Et le Pic pollution ?

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 10 févr. 2019, 20:31

(France) Les bois traités à la créosote (presque) interdits

le 04/02/2019

A compter du 23 avril prochain, les bois traités à la créosote, une substance biocide classée cancérogène, ne pourront plus être mis sur le marché. Une dérogation est accordée pour les traverses de chemin de fer et quelques autres cas particuliers.
.......
https://www.batiactu.com/edito/bois-tra ... -55374.php

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 22 févr. 2019, 20:43

Le charbon des Balkans fait suffoquer l’Europe

Par Jules Vincent — 22 février 2019

Selon un rapport de cinq ONG, dont l’alliance pour la santé et l’environnement, 16 centrales à charbons dans les Balkans polluent autant que les 250 autres usines présentes en Europe.

Une seule centrale à charbon situé en Bosnie-Herzégovine, nommée Ugljevik, émet autant de dioxyde de soufre (SO2) que l’ensemble des centrales à charbon allemandes. Pire encore, les 16 centrales présentes dans l’ouest des Balkans, soit en Bosnie, en Macédoine du Nord, au Kosovo, au Monténégro et en Serbie, polluent autant en SO2 que les 250 centrales présentes dans le reste de l’Europe. «Le dioxyde de soufre est classé comme très toxique pour l’homme lorsqu’il est inhalé», peut-on lire dans le rapport publié mardi. Il est à l’origine de cancers du poumon, de problèmes cardiovasculaires ou respiratoires, comme l’asthme. Les retombées d’une telle pollution ont entraîné plus de 3 900 morts sur le continent en 2016. Selon le rapport des cinq ONG, dont l’Alliance pour la santé et l’environnement, une organisation européenne de protection de l’environnement, ou l’ONG Europe Beyond Coal, cette pollution coûterait 11,5 milliards d’euros par an au continent en dépenses de santé.

Jeudi matin, Sarajevo était la ville avec le pire indice de qualité de l’air dans le monde, selon le site AirVisual, qui classe en temps réel les villes où il est le plus dangereux de respirer. Alors que Skopje ou Belgrade sont aussi présentes dans ce classement, la région connaît des épisodes de pollution hivernale de plus en plus sévères et cette utilisation du charbon n’y est pas pour rien. Si l’on regarde le classement des 10 centrales à charbon les plus émettrices de SO2 du continent, 9 d’entre elles se trouvent dans les Balkans. Quant au classement des plus polluantes en particules fines (PM10), 8 sont localisées dans la région. En moyenne, ces 16 centrales émettent 20 fois plus de SO2 que les 250 européennes, et 16 fois plus de particules fines.

Des usines de l’ère communiste

La construction de la centrale serbe Kostolac B, la plus polluante du continent, date de 1987. Celle d’Ugljevik, en Bosnie, qui pollue autant que toutes les usines allemandes réunies, a commencé en 1976. Ces complexes datent donc de l’ère communiste et utilisent le lignite, soit le charbon le plus polluant. Il existe bien des mécanismes pour limiter les émissions de SO2, mais le rapport montre que les centrales comme celle de Kostolac B détiennent une telle technologie sans pour autant l’utiliser. La plupart des autres centrales ne sont pas aux normes européennes et n’utilisent donc pas ce type de mécanisme. Ces Etats des Balkans défendent l’utilisation du lignite pour leur sécurité énergétique. La Serbie prévoit même de construire une nouvelle centrale de charbon, moins polluante, avec l’aide de constructeurs et de banques chinoises.

Les cinq ONG l’assurent pourtant : une transition vers les énergies renouvelables est techniquement faisable mais surtout économiquement viable pour des pays comme la Bosnie ou la Serbie. Ils appellent ces pays à ne plus construire de centrale et à passer au renouvelable d’ici 2050, tout en sommant Bruxelles de prendre en compte cette utilisation massive du charbon dans le processus d’intégration de ces Etats à l’Union européenne. Comme le rappelle Vlatka Matkovic Puljic, une des principaux contributeurs du rapport : «La pollution de l’air ne connaît pas de frontières et reste un tueur invisible en Europe.»
https://www.liberation.fr/planete/2019/ ... pe_1710786

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Message par GillesH38 » 23 févr. 2019, 05:20

et il y en a qui disent encore que c'est le libéralisme qui est la cause de tous les problèmes environnementaux ! :-D
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par mobar » 23 févr. 2019, 07:58

:^o

Les constructeurs de centrales à charbon des années 50 à 90 proposaient les mêmes technologies qu'ils soient issus des systèmes communistes ou capitalistes.

