Le point de vue de New Scientist

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par mahiahi » 06 déc. 2015, 10:35

energy_isere a écrit : Image
D'où vient ce climat montagnard dans le bassin minier du Nord Pas de Calais?
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par GillesH38 » 06 déc. 2015, 11:31

A comparer avec une enquête de 2008 de l'express sur les départements où la météo est la plus agréable... En comparant les deux cartes on n'a pas l'impression que ça empire !!
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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par kercoz » 06 déc. 2015, 12:13

C'est typiquement le genre de stat foireuse.
Sans définir la notion d' "agréable"...tu vas placer abou machin en premier ( avec ricard autorisé) parce que vivant dans un déser , la mer est à 28 degré, ton appart climatisé et une piste de ski à 300m.
Sauf que ta bouffe vient de beauce et de tokio...c'est un modèle pas durable. La notion de qualité géographique DOIT impliquer l ' approvisionnement locale des moyens essentiels de vie ET de survie.
Le sud est est agréable, quand on ne cultive pas de terrain souvent pauvre , dur, et appro flotte pas a coté....et qu'on ne fait pas de vélo en raison du vent ...c'est donc un coin sympa pour un oisif qui dépend de type pour qui ce coin est moins sympa.
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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par GillesH38 » 06 déc. 2015, 12:26

kercoz a écrit :C'est typiquement le genre de stat foireuse.
Sans définir la notion d' "agréable"...tu vas placer abou machin en premier ( avec ricard autorisé) parce que vivant dans un déser , la mer est à 28 degré, ton appart climatisé et une piste de ski à 300m.
Sauf que ta bouffe vient de beauce et de tokio...c'est un modèle pas durable. La notion de qualité géographique DOIT impliquer l ' approvisionnement locale des moyens essentiels de vie ET de survie.
Le sud est est agréable, quand on ne cultive pas de terrain souvent pauvre , dur, et appro flotte pas a coté....et qu'on ne fait pas de vélo en raison du vent ...c'est donc un coin sympa pour un oisif qui dépend de type pour qui ce coin est moins sympa.
mais kercoz tu as le droit de choisir le département où tu es le mieux pour vivre :) rappelle nous lequel t'as choisi déjà ?
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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par kercoz » 06 déc. 2015, 13:21

GillesH38 a écrit : mais kercoz tu as le droit de choisir le département où tu es le mieux pour vivre :) rappelle nous lequel t'as choisi déjà ?
Comme s'il y avait réellement un choix ! ...le lendemain de ma sortie de caserne, j' ai récupéré ma compagne à la cité U, et on a tracé vers le SUD......Mon éventail de choix était assez large : pas de ville , pas la région de Paris, pas vers le nord ....J' avoue avoir été influencé pour le 33, vu que je venais d' y faire les championnats de FR. de Penthatlon militaire , d' y passer 1 mois ...que c'était le mois de Juin , que les nanas en Juin, à Bordeaux sont toutes en mini-jupes...et que Bordeaux, construit sur d'anciennes lagunes, ne fait pas ville mais faubourg. On y voit beaucoup le ciel du fait que les immeubles dépassent rarement 3 étages.
Le choix n'était que provisoire : on a campé 2 mois dans un "canadienne" 2 places, sans bagnole bien sur, le temps de trouver un boulot d' intérim ( ça existait encore à l' époque).
Un peu plus tard ...avec un boulot qui ne m' obligeait pas à etre Urbain ( style controle sécurité elec , gentre Apave, Veritas ...) 30 bornes de Bx, et 1000 m2, m' ont semblé suffisants pour satisfaire mon désir de ruralité.....( ce qui n'est plus le cas 40 ans plus tard)

Comme dit l' autre c'est plutot le hasard et la nécessité que le choix.
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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par williams » 06 déc. 2015, 19:05

mahiahi a écrit :
energy_isere a écrit : Image
D'où vient ce climat montagnard dans le bassin minier du Nord Pas de Calais?
Tour à fait étonnant, car Météo-France ne met pas un climat montagnard dans le bassin minier du Nord Pas de Calais, voir ici : http://www.meteofrance.fr/climat-passe- ... -metropole

C'est pour cela qu'il faut toujours se baser sur plus plusieurs sites et pas n'importe lesquels.

