Les océans et les mers

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: Les océans et les mers

Message par Jeudi » 30 oct. 2022, 13:17

energy_isere a écrit :
29 oct. 2022, 23:26
vidéo ARTE 52 mn https://www.arte.tv/fr/videos/097510-00 ... rechauffe/

Quand la Terre se réchauffe
Mers et océans
Ouragans, inondations, sécheresse, océans en péril... : les conséquences du réchauffement gagnent en violence. Que peut nous apprendre l’histoire de la Terre sur son passé climatique, puisque les variations du climat ont toujours existé ?

Dans le bassin du Bighorn, dans le Wyoming, les chercheurs étudient une période d’intense réchauffement il y a 56 millions d’années. Ils découvrent que les zones de végétation se sont déplacées de plus de 1 000 kilomètres vers les pôles, et que la capacité de stockage de CO2 des plantes s’avère moins importante qu’ils ne le pensaient. En Alaska, l'étude d’un tunnel de permafrost révèle que lorsque le sol s’est dégelé, durant la dernière période glaciaire, d'énormes quantités de végétaux décomposés ont rejeté du méthane et du dioxyde de carbone dans l'atmosphère. En Australie, une équipe de paléontologues développe une nouvelle science, en collaboration avec des défenseurs des espèces...

Questions de survie
Ouragans, feux de forêts, inondations, sécheresse, océans en péril... : les conséquences du réchauffement gagnent en violence, le dérèglement progressant à une vitesse sans doute trop rapide pour que la flore et la faune puissent s’adapter. Alors que les biotopes s’amenuisent, que peut nous apprendre l’histoire de la Terre sur son passé climatique, puisque les variations du climat ont toujours existé ? À divers endroits de la planète, plusieurs scientifiques étudient les fortes périodes de chaleur du passé en reconstituant la manière dont les habitants ont réagi. Ce documentaire en deux épisodes les suit pas à pas tandis qu’ils tentent de trouver des solutions à l’angoissante problématique de notre survie...

Réalisation : Florain Breier

Pays : Allemagne Année : 2022
Le deuxième épisode est ici:

https://www.arte.tv/fr/videos/097510-00 ... rechauffe/
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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 30 oct. 2022, 13:23

Jeudi a écrit :
30 oct. 2022, 13:17
......
Le deuxième épisode est ici:

https://www.arte.tv/fr/videos/097510-00 ... rechauffe/
Yep, La faune et la flore, c'est dans mon programme du weekend.

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Re: Les océans et les mers

Message par GillesH38 » 30 oct. 2022, 13:43

pour ceux que la biodiversité intéresse ;

https://ipbes.net


et son résumé pour décideurs, comme le GIEC :

https://ipbes.net/sites/default/files/2 ... ers_fr.pdf

avec ce graphique qui remet quelques idées en place

Image

Le changement climatique n'est qu'un aspect mineur de la perte de biodiversité, l'essentiel est dû à l'emprise anthropique sur les milieux naturels, qui a toutes les chances d'augmenter avec la disparition des fossiles : plus d'emprise au sol des systèmes énergétiques, plus d'exploitation de matières premières, plus d'utilisation de la biomasse pour le carbone.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Les océans et les mers

Message par Jeudi » 30 oct. 2022, 13:51

GillesH38 a écrit :
30 oct. 2022, 13:43
pour ceux que la biodiversité intéresse ;

https://ipbes.net


et son résumé pour décideurs, comme le GIEC :

https://ipbes.net/sites/default/files/2 ... ers_fr.pdf
A noter que pour un fois c’est un site sérieux, même si fournit par Gilles. Évidement détourner le message pour sa diatribe personnelle périodique est uniquement de son fait.
B2 Les changements climatiques sont un facteur de changement direct qui exacerbe de façon croissante l’impact d’autres facteurs sur la nature et le bien-être humain.
…ça c’est pour ceux qui gobent les histoires de noyer le poisson parce qu’il y a d’autres facteurs.
A1 La nature est essentielle à l’existence humaine et à une bonne qualité de vie. La plupart des contributions de la nature aux populations ne sont pas intégralement remplaçables, et certaines sont mêmes irremplaçables.

