Les océans et les mers

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 21 mars 2022, 09:08

Grande barrière de corail: l'ONU étudie un classement "en péril"[/b]

AFP•21/03/2022

Les Nations unies ont commencé lundi l'inspection de la Grande barrière de corail, afin d'évaluer si le site classé au patrimoine mondial, mais qui souffre de blanchissement, est protégé du changement climatique.

Des températures plus élevées que la moyenne ont provoqué des blanchissements de certaines zones de coraux, ont confirmé les autorités la semaine dernière, douchant l'espoir qu'un été rafraîchi par La Nina éviterait aux récifs une nouvelle saison de dégâts dus à la chaleur.

La mission de l'UNESCO évaluera si le gouvernement australien agit suffisamment contre les menaces qui pèsent sur la Grande barrière de corail, notamment le changement climatique, avant que la Commission du patrimoine mondial ne détermine en juin s'il faut la classer "en péril".

L'expert en coraux Scott Heron, de la James Cook University, a dit à l'AFP espérer "qu'il y ait une certaine transparence dans les zones du récif que (l'équipe de l'ONU) visite", y compris celles qui sont touchées par le blanchissement actuel.

"L'état de certaines parties du récif est si mauvais qu'il n'y aucune possibilité de blanchissement du corail cette année car il reste peu de coraux", a-t-il déploré.

Selon M. Heron, le changement climatique rapproche le récif de son seuil de stress, favorisant les épisodes de blanchissement.

"Nous devons agir de toute urgence sur le changement climatique au cours de cette décennie", a-t-il exhorté.

Depuis 2016, la Grande barrière de corail a subi trois épisodes de blanchissement massif, lors desquels le corail soumis à des températures élevées expulsent les algues vivant dans leurs tissus, les vidant de leurs couleurs vives.

En juillet dernier, la Commission du patrimoine mondial a décidé de ne pas classer le site "en péril", à la surprise de beaucoup d'observateurs et contre la recommandation de l'UNESCO.

L'Australie a lancé un plan de protection "Reef 2050" dotés de milliards de dollars après que les Nations unies ont menacé en 2015 de déclasser le site.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 8d31417df0

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Message par energy_isere » 31 mai 2022, 00:04

L’Office de l’environnement de la Corse expérimente un navire dépollueur

Publié le 30/05/2022 lemarin

L’Office de l’environnement de la Corse (OEC) vient de louer pour un an à la société Mare Corsica un navire dépollueur construit par le chantier breton Efinor sea cleaner, spécialiste de ce type d’embarcation.

Le bateau, long de 7,80 mètres, sillonnera le littoral et les ports de l’île afin de récolter déchets et hydrocarbures. Trois filtres permettent de séparer les macroplastiques, les microdéchets et les hydrocarbures. Le navire est doté d’un compartiment pouvant stocker jusqu’à 800 kg de déchets et d’une cuve qui peut contenir 1 000 litres d’hydrocarbures. Les déchets polluants seront notamment analysés par les scientifiques de l’OEC en vue de créer une base de données de la pollution marine du littoral corse. La société Mare Corsica emploiera également des robots télécommandés pour opérer dans les endroits inaccessibles des ports.

Image
Le bateau dépollueur loué par l’OEC interviendra aussi bien dans les ports que sur le littoral. (Photo : OEC)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... -un-navire

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Message par energy_isere » 10 juin 2022, 19:48

suite ce post du 15 dec 2019 : viewtopic.php?p=2293308#p2293308

en beaucoup plus gros que le petit démonstrateur de il y a 2 ans et demi
L’expédition Plastic Odyssey prendra la mer en septembre

Publié le 10/06/2022 lemarin

L’entreprise Plastic odyssey, fondée par deux jeunes officiers de la Marine marchande, Simon Bernard et Alexandre Dechelotte, a annoncé le 8 juin le lancement de l’expédition de son navire éponyme en septembre depuis Marseille.

