Et le Pic pollution ?

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 07 août 2014, 15:08

:-( Ca recommence, même scénario que l' accident de l'usine d'aluminium d'Ajka en Hongrie en Octobre 2010.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_d ... ium_d'Ajka
et ici aux alentours de ce post (oct 2010) de ce fil viewtopic.php?p=280195#p280195
Canada : vaste pollution de l'eau près d'une mine de cuivre et d'or

Le Monde.fr avec AFP | 07.08.2014

La rupture, lundi, d'une digue d'un bassin de décantation d'eaux usées d'une mine de cuivre et d'or en Colombie-Britannique provoque mercredi 6 août une pollution sur un important réseau hydrographique de cette province de l'Ouest canadien, où l'état d'urgence a été décrété localement.
Compte tenu de la toxicité des produits utilisés par la mine du mont Polley, exploitée par le groupe Imperial Metals et située entre les lacs Polley et Quesnel, il est strictement interdit aux populations de la région de consommer et d'utiliser l'eau du bassin hydrographique en aval du lac Quesnel ou de s'y baigner, a rappelé mercredi le district régional de Cariboo, situé dans les Rocheuses, au nord-ouest de Vancouver. Dans un communiqué, le district « a déclaré l'état d'urgence localement » afin de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires et d'ajouter des capacités d'infrastructures à la ville de Likely, en aval du lac Quesnel.

SÉLÉNIUM, ARSENIC, PLOMB, CADMIUM

La rupture de la digue a provoqué le déversement de « 10 millions de mètres cubes d'eau et de 4,5 millions de mètres cubes de sable fin dans le lac Polley », avec un écoulement sur le réseau hydrographique local jusqu'à sa confluence avec la rivière Frazer, a expliqué Bill Bennett, ministre des mines de la Colombie-Britannique. Les médias locaux ont fait savoir que les produits toxiques charriés par ces eaux usées contenaient principalement du sélénium, ainsi que de l'arsenic, du plomb, du cadmium.

Les autorités sanitaires ont alerté la population que, même en la faisant bouillir, l'eau restait impropre à la consommation. Y compris « pour les animaux domestiques [et] pour le bétail », selon le ministère.

La mine de mont Polley produit du cuivre et de l'or. Selon Imperial Metals, « la cause de la rupture est inconnue à ce stade, le barrage est une structure développée indépendamment » de la mine. Les mesures ou le personnel sur place « n'ont donné aucune indication d'une rupture imminente », a ajouté le groupe minier.

Image
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html#

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Message par energy_isere » 14 août 2014, 17:08

et rebelote au Mexique ! :shock:
Fuite d'acide : un fleuve orangé et 20.000 Mexicains privés d'eau

14/08/2014

En parfait accord avec le paysage rocheux, la teinte orangée du fleuve mexicain Sonora aurait eu de quoi éblouir en d'autres circonstances, et sans son odeur de pourriture. Si, d'après un habitant, le fleuve devient plus rouge de jour en jour, c'est précisément parce qu'une fuite de 40.000 mètres cubes d'acide sulfurique a rendu inutilisable cette ressource du nord-ouest du pays, depuis le 6 août.

20.000 habitants privés d'eau

Une tragédie aux yeux de 20.000 habitants et pour sept villes privés d'eau depuis la catastrophe écologique. "Si on tue une vache, on ne va pas savoir si on peut la manger, si ça va être bon ou pas... ils disent que si [le bétail] a bu juste un peu d'eau [du fleuve], il est déjà infecté" explique Ramona, une femme de ménage qui attend l'eau gratuite remplaçant celle de son robinet. Une semaine après la fuite, les demandes en eau sont abondantes, et le camion-citerne venu ravitailler la zone est vide lorsque de nouvelles demandes affluent.

Un barrage mal construit

"Il y avait un défaut de structure dans le barrage, qui n'était pas bien surveillé ni bien construit, ce qui a entraîné ce problème", selon César Lagarda, responsable local de la Commission nationale de l'eau. D'après Juan Rebolledo, vice-président des relations internationales de l'entreprise qui gère la mine, Grupo Mexico ; l'accident s'explique par les "pluies atypiques" survenues dans la région. Ces dernières auraient fait déborder les réservoirs. Mais l'entreprise se montre rassurante : "le contenu de ces acides n'est pas toxique en lui-même. Il n'y a aucun problème à avoir, ni de conséquence grave pour la population, tant que l'on prend les précautions adéquates et que l'entreprise verse, comme elle le fait actuellement, de la chaux" pour neutraliser l'acidité du produit, a-t-elle expliqué.