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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par GillesH38 » 07 déc. 2015, 10:35

kercoz a écrit :
GillesH38 a écrit : mais kercoz tu as le droit de choisir le département où tu es le mieux pour vivre :) rappelle nous lequel t'as choisi déjà ?
Comme s'il y avait réellement un choix ! ...le lendemain de ma sortie de caserne, j' ai récupéré ma compagne à la cité U, et on a tracé vers le SUD......Mon éventail de choix était assez large : pas de ville , pas la région de Paris, pas vers le nord ....
euuh... mais pourquoi pas vers le nord ? :)
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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par mahiahi » 07 déc. 2015, 15:10

Kercoz illustre bien les gens qui se sentent contraints quand, en fait, ils ont le choix... mais les murs qu'on a dans la tête sont les plus difficiles à abattre
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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par jml34 » 09 déc. 2015, 02:08

Celui-là m'avait échappé. Cela complète ce qui a été dit ci-dessus. Source (Tous les articles RC de NS peuvent être trouvés dans la rubrique «Terre».)
Le 2.12.15, New Scientist a écrit :Sommet climat de Paris : la Terre pourrait chauffer de 6 °C — même avec un accord

Le point de vue optimiste

Le Protocole de Paris va au moins limiter le réchauffement à 4 °C.

Le sommet des Nations Unies à Paris n'a pas sur la table des contributions suffisantes pour limiter le réchauffement à 2 °C, un niveau considéré comme relativement sûr.
Mais une série d'analyses récentes suggèrent qu'un accord pourrait nous mettre sur les rails d'un réchauffement inférieur à 3,7 °C — peut-être aussi bas que 2,7 °C.
Ces analyses se basent sur les actions que les états sont prêts à entreprendre, les INDCs. Elles ne couvrent pas l'après-2030, et beaucoup sont très vagues ; aussi faut-il poser de nombreuses hypothèses pour estimer leur impact probable sur le réchauffement.
Les analyses qui arrivent à un réchauffement limité à 2,7 °C supposent que les réductions rapides des émissions seront maintenues bien après 2030. C'est peut-être plus que 2 °C mais cela serait quand même une réussite significative — bien meilleure que l'alternative. Sans faire d'efforts de réduction, nous nous dirigerions vers un réchauffement nettement supérieur à 4 °C en 2100, avec potentiellement des conséquences catastrophiques.

Un facteur important joue en notre faveur : plus on émet de CO2 et moins cela fait de différence. Supposons par exemple qu'augmenter de taux de CO2 de 280 ppm à 560 ppm mène à un réchauffement global de 3 °C. Pour que la planète chauffe encore de 3 °C de plus, nous devrions être assez idiots pour faire monter le taux de CO2 jusqu'à 1160 ppm.

Si le Protocole de Paris inclut un mécanisme pour mettre la barre plus haut en 2020 et 2025, nous pourrions parvenir à un réchauffement inférieur à 2,7 °C. [... et 2 °C si stockage de CO2 à grande échelle]

Le point de vue réaliste

Les températures globales pourraient monter de 4 °C même si le Protocole de Paris est une immense réussite.

Notre échec à trancher dans les émissions est un pari très risqué. Selon les calculs nous devons émettre moins de 1000 GtCO2 dans l'après-2011 pour avoir seulement 66% de chances d'un réchauffement inférieur à 2 °C.
Méditez le mot « chances ». On a tendance à parler comme si les 2 °C étaient garantis si on respecte notre budget carbone, alors qu'il s'agit juste de l'issue la plus probable parmi un éventail de possibilités.
Selon les modèles informatiques, même en respectant le budget carbone, le réchauffement en 2100 serait de 1,3 à 3,9 °C — et pourrait monter à 6 °C en 2200 dans le pire des cas. Et les modèles pourraient sous-estimer l'éventail des possibilités parce qu'ils ne prennent pas en compte toutes les rétroactions qui pourraient amplifier le réchauffement.

