Dans un rare moment de franchise, Gavin Schmidt, icône climatologique, reconnait que l'année 2023 a pris les climatologues par surprise et qu'ils ne s'expliquent pas une telle montée de températures.
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html
Comment les températures de surface, qui se sont établies à 1,45 °C au-dessus de celles de l’ère préindustrielle, ont-elles pu pulvériser les précédents records de 0,2 °C, et même d’un demi-degré à partir de septembre 2023, une énorme marge à l’échelle planétaire ? Elles sont « sorties de nulle part », révélant un « manque de connaissances sans précédent depuis peut-être une quarantaine d’années, quand les satellites ont offert une vue en temps réel du système climatique terrestre », écrit le climatologue.
en réalité, contrairement aux apparences, ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour les modèles qu'il y ait une variation si brutale de température, parce qu'une telle variation alors que le CO2 n'a quasiment pas varié augmente l'estimation de la variabilité naturelle, pour d'autres causes que le CO2 (pas forcément identifiées). Mais plus la variabilité naturelle est grande, moins il est facile d'attribuer la montée observée au CO2 , donc moins la signification de la hausse des températures est claire. Si il y avait zéro variabilité naturelle avant la croissance du CO2, ce serait facile de démontrer que le réchauffement est purement anthropique (c'est d'ailleurs le raisonnement de base de la "crosse de hockey", qui s'appuie sur l'argument que les températures variaient bien moins avant pour "prouver" que le RC est anthropique , sauf que le débat porte sur la qualité de la reconstruction et la fiabilité des méthodes, qui ont tendance à lisser les variations passées).
Du coup une telle variabilité annuelle, ça met les climatologues mal à l'aise ....
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".