[RC/CC] Réchauffement climatique : données factuelles

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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energy_isere
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Message par energy_isere » 12 août 2007, 13:40

xavdr en echappée du peloton anti-RC-anthropique de liberaux.org

allez pousse encore un peu sur les pédales :-D

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mobar
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Message par mobar » 12 août 2007, 15:27

energy_isere a écrit :xavdr en echappée du peloton anti-RC-anthropique de liberaux.org

allez pousse encore un peu sur les pédales :-D
Pourquoi, ironiser?

Un dissident dérangerait t'il le catastrophisme ambiant?

Aurait il l'outrecuideance d'émettre des réserves sur les dogmes du réchauffement climatique anthropique?

Ou pire, serait il en train d'envisager des solutions qui voudraient nous éviter l'Apocalypse?

Brulons le, que diable pas de demi mesure!

:smt065 :smt065 :smt066 :smt067 :smt068

Fred02
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Message par Fred02 » 12 août 2007, 16:39

le giec n'a rien prévu de tel soit il m'avait semblé maintenant les média en parlent que tu le veuilles ou non.
L’Organisation météorologique mondiale, note donc que depuis janvier 2007, de nombreuses régions du monde connaissent des extrêmes météorologiques et climatologiques. Les mois de janvier et d’avril ont sans doute été les plus chauds à l’échelle du globe depuis le début des observations systématiques, en 1880, si l’on se réfère aux températures moyennes à la surface des terres émergées, l’anomalie positive atteignant 1,89 °C pour janvier et 1,37 °C pour avril. Par ailleurs, plusieurs régions ont connu des précipitations extrêmement abondantes qui ont entraîné de graves inondations.







Dans son quatrième rapport d’évaluation, le Groupe d’experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l’évolution du climat (GIEC) fait état d’une multiplication des phénomènes extrêmes depuis cinquante ans. Le GIEC prévoit d’ailleurs qu’il est très probable que les vagues de chaleur et notamment les épisodes de chaleur extrême continueront de se multiplier tout comme les épisodes de fortes précipitations, précise l’Organisation météorologique mondiale.



L’Organisation météorologique mondiale et les Services météorologiques nationaux de ses 188 Membres collaborent avec d’autres institutions des Nations Unies et un certain nombre de partenaires à l’instauration d’un système d’alerte rapide « multidanger ». En outre, des systèmes d’observation viables sur le long terme sont mis en place en vue de détecter et d’évaluer les incidences du changement climatique et de déterminer les mesures à prendre en priorité pour aider les pays les plus vulnérables à s’adapter.



Fortes précipitations, cyclones et tempêtes de vent : Durant la première moitié (juin-juillet) de la saison de la mousson d’été en Inde, quatre dépressions de mousson, soit deux fois plus que la normale, ont provoqué de fortes pluies et des inondations en Inde, au Pakistan et au Bangladesh. De nombreuses stations ont signalé des cumuls de pluie sur 24 heures supérieurs à 350 mm. Ces valeurs extrêmes et les pluies incessantes ont entraîné des inondations à grande échelle dans toute l’Asie méridionale, situation qui persiste à ce jour et qui s’est soldée par plus de 500 victimes, par l’évacuation de plus de 10 millions de personnes, la destruction de vastes étendues de terres agricoles, la perte de bétail et des dommages matériels considérables.



Le cyclone Gonu, premier cyclone jamais observé en mer d’Oman, a atteint les côtes d’Oman le 6 juin avec des vents soutenus d’une vitesse maximale proche de 148 km/h. Traversant le golfe d’Oman, il a touché terre une seconde fois en Iran. À Oman, plus de 20 000 personnes ont été touchées et plus de 50 ont trouvé la mort.



Du 6 au 10 juin, de fortes précipitations ont dévasté certaines régions du sud de la Chine. Les inondations ont touché plus de 13,5 millions de personnes, dont 120 ont trouvé la mort, notamment lors de glissements de terrain.