…et ça c’est pour ceux qui gobent les histoires de noyer le poisson parce que chiffrage blabla.

Gilles a du « oublier » ces petits détails. :-"
Dernière modification par Jeudi le 30 oct. 2022, 14:03, modifié 2 fois.
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Re: Les océans et les mers

Message par GillesH38 » 30 oct. 2022, 13:57

oups désolé, je me suis trompé !

je voulais dire : le graphique du rapport de l'IPBES montre à l'évidence que la majeure partie de la perte de biodiversité vient du changement climatique, et que donc arrêter les fossiles stopperait la perte de biodiversité.

Voila, les choses ne sont plus "détournées", mais remises dans le droit chemin de la vérité scientifique. Tout comme le rapport du GIEC démontre à l'évidence l'ampleur des changements attribuables au réchauffement climatique.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 16 nov. 2022, 00:10

vidéo 12 mn La seconde disparition du Titanic: Comment l'océan dévore les épaves ? https://www.youtube.com/watch?v=jHy-OyUjqKY
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avec quelques exceptions comme en mer Noire et en Baltique ou les épaves sont conservées.

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 28 nov. 2022, 08:37

Au large de la Floride, un cimetière sous-marin utile à la faune aquatique
AFP•28/11/2022

Image
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 13867a0d96

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 21 déc. 2022, 14:02

suite de ce post du 25 amrs 2021 : viewtopic.php?p=2316158#p2316158
Construit par Piriou, le « Polar pod » démarrera son expédition fin 2024

Publié le 21/12/2022 lemarin

Le navire avitailleur Persévérance du Polar pod à peine mis à l’eau, l’équipe de l’expédition scientifique menée par Jean-Louis Étienne a annoncé le début de la construction de la plateforme océanographique. Une construction menée par Piriou et 3C Métal.

« Le chantier a démarré le 1er septembre pour une durée de deux ans. Plusieurs essais en mer au large des côtes sud-africaines seront nécessaires avant le départ de l’expédition prévu depuis Port Elizabeth en Afrique du Sud au dernier trimestre 2024 », précise le communiqué diffusé le mercredi 21 décembre. Un décalage d’une petite année par rapport au calendrier initialement annoncé.

Image

Sous la maîtrise d’ouvrage de l’Ifremer, les chantiers Piriou géreront « la construction de la nacelle en Bretagne et la société 3C Métal (NDLR : basée à Sauvelade, dans les Pyrénées-Atlantiques) [celle] du treillis, du tore et du caisson de fonds, et l’assemblage final au Cap en Afrique du Sud », indique encore le communiqué.

Haut de 100 mètres, dont 80 mètres de tirant d’eau, pour un poids en charge de 1 000 tonnes, le Polar pod sera « construit dans un acier spécial, aussi bien le tube central que la nacelle », précisait l’explorateur français Jean-Louic Étienne en mars 2021. Classé oil & gas par Bureau veritas, le navire répondra à des exigences de construction équivalentes à celles des plateformes pétrolières de la mer du Nord.

La plateforme sera en permanence occupée par un équipage composé de huit membres – trois marins français, quatre scientifiques et un cuisinier – relevé tous les deux mois. Le changement d’équipage et le ravitaillement de la plateforme seront donc effectués par le Persévérance, armé par la société Septième continent et lui-même construit par Piriou dans son chantier vietnamien.
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... 2024-45584

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 04 févr. 2023, 11:53

Protéger 30% des océans, un immense défi pour la planète

AFP•04/02/2023

Comment passer de 8% d'aires marines protégées à 30% en moins de 10 ans? Cette question centrale est au cœur d'un forum mondial qui débute ce week-end au Canada pour sauver les écosystèmes marins confrontés à la surpêche, à la pollution et au changement climatique.

