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Il s’agit d’un « scandale » qui illustre les failles du système de financement des campagnes électorales aux États-Unis, mais ce n’est pas une violation de la loi, selon une experte en la matière interrogée par le site d’information Politico. De quoi parle-t-on ? De la proposition faite par Donald Trump le mois dernier à un groupe de 20 dirigeants de l’industrie pétrolière et gazière à Mar-a-Lago. En échange de dons totalisant 1 milliard de dollars, l’ancien président leur a promis d’annuler des dizaines de règles et de politiques environnementales de Joe Biden et d’empêcher l’adoption de nouvelles.

Le Washington Post a révélé l’affaire jeudi en s’appuyant sur des sources anonymes (lien gratuit). Politico a confirmé l’histoire auprès de trois personnes au courant de la conversation, dont l’une s’est exprimée à visage découvert. Selon les experts consultés par le site d’information, Trump aurait violé la loi s’il avait formulé la même proposition en tant que président en exercice. Or, comme candidat, il peut promettre ce qu’il veut à ses donateurs.

Les dirigeants de l’industrie pétrolière et gazière veulent notamment que Trump mettent fin au moratoire de l’administration Biden sur les nouveaux permis d’exportation de gaz naturel et augmente le nombre de ventes de baux de forage offshore dans le golfe du Mexique. Selon le Washington Post, Trump leur a par ailleurs promis lors de la rencontre de Mar-a-Lago de réduire les crédits d’impôt pour l’achat de véhicules électriques et les subsides à l’industrie éolienne.