Re: Réchauffement climatique, perception du grand public.
Publié : 27 janv. 2022, 13:19
@Morbach tu ne supposes pas que je lis tes trucs quand même, right ?
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://oleocene.org/phpBB3/
Ah ?
Et dans ton schéma, il est indiqué que les précipitations sur les continents sont de 113 000 km3/an.
https://www.climato-realistes.fr/le-ref ... limatique/Une étude originale intitulée Refrigerator as Model of How Earth’s Water Manages Solar and Anthropogenic Heats and Controls Global Warming (acceptée dans Earth’s Future en décembre 2021), fondée sur la chimie et la physique compare la gestion de l’énergie solaire et la chaleur dégagée dans l’environnement au mécanisme qui contrôle la température à l’intérieur d’un réfrigérateur . La comparaison montre que l’eau présente sur la Terre joue un rôle de fluide réfrigérant via les phénomènes de fonte des glaces et d’évaporation-condensation et qu’elle gère de manière similaire les chaleurs solaires et anthropiques. Un article précédent (soumis à Earth’s Future) quantifiant les énergies thermiques échangées au cours des différentes étapes du cycle glace-eau liquide-vapeur-glace, confirme que l’énergie thermique anthropique issue de la production et l’exploitation des diverses sources d’énergies dont l’humanité a besoin est largement responsable de l’actuelle disparition des glaces .
Elle montre aussi que les forçages radiatifs tels qu’ils sont estimés par le GIEC entre autres devraient conduire à une disparition des glaces beaucoup plus importante qu’observée de nos jours. En termes d’énergie thermique, ces estimations paraissent surestimées. Cette conclusion semble de nature à remettre en cause l’influence du CO2 anthropique sur le climat futur. Selon le mécanisme de régulation thermique proposé et contrairement aux prévisions actuelles, la température globale ne devrait pas augmenter dramatiquement si les glaces continuent à disparaître au cours des prochaines années. En revanche, la formation de nuages, les pluies, les vents, les tempêtes, les ouragans, etc. devraient augmenter en fréquence et en dégâts. Il est également montré que l’eau stockée dans les hydrocarbures fossiles il y a plusieurs millions d’années est progressivement libérée sous forme de vapeur chaude lors de la combustion des sources fossiles hydrocarbonées et s’ajoute à l’eau présente sur le globe une fois condensée. Reste à savoir si cet apport peut jouer un rôle dans l’hypothèse des effets de serre. L’étude suggère que lutter contre la production de CO2 anthropique pourrait bien ne pas être suffisant pour limiter la fonte des glaces. L’hydrogène peut être une alternative aux sources d’énergie consommées par l’humanité à condition que l’évaluation du cycle thermique de A à Z complète favorablement l’évaluation du cycle de vie.
c'est donc effectivement un gros problème si c'est vrai,mobar a écrit : ↑02 févr. 2022, 17:56Selon le mécanisme de régulation thermique proposé et contrairement aux prévisions actuelles, la température globale ne devrait pas augmenter dramatiquement si les glaces continuent à disparaître au cours des prochaines années. En revanche, la formation de nuages, les pluies, les vents, les tempêtes, les ouragans, etc. devraient augmenter en fréquence et en dégâts.
[/quote]Il est également montré que l’eau stockée dans les hydrocarbures fossiles il y a plusieurs millions d’années est progressivement libérée sous forme de vapeur chaude lors de la combustion des sources fossiles hydrocarbonées et s’ajoute à l’eau présente sur le globe une fois condensée. Reste à savoir si cet apport peut jouer un rôle dans l’hypothèse des effets de serre.
C’est un site climatosceptique, un peu comme l’intelligent design est le faux nez des creationnistes.
Je crois avoir effectivement lu (non, je ne rechercherai pas la référence) que les chaleurs produites (combustions diverses, nucléaires, ....) n'avaient pas été prises en comptes car anecdotique par rapport aux apports solaires et naturels (volcans, geyser, géothermie, ...)
L'énergie solaire , c'est 3000 fois l'énergie fossile utilisé par les humains.emmort a écrit : ↑04 févr. 2022, 09:01Je crois avoir effectivement lu (non, je ne rechercherai pas la référence) que les chaleurs produites (combustions diverses, nucléaires, ....) n'avaient pas été prises en comptes car anecdotique par rapport aux apports solaires et naturels (volcans, geyser, géothermie, ...)
Les climatologues savent depuis longtemps que la couverture nuageuse basse a une influence importante sur la température moyenne du globe, mais la rétroaction de ces nuages bas sur cette température est encore mal comprise.