Violation des droits de l'Homme ?

La Commission nationale des droits de l'Homme a ouvert une enquête "pour les possibles violations des droits de l'Homme des habitants de la région de Sonora, affectés par la fuite". Les associations environnementales ont alerté des dangers pour la santé de cette eau polluée. Grupo Mexico a également affirmé avoir alerté les autorités dès le 6 août, une version que contredit Jesus Arias, responsable de la Protection civile de la région. D'après lui, la mine "n'a prévenu aucune autorité".

Celle-ci apporte 9000 emplois directs et la région de Sonora, qui regroupe 27% de l'activité minière au Mexique, est la principale productrice d'or, de cuivre et de graphite du pays.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/08 ... s-eau.html

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Message par energy_isere » 20 août 2014, 13:23

Où se trouve le poisson le plus pollué au mercure ?

Publié à 14h40, le 19 août 2014

OCÉANS - Une étude fournit, pour la première fois, les mesures de concentration du mercure par zone géographique.

Le mercure est un métal, toxique, et potentiellement dangereux pour l'organisme, pouvant même dérégler le système nerveux. Or, sa concentration dans les océans a triplé en 100 ans, pour atteindre 58.000 tonnes, selon une étude publiée dans Nature et relayée par Sciences et avenir.

Pour la première fois cette étude, franco-américaine, fournit les mesures de concentration du mercure par zone géographique. Et c'est dans les eaux profondes de l’Atlantique Nord qu'on trouve des doses anormalement élevées de cette pollution provoquée par les activités humaines, comme la pétrochimie et l’exploitation minière.

Il se retrouve dans nos assiettes. Le mercure se loge dans les chairs des poissons, et principalement chez ceux en haut de la chaîne alimentaire, comme les thons, requins et autres espadons. Le métal se retrouve donc dans nos assiettes, surtout lorsque l'on achète du poisson venant de l'Atlantique nord.

Est-ce dangereux ? Apparemment pas encore. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, se veut rassurante : la consommation de poissons "ne présente pas de risque pour la santé au regard du risque lié au méthylmercure". Car la dose journalière consommée par les Français ne dépasse pas la dose tolérable définie par l'Organisation Mondiale de la Santé. Pour l'instant...
http://www.europe1.fr/environnement/ou- ... re-2205803

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Message par energy_isere » 23 août 2014, 13:50

Le dossier noir des boues rouges de Gardanne

LE MONDE | 22.08.2014

Poussière rouge de bauxite, poussière blanche d’alumine : à Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône, l’histoire industrielle nimbe la ville. Réverbères, panneaux de signalisation, murs, tout y est patiné à l’ocre rouge. L’usine Alteo se dresse ostensiblement au bout de la rue principale. Depuis que le groupe Pechiney s’est établi là en 1893 pour produire de l’aluminium, elle a toujours fait travailler les ouvriers de ce coin de Provence, au gré des propriétaires. En retour, l’Etat s’est employé avec constance à ne pas trop lui compliquer la tâche.

Quand il est apparu impossible de continuer à stocker des monceaux de résidus de bauxite sur plusieurs terrains alentour, une solution s’est vite imposée : pourquoi ne pas balayer tout cela discrètement au fond de la Méditerranée ? C’était en 1966.
.................
long article ici : http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

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Message par energy_isere » 21 sept. 2014, 13:20

Les calanques noient le poison
Le parc national de Marseille a prolongé de trente ans une dérogation accordée à l’entreprise Alteo de Gardanne, l’autorisant à déverser ses déchets chimiques liquides en mer Méditerranée.


Gardanne, 2010. Le site de Mangegarri, appartenant à Alteo, stocke à terre les boues rouges, résidus de bauxite. (Photo Anne-Christine Poujoulat. AFP)ANALYSELe parc national de Marseille a prolongé de trente ans une dérogation accordée à l’entreprise Alteo de Gardanne, l’autorisant à déverser ses déchets chimiques liquides en mer Méditerranée.