En Angleterre et au Pays de Galles, la période comprise entre mai et juillet 2007 a battu tous les records de cumul des précipitations (406 mm) depuis le début 1766, date du début des relevés, le précédent record remontant à 1789 (349 mm). L’épisode extrême observé dans le nord-est de l’Angleterre, où 103,1 mm de pluie sont tombés en 24 heures (les 24-25 juin), a été suivi le 20 juillet par un épisode similaire (120,8 mm de pluie) dans le centre du pays. Ces deux événements ont entraîné de vastes inondations en Angleterre et au Pays de Galles. Au moins neuf personnes ont perdu la vie et les dommages sont estimés à plus de 6 milliards de dollars É.-U.



L’Allemagne a connu quant à elle son mois de mai le plus arrosé - 126 mm - depuis 1901, date à laquelle des relevés ont commencé à être effectués à l’échelle du pays, la normale calculée pour la période 1961-1990 s’établissant à 71 mm. À l’opposé, le mois d’avril est le plus sec que le pays ait connu depuis 1901, avec seulement 4 mm de précipitations en moyenne nationale, ce qui représente 7 % de la pluviosité normale.



Les 17 et 18 janvier 2007, une grande partie de l’Europe du Nord s’est retrouvée sous l’influence d’un puissant système dépressionnaire qui a déversé des pluies torrentielles et engendré des vents soufflant jusqu’à 170 km/h. Au moins 47 personnes sont décédées durant la tempête et des dizaines de milliers ont été touchées par des coupures de courant. Selon une première estimation, les dégâts se chiffreraient entre 3 et 5 milliards d’euros.



Le Mozambique a connu en février les pires inondations des six dernières années. Une trentaine de personnes ont perdu la vie et 120 000 ont été évacuées du bassin central du Zambèze. L’arrivée du cyclone tropical Favio, le 22 février, a entraîné de nouvelles inondations et fait de nouvelles victimes.



Anormalement précoces et abondantes, les chutes de pluie que connaît le Soudan depuis la fin du mois de juin ont entraîné la crue du Nil et d’autres cours d’eau saisonniers. Ces crues ont entraîné des inondations de grande ampleur qui ont endommagé plus de 16 000 habitations.

En mai, de graves inondations et des dégâts considérables ont été causés aux Maldives par une série de vagues liées à une forte houle (3 à 4,5 m de hauteur), qui ont submergé 68 îles dans 16 atolls.



Au début du mois de mai, l’Uruguay a été frappé par les pires inondations que ce pays ait connues depuis 1959. Provoquées par de fortes pluies, elles ont touché plus de 110 000 personnes et mis à mal récoltes et infrastructures.



Vagues de chaleur : En juin et juillet, deux vagues de chaleur extrême ont frappé le sud-est de l’Europe où les températures, supérieures à 40 °C, ont pulvérisé les précédents records. Des dizaines de personnes sont décédées et les pompiers ont combattu jour et nuit les brasiers qui ont ravagé des milliers d’hectares. Le 23 juillet, le mercure a atteint 45 °C en Bulgarie, ce qui constitue un nouveau record de chaleur.



En mai, une vague de chaleur a frappé la Russie centrale et occidentale, où plusieurs records ont été battus. À Moscou, le thermomètre indiquait 32,9 °C le 28, soit la température la plus élevée pour un mois de mai que cette ville ait connue depuis 1891.



Bon nombre de pays européens ont connu le mois d’avril le plus chaud de leur histoire, la température moyenne pour ce mois dépassant de plus de 4 °C la normale dans certaines régions.



Conscients de l’impact catastrophique des vagues de chaleur sur la santé, l’OMM et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mettent la dernière main à un projet de directives sur la mise en œuvre de systèmes d’avis de vague de chaleur et de veille sanitaire.



