http://www.liberation.fr/actualite/scie ... ERFRIENDLY
Une conclusion «qui n'a pas lieu d'être» , tempère Isabelle Czernichowski-Lauriol, du BRGM (Bureau des recherches géologiques et minières), qui travaille sur le sujet depuis plus de dix ans.
chaque site de stockage devra être auparavant qualifié par des études géologiques précises
C'est d'ailleurs l'objectif d'un des projets du BRGM, dont le financement par l'Agence nationale de la recherche est acquis. Ses géologues sont en quête d'un site expérimental dans le Bassin parisien, «probablement dans le sud-est, à cheval entre Ile-de-France et Champagne-Ardennes», précise Isabelle Czernichowski.
A une autre échelle et dans un autre contexte, mais avec les mêmes tenants et aboutissants, la communauté des ingénieurs du CEA défend becs et ongles "son" bébé ITER. Un énième projet pharaonique pour nous enfoncer dans la débauche technique là où un minimum de bon sens devrait nous retenir et faire dire "stop ! on arrête tout et on ré-flé-chit !"Le site doit [...] bénéficier de la roche-couverture en argile du callovo-oxfordien la formation géologique où l'on étudie le stockage des déchets nucléaires près de Bures (Meuse).
Je crains malheureusement que l'annonce, par ailleurs catastophique, d'un réchauffement beaucoup plus rapide qu'escompté ne fasse qu'alimenter finalement les délires du système technicien... O tempora, o mores.