Re: Scientifique de la NASA: "C'est trop tard"
Publié : 07 avr. 2009, 23:34
Hallucinant! M'enfin j'aimerai bien avoir une idée de la probabilité d'un tel événement!
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://oleocene.org/phpBB3/
Très grande puisque prévu pour 2010/2012!Hallucinant! M'enfin j'aimerai bien avoir une idée de la probabilité d'un tel événement!
Copenhagen climate change talks must fail, says top scientist James Hansen
il y va fort James Hansen dans l' interview :rico a écrit :Copenhague doit échouer si on veut éviter le désastre :
http://www.guardian.co.uk/environment/2 ... CMP=AFCYAH
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In Hansen's view, dealing with climate change allows no room for the compromises that rule the world of elected politics. "This is analagous to the issue of slavery faced by Abraham Lincoln or the issue of Nazism faced by Winston Churchill," he said. "On those kind of issues you cannot compromise. You can't say let's reduce slavery, let's find a compromise and reduce it 50% or reduce it 40%
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http://www.guardian.co.uk/environment/2 ... gen-summitCarbon trading could be worth twice that of oil in next decade
The carbon market could become double the size of the vast oil market, according to the new breed of City players who trade greenhouse gas emissions through the EU's emissions trading scheme.
The ETS market may see $3tn (£1.8tn) worth of transactions a year in the next decade or two, according to Andrew Ager, head of emissions trading at Bache Commodities in London, with it even being used as a hedge against falling equities or rising inflation. "It is still a relatively new industry with annual trades of around €300bn every year. But this could grow to around $3tn compared to the $1.5tn market there is for oil," says Ager, who used to be a foreign currencies trader ...
Deux degrés de plus, "un désastre"pour James Hansen
Le Monde 08 Dec 2011
San Francisco Envoyé spécial
Deux petits degrés Celsius de plus par rapport aux températures préindustrielles seraient déjà "un désastre". Présentant de nouvelles données au congrès d'automne de l'American Geophysical Union (AGU), qui se tient à San Francisco (Etats-Unis), le climatologue James Hansen a adressé, dans une conférence donnée mercredi 7 décembre, une sévère mise en garde aux négociateurs réunis à Durban (Afrique du Sud).
Selon le chercheur, célèbre pour avoir été le premier scientifique, en 1988, à tirer le signal d'alarme sur la question climatique, le seuil des 2 0C de réchauffement fixé par la communauté internationale ne permet pas de protéger les sociétés sur le long terme. Le directeur du Goddard Institute for Space Studies (GISS), principal laboratoire d'études climatiques de la NASA, présentait une reconstruction de l'évolution des températures au cours des 5 millions d'années écoulées. "Nous sommes aujourd'hui tout près des températures de la période de l'éémien, il y a 130 000 ans, ou du holsteinien, il y a 400 000 ans, a déclaré M. Hansen. Or, à ces deux périodes, nous savons que le niveau moyen des mers était de 4 à 6 mètres plus élevé qu'aujourd'hui."
Ses travaux, menés avec Makiko Sato (GISS), montrent qu'avec un degré de plus qu'aujourd'hui - c'est-à-dire 1,7 0C de plus par rapport au niveau préindustriel -, la Terre excéderait les températures atteintes au cours de ces deux récents pics de chaleur. Elle atteindrait sa période la plus chaude depuis environ 3,2 millions d'années. "Dépasser ce réchauffement renverrait le climat à ce qu'il était au début du pliocène", lorsque les océans étaient environ 25 m au-dessus de leur hauteur actuelle, ajoute le chercheur. "Si la teneur en CO2 venait à doubler, précise-t-il, cela reviendrait à augmenter la température moyenne d'environ 3 °C (par rapport au niveau préindustriel) et cela renverrait la planète à un état où la cryosphère (l'ensemble des glaces de mer et des glaciers continentaux) n'existait pas."
Fonte des calottes
La hausse des températures ne fait pas monter les océans instantanément : le système se met lentement à l'équilibre. Mais, selon M. Hansen, les données paléoclimatiques montrent que le rythme d'élévation des mers peut atteindre 1 m à 2,5 m par siècle, en raison de la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique.
Le seuil de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels est la certitude d'un "désastre à long terme", conclut M. Hansen. Même si "nous ne savons pas précisément à quel terme". Pour le chercheur, connu pour ses positions très tranchées et jouissant d'un grand prestige dans la communauté scientifique, "pour conserver un climat qui ressemble à peu près à celui de l'holocène, la période au cours de laquelle la civilisation s'est développée", il faut "maintenir la concentration de CO2 atmosphérique sous les 350 parties par million (ppm)". Elle était de 270 ppm au XIXe siècle et elle est aujourd'hui de 390 ppm.
Mais, ajoute le directeur du GISS, il est possible de la faire baisser "en supposant que la reforestation peut pomper 100 milliards de tonnes de carbone" et "en réduisant les émissions de 6 % par an, en commençant dès l'an prochain". Or, rappelle-t-il, "si nous avions commencé il y a seulement cinq ans, une baisse de 3 % par an aurait suffi".
Stéphane Foucart
baisser de x % par an, d'après les propriétés de l'exponentielle, ça fait dire émettre au total Po * 100/x , où Po est la production actuelle. Si on avait fait - 3% par an il y a 5 ans, on aurait donc émis 33*Co(2006). Mais si on baisse de 6% maintenant, on aurait émis 16*Co(2011) + les 5 ans écoulés ça fait que 21 ans. Il y a une petite montée depuis 2006 mais pas de 30 %, donc je ne vois pas trop comment concilier les deux chiffres.Mais, ajoute le directeur du GISS, il est possible de la faire baisser "en supposant que la reforestation peut pomper 100 milliards de tonnes de carbone" et "en réduisant les émissions de 6 % par an, en commençant dès l'an prochain". Or, rappelle-t-il, "si nous avions commencé il y a seulement cinq ans, une baisse de 3 % par an aurait suffi".