Et le Pic pollution ?

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Krom
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Message par Krom » 28 févr. 2008, 10:48

energy_isere a écrit : Question trés béte, les plantes qui ont absorbé les métaux lourds, on en fait quoi aprés ? :-k
Eheh. Je me suis posé la même question.

Mais j'imagine que c'est plus simple de faucher un champ de plantes pleines de métaux lourds, plutôt que de traiter la terre ou la flotte directement, puisque les métaux sont beaucoup plus concentrés.

Après, il faut se démerder pour les métaux ne repartent pas dans l'écosystème. Je pense que la première étape est de sécher les plantes et de les broyer. Après, il faut en extraire les métaux lourds. La biomasse qui reste peut être utilisée si elle est correctement dépolluée, les métaux, eux, peuvent être remis dans le cycle industriel.

Evidemment, c'est inutile de faire tout ça si le cycle industriel continue à balancer ce genre de pollution dans la nature.

(Enfin, c'est comme je vois les choses. Un ingénieur pourrait mieux nous informer.)

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Message par energy_isere » 20 août 2008, 20:44

En Arctique, les pics de pollution au charbon datent d'il y a cent ans.

Une carotte glaciaire forée au Groenland chiffre la pollution aux métaux lourds due à l'activité humaine depuis 1772.


Le Figaro 20/08/2008

On ne peut presque rien leur cacher : les calottes glaciaires notent scrupuleusement tout de l'état de l'atmosphère et de l'industrieuse activité de l'homme à la surface de la Terre. On sait, depuis quelques années déjà, comment lire dans ces archives glaciaires. Et on a ainsi pu reconstituer cette année la teneur en gaz à effet de serre de l'atmosphère terrestre lors de ces 800 000 dernières années. Le plus récent exemple d'étude de ces archives glaciaires est apporté par une équipe de chercheurs américains du Desert Research Institute de Reno dans le Nevada et concerne la pollution aux métaux lourds (thallium, cadmium et plomb), due aux activités industrielles : la séquence complète des taux de cette pollution de 1772 à 2003 (publication dans les PNAS ) a ainsi été reconstituée.

Pour cela, rien de plus facile. Il faut tout d'abord extraire une carotte de glace de 115 m de longueur et de 10 cm de diamètre. Dans le cas présent, le forage a eu lieu dans la partie sud du Groenland. Il faut ensuite la couper en cinq dans le sens de la longueur et analyser le contenu des cinq «ficelles». Pour y trouver deux types de renseignements. D'une part pour dater centimètre par centimètre toute sa longueur, d'autre part pour analyser la teneur en métaux lourds et en carbone de chacun de ses centimètres. Et d'établir une correspondance. La datation se fait par une technique mettant en jeu une trentaine d'éléments chimiques au cycle reconnaissable. La teneur en métaux lourds se fait au spectromètre de masse.


Impact environnemental

Et les résultats sont assez spectaculaires. Première constatation, la pollution aux métaux lourds pendant cette période est essentiellement due à l'utilisation humaine du charbon. Deuxième constatation, cette pollution est plus élevée qu'on ne le pensait au début du XXe siècle. Elle est ainsi dix fois plus importante qu'au début de l'ère industrielle, dans le cours du XIXe siècle. Mais l'étude montre aussi que les métaux lourds ont des taux de deux à cinq fois plus bas durant les dernières décennies. La pollution a donc reculé.

Mais attention, soulignent les auteurs de l'étude, la position du forage au Groenland fait qu'elle reflète l'activité humaine de l'Amérique du Nord et de l'Europe. Où le contrôle accru des rejets toxiques et la diminution de l'utilisation du charbon ont été très marqués à la fin du XXe siècle. Ce qui n'est pas le cas du côté océan Pacifique de la calotte glaciaire arctique. Et l'on sait que nombre de pays asiatiques en pleine croissance, dont la Chine, utilisent beaucoup le charbon. Il faudrait donc effectuer ce type de recherche glaciaire ailleurs qu'au Groenland. D'autant que l'on ne connaît pas vraiment l'impact sanitaire et environnemental de ces métaux lourds. À suivre.