Il paraît maintenant certain que nous allons exploser le budget carbone, et beaucoup de scientifiques pensent que le plan B — retirer plein de CO2 de l'atmosphère — sera impossible à réaliser à l'échelle requise.

Peut-être aurons-nous de la chance et le réchauffement se maintiendra-t-il dans la fourchette faible, mais dans un monde déjà en train de passer la barre des 1 °C, cela paraît peu probable. Des scénarios très inquiétants avec un réchauffement de plus de 4 °C ne peuvent pas être éliminés même si l'on va bien au-delà des réductions déjà proposées.
Comme quoi ils n'hésitent pas à titrer sur 6 °C contrairement à ce que je disais !
Un des liens de l'article ci-dessus mène à un vieil article qui répond clairement à certaines questions que je me posais.
Le 25.10.2007, New Scientist a écrit :Le climat, trop complexe, ne peut être prédit précisément

Selon une nouvelle étude, les modèles de changement climatique, peu importe leur puissance, ne peuvent pas prédire précisément de combien les gaz à effet de serre vont chauffer la Terre.
Ce résultat va alimenter ceux qui expliquent qu'on n'en sait pas assez pour prendre des mesures au sujet du réchauffement global.

Cette analyse se concentre sur le réchauffement qui se produira si le taux de CO2 dans l'atmosphère double par rapport au niveau d'avant la Révolution Industrielle. Actuellement la meilleure estimation pour ce chiffre — qui est une manière utile de chiffrer la sensibilité du climat à l'élévation des taux de carbone — se situe entre 2,0 °C et 4,5 °C. Et il y a une petite chance que la température monte de 8 °C ou plus.

À la frustration des décideurs, c'est une estimation qui ne s'est pas beaucoup améliorée au cours des 20 dernières années. Pendant cette période, les scientifiques ont établi que le monde chauffe et que les activités humaines en sont très probablement responsables, mais ne sont pas parvenus à une meilleure estimation du réchauffement.

Rétroaction positive

Il apparaît maintenant que les estimations ne seront jamais bien meilleures. À cause des rétroactions positives dans le système climatique. Par exemple, avec l'élévation de température, il y aura moins de neige aux pôles. Donc moins de lumière solaire sera réfléchie vers l'espace, donc plus de réchauffement.
Ces rétroactions accélèrent le réchauffement, et amènent également des incertitudes dans les estimations de sensibilité climatique, nous disent Gerard Roe et Marcia Baker de l'University de Washington à Seattle.
Qui plus est, ils ont trouvé qu'améliorer des modèles informatiques ou les données d'observation ne réduira pas beaucoup cette incertitude. Une meilleure estimation de la sensibilité est le saint graal de la recherche climatique, mais il est temps « d'abandonner la quête », selon un commentaire publié avec l'article de recherche.

Des incertitudes profondes

Cela va alimenter les attaques critiques de l'industrie pétrolière et d'ailleurs qui s'opposent aux investissements type énergie propre tant qu'on n'en sait pas plus sur le changement climatique. D'autres disent qu'il faut agir même si la sensibilité climatique est dans la fourchette basse, par exemple parce que les régions côtières sont menacées de toutes façons par la montée des mers.

Au final, ces recherches illustrent également les limites qu'ont les modèles, même avec l'aide de supercalculateurs, dans l'aide à la décision politique.
Selon Roger Pielke, un expert en politique du climat de l'Université du Colorado à Boulder, « ces résultats étayent non seulement la nécessité de faire des choix de politique climatique malgré les incertitudes irréductibles, mais également cette réalité inconfortable pour les modélisateurs du climat : les investissements dans des modèles toujours plus sophistiqués n'offriront que peu de bénéfice marginal aux décideurs. »

Journal reference: Science (vol 318, p 582)
Si j'interprète correctement, on a deux sources d'incertitudes :
1. On ne connaît pas le système complet ; ajouter une rétroaction supplémentaire peut potentiellement changer beaucoup le résultat
2. Le système est chaotique, une petite modification d'une constante de rétroaction ou d'une condition initiale peut être beaucoup amplifiée
Le 1 doit dominer sinon on entendrait parler d'un temps caractéristique du système et d'un horizon de prédictibilité.
Et évidemment la fonction [courbe de réchauffement] → [impact sur notre civilisation] est encore nettement plus incertaine. Ce qui explique le flou artistique sur la question.
Tout de même, l'article a 8 ans, et les fourchettes évoquées maintenant sont un peu moins larges.

