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Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 15 janv. 2022, 16:10
par alain2908
je suis étonné par le chiffre des boissons.
qu'est ce qui se cache derriere ? les bouteilles plastiques ou la station d'épuration ?

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 15 janv. 2022, 17:06
par phyvette
510 grammes de CO2 dans 1 L de Coca-Cola.

Eau gazeuse, bière, limonade, soda....

510*365= 186 kg

Sans compter le transport des matières premières, la fabrication du produit, la production et la distribution des bouteilles en verre, en PET ou en canettes, mais aussi la collecte et le recyclage des consignes.

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 15 janv. 2022, 17:18
par GillesH38
phyvette a écrit :
15 janv. 2022, 17:06
510 grammes de CO2 dans 1 L de Coca-Cola.

Eau gazeuse, bière, limonade, soda....

510*365= 186 kg

Sans compter le transport des matières premières, la fabrication du produit, la production et la distribution des bouteilles en verre, en PET ou en canettes, mais aussi la collecte et le recyclage des consignes.
euh non je crois pas qu'un l de coca perde 510 quand il dégaze :lol:

je pense plutot à l'empreinte carbone (engrais, machines agricoles) pour fabriquer le sucre qui est dedans.

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 15 janv. 2022, 17:29
par phyvette
GillesH38 a écrit :
15 janv. 2022, 17:18
euh non je crois pas qu'un l de coca perde 510 quand il dégaze :lol:
170 grammes de CO2 par canette de Coca-Cola
https://fr.coca-cola.be/developpement-d ... -coca-cola

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Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 15 janv. 2022, 17:41
par GillesH38
phyvette a écrit :
15 janv. 2022, 17:29
GillesH38 a écrit :
15 janv. 2022, 17:18
euh non je crois pas qu'un l de coca perde 510 quand il dégaze :lol:
170 grammes de CO2 par canette de Coca-Cola
https://fr.coca-cola.be/developpement-d ... -coca-cola

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oui ça, c'est le bilan carbone, mais tel que tu le disais on aurait pu croire que c'est le CO2 dissous dans la bouteille ...(surtout que tu dis "sans compter ..." alors que c'est justement ce qu'ils comptent !!) . La lecture de ton lien montre que l'emballage est aussi une partie importante du bilan carbone.

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 16 janv. 2022, 11:11
par emmort
J'ai travaillé un peu sur un projet de vapokrachage de gaz naturel pour faire du H2 (et du CO2).
Le CO2 étant pur à la sortie, il était vendu en qualité alimentaire aux limonadiers (Coca mais aussi d'autres...). En conséquence, il n'apparaissait plus dans les "déchets".
Donc le CO2 de combustion était un déchet (pour la production de vapeur) mais le co2 issu du vapokrachage ne l'était pas.

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 16 janv. 2022, 18:06
par Jeudi
alain2908 a écrit :
15 janv. 2022, 16:10
je suis étonné par le chiffre des boissons.
qu'est ce qui se cache derriere ? les bouteilles plastiques ou la station d'épuration ?
Le lait, et probablement le sucre.

https://www.actu-environnement.com/medi ... -etude.pdf

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 16 janv. 2022, 21:06
par energy_isere
suite à ce que je postais hier, en voici justement de chez Jancovici / Carbone4 que j' ai trouvé sur Linkedin.
C'est les mêmes chiffres que cité au dessus, d'ailleurs je pense que ça en est la source en fait

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Nous publions notre graphique de référence de l’empreinte carbone moyenne française. Pour la première fois, nous prenons en compte tous les gaz à effet de serre ainsi que la déforestation importée et les trainées de condensation des avions.

Ce nouveau calcul porte l’empreinte carbone moyenne française à 9,9 tonnes de CO2eq par personne.

