Re: climat: si c' est pas les gaz à effet de serre, c' est q
Publié : 06 janv. 2016, 11:50
Alternative à la faute au CO2, la vapeur d'eau
http://agriculture-de-conservation.com/ ... TIQUE.html
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Il aura fallu attendre la fin de la COP21 pour en entendre parler dans les médias main streamL’eau, le climat et le microclimat
Intéressons nous maintenant au rôle de transporteur d’énergie qu’est l’eau. Une des propriétés intéressantes de cette molécule et de pouvoir facilement passer d’une forme à une autre (glace-liquide-vapeur) selon qu’on lui donne ou qu’on lui retire de l’énergie : si on chauffe un bloc de glace, il fond, se liquéfie, avant de passer sous forme de vapeur ; à l’inverse le passage d’une forme gazeuse à une forme liquide puis solide libère de l’énergie. L’eau a la particularité de demander beaucoup d’énergie pour monter en température, ce qui en fait le véhicule d’une grande quantité de chaleur (un volume d’air saturé en eau contient trois fois plus d’énergie qu’un air sec, ce qui explique qu’un climat humide est plus difficile à supporter qu’un climat sec, qu’il fasse chaud ou froid). Cette capacité à changer de forme rapidement permet de transporter de grandes quantités d’énergie sur de longues distances, horizontalement et verticalement : si la glace est peu mobile, l’eau l’est davantage et la vapeur encore plus. Le réchauffement de l’eau par le soleil la charge d’énergie calorique, puis conduit à son évaporation ; l’énergie stockée dans la vapeur sera restituée lors de la condensation, une pluie par exemple.
Par ailleurs, le passage de l’état liquide à l’état gazeux exige aussi de l’énergie, ce qu’on peut facilement ressentir en sortant d’une piscine lorsque le vent souffle : l’évaporation de l’eau nous « vole » de la chaleur. De la même façon la transpiration est le moyen de rafraîchir le corps humain et nous verrons que la planète Terre utilise également ce moyen pour se refroidir en transpirant grâce à la végétation.
Cette capacité de l’eau à absorber l’énergie solaire permet à l’atmosphère de se refroidir naturellement. Imaginons une journée sans nuage avec un air bien sec : le rayonnement solaire conduit dans un premier temps à l’évaporation de l’eau, se qui rafraîchit l’atmosphère ; dans un deuxième temps, des nuages vont commencer à se former, interceptant une partie du rayonnement solaire et diminuant la quantité d’énergie arrivant directement au sol : l’énergie solaire sera soit dissipée sous forme de chaleur sensible, soit consommée par l’évaporation. Dans un milieu humide, le climat s’autorégule ainsi naturellement : à proximité de la mer (la douceur du climat breton), d’un plan d’eau ou au-dessus d’une végétation transpirant l’eau du sol (une forêt par exemple). À l’inverse, un milieu sec montera en température beaucoup plus vite et se refroidira également très rapidement. En fait, alors que les océans tamponnent le climat à l’échelle de la planète, l’eau atmosphérique tamponne le climat localement et cette régulation dépend essentiellement de l’eau présente dans le sol et de sa capacité à être évaporée.