En résumé, mieux on comprend le système, mieux on comprend qu'on ne peut pas le comprendre, et ainsi tout s'éclaire. :-"

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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par mahiahi » 09 déc. 2015, 09:33

jml34 a écrit :ajouter une rétroaction supplémentaire peut potentiellement
C'est un savoir qu'on connait.
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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par mobar » 09 déc. 2015, 09:53

jml34 a écrit : En résumé, mieux on comprend le système, mieux on comprend qu'on ne peut pas le comprendre, et ainsi tout s'éclaire. :-"
Surtout quand on se limite pour le modèliser par l'analyse exclusive des quelques mécanismes que l'on a cru comprendre et que l'on est infoutu de se mettre d'accord sur des conditions initiales invariantes

Aprés, pour avoir une idée plus précise de l'évolution du système complexe qu'est le climat terrestre on peut se placer en situation probabiliste et utiliser l'identification, comme le propose Larminat, avec des scénarii intégrant des évènements extrême (chutes de météorites, super volcanisme, guerre nucléaire ...) quantifiés en terme de probabilité et tout cela évalué par des méthodes de type Monte Carlo moindres carré et autres

Pas sur que dans ce cas, l'hypothèse du CO2 anthropique réchauffant la planète survive à l'exercice
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par williams » 09 déc. 2015, 23:42

De toute façon, les scientifiques ne connaissent pas tout dans la complexité du mécanisme du climat car par exemple pour les nuages ils n'en connaissent pas encore assez et c'est important vu l'influence sur l'albédo,... qu'ont les nuages.

Dans les sites de la NOAA, NASA... on ne trouve même pas des infos sur la cause de l'évolution de la température sur des échelles que quelques centaines d'année comme par exemple pourquoi la température a augmenté entre l'an 800 et 1200 (Optimum médiéval) pour baisser entre l'an 1200 et 1700 (Petit Age Glaciaire) et regrimper à nouveau entre 1750 et nos jours.

Par contre pour des évolutions sur des échelles de temps plus grandes (des milliers d'années) là on a les infos comme tout les scientifiques sont d'accord sur la loi de Milankovitch (évolution astronomique de la Terre).

Tout ceci montre qu'ils n'ont pas encore assez de connaissances en climatologie surtout pour les prévisions qu'ils nous font #-o

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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par jml34 » 10 déc. 2015, 00:48

williams a écrit :Tout ceci montre qu'ils n'ont pas encore assez de connaissances en climatologie
Au risque d'enfoncer une porte ouverte, un « pas encore » suggère que ça pourrait venir si on cherche assez fort, alors que selon le dernier article de NS que j'ai posté, les progrès ne peuvent être qu'illusoires quant à la capacité à prévoir longtemps à l'avance.
Mais peut-être voulais-tu dire que d'ici 2100 on en saura peut-être plus sur le petit âge glaciaire :lol:

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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par GillesH38 » 10 déc. 2015, 08:53

jml34 a écrit :Comme quoi ils n'hésitent pas à titrer sur 6 °C contrairement à ce que je disais !
je repose ma question : les 6°C, c'est pour un scénario prévoyant quelle consommation de carbone par habitant en 2100 et quel volume de réserves fossiles intégrées, compte tenu qu'on ne va pas non plus stopper brutalement tout en 2100 ?
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Re: Le point de vue de New Scientist

Message par jml34 » 10 déc. 2015, 12:36

6 °C en 2200 dans le pire des cas comme indiqué ci-dessus, d'après un article de Nature de 2009 (et notamment cette figure en lien dans NS) qui prend une émission totale de 1 000 GtC = 3 760 GtCO2 depuis 1750 (la moitié étant déjà consommée en 2009), ce qui d'après la figure force à piquer vers 2020–2030 pour descendre à moins de 1 GtC/an en 2100 soit (sauf catastrophe !) peut-être 100 kgC/an/hab. So?

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