Quelques semaines après l'accord historique signé lors de la COP15 de Montréal sur la biodiversité, quelque 3.000 officiels, scientifiques, membres d'ONG et de groupes autochtones se retrouvent à Vancouver dans l'ouest du Canada pour le 5e congrès des aires marines protégées (Impac) jusqu'au 9 février.

Un rendez-vous "crucial" selon les scientifiques car si les pays du monde entier se sont mis d'accord en décembre pour protéger 30% de la planète d'ici 2030, le cadre doit encore être précisé.

Et la marche est immense pour les océans, qui devront voir leurs zones protégées, c'est-à-dire celles où l'activité humaine est restreinte, voire interdite, plus que tripler.

Avec pour objectif de préserver les espèces animales (poissons, cétacés, coraux...) et la faune présentes dans ces milieux, en raison de leur fragilité et de la richesse de leur biodiversité.

Le sommet, qui se tient normalement tous les quatre ans, a lieu avec deux années de retard en raison de la pandémie. Il doit se conclure jeudi par des rencontres de ministres de différentes régions du monde.

"Nous devons repenser nos politiques, nos économies, nos priorités pour mieux refléter le rôle important que joue la nature dans notre santé, notre bien-être et notre durabilité économique", clame le Canada, qui accueille le sommet.

Couvrant près des trois quarts de la surface terrestre, les océans, qui abritent un quart des espèces connues, sont cruciaux pour l'avenir de la planète et pour l'humanité car ils absorbent 30% des émissions de CO2 dues aux activités humaines et jouent un rôle important dans la régulation du climat.

"La COP15 a marqué un tournant historique dans les efforts de conservation de la nature" mais "la pression est maintenant forte, non seulement pour atteindre l'objectif numérique, mais aussi pour s'assurer que nous le faisons bien", explique à l'AFP Pepe Clarke de l'organisation WWF. Certains experts craignent en effet la "politique du chiffre".

- Réseau mondial -
Des hauts lieux de biodiversité ou des espaces particulièrement vulnérables qui méritent des mesures urgentes de conservation ont été identifiés, rappellent les scientifiques.

Et il est essentiel également d'avoir des discussions planétaires pour "établir un réseau mondial, écologiquement représentatif et qui protège de manière adéquate toute la gamme des types d'écosystèmes", ajoute Pepe Clarke.

D'autant plus qu'en protégeant et en gérant plus durablement nos océans, cela permettra de les rendre plus résistants aux changements climatiques.

Et même si "l'objectif ambitieux de protéger 30% de l'océan d'ici 2030 au sein d'aires protégées de haute qualité est atteint", il faut aussi mettre en place "une gestion appropriée des 70% restants de l'océan", rappelle l'ONG Pew Charitable Trusts.

Pour Sian Owen, directrice de la coalition pour la protection des eaux profondes (DSCC), il est notamment "crucial que les industries existantes et émergentes qui menacent notre océan profond soient rapidement et sans équivoque rejetées et que nous gérions durablement les 70% restants."

Dans ce dossier, les États membres de l'ONU se réunissent de nouveau fin février pour tenter d'aboutir à un traité pour la protection de la haute mer, une session qui doit en principe être la dernière.

Protéger ces eaux internationales, qui couvrent près de la moitié de la planète, est crucial pour la santé de l'océan tout entier, riche en biodiversité, et capital pour limiter le réchauffement de la planète.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f6665612b1

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 06 févr. 2023, 22:32

Rien à voir avec l' environnement mais la géopolitique :
La mer dont il ne faut pas prononcer le nom. La mer du Japon, ou la mer de l' Est ,

vidéo 25 mn Le problème de la MER DU JAPON (c'est plus intéressant que ça en a l'air !) https://www.youtube.com/watch?v=G5E6-HhMR3s
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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 05 mars 2023, 19:43

Accord des États membres à l'ONU sur un traité pour protéger la haute mer et ses ressources

RFI le : 05/03/2023

Après quinze ans de négociations, les discussions sur le fond pour parvenir à un traité international pour la protection de la mer au-delà des juridictions nationales sont désormais terminées. Une fois ratifié par suffisamment d'États, ce texte historique permettra, entre autres, la création d'aires marines protégées. C'est un « moment historique », salue la Commission européenne.