Évolution du climat et extrêmes climatiques : Selon les conclusions des derniers rapports d’évaluation scientifique du changement climatique établis par le Groupe d’experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l’évolution du climat (GIEC), le réchauffement du climat ne fait désormais plus de doute. Onze des douze dernières années (1995-2006) figurent parmi les 12 années les plus chaudes qui aient été constatées depuis le début des mesures instrumentales. Sur cent ans (1906-2005), la température moyenne à la surface du globe a accusé une hausse de 0,74 °C, et sur les cinquante dernières années, le rythme moyen du réchauffement est presque le double (0,13 °C par décennie) de celui calculé pour le siècle écoulé. L’étude des paléoclimats laisse supposer que dans l’hémisphère boréal, la seconde moitié du XXe siècle a été très probablement plus chaude, s’agissant des températures moyennes, que toute autre période de 50 ans des 500 dernières années et probablement la plus chaude des 1 300 dernières années.



Le GIEC fait aussi état d’une augmentation de la fréquence des phénomènes extrêmes observés ces 50 dernières années, en particulier les épisodes de fortes pluies, les vagues de chaleur et le nombre de jours et de nuits de canicule.



D’après les projections concernant l’évolution du climat, il est très probable que les vagues de chaleur et notamment les épisodes de chaleur extrême continueront de se multiplier tout comme les épisodes de fortes précipitations.



De plus, selon l’Organisation météorologique mondiale, diverses régions d’Amérique du Sud ont connu des tempêtes de vent, des blizzards et des chutes de neige exceptionnelles à la faveur d’un hiver inhabituellement froid qui a fait chuter les températures jusqu’à -22 °C en Argentine et -18 °C au Chili au début du mois de juillet.



Le 27 juin, un front froid a traversé l’Afrique du Sud, y déversant la première chute de neige significative que ce pays ait connue depuis 1981 (25 cm dans certaines régions). En Inde, à la mi-mai, une vague de chaleur a fait grimper le thermomètre jusqu’à 45 voire 50 °C.

De nombreux pays européens ont connu le mois de janvier le plus chaud de leur histoire. Aux Pays-Bas, la température moyenne de ce mois – environ 7,1 °C, soit 2,8 °C de plus que la normale calculée pour la période 1961-1990 – est la plus élevée qui ait jamais été constatée depuis 1706, date à laquelle on a commencé à faire des mesures, tandis qu’en Allemagne, l’écart par rapport à la normale était de 4,6 °C. Depuis 1970 environ, les violents cyclones tropicaux ont tendance à se multiplier dans l’Atlantique Nord.



L’Organisation météorologique mondiale est l’organisme des Nations Unies qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau.

Source : OMM
sans oublier la fonte record de la banquise arctique.

mais tout va bien c'est juste une anomalie, des variations naturelles. il faut voir sur le long terme...

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Message par ABC » 12 août 2007, 23:25

La propagande des négateurs du RC est vraiment fatigante...

Ici, on a affaire à un modèle du genre: confusion entre météo et climat(un record qu'il soit de chaud ou de froid ne prouve ni ne réfute le RC).

La seule chose qu'on puisse dire, c'est la multiplication des phénomènes extrêmes est en accord avec les conséquences prévues.

Autre méthode utilisée par le site "climat-sceptique": prendre appui sur des articles scientifiques techniques et prendre à témoin le "tout-venant" en lui assénant une interprétation maison. Concernant l'Artique, on consultera avec intérêt [url=ttp://www.realclimate.org/index.php/archives/ ... ch_lang/fr]cet article[/url]. On trouve aussi dans l'article un certains nombres de liens intéressants.

Un point rigolo:
Les modèles du GIEC n'ont pas prévu ces événements.
Ecrire cela(et le reste), c'est ne pas savoir ce qu'est le GIEC.

Pour Mobar qui semble-t-il a des doutes: une explication simple et claire du pb du CO2
Pour résoudre un problème, il convient d'en connaître les causes.[/code]

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Message par mobar » 13 août 2007, 00:14

ABC a écrit :La propagande des négateurs du RC est vraiment fatigante...


Pour Mobar qui semble-t-il a des doutes: une explication simple et claire du pb du CO2
Pour résoudre un problème, il convient d'en connaître les causes.[/code]
[
Pour résoudre un problème comme le RC, il ne suffit de connaitre les causes. Il faut mener des actions qui aient une chance de régler le problème, indépendamment des causes.