La différence principale venaient du nombre de centrales construites par le pays capitalistes, bien plus nombreuses

Les différences sont apparues après l'effondrement du bloc communiste lorsque les règlementations dans les pays occidentaux ont commencé à prendre conscience de la nécessité de la lutte contre les pluies acides.
La Convention on Long-Range Transboundary Pollution, traité de lutte contre les émission polluantes massives des centrales , date de 1988, soit 1 ans avant l'effondrement du bloc soviétique.

Traité qui a été le prélude aux délocalisations massives vers la Chine qui ont eu pour conséquences le transfert des constructions de centrales polluantes vers les pays à bas couts de main d'oeuvre et la continuité des approvisionnements en produits de consommation à fort impact environnemental du monde capitaliste
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Message par GillesH38 » 23 févr. 2019, 08:37

mobar a écrit :
23 févr. 2019, 07:58
:^o

Les constructeurs de centrales à charbon des années 50 à 90 proposaient les mêmes technologies qu'ils soient issus des systèmes communistes ou capitalistes.

La différence principale venaient du nombre de centrales construites par le pays capitalistes, bien plus nombreuses
c'est complètement faux, encore une fois tu affirmes des choses sans aucune justification. Les centrales étaient bien plus polluantes à l'est qu'à l'ouest avant la chute de l'Union soviétique, et l'intensité énergétique bien pire : l'Ukraine consommait la même énergie que la France pour un niveau de vie bien inférieur.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par mobar » 23 févr. 2019, 13:05

Tu compares des mondes différents qui n'ont rien à voir, la France n'avait pas de mines de charbon contrairement au bloc soviétique, le climat n'a rien à voir et quand on parle de pollution de la production d'énergie faudrait aussi intégrer les déchets nuke produit en France pour faire une élec subventionnée

Avant la chute de l'URSS personne ne se préoccupait de pollution, ce sont les problèmes de pluies acides qui ont amené à se poser des questions puis à externaliser la production industrielle polluante dans les pays à règlementation permissive pour continuer à consommer à tout va en gardant bonne conscience

Le nèo libéralisme est une arnaque environnementale!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Et le Pic pollution ?

Message par Paulad » 23 févr. 2019, 19:33

mobar a écrit :
23 févr. 2019, 13:05
Tu compares des mondes différents qui n'ont rien à voir, la France n'avait pas de mines de charbon contrairement au bloc soviétique, le climat n'a rien à voir et quand on parle de pollution de la production d'énergie faudrait aussi intégrer les déchets nuke produit en France pour faire une élec subventionnée

Avant la chute de l'URSS personne ne se préoccupait de pollution, ce sont les problèmes de pluies acides qui ont amené à se poser des questions puis à externaliser la production industrielle polluante dans les pays à règlementation permissive pour continuer à consommer à tout va en gardant bonne conscience

Le nèo libéralisme est une arnaque environnementale!
Ola doucement, ne fais pas caca sur le passé de ma région comme tu viens de le faire parce qu'auuuuuu noooooord c'était les cooooorons, la terre c'était le CHAAAAARBON \:D/

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par mobar » 24 févr. 2019, 07:59

Combien de mines françaises en exploitation en 1989?
Les HBNPC* (fin en 1990) et les HBL** (fin en 2004) étaient en PLS*** depuis des lustres!

*Houillères du Bassin du Nord et du Pas de Calais (les chtis auront traduit, enfin les vrais :-" )
** Houillères du Bassin de Lorraine (les lorrains ...)
***Position Latérale de Sécurité (comme les yeuvs à la pointe :wtf: )
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Message par energy_isere » 25 févr. 2019, 22:57

Grosse tuile pour TOTAL :
Yvelines : fuite sur le pipeline d’lle-de-France, du pétrole dans des champs


Le Parisien avec AFP 25 février 2019,

Plusieurs communes des Yvelines sont touchées par cette fuite d’hydrocarbures.