Elle couvre la moitié du globe terrestre, mais cette surface, sans être une zone de non droit, appartient à tout le monde et personne à la fois. La haute mer, qui désigne toute zone maritime au-delà de 370 km des côtes d'un pays, a désormais son accord. La fin d'un marathon de négociations démarré en... 2006.

Et pour arriver à cette annonce, les équipes de négociateurs ont travaillé en continu ce samedi 4 mars après une nuit blanche et trois semaines de pourparlers, précise notre correspondante à New York, Carrie Nooten. Une issue saluée par des applaudissements au siège de l’ONU et par cette phrase de la présidente de la Conférence, Rena Lee : « Le navire a atteint le rivage ». Après plus de quinze ans de discussions, dont quatre années de négociations formelles, la troisième « dernière » session à New York a finalement été la bonne, ou presque. Les délégués ont finalisé le texte au contenu désormais gelé sur le fond, mais il sera formellement adopté à une date ultérieure après avoir été passé au crible par les services juridiques et traduit pour être disponible dans les six langues officielles de l'ONU.

Longtemps ignorée dans le combat environnemental au profit des zones côtières et de quelques espèces emblématiques, la haute mer fait l'objet de convoitises grandissantes pour les ressources qu'elle contient.

Or, avec les progrès de la science, la preuve a été faite de l'importance considérable de protéger l'océan et la vie sous-marine foisonnant d'une biodiversité souvent microscopique. Le grand bleu fournit aussi la moitié de l'oxygène que nous respirons et représente le premier puits de carbone de la planète : il limite le réchauffement climatique en absorbant une partie importante du CO2 émis par les activités humaines.


Mais les océans s'affaiblissent, victimes de ces émissions (réchauffement, acidification de l'eau...), des pollutions en tout genre et de la surpêche.

Le nouveau traité, quand il entrera en vigueur après avoir été formellement adopté, signé puis ratifié par suffisamment de pays, permettra de créer des aires marines protégées dans ces eaux internationales. Les animaux et les plantes disposeront ainsi enfin de refuges pour vivre et se reproduire. Restera toutefois à définir le mode et les moyens de surveillance de ces vastes zones... L'exploration des fonds marin et l'exploitation minière en eaux profondes seront également à l'avenir soumises à une réglementation et à une surveillance très stricte.

À l'heure actuelle, environ 1% seulement de la haute mer fait l'objet de mesures de conservations, et cet outil emblématique est jugé indispensable pour espérer protéger d'ici 2030 30% des terres et des océans de la planète, comme s'y sont engagés l'ensemble des gouvernements de la planète en décembre.

Le traité sur « la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale » introduit également l'obligation de réaliser des études d'impact sur l'environnement des activités envisagées en haute mer.

Partage des bénéfices

Enfin, chapitre hautement sensible qui a cristallisé les tensions jusqu'à la dernière minute, le principe du partage des bénéfices des ressources marines génétiques collectées en haute mer.

Les pays en développement qui n'ont pas les moyens de financer de très couteuses expéditions et recherches se sont battus pour ne pas être exclus de l'accès aux ressources marines génétiques et du partage des bénéfices anticipés de la commercialisation de ces ressources - qui n'appartiennent à personne - dont entreprises pharmaceutiques ou cosmétiques espèrent tirer des molécules miracles.

Comme dans d'autres forums internationaux, notamment les négociations climat, le débat a fini par se résumer à une question d'équité Nord-Sud, ont commenté des observateurs. Avec une annonce vue comme un geste pour renforcer la confiance Nord-Sud, l'Union européenne a promis, à New York, 40 millions d'euros pour faciliter la ratification du traité et sa mise en oeuvre initiale. Au-delà, elle s'est engagé à consacrer plus de 800 millions d'euros à la protection des océans en général pour 2023 lors de la conférence Notre Océan qui s'est achevée vendredi à Panama.