Après son acquisition en octobre 2019, un chantier de plus de deux ans « et mille et une péripéties », l’ancien navire allemand de recherche océanographique de 40 mètres Victor Hensen, francisé et rebaptisé Plastic Odyssey, est aujourd’hui prêt à s’engager dans une expédition de trois ans autour du monde. La mission de l’équipage sera d’apporter des solutions concrètes pour lutter contre la pollution plastique dans les villes côtières des pays les plus impactés et tester de nouveaux modèles, à petite échelle, pour ensuite les répliquer sur d’autres territoires. Ceci en « incitant les acteurs locaux à recycler les déchets plastique en matériaux de construction et en carburant », grâce à son laboratoire mobile et sept machines de recyclage embarquées.

Image
Le navire a réalisé des essais en mer concluants le 2 juin à Saint-Nazaire. (Photo : Plastic odyssey)

Actuellement basé au chantier naval de Saint-Nazaire, après avoir quitté Dunkerque en début d’année, le navire rejoindra fin juin Marseille pour un baptême le 30 septembre et le départ de l’expédition le 1er octobre. Il mettra le cap sur la Méditerranée, puis l’Afrique de l’ouest, l’Amérique latine, les Caraïbes, les îles du Pacifique, l’Asie, et enfin l’Afrique de l’est et l’Afrique du Sud. Trente escales sont prévues, chacune pour une durée de trois semaines, au cours desquelles le navire accueillera une dizaine d’entrepreneurs pour les former à lancer un centre de recyclage plastique.

En parallèle de l’expédition, Plastic odyssey poursuit sa mission environnementale en accompagnant, notamment au Cap vert, des projets de gestion de déchets développés avec les acteurs locaux.
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... -septembre

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Message par energy_isere » 27 juin 2022, 08:21

Au chevet de l'océan, l'ONU rassemble décideurs, experts et militants

AFP•27/06/2022

Deux ans plus tard que prévu, des milliers de responsables politiques, d'experts et défenseurs de l'environnement se rassemblent à partir de lundi à Lisbonne à l'appel de l'ONU pour une conférence consacrée aux menaces pesant sur la santé de l'océan.

L'humanité se doit de soigner les mers, qui génèrent la moitié de l'oxygène que nous respirons et qui représentent une source vitale de protéines pour le quotidien de milliards de personnes

L'océan, qui recouvre plus des deux tiers de la surface de la planète, joue par ailleurs un rôle clé pour la vie sur Terre en mitigeant les impacts du changement climatique.

Mais le coût en est considérable.

En absorbant environ un quart de la pollution au CO2, alors même que les émissions ont augmenté de 50% au cours des 60 dernières années, la mer est devenue plus acide, déstabilisant les chaînes alimentaires aquatiques et réduisant sa capacité à capter toujours plus de gaz carbonique.

Et, en résorbant plus de 90% de l'excès de chaleur provoqué par le réchauffement climatique, l'océan subit de puissantes vagues de chaleur marine qui détruisent de précieux récifs coralliens et les zones mortes privées d'oxygène se répandent.

- "Dévastation" -

"Nous n'avons encore qu'une petite idée de l'ampleur de la dévastation provoquée par le changement climatique sur la santé des océans", a affirmé à l'AFP Charlotte de Fontaubert, principale experte de l'économie bleue à la Banque mondiale.
Au rythme actuel, la pollution plastique va tripler d'ici 2060, à un milliard de tonnes par an, selon un rapport récent de l'OCDE.

Déjà, les micro-plastiques provoquent chaque année la mort d'un million d'oiseaux et plus de 100.000 mammifères marins.

Les participants à la réunion de Lisbonne discuteront des propositions pour y remédier, qui vont du recyclage à l'interdiction totale des sacs en plastique.

Le problème de la surpêche est également au programme de la conférence de cinq jours, organisée conjointement par le Portugal et le Kenya après avoir été reportée plusieurs fois pour cause de pandémie.

"Au moins un tiers des stocks de poissons sauvages sont trop pêchés et moins de 10% de l'océan est protégé", commente à l'AFP Kathryn Mathews, directrice scientifique de l'ONG américaine Oceana.

"Des navires de pêche illégaux font des ravages en toute impunité, en eaux côtières comme en haute mer", souligne-t-elle.

