Re: La concentration en gaz a effet de serre toujours en hausse
Publié : 14 déc. 2023, 06:30
bah on sait déjà que vous en utilisez au moins un des deux, voire les deux, donc il semble que vous même ne partagiez pas vos propres opinions
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
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bah on sait déjà que vous en utilisez au moins un des deux, voire les deux, donc il semble que vous même ne partagiez pas vos propres opinions
personnellement je n'ai jamais fait un certain nombre de choses pour laquelle il y avait pourtant une pression sociale, genre fumer, écouter du métal, regarder de la télé réalité, etc ... a coté j'ai fait d'autres choses similaires que j'estimais plutôt agréables, comme boire du vin, écouter de la musique classique ou regarder des séries comme Game Of Thrones. Mais je suis gêné par l'affirmation qu'on serait "forcé" de faire ces choses, on a toujours le choix. Donc oui je suis gêné par les gens qui font des trucs en déclarant qu'il ne faudrait pas les faire mais qu'ils les font quand même parce qu'ils sont obligés par le contexte. Comme je suis gêné par les climatologues, les animateurs de télé, ou les photographes qui viennent t'expliquer qu'il faut arrêter de voyager après avoir parcouru la planète dans tous les sens. Mais je ne fais que donner mon ressenti personnel.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ort-240111Climat: les Etats-Unis ont réduit leurs émissions en 2023, mais pas assez rapidement (rapport)
AFP le 11 janv. 2024
Les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis ont diminué de 1,9% en 2023, selon un rapport mercredi du centre de recherche Rhodium Group, une baisse qui doit tripler pour que la première économie mondiale puisse tenir ses objectifs climatiques de l'accord de Paris.
Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005. Pour l'instant, la baisse depuis 2005 est de 17,2%, selon cette estimation.
La diminution des émissions en 2023, par rapport à 2022, est notamment due à la baisse de la production électrique avec du charbon. Si les Etats-Unis produisent toujours 17% de leur électricité avec cette source d'énergie parmi les plus émettrices, ce chiffre atteint un plus bas historique, selon le Rhodium Group.
La production d'électricité est progressivement remplacée par des centrales au gaz et les énergies renouvelables, mais la première solution, également émettrice, progresse deux fois plus vite que la seconde.
Cette baisse au niveau national en 2023 s'est faite en même temps qu'une croissance économique (plus de 2%), souligne le reconnu groupe de recherche -- une hausse des émissions avait été observée ces deux dernières années dans un contexte de reprise économique post-pandémie.
"Une baisse des émissions sur l'ensemble de l'économie est un pas dans la bonne direction", relève le rapport, "mais la vitesse de cette baisse doit plus que tripler, et rester à ce niveau, dès 2024 et jusqu'à 2030, pour tenir les objectifs climatiques des Etats-Unis en vertu de l'accord de Paris".
La date limite de 2030 "s'approche rapidement, et décrocher ces objectifs est un défi de plus en plus difficile à relever sans nouvelle décision politique importante", souligne le Rhodium Group.
Selon le groupe de recherche, il est encore trop tôt pour tirer un bilan des grands plans d'investissement dans la transition énergétique du président Joe Biden.
Et si la production électrique est en baisse, le secteur des transports, en tête en termes de gaz à effet de serre, émet toujours davantage (+1,6%), avec notamment une hausse du trafic aérien et une consommation d'essence qui grimpe.
Les Etats-Unis sont actuellement le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre en valeur absolue, derrière la Chine. Mais en prenant en compte les émissions historiques, c'est-à-dire cumulées depuis 1850, les Etats-Unis restent en tête du classement.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... dfe246c36eAuto : les véhicules thermiques sont toujours aussi polluants, selon la Cour des comptes européenne
BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•25/01/2024
Les émissions du secteur des transports représentaient 23% des émissions totales de gaz à effet de serre de l'UE en 2021,dont plus de la moitié provenaient des voitures particulières.
Les émissions de CO2 du secteur automobile ont commencé à reculer significativement à partir de 2020, soit 11 ans après l'entrée en vigueur du premier règlement européen sur la question. Surtout, cette baisse est due à l'essor des véhicules électriques, et pas à la fabrication de voitures thermiques plus vertueuses, selon un rapport publié mercredi 24 janvier par la Cour des comptes européenne.
L'institution a mesuré l'efficacité du règlement sur les émissions de CO2 des voitures particulières, qui fixe depuis 2010 un objectif d’émissions à l'échelle de l'Union européenne pour les véhicules neufs et, depuis 2012, des objectifs d’émissions spécifiques pour les constructeurs.