C’est une délibération très paradoxale qu’a rendue lundi soir le parc national des Calanques de Marseille. Un industriel, Alteo, demandait la prolongation pour trente ans de son autorisation de déverser dans la Méditerranée des déchets liquides chargés de métaux lourds, et jusque-là contenus dans les «boues rouges» avec lesquelles il pollue la mer à partir le milieu des années 60. Le parc a rendu un avis positif qui heurte nombre d’associations de militants écologistes. Et qui s’explique par le caractère particulier de ce parc national au conseil d’administration très politique, créé en avril 2012 dans une agglomération (il n’y a pas d’autre exemple de parc national urbain en France) où l’industrie reste présente et les emplois trop rares. Tout cela réduisait les marges de décision, d’où cet avis baroque qui autorise le déversement particulierement d’arsenic au cœur d’un parc national. Le dossier pollue la rade de Marseille à partir près de cinquante ans.

Lagunage. Au départ, c’est Péchiney qui exploitait à Gardanne, à une cinquantaine de kilomètres de la côte, une usine produisant de l’alumine, poudre blanche tirée de la bauxite. Très résistante à la chaleur et à l’érosion, elle est utilisée dans la fabrication de verre, d’écrans, de porcelaine pour l’électronique, etc. Son extraction produit d’énormes quantités de déchets, les «boues rouges», que l’usine a longtemps stockées en lagunage sur une colline voisine, avant de les expédier à partir de 1966 en mer, via un émissaire parcourant près de 55 kilomètres, ensuite de cracher ses déchets à 330 mètres de profondeur au large de Cassis, à l’entrée du canyon de la Cassidaine, sillon à la «valeur patrimoniale exceptionnelle». L’un des «plus fortunés en terme de biodiversité en Méditerranée», fait une remarque la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), dans un avis rendu en août au sujet de la demande de prolongation de l’autorisation.

Accordée au départ pour trente ans, cette dernière avait été prolongée en juillet 1996, jusqu’au 31 décembre 2015. A l’époque, Corinne Lepage, ministre de l’Environnement, avait essayé de s’y opposer, ce qui avait contraint l’exploitant à relever ses engagements en terme de diminution des déchets. Depuis, l’industriel a installé un premier «filtre-presse» qui déshydrate et compresse les boues, afin de les recycler dans le bâtiment, le remblai, l’étanchéité des décharges… Au 31 décembre 2015, deux autres filtres auront été installés, ce qui fait qu’Alteo, société créée en août 2013 à la suite de le rachat de l’usine par un fonds d’investissement franco-américain, n’aura plus que les «eaux de procédé» à éliminer. L’exploitant demande ainsi une prolongation de son autorisation pour trente ans, mais pour la seule partie liquide, dont la composition n’est pas encore connue avec information . Cinq paramètres pourraient dépasser les seuils autorisés, dont le «fer total», l’aluminium, l’arsenic.

Tapis rouge. Dans son dossier, Alteo indique sans rire qu’il a envisagé d’autres solutions, particulierement le largage dans des cours d’eau voisins, avant de préférer la mer. Et suivant l’entreprise, le danger pour l’environnement est «soutenable». Certaines 20 millions de tonnes de boues rouges ont été rejetées jusqu’à aujourd’hui suivant l’exploitant, 30 millions suivant Olivier Dubuquoy, géographe qui travaille à partir quatre ans sur ce dossier. Ces déchets solides s’écoulent dans le canyon, profond de 2 400 m. L’épaisseur du tapis rouge va décroissant à mesure qu’on s’éloigne du sinistre tuyau, mais elle accede encore 50 cm à 25 km de là ! Une fois le rejet des boues stoppé, le 1er janvier 2016 au plus tard, les liquides laisseront «seulement dans certains traces sur dans certains mètres» autour de l’embouchure du tuyau, promet Alteo. Un précipité se formerait au contact de l’eau de mer, «piégeant» partiellement les composés chimiques, suivant l’industriel. La Dreal répond qu’il faudra vérifier in situ.

