les plus exposées à un risque de retrait du marché dans les 5-7 prochaines années.

Mais les céréaliers contestent ce plan, qui selon eux ne reflète pas les efforts de réduction déjà consentis, de "-46% en 20 ans". "A partir du moment où on remplace un produit efficace, mais considéré comme nocif, par un produit moins efficace, on est obligé de le passer plus souvent dans les champs", affirme Éric Thirouin, représentant des producteurs de blé.

Pour le chercheur de l'Inrae, il faut sortir de cette "logique par substitution".

"Par exemple, est-ce qu'on peut faire en sorte demain de ne désherber que la moitié d'une surface, d'avoir une combinaison entre baisse des phytos et désherbage mécanique", ce qui permettrait de "ralentir le processus d'émergence de résistance?", propose-t-il.

"Distorsions de concurrence"

Pour les syndicats majoritaires, ces changements, "pas du tout simples", se solderaient par une chute de la production et une destruction des filières.

Ils se réjouissent du renouvellement de l'herbicide controversé glyphosate, de l'échec du projet législatif européen sur les pesticides cet automne, et ont salué un vote du Parlement européen début février pour ouvrir la voie aux nouvelles techniques d'édition du génome (NGT), qualifiés de "nouveaux OGM" par leurs détracteurs.

Mais ils dénoncent toujours des "distorsions énormes de concurrence" au sein de l'UE, jugeant que la France est allée seule plus loin et trop vite.

Daniel Sauvaitre, de l'interprofession des fruits et légumes, a ainsi "une très grande crainte pour la production de pommes, avec la fin annoncée pour 2026 du Movento, qui permet de contrôler le puceron cendré": "nos voisins peuvent utiliser d'autres molécules autorisées en Europe mais pas nous, car la France les a interdites".

Les betteraviers français, privés de l'insecticide néonicotinoïde acétamipride, qui reste utilisé en Allemagne, ont réclamé sa réautorisation. Pas question de "revenir en arrière", a toutefois tranché début février le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 51a973f5de

Répondre