C’est le périmètre le plus complet et précis à ce jour.
pour en savoir plus :
https://www.myco2.fr/fr/empreinte-carbo ... -calculee/

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 17 janv. 2022, 01:22
par Silenius
Jeudi a écrit :
06 oct. 2020, 16:03
Le revenu disponible c’est une chose, le capital c’en est une autre. Comme beaucoup de rentiers fiscalement agiles, Trump serait classé dans les revenus les plus faibles.
Oui, je suis sur que la philanthrope Democrate Nancy Pelosi n'a pas non plus de conseillers fiscaux :

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Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 17 janv. 2022, 15:02
par Jeudi
Silenius a écrit :
17 janv. 2022, 01:22
Jeudi a écrit :
06 oct. 2020, 16:03
Le revenu disponible c’est une chose, le capital c’en est une autre. Comme beaucoup de rentiers fiscalement agiles, Trump serait classé dans les revenus les plus faibles.
Oui, je suis sur que la philanthrope Democrate Nancy Pelosi n'a pas non plus de conseillers fiscaux
Tu vis dans un drôle de monde. Dans le mien, les fautes réelles ou imaginées d’un personnage secondaire n’enlèvent rien à la puanteur de ta fripouille préférée.

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 17 janv. 2022, 22:08
par Silenius
Comme disait Coluche, avec un mec de droite tu te mefie, tu serre les fesses :lol:

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 26 juil. 2022, 08:35
par energy_isere
Un tiers de l'empreinte carbone de l'Union européenne est causé par ses importations

Par Laetitia Lienhard Publié le 24/07/2022 LeFigaro

Un nouveau rapport de l'Insee pointe que les Européens émettent 1,5 fois plus de gaz à effet de serre par habitant que la moyenne mondiale.

Une part importante des gaz à effet de serre émis pour la consommation des Européens est émise sur d'autres continents. D'après la dernière étude de l'Insee sur le sujet, un tiers de l'empreinte carbone de l'Union européenne est dû à ses importations.
L'empreinte carbone a pour objectif de mesurer la quantité de gaz à effet de serre émise pour répondre à la consommation des habitants en additionnant, par pays, les émissions liées à la production intérieure, les émissions directes des ménages mais aussi celles liées aux importations. Un calcul qui permet de ne pas se focaliser seulement sur la production sur le territoire national.

11 tonnes par Européen par an

En 2018, cette empreinte carbone européenne a atteint 4095 millions de tonnes équivalent CO2, ce qui équivaut 11 tonnes par Européen, contre 21 aux États-Unis et 8 tonnes en Chine. C'est plus d'une fois et demi la moyenne mondiale. Cependant, «rapportées à leur PIB, leurs émissions de GES européennes sont inférieures à la moyenne mondiale», nuance l'Insee. Le poids économique de l'Union européenne sur la scène mondiale, en parité de pouvoir d'achat, est de l'ordre de 16% alors que son empreinte carbone représente 10,5% des émissions mondiales.

La France se caractérise, elle, «par un mix énergétique, et, par ricochet, une production dans son ensemble mois carbonée que ses partenaires, notamment l'Allemagne », précise l'Insee. Cependant, malgré cette particularité, pour atteindre la neutralité carbone en 2050 avec une réduction de ses gaz à effet de serre de 55% en 2030, une baisse de ses émissions de 5,5% sera nécessaire chaque année de 2031 à 2050. «La marche est haute», prévient le rapport en précisant que le rythme de baisse a été de 1,7% entre 2005 et 2021.

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La moyenne des pays de l’UE correspond à une moyenne simple des parts des 27 pays de l’UE. En 2018, 47,5 % de l’empreinte carbone de la France a été émise sur son territoire, 13,2 % dans le reste de l’UE, et 39,3 % dans le reste du monde.
Source: base TIES ICIO de l’OCDE, données d’émissions d’Exiobase 3 et de l’OCDE, calculs Insee.

De manière générale, l'Insee rappelle qu'au niveau mondial, les émissions de gaz à effets de serre ont augmenté de moitié (+49%) entre 2000 et 2018. Mais cette hausse est inégalement répartie puisqu'elles ont diminué de 6% sur le territoire européen tandis qu'elles ont triplé en Chine. Un fort écart qui s'explique notamment par le fait que les pays occidentaux sont davantage tournés vers une économie de service, moins émettrice de gaz à effet de serre.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/un- ... s-20220724

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 26 juil. 2022, 10:18
par kercoz
Silenius a écrit :
17 janv. 2022, 22:08
Comme disait Coluche, avec un mec de droite tu te mefie, tu serres les fesses :lol:
C'est presque l'effet de serre

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 22 juil. 2023, 15:14
par energy_isere
Les Français se déclarent écolos, mais ne sont pas prêts à renoncer à leur mode de vie

Article de Par Guillaume Thomas 22 juillet 2023

Les Français sont préoccupés par le réchauffement climatique, considèrent que cela devrait être prioritaire dans l'action gouvernementale, mais dans les faits, ils semblent encore peu disposés à renoncer à leur mode de vie? C'est le principal enseignement du dernier sondage de l'institut Cluster 17 pour Le Point. 77 % des Français considèrent que la réalité du réchauffement climatique est évaluée correctement ou sous-estimée (seuls 2 % des Français le nient) et 90 % d'entre eux que cela devrait être la principale ou l'une des principales priorités du gouvernement.