« Un moment historique »
Au total, la ministre panaméenne des Affaires étrangères Janaina Tewaney a annoncé que « 341 nouveaux engagements », d'un montant de près de 20 milliards de dollars - dont près de 6 milliards des États-Unis -, avaient été pris lors de cette conférence pour protéger les mers.

L'accord trouvé à l'ONU est « un moment historique pour nos océans », a salué, dimanche 5 mars, le commissaire européen à l'Environnement, Virginijus Sinkevicius, qui se déclare « très fier » de ce résultat. « Nous franchissons une étape cruciale pour préserver la vie marine et la biodiversité qui sont essentielles pour nous et les générations à venir », a indiqué le responsable européen dans une déclaration transmise aux agences de presse. « Ce jour marque l'aboutissement de plus d'une décennie de travaux préparatoires et de négociations internationales dans lesquelles l'UE a joué un rôle clé », a-t-il souligné.

(Avec AFP)
https://www.rfi.fr/fr/environnement/202 ... ressources

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 02 avr. 2023, 20:16

suite de ce post du 15 ot 2022 viewtopic.php?p=2355405#p2355405
La goélette Tara part étudier l'effet des pollutions autour des côtes européennes

AFP•02/04/2023

Un tour d'Europe de Tallinn à Athènes: la goélette scientifique Tara a largué les amarres de Lorient (ouest de la France) dimanche pour un périple de plus de 25.000 km destiné à mieux comprendre l'impact des pollutions humaines sur le monde invisible de l'océan.

Le navire conçu par l'explorateur Jean-Louis Etienne a quitté son port d'attache au son du bagad et sous les applaudissements d'une foule nombreuse, venue acclamer ces chercheurs-navigateurs.

Image

"La beauté de cette expédition, c'est qu'on ne sait pas ce qu'on va trouver", sourit Colomban de Vargas, directeur scientifique de la mission, accoudé sur le pont du bateau-laboratoire.

Il s'agit, selon lui, d'étudier "la biodiversité invisible à l'interface terre-mer et à l'échelle européenne" afin de "compléter la grande fresque de l'océan" débutée depuis quinze ans par Tara.

Lors de ses précédentes expéditions, la goélette scientifique a, en effet, déjà réalisé des centaines de prélèvements de micro-organismes marins (virus, bactéries, prostites, animaux, etc.), essentiellement en haute mer. Elle s'était moins intéressée aux écosystèmes côtiers, "qui sont très différents et très riches", ajoute le chercheur.

L'originalité de ce périple, passant par l’Atlantique, la Manche, la mer du Nord, la Baltique et la Méditerranée, tient aussi au fait qu'il s'inscrit dans une mission plus large baptisée TREC ("Traverser les côtes européennes").

Une mission qui mobilisera plusieurs centaines de chercheurs jusqu'en juillet 2024, sous l'égide du laboratoire européen EMBL (European Molecular Biology Laboratory), une sorte de CERN de la biologie, basé à Heidelberg en Allemagne.

Car, au-delà de l'exploration de la biodiversité, il s'agira aussi d'étudier comment les polluants (pesticides, médicaments, produits chimiques, etc.) interagissent avec la biodiversité invisible.

"Un des objectifs, c'est de faire une cartographie des différents polluants dans les eaux côtières, et de regarder comment ça influence la diversité microbienne", explique Flora Vincent, directrice de laboratoire à l'EMBL.

- "Monumental" -
Sur des lignes imaginaires le long des côtes européennes, les chercheurs vont procéder à des échantillonnages systématiques de la terre à la mer: dans le sol, dans les sédiments, sur les aérosols marins et terrestres, dans les eaux côtières et en mer. La mission comptera 120 sites d'échantillonnage côtiers, dans 46 régions de 22 pays européens entre 2023 et 2024.

"On sait qu'à des doses très faibles, on observe des effets très grands sur la capacité des organismes à se développer, à se diviser, à survivre", remarque Flora Vincent. "Ainsi, dans un champ, une molécule qui bloque la photosynthèse va être utilisée pour éviter que les mauvaises herbes poussent. Parfois, ces molécules chimiques vont aussi impacter des micro-algues, qui produisent 50% de l'oxygène chaque année."