Le problème est que la terre se réchauffe, trouvons un moyen de la refroidir plutôt que d'ergoter sur le sexe des anges et les causes du réchauffement.

Il est possible que le réchauffement soit le fait des rejets anthropiques. Diviser en France; par 4 nos émissions ne résoudra rien ni ne fera baisser la température globale de la terre.

Qui sommes nous pour vouloir dicter aux autres peuples une conduite que nous avons été incapables d'avoir par le passé?

Il est aussi possible que le réchauffement climatique soit du à d'autres causes et que la teneur en CO2 de l'atmosphère soit une conséquence du réchauffement ayant également un effet amplificateur.

Trouver un moyen pour faire baisser la température de la planète de façon controlée me semble seulement plus positif que de discuter indéfiniment sur les raisons réelles du RC qui n'ont à mon sens qu'une importance secondaire .

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Message par parisse » 13 août 2007, 09:45

Trouver un moyen pour faire baisser la température de la planète de façon controlée me semble seulement plus positif que de discuter indéfiniment sur les raisons réelles du RC qui n'ont à mon sens qu'une importance secondaire .
Il en existe un que tout le monde connait, c'est justement de diviser par 2 les émissions globales (donc par 3 les françaises). Enfin, plus précisément cela ne refroidirait pas la Terre mais éviterait qu'elle ne se réchauffe trop.
Evidemment, il y aura toujours des propositions de solutions moins douloureuses pour l'économie, mais dont nous ne connaissons pas les couts et les conséquences. Il s'agit plutot pour leurs défenseurs de gagner du temps...

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Message par ABC » 13 août 2007, 12:25

Pour résoudre un problème comme le RC, il ne suffit de connaitre les causes. Il faut mener des actions qui aient une chance de régler le problème, indépendamment des causes..
La seule action que nous ayons aujourd'hui à disposition, c'est la limitation des émissions de GES. Ne pas le faire en espérant que demain, nous pourrons mettre au point un moyen de refroidir la planète tout en maîtrisant d'éventuels effets secondaires, cela me paraît assez irresponsable.
Le problème est que la terre se réchauffe, trouvons un moyen de la refroidir plutôt que d'ergoter sur le sexe des anges et les causes du réchauffement.
Premièrement, la recherche scientifique est clairement autre chose qu'une discussion sur la sexe des anges. Deuxièmenent, le RC climatique est un problème parce qu'il risque de se prolonger au cours des prochaines décennies, et cela seul ce que tu appelles ergotage permet de l'affirmer.
Il est possible que le réchauffement soit le fait des rejets anthropiques. Diviser en France; par 4 nos émissions ne résoudra rien ni ne fera baisser la température globale de la terre.
Encore une fois si on peut empêcher qu'elle monte trop, c'est déjà ça.
Qui sommes nous pour vouloir dicter aux autres peuples une conduite que nous avons été incapables d'avoir par le passé?
Il n'y a pas "nous" et les "autres peuples" dans cette affaire, tout le monde est embarqué sur la même planète.
Il est aussi possible que le réchauffement climatique soit du à d'autres causes et que la teneur en CO2 de l'atmosphère soit une conséquence du réchauffement ayant également un effet amplificateur.
Non, on est certain que l'augmentation du CO2 depuis 2 siècles est due entièrement aux activités humaines:explication.
Par ailleurs, le dernier rapport du GIEC estimait à plus de 95% la probabilité que le réchauffement des 30 dernières années soit principalement d'origine anthropique.

Trouver un moyen pour faire baisser la température de la planète de façon controlée me semble seulement plus positif que de discuter indéfiniment sur les raisons réelles du RC qui n'ont à mon sens qu'une importance secondaire .
De toute façon, pour pouvoir changer le climat de façon maîtrisée, il faut le comprendre. Je ne vois pas beaucoup de cohérence entre le fait de vouloir abandonner la recherche en climatologie et prétendre inventer des moyens de changer la température globale.