L’avis positif rendu par le parc s’imposera au préfet, qui doit signer un arrêté, surement en juin 2015. Sur 48 votants, 30 ont voté pour, 16 contre, 2 blanc. «C’est le résultat d’un conseil d’administration où les associations et les scientifiques sont trop faible représentés», soupirait en sortant de la réunion l’océanographe Yves Lancelot. Didier Réault, son président (UMP), expliquait, lui, que ce nouveau parc national «doit s’insérer dans une histoire et dans une agglomération de 1,5 million d’habitants. Son rôle, précise -t-il, est de placer la pression sur l’industriel pour le pousser à moins polluer, pas de décider de la mort d’une entreprise». Michèle Rivasi dénonce un «chantage au chômage». Le député de la circonscription, François-Michel Lambert, autant EE-LV, défend une position radicalement différente. Dimanche soir, sur Twitter, le parlementaire dénonçait la pétition de sa collègue, et moquait les «écolos bobos». Joint par Libération, il explique qu’il a préféré démarcher quatre sociétés spécialisées dans la dépollution, pour aider Alteo à traiter ses effluents. «Mon utopie, dit-il, est qu’un jour ils rejetteront une eau potable. Je travaille à cela, dans le association et la confiance. C’est la norme qui doit s’imposer, imposer sa pression.» Ses camarades considèrent que la pression politique aide fréquemment l’industriel à respecter les normes.

Les calanques noient le poison

Source: liberation
http://www.faitesvosjeuxsportifs.com/ac ... h9896.html

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 28 sept. 2014, 12:54

Pic de pollution à Paris : c'est la faute (notamment) au volcan islandais

le 25 septembre 2014

Les poussières du volcan islandais Bardabunga sont arrivées jusqu'en Ile-de-France où elles contribuent à l'épisode de pollution aux particules qui entrait jeudi dans sa troisième journée consécutive.

Paris est sous l'emprise d'une pollution volcanique ! C'est en substance l'une des analyses d'Airparif, l'institut de mesure de la qualité de l'air dans la capitale. L'immense volcan culminant à environ 2.000 mètres, et situé sous le plus grand glacier d'Islande, est en effet responsable d'une partie de la pollution aux particules enregistrée sur l'Ile-de-France depuis plusieurs jours. Pour les journées du 23 et le 24, on a une part non négligeable de la part de l'épisode lié au volcan", a constaté à l'AFP Christophe Anpe, ingénieur à Airparif.

Paris mais aussi la Bretagne et le Nord

La pollution aux particules a entraîné le déclenchement du seuil d'information (à partir d'une concentration supérieure à 50 microgrammes de particules PM 10 par m3 d'air). Ce seuil est également atteint en Bretagne depuis mercredi. Femmes enceintes, jeunes enfants, personnes âgées, ou encore souffrant de pathologies respiratoires ou cardiaques sont invités à limiter activités physiques et déplacements.

Ce seuil devrait encore être dépassé vendredi en Ile-de-France, selon les prévisions d'Airparif, mais le volcan ne devrait plus être incriminé, le déplacement des masses d'air s'étant modifié. Le transport routier sera alors le grand responsable. Signe clair de la présence des poussières volcaniques dans le ciel français: la teneur en dioxyde de soufre était exceptionnellement haute en début de semaine dans le nord.

Lundi après-midi, dans l'intégralité de la région Nord-Pas-de-Calais, les concentrations ont atteint de 60 à 80, voire 90, microgrammes par m3 d'air, quand la moyenne est de 10 à 20 microgrammes. Le seuil d'information est déclenché à partir de 300 microgrammes/m3. De tels niveaux n'avaient pas été constatés dans cette région depuis une quinzaine d'années. Ce phénomène a également touché la Belgique et la Grande-Bretagne.

Couvercle de pollution

Volcan ou pas, les épisodes de pollution aux particules ne sont pas rares à cette période de l'année en raison du phénomène d'inversion de température, où les nuits froides suivies de journées bien plus chaudes provoquent comme un couvercle qui ne permet pas la dispersion verticale des polluants. Par ailleurs, le vent faible favorise leur stagnation.

Les particules peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires, et les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 microns), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
http://lci.tf1.fr/science/environnement ... 91021.html

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Message par energy_isere » 14 oct. 2014, 22:26

Gigantesque pollution à la paraffine dans les Calanques de Marseille

14-10-2014

POLLUTION - Samedi, une partie des côtes du parc national des Calanques a été touchée par une pollution à la paraffine. L'origine de la pollution reste inconnue.

Mais d'ou vient cette paraffine ? Samedi matin, les habitants de Morgiou ont fait une découverte pour le moins intrigante. Sur plus de 3 km de long et sur 200 mètres de large, une couche de paraffine a été détectée sur plusieurs points et notamment à l'entrée du petit port de la Calanque.