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Message par energy_isere » 06 nov. 2008, 19:41

Encore une belle saloperie : le diméthylfumarate
Des bottes chinoises provoquent de graves allergies

Jeudi 06 novembre 2008


Des bottes importées de Chine ont été retirées de la vente car elles ont provoqué de graves démangeaisons et allergies cutanées. Après les jouets contenant du plomb, le lait à la mélanine et les canapés irritants, les produits d'importation chinoise ne cessent de défrayer la chronique.

Après enquête, les autorités sanitaires ont révélé le problème venait des sachets anti-moisissure et plus particulièrement l'un des composants : le diméthylfumarate connu pour ses effets allergisants. Utilisé dans les produits d'importation chinoise, ce produit a été interdit en tant qu'antifongique par l'Union Européenne.
Ce produit avait déjà été mis en cause dans des canapés vendus chez Conforama qui avaient là-encore entrainé des réactions cutanées.


Dans le cas des bottes, les petits sachets ont été jetés mais ont quand même affecté les clientes. Il semblerait que le diméthylfumarate ait tendance à s'évaporer et à se transformer en gaz. Et c'est ce gaz qui, au contact de la peau, a provoqué l'éczéma aigu et les brûlures.

Etam a retiré de ses boutiques les bottes incriminées et tente de rappeler les clientes qui en ont achetées. Par ailleurs, la direction de la concurrence a déjà fait retirer du marché les bottes chinoises en Côte d'or où les premiers cas ont été signalés début octobre, ainsi qu'à Angers.

Le problème pourrait bien se répéter car plus de la moitié des chaussures importées en France provient de Chine.

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Message par Jaguar75 » 17 nov. 2008, 18:06

energy_isere a écrit :Encore une belle saloperie : le diméthylfumarate
Des bottes chinoises provoquent de graves allergies

Jeudi 06 novembre 2008


Des bottes importées de Chine ont été retirées de la vente car elles ont provoqué de graves démangeaisons et allergies cutanées. Après les jouets contenant du plomb, le lait à la mélanine et les canapés irritants, les produits d'importation chinoise ne cessent de défrayer la chronique.

Après enquête, les autorités sanitaires ont révélé le problème venait des sachets anti-moisissure et plus particulièrement l'un des composants : le diméthylfumarate connu pour ses effets allergisants. Utilisé dans les produits d'importation chinoise, ce produit a été interdit en tant qu'antifongique par l'Union Européenne.
Ce produit avait déjà été mis en cause dans des canapés vendus chez Conforama qui avaient là-encore entrainé des réactions cutanées.


Dans le cas des bottes, les petits sachets ont été jetés mais ont quand même affecté les clientes. Il semblerait que le diméthylfumarate ait tendance à s'évaporer et à se transformer en gaz. Et c'est ce gaz qui, au contact de la peau, a provoqué l'éczéma aigu et les brûlures.

Etam a retiré de ses boutiques les bottes incriminées et tente de rappeler les clientes qui en ont achetées. Par ailleurs, la direction de la concurrence a déjà fait retirer du marché les bottes chinoises en Côte d'or où les premiers cas ont été signalés début octobre, ainsi qu'à Angers.

Le problème pourrait bien se répéter car plus de la moitié des chaussures importées en France provient de Chine.
Faites comme moi, soutenez la chaussure française et européenne, achetez des Weston ou des Church's ! 8-)
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Message par energy_isere » 10 mars 2009, 19:56

Les biberons seront bientôt garantis sans bisphénol A

LE MONDE | 10.03.09

Faut-il interdire le bisphénol A (BPA), cette substance chimique utilisée pour la composition de certaines matières plastiques, notamment les biberons, ou encore les récipients pour micro-ondes, les revêtements de boîtes de conserve, de cannettes, etc. ? La toxicité éventuelle du BPA est depuis plusieurs mois au centre d'une vive controverse.