- Zones de protection -

Les débats porteront également sur un éventuel moratoire visant à protéger les fonds marins de l'exploitation minière à la recherche de métaux rares nécessaires à la fabrication de batteries pour la filière florissante des véhicules électriques.

Une coalition rassemblant près d'une centaine de pays préconise par ailleurs une mesure phare visant à déclarer des zones de protection couvrant 30% des océans et de la terre de la planète.

Autre sujet central, "l'alimentation bleue" censée faire des océans un moyen de subsistance à la fois durable et socialement responsable.

"Les poissons sauvages de la mer peuvent représenter une source de protéines et de micronutriments capable d'offrir à un milliard de personnes un repas sain par jour, pour toujours", explique Mme Mathews.

De nombreux ministres et quelques chefs d'Etat dont le président français Emmanuel Macron, attendu jeudi, participeront à cette réunion qui, pourtant, n'a pas vocation à devenir une séance de négociations formelles.

"Nous avançons trop lentement", a tout de même regretté dès dimanche le secrétaire général des Nations Unis, le Portugais Antonio Guterres, lors d'une initiative organisée sur une plage de la banlieue de Lisbonne en présence de l'acteur américain Jason Momoa, qui incarne au cinéma le super-héros Aquaman.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0762f38545

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Message par energy_isere » 15 août 2022, 23:52

Vidéo youtube 27 mn https://www.youtube.com/watch?v=ON6myN9-bC0

Les continents perdus des ABYSSES
316 374 vues 26 juin 2022

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Re: Les océans et les mers

Message par Paulad » 16 août 2022, 00:00

Toutes les vidéos de balade mentale valent le coup d'œil !

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Message par energy_isere » 16 août 2022, 00:11

et pour faire suite j'ai regardé aussi :

ZÉLANDIA le continent oublié 12 mn https://www.youtube.com/watch?v=vJxa3SogauE
1 263 624 vues 29 mai 2022
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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 28 août 2022, 16:15

une autre :

MÉGA TSUNAMI et avalanches sous-marines
17 050 vues28 août 2022 BaladeMentale

vidéo 17 mn : https://www.youtube.com/watch?v=A30YbDvQB14

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Message par energy_isere » 29 août 2022, 11:33

29 Août 2022 Usine Nouvelle

Avant de fabriquer des maisons, l’impression 3D du béton s’est distinguée dans la construction de récifs artificiels en mer. Elle est devenue un outil de choix pour les spécialistes de la question, grâce à sa liberté de conception.

Image

Si elle s’est révélée au grand-public en fabricant des maisons, l’impression 3D du béton brille aussi dans la construction d’habitats… marins. Utilisée depuis quelques années dans la fabrication de récifs artificiels, la technologie met à profit la liberté de conception propre à la fabrication additive pour améliorer l’efficacité et l’empreinte environnementale de ces structures, immergées aux quatre coins du globe pour attirer les poissons, ancrer des bouées ou émerveiller les plongeurs.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... s.N2034097

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Message par energy_isere » 04 sept. 2022, 23:24

La goélette Tara sur le chemin du retour après deux ans de moisson de micro-organismes

AFP VIDEO•04/09/2022

La goélette française Tara s'apprêtait à rentrer vers l'Europe après presque deux ans de navigation dans l'Atlantique sud à étudier des micro-organismes marins et leur rôle clé dans l'écosystème océanique
https://www.boursorama.com/videos/actua ... d01a44ec7f

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Message par energy_isere » 22 sept. 2022, 00:54

"Un incendie sous l'eau": en Méditerranée, des forêts de corail décimées par la chaleur

AFP•21/09/2022

Comme "un incendie sous l'eau": au large de Marseille, les gorgones rouges, une espèce de corail, ont été décimées, victimes de la température record de la Méditerranée cet été, constate Solène Bastard-Gogain, directrice d'une association spécialisée dans la conservation des milieux marins.

L'alerte a été donnée fin août par des plongeurs "sentinelles", connaisseurs de ces forêts de corail multicolores au large de la deuxième ville de France.