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Message par mobar » 13 août 2007, 22:21

ABC a écrit : La seule action que nous ayons aujourd'hui à disposition, c'est la limitation des émissions de GES. Ne pas le faire en espérant que demain, nous pourrons mettre au point un moyen de refroidir la planète tout en maîtrisant d'éventuels effets secondaires, cela me paraît assez irresponsable.
Je ne dis qu'il ne faut pas réduire nos émissions de GES, je dis que cela ne résoudra pas le problème dans les délais qui nous sont impartis.

Au dela de l'espoir de trouver une solution permettant de refroidir la planète, je prétends que des travaux de recherche sur le sujet devraient être prioritaire et que des budgets importants devraient leur être consacrés.

C'est parceque je ne nie pas le RC que je pense que l'on doit aller plus loin que le discours lénifiant de la réduction des émissions. Tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut réduire les émissions mais personne ne prends de mesures vraiment éfficaces et surtout tout le monde essaie de noyer le poisson en s'interdisant de chercher et d'investir dans des voies plus radicales qui aient une chance d'inverser la tendance.[/quote]

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Message par mobar » 13 août 2007, 22:32

ABC a écrit : De toute façon, pour pouvoir changer le climat de façon maîtrisée, il faut le comprendre. Je ne vois pas beaucoup de cohérence entre le fait de vouloir abandonner la recherche en climatologie et prétendre inventer des moyens de changer la température globale.
Loin de moi l'idée d'abandonner la recherche en climatologie, mon propos consiste à dire que la voie de la réduction des émission est nécessaire, qu'elle doit être mise en oeuvre mais que malheureusement elle ne réglera rien.

Il faut dès à présent tester des solutions pour faire baisser la température de la planète. Que ces solutions s'intègrent dans des protocoles de recherche, soient soumises à évaluation et que leurs impacts soient analysés et étudiés est une évidence.

Que le discours, les actes, les budgets soient mobilisés par le RC et la réduction des émissions est une erreur monumentale.

Le problème doit être clairement posé :

La survie des espèces vivant sur la planète est elle menacée par la montée inexorable des températures?

Si la réponse est oui, alors nous devons trouver le moyen de faire baisser cette température et non pas nous contenter de limiter sa hausse.

Si la réponse est non, les recherches sur le RC et la réduction des emissions de GES sont un exercice de styule sans conséquence.

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Message par nelson62 » 13 août 2007, 23:31

Tout à fait d'accord avec ABC.

@mobar: tu dis qu'on "se contente de limiter la hausse de CO2". Mais justement! C'est parce'que techniquement et logiquement c'est la seule manière de limiter la casse et de stabiliser le système climatique.Parce'que l'on ne sait pas faire autrement.

Ensuite,2 choses:
1°) Si demain tu te présentes à la NASA muni d'un projet réaliste techniquement et financièrement pour "diminuer la température à la surface du globe", ils seront certainement ravis de t'écouter.
Pour infos, la solution la plus efficace serait de placer une voile solaire de plusieurs milliers de kms carrés entre la Terre et le Soleil (aux points de Lagrange)..:-D

2°) Ensuite, un système tel que celui-là signifierait à tous les industriels-pollueurs qu'ils peuvent continuer leur commerce et rejeter davantage de CO2? Jusqu'à quand?
Clairement ce type de raisonnement ne permet que de repousser le crash final.. :-(
Sans pétrole la fête est plus folle!!

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Message par Fred02 » 13 août 2007, 23:59

je pige pas lidée de la voile ? combien de km² ? combien de fusée pour mettre ça en orbite ?

quel type de matériaux ? il va faire nuit tout le temps ? comment ça va se passer pour la faune et la flore ?

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Message par mobar » 14 août 2007, 00:01

nelson62 a écrit : 2°) Ensuite, un système tel que celui-là signifierait à tous les industriels-pollueurs qu'ils peuvent continuer leur commerce et rejeter davantage de CO2? Jusqu'à quand?
Clairement ce type de raisonnement ne permet que de repousser le crash final.. :-(
Si les industriels utilisent des énergies fossiles c'est pour plusieurs raisons :

1 - on sait faire de puis longtemps,
2 - c'est toujours le moins cher,
3 - les rejets de CO2 ne sont pas pénalisés

Et aussi d'autres raisons plus psychologiques telles que la peur de la nouveauté, la pression des actionnaires, la lourdeur des procédures administratives ...