Quelque 4 à 7 hectares de champs et des rivières dans les Yvelines ont été touchés par une fuite d’hydrocarbures sur le pipeline d’Ile-de-France, ont annoncé Total et la préfecture des Yvelines dans des communiqués ce lundi.

« Dimanche soir, vers 22h35, une alarme de baisse de pression sur le pipeline d’Ile-de-France (PLIF) s’est déclenchée sur le tronçon reliant le dépôt de Gargenville (Yvelines) à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) », a annoncé Total, qui précise que « la présence de pétrole brut a été constatée dans un champ ». Quelque 4 à 7 hectares de champs sont concernés à Autouillet, ainsi que des rus dans les communes des Yvelines de Vicq, Boissy-sans-Avoir et Autouillet, a indiqué la préfecture.

La gendarmerie fait, elle, état de 9 à 12 hectares touchés par la pollution. « Il y a des moyens de pompage sur place. Mais plus aucun produit ne circule, le pipeline n’est plus sous pression et plus grand-chose ne s’en échappe », a précisé le directeur de cabinet du préfet, Thierry Laurent. « On est parti pour plusieurs mois d’opération », a-t-il assuré. « Il faudra sans doute plusieurs semaines pour excaver le pipeline », enfoui sous terre, puis construire des fossés autour des zones polluées, a-t-il précisé.

« Il faudra sans doute excaver l’ensemble des terres polluées »

« A terme, il faudra sans doute excaver l’ensemble des terres polluées » qui appartiennent à deux agriculteurs de Boissy-sans-Avoir, a-t-il ajouté. Total a activé sa cellule de crise et son Plan de surveillance et d’intervention (PSI). « Des investigations sont en cours pour déterminer les origines de la fuite », a précisé l’entreprise pétrolière et gazière.

20 sapeurs pompiers de la cellule anti-pollution se sont rendus sur place, ainsi que des gendarmes et des agents de l’Unité départementale de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Énergie (DRIEE). « Les dégâts sont importants mais localisés. C’est Total qui va se charger de l’ensemble des opérations. C’est sa responsabilité, sous le contrôle des services de l’État et de la DRIEE », a souligné Thierry Laurent.

Long de 268 kilomètres, le pipeline d’Ile-de-France transporte principalement du pétrole brut entre le port du Havre (Seine-Maritime) et la raffinerie de Grandpuits.
http://www.leparisien.fr/societe/yvelin ... D-32280599

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Message par energy_isere » 26 févr. 2019, 20:03

La fuite d'hydrocarbures en Ile-de-France maîtrisée

AFP le 26 févr. 2019

La fuite d'hydrocarbures qui s'échappait depuis dimanche d'un pipeline en Île-de-France a été jugulée mardi "en fin de nuit, début de matinée" et "il n'y a plus de déversement de pétrole dans les champs", a indiqué mardi la préfecture des Yvelines.

Total "poursuit les mesures urgentes qui consistent à pomper le pétrole et à faire des travaux de terrassement pour isoler du réseau hydrographique le secteur pollué", a indiqué à l'AFP Thierry Laurent, directeur de cabinet du préfet des Yvelines.

Dimanche soir, une alarme s'est déclenchée pour signaler une fuite sur un tronçon du pipeline d'Île-de-France (PLIF) reliant le dépôt de Gargenville (Yvelines) à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne).

Du pétrole brut s'est répandu dans un champ mais aussi dans plusieurs rus alentours. Au total, "la pollution s'étend sur sept hectares", a précisé M. Laurent.

"La police de l'eau de la direction départementale des territoires (DDT) va faire des prélèvements pour voir s'il y a de la pollution au-delà des zones touchées", a-t-il ajouté.

"Total va tout prendre en charge, y compris l'indemnisation des propriétaires agricoles et des riverains", a précisé M. Laurent.

Concernant les mesures de sécurité, il a rappelé que les champs touchés étaient interdits d'accès. Tout captage d'eau dans les ruisseaux concernés est également interdit et "il ne faut pas laisser les animaux s'y abreuver".