Selon la Cour des comptes, les émissions de CO2 des voitures particulières neuves "ont commencé à baisser de manière significative à partir de 2020, soit 11 ans après l'entrée en vigueur du premier règlement".
"Les émissions en conditions réelles des voitures à moteur thermique n'ayant pas diminué, cette baisse s'explique principalement par l'essor important des véhicules électriques" , soulignent les auteurs du rapport. Au cours de la période 2009-2019, les émissions moyennes des véhicules neufs en conditions d'utilisation réelles n'ont pas diminué, "principalement parce que les constructeurs se sont concentrés sur la réduction des émissions mesurées en laboratoire plutôt que sur route". Les émissions sur route dépendent du comportement du conducteur, de la circulation ou de l'utilisation de la climatisation.
"Failles" dans les essais en laboratoire
En 2017, un nouveau cycle d’essai en laboratoire, qui rend mieux compte des conditions de conduite réelles, est devenu obligatoire pour les nouveaux véhicules réceptionnés. "Ce changement a permis de combler de nombreuses failles qui étaient apparues dans le cycle d’essai précédent et de réduire l'écart entre les émissions mesurées en laboratoire et celles constatées sur route" , analyse la Cour des comptes.
Les objectifs de réduction des émissions de CO2 pour les voitures et les ambitions climatiques de l'UE à l’horizon 2030 ne "concordent pas suffisamment", conclut la Cour.
"Le principal défi à relever pour atteindre les objectifs de réduction des émissions pour 2030 et au-delà sera de faire en sorte que le particulier se tourne suffisamment vers les véhicules à émission nulle. Il importera tout particulièrement de rendre les véhicules électriques abordables, de mettre en place assez d’infrastructures de recharge et de garantir l’approvisionnement en matières premières nécessaires à la production des batteries", souligne la Cour des comptes.
Les émissions du secteur des transports représentaient 23% des émissions totales de gaz à effet de serre de l’UE en 2021 , dont plus de la moitié provenaient des voitures particulières, et elles continuent de croître.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... A9%20jeudi.La majorité des émissions récentes de CO2 est liée à 57 producteurs-rapport
REUTERS•04/04/2024
La grande majorité des émissions de dioxyde de carbone responsables du réchauffement de la planète depuis 2016 peut être attribuée à un groupe de 57 producteurs de combustibles fossiles et de ciment, selon un rapport de l'organisation non gouvernementale (ONG) InfluenceMap publié jeudi.
De 2016 à 2022, les 57 entités - des États ainsi que des entreprises publiques et privées - ont produit 80% des émissions mondiales de CO2 provenant des combustibles fossiles et de la production de ciment, indique le rapport Carbon Majors d'InfluenceMap.
Les trois principales entreprises ayant émis la plus grande quantité de CO2 dans le monde au cours de cette période sont les entreprises énergétiques Saudi Aramco , Gazprom et Coal India .
Saudi Aramco s'est refusé à tout commentaire. Coal India et Gazprom n'ont pas répondu à des demandes de commentaires dans l'immédiat.
Dans le rapport, InfluenceMap constate que la plupart des entreprises ont augmenté leur production de combustibles fossiles depuis 2015, année de signature de l'Accord de Paris sur le changement climatique, entraînant une hausse des émissions malgré la mise en place de politiques restrictives et la promotion des énergies renouvelables.
L'organisation, qui vise à renforcer la transparence des gouvernements et entreprises en matière de CO2, estime qu'un groupe relativement restreint est responsable de la majeure partie des émissions actuelles.
"Ce rapport peut être utilisé dans divers cas, qu'il s'agisse de procédures juridiques visant à demander à ces producteurs de rendre compte des dommages causés au climat, par des universitaires pour quantifier leurs contributions, par des groupes de campagne ou même par des investisseurs", a déclaré Daan Van Acker, chef de programme chez InfluenceMap, à propos de ce rapport.
Une précédente édition de la base de données Carbon Majors a été citée le mois dernier dans une action en justice intentée par un agriculteur belge contre la compagnie pétrolière et gazière française TotalEnergies.
L'agriculteur, soutenu par trois ONG, fait valoir que TotalEnergies est en partie responsable des dommages causés à ses activités par les conditions météorologiques extrêmes de 2016 à 2022.
La base de données Carbon Majors a été lancée en 2013 et permet notamment de croiser les données déclarées par les entreprises avec des sources officielles et d'autres données industrielles.