Sans conséquence sur la faune et l'environnement marin, cette pollution vient du large explique le parc national des Calanques dans un communiqué. La première détection a été faite par un pêcheur signalant qu'à 5 heures du matin, samedi, des traces étaient visibles à la surface de l'eau.

Image

Enquête sur l'origine

La direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) est venue lundi faire des prélévements. Envoyés au centre de Brest, les échantillons pourraient permettre de découvrir la provenance possible du produit.

Dégazage d'un navire ? Acte malveillant d'un particulier ? Toutes les hypothèses restent ouvertes à ce stade de l'analyse. En attendant, les premières opérations de nettoyage ont commencé. Le parc national des Calanques a décidé de saisir la justice pour "établir les responsabilités dans cette pollution inacceptable qui a atteint le coeur marin" du Parc.
http://www.metronews.fr/marseille/gigan ... DkxmHQN7k/

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Message par Raminagrobis » 27 oct. 2014, 23:09

lien New Dehli, la ville la plus polluée du monde.
Toujours moins.

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 11 nov. 2014, 12:40

Moscou pollué par un nuage de sulfure d’hydrogène

11 nov 2014

Un épais brouillard, une odeur tenace d‘œuf pourri : l’air de Moscou est devenu irrespirable lundi. En cause, une très forte concentration de sulfure d’hydrogène, largement au-dessus de la norme autorisée en Russie. Les autorités ont recommandé aux habitants de rester confinés chez eux.

Le sulfure d’hydrogène est un gaz très toxique, généralement utilisé dans les raffineries de pétrole. Pour le ministère des Situations d’urgence de Moscou, l’incident serait lié au dysfonctionnement du filtre d’une raffinerie de la ville. Faux, selon le propriétaire du site, le géant de l‘énergie Gazprom, qui décline toute responsabilité.
http://fr.euronews.com/2014/11/11/mosco ... hydrogene/
Dans l’après-midi, les services sanitaires russes ont découvert que cette pollution surprenante provenait de la raffinerie Moskovski, un dysfonctionnement du philtre de cette dernière a déclenché la concentration de sulfure d’hydrogène dans l’atmosphère. Ce smog à la russe disparaitra d’ici quelques jours grâce à une météo plus clémente :

« Dans les jours à venir, les conditions météorologiques restent favorables à la dispersion des émissions dans l’atmosphère. Il est prévu que le niveau de pollution de l’air diminue ».

Le Porte-parole du ministère des Situations d’urgence de Moscou a recommandé aux habitants de fermer leurs fenêtres et de rester chez eux :
http://www.actu-mag.fr/2014/11/10/lair- ... us-sortir/#

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par mahiahi » 11 nov. 2014, 15:59

Dans l’après-midi, les services sanitaires russes ont découvert que cette pollution surprenante provenait de la raffinerie Moskovski, un dysfonctionnement du philtre de cette dernière

philtre d'amour?
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 30 déc. 2014, 16:35

Téhéran : 400 personnes hospitalisées à cause de la pollution atmosphérique

LeMonde 30 dec 2014

"Ne sortez pas de chez vous si vous n'avez pas des choses urgentes à faire". Voilà comment "l'alerte rouge" sur la qualité "malsaine" de l'air à Téhéran a été lancée par le Service central des urgences, ce mardi 30 décembre. Selon le chef du centre, Hassan Abbasi, presque 400 personnes ont été traitées aux hôpitaux de Téhéran, ce lundi 29 décembre, toutes à cause "de la pollution atmosphérique". Un nombre en hausse depuis vendredi 26 décembre.

Selon l'Organisation de la défense de l'environnement, cette alerte rouge concerne avant tout "les catégories sensibles", à savoir les femmes enceintes, les enfants et les personnes souffrant des maladies cardiaques ou respiratoires. Voilà pourquoi les activités d'usines dans la capitale ont été suspendues mardi et mercredi. Les écoliers sont également interdits de sortir dans les cours pendant leurs pauses. La circulation des voitures personnelles a également été interdite dans le centre de Téhéran.

Si la qualité de l'air ne s'améliorait pas dans les prochains jours, le ministère de la santé pourrait annoncer la fermeture des écoles situées à Téhéran, dans le but de diminuer la circulation dans la ville.