En revanche, "il n'y a pas de signaux laissant penser que la nappe phréatique est atteinte", a affirmé M. Laurent, précisant que des études étaient engagées pour le confirmer. Il a enfin rappelé que les opérations de dépollution seraient longues et dureraient probablement "plusieurs mois".
https://www.connaissancedesenergies.org ... see-190226

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Message par energy_isere » 26 févr. 2019, 21:32

Dans les Yvelines, une fuite d'hydrocarbures sur un pipeline de Total

Simon Chodorge Usine Nouvelle le 26/02/2019

Images Une fuite d'hydrocarbures a été constatée le 25 février au niveau du pipeline d'Île-de-France de Total dans les Yvelines. La structure de 268 kilomètres relie le dépôt de Gargenville (Yvelines) à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne). Selon la préfecture, au moins quatre hectares de champs ont été pollués ainsi que des rivières. Les opérations de dépollution vont demander plusieurs mois de travail.

Image

...............
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... al.N811250

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 10 mars 2019, 14:21

Pour la fuite plus haut, il s'agirait de 900 m3 de pétrole.
Fuite de 900 m3 de pétrole dans les Yvelines : un "premier constat rassurant" selon Total

Publié le 06/03/2019 lechorepublicain.fr

La préfecture des Yvelines a organisé une réunion ouverte au public, mardi 5 mars 2019, pour faire le point sur la fuite d’hydrocarbures sur un pipeline des Yvelines, à 20 kilomètres de Rambouillet.
Il fallait rassurer. Rassurer, dans un premier temps, les habitants vivant dans les villages proches du lieu de la fuite d’hydrocarbures, causée par la rupture d’un pipeline appartenant à Total. Puis rassurer, dans un second temps, les associations de protection de l’environnement.


Un fuite d'hydrocarbures après la rupture d'un pipeline dans les Yvelines

Une faille, détectée le 24 février sur le pipeline reliant Le Havre (Seine-Maritime) à Grandpuits (Seine-et-Marne), a provoqué la fuite de 900 m3 de pétrole brut dans des champs, dans les Yvelines, avant qu’elle ne soit colmatée définitivement le 26, au petit matin. Deux champs, situés à cheval sur les communes de Boissy-sans-Avoir, Autouillet et Vicq ont été touchés. Ils appartiennent à deux agriculteurs. Au total, une zone de huit hectares a été polluée, dont plusieurs rus et un ruisseau, Le Lieutel.

« Depuis le 27 février, un bassin de rétention a permis de bloquer tous les hydrocarbures », a indiqué Arnaud Dumas, directeur de la plateforme Grandpuits-Gargenville de Total. « 650 m3 de pétrole brut mélangés à de l’eau ont été pompés, a-t-il précisé, et le volume de terre impacté est de l’ordre de 30.000 m3 ».

Des représentants de Total, ainsi que le préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot, ont convié des habitants de plusieurs communes à une réunion organisée mardi 5 mars , dans la soirée à Autouillet.

« Des prélèvements d’eau ont été réalisés », a annoncé Arnaud Dumas. « Les premiers résultats sont rassurants ».

Une filiale de Total chargée de la dépollution, Rétia, est chargée du traitement des terres polluées, dont une partie sera incinérée et l’autre traitée en biocentre. Total « recherche actuellement des terres de remplacement » et « renouvelle ses excuses », a poursuivi Arnaud Dumas.

La nappe phréatique ne serait pas atteinte
« Le délai estimé pour enlever les terres est de l’ordre de quatre mois », a avancé un représentant de Retia. « On a la chance que la pollution ne soit pas entrée dans la nappe phréatique », a-t-il affirmé.

Sur recommandation de l’Agence régionale de santé, Jean-Jacques Brot a cependant préconisé de « ne pas utiliser les puits par précaution » dans la commune de Vicq.

Plusieurs personnes ont aussi relevé la volatilité du produit. « On a tous senti l’odeur de pétrole, ça a duré plusieurs nuits, quelles sont les conséquences pour nous ? », a demandé un habitant.

Des animaux retrouvés morts
D’après Florence Poncet, chercheuse au Cedre, expert en pollutions accidentelles des eaux, même si le produit est particulièrement volatile, « nous sommes dans des milieux très ouverts, très ventilés », le risque pour la santé est donc faible. Elle explique que le pétrole en question « est à 60 % biodégradable. Ce qui explique sa couleur marron actuelle, visible sur les rus et ruisseau touchés ».