Les six plus gros fabricants américains de biberons (Avent, Disney First Years, Gerber, Dr. Brown, Plaxtex et Evenflow) vont cesser de vendre, aux Etats-Unis, des produits avec du BPA, a annoncé jeudi 5 mars Richard Blumenthal, ministre de la justice de l'Etat du Connecticut. "Des indications scientifiques grandissantes montrent que même de faibles quantités de BPA sont néfastes aux systèmes reproductif, neurologique et immunitaire", écrit M. Blumenthal, qui souhaite "une interdiction totale de ce produit".

Même mobilisation en France. Le tout nouveau Réseau environnement santé (RES), qui regroupe associations, ONG et scientifiques, demande aussi "l'interdiction du BPA dans les plastiques alimentaires". Selon le RES, il n'y a aucun doute sur la dangerosité de la substance, particulièrement pour les nouveau-nés, en raison de son caractère de perturbateur endocrinien. "Le BPA est suspecté dans les grands problèmes de santé : cancer du sein, de la prostate, diabète, obésité, atteinte de la reproduction, maladies cardio-vasculaires...", souligne André Cicollela, chercheur en santé environnementale et porte-parole du RES.

Au nom du principe de précaution, le Canada est pour l'instant le seul pays à avoir interdit, en octobre 2008, les biberons avec BPA. Quelle est l'attitude des fabricants de biberons en France ? "Nous allons arrêter la production des biberons avec bisphénol A et proposer, d'ici quelques mois, des biberons en plastique sans BPA", a indiqué Jean-Paul Vulliermet, président de l'enseigne de puériculture Béaba, vendredi 6 mars. "Le doute est extrêmement faible mais cette polémique angoisse inutilement les mamans", poursuit M. Vulliermet. "Philips Avent a décidé de commercialiser une gamme en polyéthersulfone (PES), sans BPA", annonce de son côté Alexandre Telinge, directeur de la communication de Philips France.

Dodie propose depuis trois ans une gamme de biberons sans BPA, en polypropylène, et des biberons en verre (environ 8 % du marché). Dans tous les cas, le fabricant recommande aux parents de ne pas utiliser de biberons abîmés ou vieillis, de préférer le lavage à la main au lave-vaisselle, et de ne pas surchauffer les biberons, en ne dépassant pas 30 secondes en cas d'utilisation d'un micro-ondes. Lorsqu'ils sont chauffés ou en contact avec des liquides chauds, les plastiques libéreraient 55 fois plus de BPA qu'à des températures normales.

Tous les fabricants de biberons se fondent sur l'avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), publié le 24 octobre 2008, qui estime que les niveaux d'exposition des nourrissons au BPA sont inférieurs à la dose journalière tolérable (DJT) de 50 microgrammes par kilogramme de poids corporel.

Ces avis ont suscité des critiques de la part du RES. "Il n'y a pas d'opposition entre ce que demandent les médecins du RES et ce que dit l'Afssa, estime Jean-François Narbonne, professeur de toxicologie à Bordeaux-I et expert à l'Afssa. La potentialité toxique de ces substances ne fait aucun doute. Mais lors de l'étude de risque, il ressort que le niveau d'exposition est au-dessous des doses journalières admissibles."

Il poursuit : "Si on souhaite diminuer son exposition aux produits chimiques, il suffit de ne pas utiliser de biberons avec du BPA et de manger bio. En revanche, c'est l'environnement chimique et l'exposition à un cocktail de substances présentes à de faibles doses qui nous préoccupent, notamment pour les perturbateurs endocriniens comme les phtalates (présents dans les plastiques), certains pesticides et bien sûr le BPA." L'Afssa mène une vaste réflexion sur ce sujet. En attendant les résultats, "il semble de bon sens de diminuer l'exposition aux perturbateurs endocriniens", ajoute M. Narbonne.