Les pics de pollution atmosphérique dans la capitale iranienne, située dans une cuvette et entourée par des montagnes, constituent l'un de ses problèmes les plus récurrents.
Outre la situation géographique de Téhéran, qui empêche une circulation facile de l'air, plusieurs raisons sont avancées pour expliquer ce phénomène. La mauvaise qualité de l'essence produite dans les raffineries iraniennes, le nombre important des voitures, souvent trop usées, l’insuffisance des réseaux de transports en commun - bien qu'ils se soient très rapidement développés ces dernières années - ne font que, selon la chef de l'Organisation de la défense de l'environnement, Masoumeh Ebtekar, la mort d'une personne sur sept à Téhéran est imputée à la pollution atmosphérique.
http://keyhani.blog.lemonde.fr/2014/12/ ... spherique/

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 03 janv. 2015, 12:44

Alimentation : le bisphénol A, c'est vraiment fini !
Contenants en plastiques, boites de conserves, cannettes...Tous étaient susceptibles de contenir du bisphénol A, considéré comme un perturbateur endocrinien. Depuis le 1er janvier, cette substance dangereuse est interdite en France.


Le Parisien 02 janv 2014

Bien sûr, il faut encore écluser le stock de produits qui en sont encore garnis avant qu'ils ne disparaissent totalement des rayons des magasins.

Très concrètement, la loi interdit la fabrication, l'importation, l'exportation et la mise sur le marché de tout conditionnement, contenant ou ustensile contenant du BPA qui entre en contact avec des aliments. Cette interdiction signe l'entrée en vigueur de la loi du 24 décembre 2012.

Le bisphénol A est banni car il constitue un «perturbateur endocrinien». Autrement dit, cette molécule ressemble tellement aux hormones que nous produisons naturellement, que l'organisme humain est troublé par ces substances ingérées. Le BPA en arrive à dérégler notre système hormonal et à provoquer des tumeurs.

Déjà interdit dans les biberons

Le BPA n'était pas présent par hasard dans notre alimentation. L'industrie en raffole car ce composant permet de fabriquer des plastiques et surtout des résines bien pratiques pour garnir les boites de conserves et les cannettes. Ces contenants, une fois recouverts d'une fine couche de matière à base de bisphénol A, étaient ainsi protégés de l'acidité des aliments susceptibles d'attaquer le métal.

D'ailleurs, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation de l'environnement et du travail (ANSES), l'alimentation contribue à plus de 80% à l'exposition de la population au BPA. Et ses principales sources sont les produits conditionnés en boites de conserve, qui représentent à eux seuls 50% de l'exposition alimentaire totale, et l'eau distribuée en bonbonnes de polycarbonate, notamment celle des fontaines à eau.

Le bisphénol faisait déjà l'objet d'une interdiction européenne, appliquée depuis le 1er janvier 2013, dans les biberons et contenants alimentaires destinés aux nourrissons et enfants en bas âges.

Un bon moyen d'éviter les plastiques truffés de BPA

Il est presque impossible de détecter la présence de BPA en scrutant l'étiquette d'une boîte de conserve ou d'une cannette. Mais, traquer les molécules suspectes est plus simple quand on inspecte les emballages et boîtes en plastique.

Certains fabricants apposent un petit triangle de recyclage en dessous de leurs produits, au milieu duquel figure un chiffre. Le 7 (pour autres plastiques) est à éviter, surtout s'il est écrit en dessous PC (pour polycarbonates).

Mieux vaut privilégier les bocaux en verre et éviter de réchauffer les aliments dans un emballage en plastique, comme le recommande le ministère des Affaires sociales et de la Santé.


Seul hic : quel sera l'impact de cette mesure sur la santé économique des industriels français de l'agro-alimentaire ? Les voilà seuls en Europe à être soumis à cette interdiction du BPA dans les boîtes de conserve… Tous espèrent qu'une étude très attendue de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) imposera à l'échelle du continent une suppression du même type.