Concernant les conséquences sur la faune et la flore, deux kilos de petits poissons morts ont été collectés, ainsi que deux canards et deux poules d’eau, d’après Total. Mais « pas mal de plans d’eau sont propres aux alentours donc la faune peut se reporter sur ces secteurs », a tempéré Florence Poncet.

En attendant, l’ouverture de la pêche normalement prévue samedi, est repoussée sur la zone polluée, a indiqué le préfet.

Nathan Sportiello
https://www.lechorepublicain.fr/ramboui ... 10746.html

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 17 mars 2019, 10:00

La catastrophe de la rupture du barrage minier Brumadinho au Brésil pourrait coûter 13 milliards de dollars à Vale.
Prosecutors seek $13 billion from Vale for environmental restoration

Image
......
http://www.mining.com/web/prosecutors-s ... storation/

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Message par energy_isere » 24 mars 2019, 12:18

Rupture du barrage minier au Brésil : la pollution pourrait durer des années

23.03.2019

Deux mois après la rupture du barrage de Brumadinho au Brésil qui a fait 211 morts et 95 disparus, les cours d'eau sont pollués pour plusieurs années. Un autre barrage minier du groupe Vale menace de rompre.

José Geraldo dos Santos, pêcheur brésilien, propulse sa barque à l'aide d'une longue perche qui s'enfonce dans les eaux brunâtres de la rivière Paraopeba. Il fait bien attention à ne pas recevoir d'éclaboussures de ce liquide qui est toxique, assure-t-il.

Deux mois après la rupture du barrage de Brumadinho, qui avait provoqué un torrent de boue de déchets miniers de 13 millions de m3, détruisant tout sur son passage, le cours d'eau est encore trop pollué pour pêcher ou pour faire boire ses animaux, explique cet homme de 67 ans.

La catastrophe du 25 janvier a fait 211 morts et 95 disparus. La majorité des victimes travaillaient dans la mine de fer Corrego do Feijao, appartenant au groupe Vale. Beaucoup étaient en train de déjeuner à la cantine au moment de la tragédie.

Cet affluent de la rivière Sao Francisco, la deuxième plus grande du pays, est tellement pollué, dit dos Santos, qu'on lui a recommandé de ne pas même "marcher dans la boue".

"Les chercheurs qui sont venus ici ont dit qu'il faudrait 8 ou 10 ans (pour que la rivière s'en remette), raconte dos Santos, qui vit environ à 45 kilomètres du village de Brumadinho dans l'Etat de Minas Gerais (sud-est).

Tandis que les secours poursuivent le lent processus de récupération des corps, les spécialistes tentent d'évaluer les conséquences de cette catastrophe environnementale pour la qualité de l'eau.

"De véritables polluants"
"C'est si épais, qu'on ne peut pas appeler ça de l'eau", déclare Malu Ribeiro de la fondation SOS Mata Atlantica, dans une vidéo publiée par l'ONG.

Avant le 25 janvier, l'eau était "cristalline, pleine de poissons", poursuit Ribeiro. "Je n'avais jamais vu cette couleur."

Le groupe Vale, déjà impliqué dans un drame similaire fin 2015 à la mine de Samarco, a installé des barrages filtrants sur la rivière Paraopeba pour tenter de limiter l'impact sur le Sao Francisco, des centaines de kilomètres plus bas.

Mais les derniers relevés de l'ONG SOS Mata Atlantica font état de niveaux élevés de déchets toxiques dans la rivière Sao Francisco, cours d'eau stratégique pour le Brésil. Selon eux, ils proviennent de la rupture du barrage de Brumadinho.

Un peu plus tôt ce mois-ci, l'ONG y a trouvé de fortes concentrations de cuivre, de fer, de manganèse et de chrome. Elles dépassent les limites autorisées par la loi brésilienne.

"Il s'agit de véritables polluants", assure Romilda Roncatti de SOS Mata Atlantica.

Mais les autorités brésiliennes ne l'entendent pas de la même façon: elles affirment que les polluants ne sont pas allé au-delà d'un kilomètre en aval du barrage.

"Il est normal, à cette époque de l'année de trouver de fortes concentrations de certains éléments comme le fer ou le manganèse, ces deux éléments présentent des concentrations bien plus élevées durant les inondations", assure Eduardo Paim Viglio de la commission géologique du Brésil, chargée de recueillir des données sur les ressources en eaux et en minéraux du pays.