Cependant, une majeure partie n'est pas prête à renoncer à manger de la viande (68 %), à renoncer au rêve de la maison individuelle (77 %), ou à payer ses courses plus cher pour favoriser l'achat local (60 %). En d'autres termes, les Français considèrent la crise climatique comme un enjeu prioritaire, mais ne sont pas disposés à assumer les coûts de la transition écologique dans leurs choix de vie au quotidien.

L'écologie politique

Ces résultats interrogent d'emblée quant à la stratégie adoptée par l'écologie politique, qui s'apparente davantage à un discours permettant de « signaler les vertus » de son énonciateur, mais qui n'est pas toujours générateur d'actions concrètes à l'échelle individuelle.

C'est qu'en réalité les Français sont dans une très large majorité convaincus que c'est à l'État de gérer le problème et trouver des solutions, même s'ils restent divisés sur la question. En effet, s'il y a un certain consensus sur le constat et le niveau de priorités de la crise climatique, les Français sont bien plus partagés sur les solutions à lui apporter. La ligne de fracture est de nature sociologique (les diplômés et les plus riches se distinguent des autres) et politique, les individus de droite ne soutenant pas les mêmes solutions que les individus de gauche. Pour le résumer simplement, on peut identifier, théoriquement, quatre grands types d'orientation vis-à-vis de l'enjeu climatique qui recouvrent d'autres valeurs et orientations politiques.

Des « capitalistes verts » aux « décroissants localistes »

En partant du pôle le plus libéral, on peut trouver le « capitalisme vert », courant techno-optimiste qui fait confiance aux mécanismes du marché et à l'inventivité de l'homme pour faire face aux enjeux du réchauffement climatique. À l'instar de l'essayiste Ferghane Azihari (chroniqueur au Point) en France, ils constatent que le développement économique va de pair avec la préservation des ressources, l'adaptation aux effets du réchauffement climatiques, et sont prompts à critiquer les solutions étatiques, moins efficaces que les solutions de marché.

Les partisans du « développement durable » considèrent que les enjeux environnementaux doivent être pris en considération dans le fonctionnement économique de nos sociétés, mais sans que cela se fasse au détriment de la croissance économique ou du social. Ceci suppose la mobilisation de tous les types d'acteurs, mais aussi certaines interventions de l'État pour que les externalités négatives de la pollution soient imputées aux acteurs économiques. Les solutions de taxation du carbone ou de création de marchés de droits à émettre sont représentatives de cette manière d'appréhender le problème.

La troisième catégorie, que nous appelons les « planificateurs verts », comprend ceux qui considèrent que face à l'ampleur du défi climatique, il faut conférer à l'État ? et à des spécialistes à son service ? un large pouvoir pour organiser la société en vue d'y répondre. L'idée de remplacer la coordination spontanée des activités des individus en société par l'État pour atteindre un objectif collectif (en faisant fi des aspirations individuelles) n'est pas nouveau. C'est ce que les économistes socialistes ont imaginé au début du XXe siècle en poussant la logique parfois aussi loin que de vouloir remplacer les chefs d'entreprise par des ordinateurs pour prendre des décisions à l'échelle de la nation. Dans ce schéma de pensée, l'État est central, et doit orienter le comportement des individus par le bâton (taxes, interdictions, réglementations) et la carotte (subventions, déductions fiscales etc?). Cette posture correspond assez bien à la « planification écologique » proposée par le gouvernement qui a récemment déclaré vouloir récompenser ceux qui rapiéçaient leurs vêtements.

Enfin, dernière famille d'écologistes, les « décroissants localistes » qui considèrent que le salut de la planète proviendra d'une rupture profonde avec le capitalisme et la croissance. Opposés aussi bien à la croissance économique qu'à la croissance démographique, les partisans de cette option proposent la sobriété volontaire. Il s'agirait de renoncer à nos besoins, réduire notre consommation, et aller à contre-courant des évolutions de la société contemporaine qui tend vers l'internationalisation des flux. Il conviendrait d'en revenir à des communautés humaines plus locales, reposant sur la consommation locale, et échappant à l'imaginaire de la société marchande. Comment se situent les Français par rapport à toutes ces nuances d'écologie ?