"Ca fait mal au coeur, la détérioration est super rapide, il y a deux mois seulement on plongeait ici pour explorer cette magnifique forêt entièrement colorée", déplore Tristan Estaque, chargé de missions scientifiques chez Septentrion environnement, à bord du bateau de cette association étudiant les écosystèmes marins méditerranéens.

Entretemps, une grande vague de chaleur marine a frappé la Méditerranée occidentale cet été avec des températures de l'eau supérieures de "4 à 5 degrés" à la normale, selon Mercator Ocean international, organisation pilotant le service européen de surveillance des océans. La température de l'eau est montée jusqu'à 30 degrés par endroits.

- "forêt fantôme" -
En remontant d'une plongée exploratoire en ce jour de septembre, Tristan Estaque décrit à l'AFP un paysage apocalyptique sous l'eau, une "forêt fantôme": "Il faut s'imaginer un arbre où il n'y a plus de feuille, plus d'écorce".

Dans ses mains, un morceau de gorgone morte, petit arbre beige aux branches nues: "Normalement sur cette espèce-là il y a un tissu pourpre plein de polypes", déplore-t-il. Sous la pression d'une chaleur continue et intense, la gorgone meurt et son tissu se grise et tombe en poussière.

Selon les relevés de Septentrion environnement, près de Marseille "70 à 90% de la population de gorgones rouges" dans la zone des 10 à 20 mètres sont mortes.

Les quelques tissus vivants prélevés (environ 20% de chaque "arbre") sont collectés et étiquetés sur le bateau, pour une analyse génétique.

La mortalité des gorgones a aussi été observée sur les côtes espagnoles, dans la région de Toulon ou encore autour de l'île italienne de Sardaigne, selon Stéphane Sartoretto, qui participe au suivi des espèces pour l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).

Dans le parc national des Calanques, ces criques spectaculaires disséminées sur le littoral près de Marseille, elle a été spécialement intense du fait d'une implantation à faible profondeur des gorgones, à six mètres seulement de la surface dans certaines zones. Dans les Baléares, elles vivent plus en profondeur, à 40 mètres, et ont donc été moins impactées, selon M. Sartoretto.

- Risque de disparition -
Outre la gorgone rouge, des éponges ou encore des bivalves ont été bien touchées, relève-t-il, ainsi qu'un poisson, le mostelle.

Le premier épisode bien documenté de mortalité des gorgones avait été relevé en 1999, relève M. Sartoretto, "mais le coup de chaud était à l'automne, alors que là c'est arrivé très tôt, donc on n'est pas à l'abri de nouveaux coups de chaud en octobre..."

Les températures basses constatées ces derniers jours peuvent peut-être "préserver celles qui n'étaient pas touchées", selon Solène Bastard-Gogain, sans être sûre que ça stoppe le phénomène car "si la chaleur a favorisé un agent pathogène, il est probable" qu'il soit encore présent.

Pour les gorgones détruites, les scientifiques sont pessimistes: "Comme pour un incendie de forêt à terre, la résilience est très faible pour les gorgones, elles vont mettre des dizaines d'années à se régénérer", déplore M. Sartoretto, soulignant aussi le faible taux de reproduction de ces animaux marins.

"On peut se poser la question de leur disparition si les coups de chaud se répètent trop souvent, et dans ce cas-là, que va-t-il se passer?", se demande le scientifique. Car les gorgones sont des "espèces ingénieures, qui structurent les fonds marins".

Elles constituent de "véritables +forêts animales+ qui abritent 15 à 20% des espèces connues en Méditerranée", selon le Parc national des calanques.

Si cette mer couvre moins d'1% de la surface océanique de la planète, elle abrite "18% de toutes les espèces marines connues", selon un rapport du réseau des experts méditerranéens sur le changement climatique (Medecc), et présente déjà "la plus forte proportion d'habitats marins menacés en Europe".

