LeLama a écrit : ↑19 juin 2023, 11:35
Personne n'a de piste concrete et realiste pour changer les emissions de co2 au niveau mondial. La question est pourquoi on se concentre sur les pbs sur lesquels on ne peut rien plutot que sur les pbs qui sont de nature locale sur lesquelles on peut agir.
Si si, il y a des pistes
à présent les ENR apparaissent moins cher
Une tonne d'uranium produira moins d'énergie qu'une tonne de silicium, et on ne parle pas d'une tonne de charbon.
L'éolien, c'est surtout de l'acier et du pétrole/plastique. Bien sur, un même quantité de pétrole produira largement plus d'énergie en servant à faire des éoliennes, qu'en étant brulé directement. Au moins 10 fois plus.
C'est pourquoi les ENR se déploient massivement, y compris dans des pays avec beaucoup de charbon (USA, Asutralie)
Reste à résoudre les problèmes d'intermittence, ce pourquoi on se penche sur le vecteur hydrogène.
Bon, enfin, je dis pas que c'est gagné. Mais tes arguments ne vont pas dans le même sens. Peut-être qu'il y un problème grave avec le climat mais aucune alternative aux fossiles, donc on finira en scénario cocotte-minute, en effet.
b) c'est un pic de température donc il n'y a eu aucun emballement au-dessus , au contraire c'est redescendu après
il n'y avait personne pour injecter du CO2en permanence à ce moment là, pour aller toujours plus haut en concentration.
c) les températures élevées n'ont manifestement pas empêché Néanderthal de survivre en Europe (ils ont disparu bien plus tard, tout comme l'homme de Denisova en Asie) ni à homo sapiens d'apparaitre et de se répandre en Afrique, puis plus tard de se répandre en Eurasie . Si la planète est inhabitable pour des humains pourvus de techniques modernes, on se demande bien comment les hommes préhistoriques ont survécu
Les humains de la préhistoires ont bien sûr toujours survécus, même s'ils ont failli disparaitre lors de certains périodes glacières.
La continuité des espèces se fait au prix d'une mortalité élevée à certaines périodes défavorables. Quelque chose à quoi on n'est plus habitués (depuis trois siècles en France, si on considère un seuil de 10% de perte de population comme étant significatif sur l'évolution démographique). (on tend aussi à se déshabituer à une forte mortalité infantile comme moyen de régulation de population, les enfants étant les derniers nourris)
Il certainement que des humains survivront à une crise écologique comme changement de climat. Mais quelle proportion? tous?