L'écologie est une affaire d'État

Selon le regroupement que nous faisons en fonction des réponses aux questions du sondage, il y aurait 12 % d'indifférents, 38 % de partisans du développement durable, 23 % de planificateurs verts, 19 % de décroissants et seulement 4 % de capitalistes verts. On retrouve à travers ces réponses un trait marquant de la culture politique française : un étatisme empreint de méfiance vis-à-vis du marché. Plutôt que de faire confiance aux entreprises, aux collectivités locales, voire aux individus (comme nous le verrons), les Français considèrent qu'il incombe à l'État de résoudre les problèmes en disant aux acteurs privés comment agir.

Lorsqu'on demande aux Français de trancher parmi 6 options de politiques publiques, la plus populaire (27 %) est de faire payer les entreprises qui polluent le plus. La seconde est la mise en place d'une planification écologique (23 %), la troisième est de renoncer à la croissance économique (19 %). Les 3 autres options qui mobilisent des mécanismes de prix carbone (taxe) ou le marché ou les collectivités locales sont ultra-minoritaires. Une fois de plus, on retrouve une forte polarisation politique sur ce sujet. L'option politique préférée des électeurs de Mélenchon est la renonciation à la croissance économique, tandis que ceux de Yannick Jadot et Emmanuel Macron privilégient légèrement la planification écologique par rapport à d'autres options. Les électeurs de droite sont plus favorables que la moyenne aux solutions locales et en lien avec les entreprises. Les électeurs d'Eric Zemmour se distinguent des autres en étant plus nombreux que les autres (notamment ceux du RN) à considérer cet enjeu comme secondaire. Concernant la production d'énergie nucléaire, huit Français sur dix sont pour, et même au sein de la gauche radicale l'opinion est majoritairement pro nucléaire (52 %).

Pas une affaire individuelle

Si les Français sont très préoccupés par le sort de l'environnement et attendent beaucoup du gouvernement et des entreprises, sont-ils eux-mêmes prêts à faire des efforts dans leur quotidien ?

La réponse est, dans l'ensemble, négative. Ils ne sont pas prêts à se passer de leur voiture thermique (61 %), à payer plus cher leur alimentation pour favoriser les circuits courts (60 %), à renoncer à se loger dans une maison individuelle (77 %) ou à renoncer à manger de la viande (68 %). Cependant une majorité est prête à se limiter à 4 vols long-courriers au cours de leurs vies ou à renoncer à l'air climatisé en été?

Le niveau de diplôme est assez structurant pour rendre compte de ces attitudes : ceux qui ont fait les études les plus longues sont plus prompts à faire des sacrifices pour la planète. Le clivage gauche-droite a également son importance : les individus de gauche étant plus nombreux à déclarer être prêts à faire des efforts. Par exemple, alors que 6 électeurs de Yannick Jadot sur 10 se disent être prêts à renoncer à la consommation de viande, ce n'est le cas que de 35 % des électeurs d'Emmanuel Macron et de 15 % des électeurs de Valérie Pécresse et d'Éric Zemmour.

S'il y a un relatif consensus sur l'urgence climatique en France, il y a dissensus sur les solutions à apporter. Une majorité de Français attendent de l'État des mesures fortes pour résoudre les problèmes environnementaux, ou appellent même à un changement de système économique. Mais ils sont beaucoup plus réticents à faire des changements dans leur quotidien. On en revient à un mal Français bien connu : l'Etat-nounou qui déresponsabilise ses citoyens qui finissent par attendre tout de lui?

* Guillaume Thomas est docteur et enseignant-chercheur en science sociales
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/oth ... c9a&ei=246

Re: Quelle est votre empreinte écologique ?

Publié : 22 juil. 2023, 16:44
par GillesH38
ce qui semble sous entendre qu'on ne peut pas se passer de fossiles sans renoncer à son niveau de vie ?

c'est du consensus scientifique ça ou pas ?

(excusez ma naïveté, vous savez que je suis très mauvais pour savoir ce qui fait consensus chez les scientifiques ou pas).