La "canicule marine" a aussi affecté d'autres espèces, notamment les moules: en Espagne, 150 tonnes de moules commerciales et 1.000 tonnes de moules d'élevage ont ainsi été perdues cet été.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a3ab07d9f2

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 15 oct. 2022, 20:30

La goélette scientifique Tara de retour après un périple de 70.000 km

AFP•15/10/2022

Après un voyage de 70.000 km autour du globe, la goélette scientifique Tara a fait samedi son retour à Lorient, avec des milliers de prélèvements de micro-organismes dont l'analyse doit permettre de mieux comprendre le fonctionnement du plancton océanique.

Au cours de son trajet du Chili à l'Afrique, en passant par l'Amazonie et l'Antarctique, le bateau conçu par l'explorateur Jean-Louis Etienne a réalisé près de 25.000 prélèvements de micro-organismes marins (virus, bactéries, prostites, animaux, etc.).

"Toutes ces données vont être analysées. D'ici 18 mois à deux ans, on commencera à avoir les premières découvertes de cette mission car pendant qu'on est en mer, il y a 300 chercheurs qui travaillent", a indiqué M. Troublé.

A la base de la chaîne alimentaire, ces micro-organismes, "peuple invisible de la mer", constituent plus des deux tiers de la biomasse marine. Ils captent le CO2 atmosphérique et fournissent la moitié de l'oxygène que nous respirons.

"La question qu'on se pose, c'est: comment ça marche? Comment tous ces virus, ces bactéries, ces microalgues marines arrivent à interagir pour produire de l'oxygène, stocker du carbone et produire des protéines?", a expliqué Romain Troublé. "Et comment ça va changer demain avec le changement climatique et la pollution?"

- Sargasses et pollution plastique -
La goélette s'est notamment intéressée à l'impact du fleuve Amazone, dont le débit avoisine les 200 millions de litres par seconde, sur la vie du microbiome océanique.

"On pense que l'Amazone a un rôle dans le développement des sargasses", a relevé Samuel Chaffront, chercheur CNRS à Nantes Université.

Ces algues, qui prolifèrent dans les Antilles, dégagent des émanations nauséabondes et toxiques quand elles pourrissent sur le rivage.

"Une des hypothèses est que la déforestation du Brésil et l'agriculture croissante ont augmenté la décharge d'engrais nitraté dans l'Amazone", a dit M. Chaffront. "Cela peut permettre le développement de ces sargasses qui sont des espèces invasives et qu'on retrouve jusqu'aux côtes africaines".

Les données récoltées par Tara lors de ses précédentes missions ont donné lieu à plus de 250 publications dans la presse scientifique. Le rôle de la pollution plastique a également été étudié durant les 22 mois écoulés depuis son départ le 12 décembre 2020, en pleine crise sanitaire.

"C'est un petit écosystème qui se passe sur chaque morceau de plastique dans les océans", a expliqué Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS au laboratoire d'océanographie microbienne de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). "On veut voir si les microorganismes pathogènes qui vivent sur ces petits radeaux de plastique vont aller se balader dans les océans", a-t-il ajouté.

La goélette de 36 m de long et 10 m de large, avec plusieurs laboratoires à bord, accueille 14 personnes, dont une demi-douzaine de scientifiques de toutes nationalités. Ces derniers se sont relayés à plusieurs reprises au gré de leurs sujets de recherche.

Chaque partie de la mission a reçu le nom d'une femme scientifique "pour rendre hommage" à ces chercheuses, a dit Flora Vincent, cheffe d'équipe au laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) à Heidelberg, en Allemagne.

"Tara est emblématique d'un outil scientifique qui mêle la recherche de pointe (...) et la parole des scientifiques au service de la société. Il n'y a pas plus bel exemple", a salué la ministre de la Recherche Sylvie Retailleau, au cours d'un point de presse.

Après plusieurs mois en cale sèche, la goélette larguera à nouveau les amarres au printemps 2023 pour une nouvelle mission sur la pollution chimique au large des côtes européennes.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... af65819c84

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 18 oct. 2022, 09:45

Le poisson-lune de près de 3 tonnes découvert aux Açores est bien le plus gros poisson osseux du monde

17 oct 2022

Un poisson-lune géant retrouvé mort dans les Açores a battu le record du poisson osseux le plus lourd jamais enregistré.