Mais demain la règlementation évoluera (elle évolue déja continuellement) sous la pression des citoyens relayés par les politiques, un certain nombre de choses changent :

1 - les nouvelles technologies de l'énergie deviendront opérationnelles,
2 - le prix des fossiles va exploser,
3 - la taxe CO2 va pénaliser l'usage du carbone,
4 - les clients vont demander de plus en plus de produits éco compatibles ...

Ce n'est qu'une question de temps, le problème des fossiles sera réglé par leur disparition ou par la montée inexorable de leur prix.

Mais si on ne maitrise pas la température de la planète se sera la fin de la partie pour tout le monde!

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Message par rico » 14 août 2007, 08:51

Mais si on ne maitrise pas la température de la planète se sera la fin de la partie pour tout le monde!
Pendant qu'on y est pourquoi ne pas déplacer les nuages qui font pleuvoir toujours dans les mêmes pays ou mêmes régions vers les endroits désertiques!
Ou pour ne plus avoir d'hivers froids on pourrait peut être tenter de rapprocher un peu la terre du soleil! Quoi vous croyez que c'est impossible??
Erreur : il suffit de fabriquer un aspirateur géant pour aspirer les nuages; après on stock les nuages et on les relache où on veut.
Et on peut fabriquer un moteur à hélice géante collé au cul de la planète (reste à trouver le cul : pas facile) pour naviguer où on veut dans l'espace et donc se rapprocher du soleil ou même s'en éloigner afin de résoudre le RC.
(on a déjà une bonne base de propulsion avec les éoliennes).

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Message par parisse » 14 août 2007, 09:34

A mobar:
le problème est effectivement de savoir quand le réchauffement de la planète est dangereux, Hansen considère qu'il ne faut pas dépasser les 450 ppm de CO2. Ce qu'on peut en gros réaliser si on s'engage à ne pas utiliser plus de charbon et d'hydrocarbones non conventionnels qu'aujourd'hui sans séquestration.
Il est possible que le seuil soit plus bas que 450 ppm, la fonte plus rapide que prévue de la banquise en Arctique peut le laisser craindre, d'où l'urgence à agir.
C'est aux politiques d'imposer des réductions d'émissions, pas aux industriels. Ils ne le feront que lorsque la pression sera suffisamment forte, ce qui je le crains nécessitera des événements dramatiques, et ce d'autant plus que les scientifiques ne s'exprimeront pas clairement sur les risques (comme l'AR4 sur la montée des eaux) ou que des experts divers laisseront croire qu'on peut résoudre le problème à moindre cout sans rien changer au mode de vie occidental.
Les solutions autres que de réduire nos émissions me paraissent être de la SF, parce que nous ne savons pas en modéliser les conséquences de manière fiable, nous n'avons pas d'histoire du climat qui permette la comparaison, et nous n'avons aucun plan précis permettant de les réaliser.
Il me parait ainsi beaucoup plus sur et rentable d'investir dans les économies d'énergie, les énergies renouvellables ou la séquestration de CO2 des centrales thermiques aujourd'hui pour stabiliser au plus vite nos émissions que dans un hypothétique miroir spatial ou fertilisant de plancton à base de fer...

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Message par nelson62 » 14 août 2007, 12:07

Il me parait ainsi beaucoup plus sur et rentable d'investir dans les économies d'énergie, les énergies renouvellables ou la séquestration de CO2 des centrales thermiques aujourd'hui pour stabiliser au plus vite nos émissions que dans un hypothétique miroir spatial ou fertilisant de plancton à base de fer...
Exactement! :)

Pour tred: pour mieux comprendre ce que je voulais dire va voir ces sites (c'est tout ce que j'ai trouvé...):

http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=17317
http://espritlibre.midiblogs.com/archiv ... gique.html
Sans pétrole la fête est plus folle!!

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