Les chercheurs de l'EMBL suivront ainsi le trajet de Tara à terre, avec des camionnettes transformées en mini-laboratoires, mais aussi un semi-remorque transportant des outils de recherche scientifique (microscopes, congélateur à haute pression).

En termes de moyens, "c'est monumental", souligne Flora Vincent. Les chercheurs de l'EMBL sont plutôt réputés être "des rats de laboratoire" mais "il y a une vraie prise de conscience de la nécessité d'aller voir ce qu'il se passe dans l'environnement naturel", dit la chercheuse spécialisée en recherche environnementale.

Lors de la présentation de la mission en mars, Edith Heard, la directrice générale de l'EMBL, avait comparé l'expédition à celle menée au XIXe siècle par Charles Darwin, père de la théorie de l'évolution, sur le navire Beagle. "Je pense que ça va donner lieu à plein de découvertes" voire "peut-être même des nouvelles théories", avait lancé la scientifique.

Lors de sa dernière expédition, terminée mi-octobre 2022, Tara avait parcouru 70.000 km autour du globe pendant près de deux ans, réalisant des milliers de prélèvements de micro-organismes dont l'analyse doit permettre de mieux comprendre le fonctionnement du plancton océanique.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... eeb6514140

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 17 mai 2023, 22:55

(il y a environ 6 millions d'années) La disparition de la mer Méditerranée vidéo 12 mn https://www.youtube.com/watch?v=7KJbzgoBUX0
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Crise de salinité, disparition par évaporation d'une mer et un peu de déluge. Tout un programme ! ça vous dis de vous promener sous les océans ?

00:00 - La découverte
01:15 - La fermeture du détroit, l'évaporation
03:10​ - Marcher au fond des océans
4:23​ - Des fleuves monstrueux
5:33​ - Du sel encore du sel de partout
6:35​ - Volcans et lapins géants
8:35​ - Remplir la mer, le déluge

et
Il y a 5 millions d'années, un cataclysme a redonné vie à la Méditerranée
https://www.nationalgeographic.fr/scien ... diterranee

et
L'histoire géologique de la Méditerranée - # 5 - EPSM vidéo 13mn https://www.youtube.com/watch?v=ivMwx2VawgA

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La mer Méditerranée avec ses paysages magnifique et son climat quasiment unique au monde. Elle fait le bonheur des touristes en été et reste lieu privilégié pour nos vacances.
Mais saviez-vous que la Méditerranée a été quasi asséchée dans son histoire? Cet événement s'est produit il y a 5 millions d'années et on retrouve dans les strates géologiques les traces de cette période.

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 18 mai 2023, 00:13

Que nous cachent les océans ? - Sous Nos Pieds #4 vidéo 14 mn https://www.youtube.com/watch?v=jtE0FFB0muQ

Sous Nos Pieds
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4 699 vues 29 févr. 2020
Le naufrage du Titanic nous a t-il ouvert la voie pour découvrir ce que les paysages engloutis sous les océans peuvent nous apprendre sur la forme de nos continents ? Dans ce quatrième épisode, on retrace l'histoire des découvertes qui nous ont permis de regarder la carte du monde d'un autre oeil.

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Re: Les océans et les mers

Message par energy_isere » 02 juin 2023, 22:00

L'expédition Tara Pacifique révèle la « diversité fascinante » du microbiome corallien

Publié le 01/06/2023 lemarin avec AFP

La diversité bactérienne de la planète a-t-elle été sous-estimée ? C’est ce que suggèrent des résultats issus de l'expédition de la goélette Tara dans les récifs coralliens de l’océan Pacifique, où les chercheurs ont découvert une « diversité fascinante » du microbiome marin.


« On pense que la diversité actuelle des micro-organismes sur la planète a été sous-estimée. Il y a sans doute beaucoup plus de micro-organismes, de bactéries, sur Terre, en terme de diversité, que ce qu’on pensait », a souligné Pierre Galand, directeur de recherches à l’observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), au cours d’une visioconférence relatée par l’AFP.