Le record du plus gros poisson du monde vient d'être établi : le mastodonte, un poisson-lune géant ou poisson-lune à bosse (Mola alexandrini) avait été découvert le 9 décembre 2021 alors qu'il flottait, sans vie, au large de l'île portugaise de Faial, dans les Açores dans l'océan Atlantique. Son imposante carcasse avait été ramenée sur la côte pour être étudiée. Les résultats de son autopsie ont été publiés le 11 octobre dernier dans le Fish. Il s'agit bien du "poisson osseux le plus lourd du monde", rapportent les scientifiques, qui ont publié une vidéo sur YouTube pour montrer les images du géant des mers le 13 octobre dernier.

L'énorme poisson mesurait environ 3,6 mètres de haut et 3,5 mètres de long, et pesait 2.744 kilogrammes, soit environ 3 tonnes. À titre de comparaison, c'est à peu près le même poids qu'un rhinocéros blanc mâle.

......................
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... 1a0de602fb

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 29 oct. 2022, 23:26

vidéo ARTE 52 mn https://www.arte.tv/fr/videos/097510-00 ... rechauffe/

Quand la Terre se réchauffe
Mers et océans
Ouragans, inondations, sécheresse, océans en péril... : les conséquences du réchauffement gagnent en violence. Que peut nous apprendre l’histoire de la Terre sur son passé climatique, puisque les variations du climat ont toujours existé ?

Dans le bassin du Bighorn, dans le Wyoming, les chercheurs étudient une période d’intense réchauffement il y a 56 millions d’années. Ils découvrent que les zones de végétation se sont déplacées de plus de 1 000 kilomètres vers les pôles, et que la capacité de stockage de CO2 des plantes s’avère moins importante qu’ils ne le pensaient. En Alaska, l'étude d’un tunnel de permafrost révèle que lorsque le sol s’est dégelé, durant la dernière période glaciaire, d'énormes quantités de végétaux décomposés ont rejeté du méthane et du dioxyde de carbone dans l'atmosphère. En Australie, une équipe de paléontologues développe une nouvelle science, en collaboration avec des défenseurs des espèces...

Questions de survie
Ouragans, feux de forêts, inondations, sécheresse, océans en péril... : les conséquences du réchauffement gagnent en violence, le dérèglement progressant à une vitesse sans doute trop rapide pour que la flore et la faune puissent s’adapter. Alors que les biotopes s’amenuisent, que peut nous apprendre l’histoire de la Terre sur son passé climatique, puisque les variations du climat ont toujours existé ? À divers endroits de la planète, plusieurs scientifiques étudient les fortes périodes de chaleur du passé en reconstituant la manière dont les habitants ont réagi. Ce documentaire en deux épisodes les suit pas à pas tandis qu’ils tentent de trouver des solutions à l’angoissante problématique de notre survie...

Réalisation : Florain Breier

Pays : Allemagne Année : 2022

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Re: Les océans et les mers

Message par GillesH38 » 30 oct. 2022, 04:58

ARTE a écrit :
29 oct. 2022, 23:26
Questions de survie
Ouragans, feux de forêts, inondations, sécheresse, océans en péril... : les conséquences du réchauffement gagnent en violence, le dérèglement progressant à une vitesse sans doute trop rapide pour que la flore et la faune puissent s’adapter.
:lol: :lol: :lol:


https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/down ... pter11.pdf

Ouragans :
Identifying past trends in TC metrics remains a challenge due to the heterogeneous character of the historical instrumental data, which are known as ‘best-track’ data (Schreck et al., 2014). There is low confidence in most reported long-term (multi-decadal to centennial) trends in TC frequency- or intensity-based metrics due to changes in the technology used to collect the best-track data. This should not be interpreted as implying that no physical (real) trends exist, but rather as indicating that either the quality or the temporal length of the data is not adequate to provide robust trend detection statements, particularly in the presence of multi-decadal variability....
En bref; c'est compliqué de mesurer des tendances tellement les méthodes de comptage ont changé

et
However, there is still no consensus on the relative magnitude of human and natural influences on past changes in Atlantic hurricane activity, and particularly on which factor has dominated the observed increase (Ting et al., 2015) and it remains uncertain whether past changes in Atlantic TC activity are outside the range of natural variability.
En bref : il n'y a aucune certitude que les changements observés sont dûs à autre chose que la variabilité naturelle.

