On peut aussi demander aux gens dans le var, dans les alpes maritimes, en corse, en toscane ou à bangkok s'ils souffrent plus des inondations ou de la crise européenne.GillesH38 a écrit :on peut aussi demander aux Grecs si ils souffrent plus de la chaleur ou de la crise économique ...
L'un n'empêche pas l'autre mais les deux illustrent parfaitement l'incapacité des êtres humains à réfléchir aux conséquences à long terme de leurs actions, surtout quand il s'agit de comportements collectifs. La crise en Grêce ne leur est pas tombée dessus par hasard, elle est dûe à une mauvaise gestion économique qui remonte au moins à l'époque de leur entrée dans l'euro mais probablement à beaucoup plus loin. S'ils avaient anticipé ce problême, ils pourraient se consacrer maintenant à d'autres sujets que ce soit le climat ou pas.
De la même manière, tout indique que de graves problèmes climatiques se présentent, et ce ne sera pas uniquement une hausse de la température (super on peut aller à la plage) mais de graves inondations ou des dysfonctionnements agricoles par exemple. Malgré cela, un certains nombres de personnes, politiques, scientifiques ou citoyens lambda refusent de penser à long terme et préfèrent entraîner la majorité béate dans l'illusion que les problêmes peuvent se résoudre au moment où ils ont les effets les plus nocifs.
La première et dernière fois que j'ai fumé une cigarette, j'ai demandé aux ados avec qui je partageais ce moment s'ils n'avaient pas peur du cancer du poumon et, au lieu de répondre "je m'en fous" ou "il faut bien mourir de quelque chose", ils ont rigolé, signe que la question leur paraissait incongrue. Depuis, je n'ai aucune illusion à ce sujet mais je reste interloqué quand des personnes de haut niveau d'éducation scientifique tombent dans le panneau.