.
http://www.leparisien.fr/societe/alimen ... 414951.php

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 04 mars 2015, 19:55

L’Al Gore chinoise fait un tabac sur Internet.
La journaliste Chai Jing a produit un documentaire-choc sur la pollution, déjà vu près de 41 millions de fois sur le YouTube chinois


Depuis sa mise en ligne samedi sur Youku.com – l’équivalent chinois de YouTube – le film «Under the Dome: Investigating China’s Haze» (Sous le dôme: enquête sur le brouillard chinois), a été vu 41 millions de fois et a généré plus de 46 000 commentaires. Un succès aux dimensions de la Chine. Avec une bonne dose de courage et un million de yuans en poche (environ 150 000 francs suisses), Chai Jing, une vedette de la télévision chinoise, a réalisé un documentaire-choc sur la pollution en Chine.

Son exposé mêle habilement storytelling à l’américaine, reportages de terrain et interviews d’experts. Beaucoup comparent désormais la jeune maman de 39 ans à Al Gore, ancien vice-président américain, auteur en 2006 du film «An Inconvenient Truth»(Une vérité qui dérange) sur le réchauffement climatique, qui avait fait date dans la prise de conscience écologique mondiale. Comme l’Américain, Chai Jing a choisi une scénographie sobre.

Debout sur une estrade, plongée dans le noir, la journaliste, en jean et blouse blanche, déroule son argumentaire devant un public tenu en haleine. Le film commence par des images de la fameuse «airpocalypse» de janvier 2013. Pékin, où Chai Jing vit depuis dix-sept ans, est alors plongé dans un smog jaunâtre vingt-cinq jours durant.

Lois strictes mais jamais appliquées, surconsommation de charbon, collusion entre le gouvernement et les industries polluantes: l’enquête s’attaque aux causes du problème avant de proposer, en troisième partie, des pistes d’action. C’est un événement personnel qui a poussé Chai Jing à produire ce film en utilisant une partie des droits d’auteur touchés, en 2013, pour son autobiographie.
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http://www.tdg.ch/monde/al-gore-chinois ... y/20877908

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 16 juin 2015, 22:06

Léger tour de vis sur la vente de Roundup et consorts aux particuliers

AFP le 16/06/2015

Ségolène Royal veut interdire dès le 1er janvier la vente en libre service aux particuliers des herbicides contenant du glyphosate, dont le fameux Roundup, une mesure symbolique, à la portée limitée, contre cette substance classée "cancérogène probable".

Un "amendement à la loi de transition énergétique interdira le glyphosate en vente libre au 1er janvier 2016", a indiqué la ministre de l'Ecologie mardi, à l'occasion d'un déplacement dans une jardinerie du Val-de-Marne.

Le glyphosate est le premier désherbant utilisé par les quelque 17 millions de jardiniers amateurs en France. C'est le principe actif du Roundup, un produit phare du groupe américain Monsanto

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http://www.boursorama.com/actualites/le ... 96f40a2873

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 08 août 2015, 11:43

La crème solaire est un poison pour les océans

06.08.2015 20minutes.fr

On nous le répète suffisamment : mettre de la crème solaire, c’est un geste indispensable sur la plage et qu’on fait des allers-retours entre sable et mer. Mais une étude de l’institut méditerranéen des hautes études, en Espagne, explique que ce geste est également dangereux pour l’environnement, et plus particulièrement pour les océans.
Des composants néfastes pour la faune et la flore marine

Les composants chimiques contenus dans les produits solaires seraient ainsi responsables de la diminution de la quantité du phytoplancton, un élément capital de la chaîne alimentaire dans nos océans. Ils contribueraient également à la dégradation et au blanchissement des coraux en déclenchant un virus aux effets dramatiques sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes des récifs.

4.000 tonnes de crème solaire se déposent chaque année sur les massifs coralliens

Certaines réserves maritimes interdisent tout bonnement la crème solaire. Et on les comprend, quand on sait que chaque seconde, 0,8 litre de crème solaire se dilue dans les eaux des océans. Par an, ce sont 25.000 tonnes de crème que les touristes diffusent dans l’eau, dont 4.000 tonnes sont absorbées par les massifs de corail. Et le phénomène ne risque pas de s’inverser de sitôt puisque les ventes de produits solaires augmentent en moyenne de sept pour cent par an.
Faudra-t-il bientôt choisir entre se protéger et préserver l’environnement ? Des alternatives existent, avec les produits solaires bio, sans danger pour les océans, ou, pour les plus aventureux, la crème solaire à boire.
http://www.20minutes.fr/planete/environ ... son-oceans

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