C'est le GIEC qui le dit.

Sécheresses :
In summary, the evaluation of ESMs, land surface and hydrological models for the simulation of droughts is complex, due to the regional scale of drought trends, their overall low signal-to-noise ratio, and the lack of observations in several regions, in particular for soil moisture and streamflow. There is medium confidence in the ability of ESMs to simulate trends and anomalies in precipitation deficits and AED, and also medium confidence in the ability of ESMs and hydrological models to simulate trends and anomalies in soil moisture and streamflow deficits, on global and regional scales.
En bref : c'est tres difficile d'avoir des données fiables sur les sécheresses et les modèles sont peu crédibles pour prédire les tendances.
There are only two AR6 regions where there is at least medium confidence that human-induced climate change has contributed to changes in meteorological droughts (Section 11.9). In South- Western South America, there is medium confidence that human- induced climate change has contributed to an increase in meteorological droughts (Boisier et al., 2016; Garreaud et al., 2020), while in Northern Europe, there is medium confidence that it has contributed to a decrease in meteorological droughts (Section 11.9; Gudmundsson and Seneviratne, 2016). In other AR6 regions, there is inconclusive evidence in the attribution of long-term trends, but a human contribution to single meteorological events or sub-regional trends has been identified in some instances
En bref : Il n'y a que deux régions où il y a une confiance moyenne que les sécheresses météorologiques auraient changé à cause de l'influence humaine : une "contribution" à l'augmentation au sud-ouest de l'Amérique du sud, et une contribution à une diminution en Europe du Nord (à noter que "contribution" ça veut dire que ça change aussi pour des raisons naturelles, et "confiance moyenne" c'est que c'est très incertain.) Ailleurs on n'a rien trouvé.

C"est le GIEC qui le dit.

Inondations :
Findings about anthropogenic influences vary between different regions and basins. For some flood events, the probability of high floods in the current climate is lower than in a climate without an anthropogenic influence (Wolski et al., 2014), while in other cases anthropogenic influence leads to more intense floods (Cho et al., 2016; Pall et al., 2017; van der Wiel et al., 2017; Philip et al., 2018a; Teufel et al., 2019). Factors such as land-cover change and river management can also increase the probability of high floods (Ji et al., 2020). These, along with model uncertainties and the lack of studies overall, suggest a low confidence in general statements to attribute changes in flood events to anthropogenic climate change.
En bref ; les incertitudes sur les modèles et le manque de données rendent impossibles une attribution claire de l'influence du RCA sur les inondations, parfois ça augmente, parfois ça diminue, mais on est incapable d'affirmer pourquoi. De plus
Attributing changes in heavy precipitation to anthropogenic activities (Section 11.4.4) cannot be readily translated to attributing changes in floods to human activities, because precipitation is only one of the multiple factors, albeit an important one, that affect floods. For example, Teufel et al. (2017) showed that, while human influence increased the odds of the flood-producing rainfall for the 2013 Alberta flood in Canada, it was not detected to have influenced the probability of the flood itself. Schaller et al. (2016) showed that human influence on the increase in the probability of heavy precipitation translated linearly into an increase in the resulting river flow of the Thames in the UK in winter 2014, but its contribution to the inundation was inconclusive
En bref : comme il y a eu en même temps que le RCA des aménagements des rivières (barrages; retenues etc ...) même une évolution des conditions météo peut ne pas se traduire par une fréquence accrue des inondations.

C'est le GIEC qui le dit.

donc " le dérèglement progressant à une vitesse sans doute trop rapide pour que la flore et la faune puissent s’adapter." ... à des changements dont on n'est même pas certain qu'ils existent vraiment !!!! :lol: :lol:

Bon j'arrête là, c'est comme les musulmans intégristes qui ne lisent même pas le Coran, ils ne lisent même pas ce qu'il y a dans le rapport du GIEC.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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