Dans la période de réchauffement actuel, la discussion sur cet aspect concerne surtout les nuages bas situés au-dessus des océans tropicaux. D'un côté, le réchauffement de la mer y accroît le brassage vertical de l'air, ce qui assèche les basses couches. De l'autre, le changement climatique a tendance à affaiblir la circulation atmosphérique, ce qui conduit à des couches nuageuses plus épaisses. Ces deux mécanismes se compensent en partie. Et comme ils sont encore très mal quantifiés, cela explique en bonne partie les résultats très différents donnés par les modèles actuels sur la rétroaction positive ou négative des nuages en période de réchauffement (C. NAM et al., 2012). De plus, suivant que les modèles soient à convection paramétrée ou à haute résolution, la prise en compte des phénomènes convectifs sur la nébulosité diffère complètement (J. VIAL et al., 2017). Cela explique notamment la forte dispersion des résultats de température donnés par les modèles de circulation générale mis au point et utilisés par les climatologues (S.C. SHERWOOD et al., 2015).
Dans ce contexte encore bien incertain par ses conclusions, certaines réalités physiques en rapport avec cette nébulosité basse ne peuvent toutefois être remises en cause. Il est indéniable que l'augmentation de la température provoque une évaporation supplémentaire des sols et des océans d'eau qui s'élève sous forme de vapeur. La température de l'atmosphère baissant avec l'altitude et la saturation maximale en vapeur d'eau de l'air diminuant quand la température baisse, cette nouvelle vapeur formée par le réchauffement finit donc par arriver à saturation pendant sa montée. La température diminuant approximativement de 1°C par 180 m d'altitude, la saturation se produit dans les basses couches de l'atmosphère, c'est-à-dire dans la zone où se trouvent les nuages bas (altitude inférieure à 3000 m).
À partir de ces réalités physiques, nous proposons une hypothèse explicative en deux temps :
1/ Quand l'atmosphère du globe se réchauffe, et cela quelle qu'en soit la raison, l'évaporation que cela suscite sur les océans et les terres finit par augmenter la couverture nuageuse basse. Ce développement des nuages bas rafraîchit alors l'atmosphère par le fort effet albédo de ces nuages, ainsi que par les précipitations qu'ils amènent.
2/ Si, au contraire, l'atmosphère du globe se refroidit, il y a moins d'évaporation, donc moins de nuages bas. L'effet albédo global des nuages diminue, ce qui permet à la chaleur solaire de mieux pénétrer jusqu'à la surface du globe.
Si ce double phénomène climatique est réel, les nuages auraient donc un effet rétroactif d'inverseur des variations, ce qui expliquerait l'augmentation de la probabilité d'alternance observée en toute période d'un mois sur l'autre, que celle-ci soit plutôt orientée vers un refroidissement (Période 1), globalement neutre mais avec tout de même des montées et des descentes de température (Période 3) ou ayant une tendance forte au réchauffement (Périodes 2 et 4). Nous retrouvons ici la même dialectique que celle rappelée dans le paragraphe précédent pour expliquer les fluctuations des populations de proies et de prédateurs dans un milieu naturel.
Par Rémy Prud’homme
La nuit du 3 au 4 avril a été très froide en France. Les températures enregistrées se sont situées entre 0° et -9°, bien en dessous des moyennes saisonnières. En fait, selon météo-France, on n’a jamais vu une nuit d’avril aussi froide depuis 1947. Qu’est-ce que cela nous dit au sujet de réchauffement climatique ?
Pas grand-chose. Le réchauffement climatique est un phénomène de moyen ou long terme, qui ne se mesure que sur des périodes de plusieurs années. C’est un phénomène très lent, et très modeste : la température moyenne du globe (dans la mesure où l’on est capable de donner un sens à ce concept en faisant des moyennes de moyennes de millions de températures horaires enregistrées dans des milliers de lieux différents) semble avoir augmenté d’environ 1,1 degré Celsius entre 1870 et 2020. Autour de cette tendance légèrement ascendante, le climat et la température connaissent des variations de grande ampleur. En cherchant bien, on trouverait certainement dans le passé (au 17ème siècle en particulier) des nuits aussi glaciales, ou encore plus glaciales, que celle que nous venons de vivre. La froide nuit du 3 avril en France ne signifie pratiquement rien sur l’évolution du climat du monde.
Mais elle en dit long sur le discours hystérique des réchauffistes. A la moindre poussée de chaleur, ils brandissent ce « record » comme une preuve indiscutable de l’accélération dramatique du réchauffement climatique. Pour eux tout est « la faute au réchauffement climatique ». Parions qu’il y aura parmi eux des élèves des Jésuites pour nous expliquer que la nuit du 3 avril en France est une conséquence du réchauffement, et qu’elle nous impose absolument de subventionner encore davantage les éoliennes et de cesser de boire du lait de vache. Puisse la nuit du 3 avril faire progresser le bon sens et le sens de la mesure.