L'importante turbidité de l'eau s'explique par les fortes pluies, dit-il, ajoutant que les relevés du gouvernement montrent des niveaux d'oxygène et d'acidité "normaux".

Des explications qui ne semblent pas à même de réconforter le pêcheur José Geraldo dos Santos, qui assure être privé de revenus faute d'activité.

"Cet endroit ne me sert plus à rien", tranche-t-il.

Alerte face au risque de rupture d'un nouveau barrage minier

Les autorités brésiliennes ont décrété l'alerte maximale vendredi face au risque de "rupture imminente" d'un barrage minier du groupe Vale dans l'Etat du Minas Gerais (sud-est), où la rupture d'un ouvrage du même type avait fait 211 morts et 95 disparus fin janvier.

La population des environs immédiats du barrage, situé dans le complexe minier Gongo Soco de Vale à Barao de Cocais, à 100 km de Belo Horizonte, la capitale de l'Etat, avait déjà été évacuée à titre préventif le 8 février dernier.

Vendredi soir, la Défense civile de Minas Gerais a élevé le niveau d'alerte de deux à trois, équivalent à une "rupture imminente", et les sirènes d'alarme ont été déclenchées.

Des exercices d'évacuation seront organisés dimanche et lundi à Barao de Cocais, dans des zones risquant d'être impactées dans un second temps par une rupture du barrage, et où vivent quelque 3000 personnes, a expliqué le lieutenant-colonel Flavio Godinho, coordinateur adjoint de la Défense civile. "Ces gens doivent être entraînés, orientés, pour qu'ils sachent où aller en cas de rupture", a-t-il déclaré.
http://www.agefi.com/home/entreprises/d ... 86391.html

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 04 juin 2019, 08:57

Notre-Dame: femmes enceintes et enfants invités à faire doser leur taux de plomb
La recommandation de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France intervient après qu’un taux de plomb supérieur à la norme a été détecté chez un enfant vivant sur l’île de la Cité.

Par lefigaro.fr et AFP agence Publié le 03/06/2019
.....
.....

L’incendie de Notre Dame de Paris est à l’origine d’une pollution au plomb aux abords de la cathédrale. L’association Robin des Bois s’était notamment inquiétée de cette situation quelques jours après le sinistre, qualifiant la cathédrale de «déchet toxique». «Après la fusion d’au moins 300 tonnes de plomb dans les garnitures de la flèche et dans la toiture, l’emprise de Notre-Dame de Paris est un site pollué. La cathédrale est aujourd’hui rendue à l’état de déchet toxique», avait affirmé l’ONG dans un communiqué. L’association avait notamment demandé que soit dressée une «cartographie de toutes les substances toxiques» présentes dans l’édifice. «Les eaux d’extinction, les cendres, les suies, les gravats au sol et dans les parties aériennes doivent être, dès que la sécurité pour les travailleurs sera garantie, caractérisés, triés, regroupés et orientés vers des sites légaux et confinés de stockage et d’élimination.»

» LIRE AUSSI - Plomb: les riverains de Notre-Dame invités à faire le ménage chez eux

Les prélèvements effectués à partir du 17 avril par le Laboratoire central de la préfecture de police ont montré qu’il n’y avait pas de risque associé à la qualité de l’air mais que des valeurs hétérogènes, pour certaines élevées, étaient constatées dans les sols à proximité et dans certains locaux administratifs. Face à ce constat, les sols en question ont été interdits d’accès au public. Leur dépollution va commencer dans les prochains jours.

Pour les logements des riverains et afin d’éviter l’éventuelle ingestion de poussières de plomb, en particulier par les enfants, l’Agence a diffusé des conseils de prévention visant à opérer un nettoyage humide efficace des appartements. L’ARS procède à des prélèvements dans les appartements de familles vivant à proximité de la cathédrale, pour s’assurer de l’efficacité des opérations de nettoyage effectuées. L’ARS va informer cette semaine individuellement les familles des résultats des prélèvements dans leur logement et les conseiller dans les gestes à adopter pour prévenir d’éventuelles réintroductions de poussières dans les logements.
https://amp.lefigaro.fr/actualite-franc ... b-20190603

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