Dans une étude réalisée avec une quarantaine de chercheurs, publiée jeudi 1er juin dans Nature Communications, le biologiste s’est intéressé à la diversité du microbiome (bactéries, virus, archées, etc.) des récifs coralliens, à partir des données récoltées par la goélette scientifique Tara dans le Pacifique entre 2016 et 2018. « La première surprise qu’on a eue, ça a été de découvrir une diversité énorme du microbiome dans ce récif du Pacifique », explique le chercheur.

30 % de la biodiversité marine


Les récifs coralliens sont connus pour leur riche biodiversité : ils abriteraient, selon certaines estimations, environ 30 % de la biodiversité marine connue à ce jour sur moins de 0,2 % de la superficie des océans. Mais leur partie invisible, les micro-organismes, reste encore mal évaluée. En analysant des échantillons prélevés dans trois espèces de coraux, deux espèces de poissons et du plancton, les chercheurs ont découvert plus de 500 000 espèces de micro-organismes.

« Quand on a extrapolé ces données aux centaines d’espèces de poissons et de coraux présents dans les récifs, on arrive à un chiffre dans le Pacifique qui correspond à la diversité totale estimée pour l’ensemble de la planète Terre », explique Pierre Galand. Les chercheurs estiment en effet qu’il pourrait y avoir 2,8 millions d'espèces de micro-organismes dans les récifs coralliens du Pacifique alors que la diversité du microbiome terrestre était jusqu'à présent évaluée entre 2,7 et 5,4 millions d’espèces de micro-organismes. « Cela indique clairement qu’on n’a pas bien exploré tous les écosystèmes », souligne le chercheur.

Symbiose

Cette diversité biologique n’est pas neutre pour la vie des récifs coralliens, des écosystèmes qui « sont les équivalents des forêts primaires, qui prospèrent dans des eaux où normalement la vie ne devrait pas prospérer, ces eaux tropicales qu’on appelle souvent des déserts océaniques », décrit Denis Allemand, codirecteur scientifique de Tara Pacific. « Ce foisonnement est dû à un phénomène très particulier qu’on appelle la symbiose : ces animaux, les coraux constructeurs de récifs, vivent en symbiose avec des micro-algues, des bactéries, des virus et tout un tas d’autres organismes, poursuit-il. Ces bactéries qui accompagnent le corail jouent sûrement un rôle prépondérant. »

Les chercheurs ont ainsi découvert trois nouvelles espèces de bactéries, chacune spécifiquement associée à une espèce de corail, dans lequel elles peuvent pénétrer, et démarrer une relation symbiotique. « Ces bactéries produisent des vitamines, en particulier des vitamines B, qui ne sont pas produites par le corail », explique Pierre Galand. Des vitamines essentielles pour le métabolisme du corail, menacé de disparition par le réchauffement climatique. Un autre article, également publié dans Nature Communications, a justement étudié la relation entre les changements environnementaux et la longueur des télomères de l’ADN, un marqueur de santé et de vieillissement, dans deux types de coraux durs.

Résistance aux changements environnementaux

« L'ensemble des études nous donne un aperçu assez optimiste, pour l’instant, de la résistance des coraux aux changements environnementaux », a souligné Paola Furla, enseignante-chercheuse à l’université Côte d'Azur (laboratoire Ircan).
Mais « on peut s’inquiéter fortement des limites de résistance et de plasticité de réponse des coraux aux perturbations récurrentes auxquelles ils vont devoir faire face au cours des années », a-t-elle pointé.

Au total, huit publications scientifiques en lien avec les données de Tara Pacific ont été publiées le 1er juin. Mais « l’analyse des 58 000 échantillons [prélevés par la « Tara »] ne fait que commencer, souligne Denis Allemand. Ce n’est que le début de quelque chose de vraiment très important qui sanctionne ces deux ans et demi de mission à la découverte du Pacifique ».

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La goélette « Tara » à Lorient le 15 octobre 2022. (Photo : Lorient agglomération)
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