C'est aussi le but du RES pour qui "il serait lourd de conséquences d'attendre des preuves scientifiques pour agir à titre préventif".
http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/artic ... _3238.html

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 14 avr. 2009, 20:47

Etude nationale sur l'imprégnation des consommateurs de poisson / PCB

Univers Nature 11-04-2009
Au regard de la multiplication récente des interdictions de consommation de poissons d'eau douce, pour cause de pollution par les PCB (1), le lancement d'une étude sur la consommation de ces animaux et la teneur sanguine en PCB de leurs consommateurs n'a rien de surprenant.
Cette semaine, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et l'Institut de Veille Sanitaire (InVS) ont en effet annoncé une étude dite d’imprégnation, visant à déterminer si les consommateurs de poissons de rivière sont plus exposés aux PCB que la population générale. Pour cela, dès ce mois, 900 foyers de pêcheurs amateurs, répartis sur plusieurs zones de pêche (cinq contaminées à des degrés divers : Somme, Rhône, Moselle, Rhin, Seine, et deux non contaminées : Loire et Garonne), vont être suivis. Consommateurs ou non de poissons de rivière, l'ensemble de ces foyers verront leurs teneurs sanguines en PCB et leurs habitudes alimentaires être analysées. En parallèle, le niveau de contamination des poissons de ces zones de pêche sera mesuré. S'étendant sur plusieurs mois, en février 2011 l'étude devrait permettre de déterminer d'éventuelles recommandations de consommation de poissons d'eau douce.

Rappelons que l'étude de la contamination par les PCB, des consommateurs de poissons d'eau douce, n'est pas une première en France. En mai 2008, près de 2 ans après la première interdiction de consommer des poissons du Rhône, deux associations avaient déjà rendu publique une telle étude.

Pascal Farcy
1- Les PCB ou encore polychlorobiphényles, désignent une famille de 209 composés organochlorés classés comme polluants organiques persistants (POPS). Produites industriellement depuis 1930, ces molécules ont fait l’objet de multiples utilisations massives jusque dans les années soixante-dix pour la fabrication des transformateurs électriques et comme additifs dans les peintures, les encres et les huiles de coupe. Très peu biodégradables, leur rejet dans l’environnement a entraîné des phénomènes de bio accumulation préoccupants. Les polychlorobiphényles sont parfois dénommés à tort "pyralènes", du nom commercial de préparations huileuses qui les intègrent dans leur composition. Au niveau mondial, on estime que sur les 1200 millions de tonnes de PCB produites, dont 34 000 tonnes en France, environ 400 millions ont été dispersées dans la nature.
Les PCB se fixent dans la matière grasse des êtres vivants contaminés et des éventuels produits qui en sont dérivés. Ils constituent un risque potentiel pour la santé humaine avec des pathologies types : retards de croissance, problèmes de fertilité, voire cancers.

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 24 juin 2009, 22:08

Un Boeing 747 de Corsair a du vidanger du Kerozéne au dessus de Angers dans une maneuvre de demi tour pour se reposer à Orly.
Un incident technique a contraint un Boeing A 747-400 reliant Paris à Fort-de-France à faire brusquement demi-tour vers l'aéroport d'Orly mercredi.

....
Beaucoup de passagers interrogent le personnel naviguant pour avoir plus de détails pendant que l'avion commence à opérer son demi-tour. Un quart plus tard, le capitaine reprend la parole depuis la cabine et indique que l'avion retourne vers Orly le temps de vidanger une partie de son plein de kérosène au-dessus de la région d'Angers.
......

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... rsair-.php

Ca va sentir bon à Angers :-k

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par Alturiak » 24 juin 2009, 23:10

energy_isere a écrit :Ca va sentir bon à Angers :-k
90% du carburant s'évapore avant d'avoir touché le sol lors d'un délestage de carburant. Restent quelques mg/m² qui atteignent le sol. Je ne sais pas si ça sera suffisant pour que les Angevins le remarquent.

Source.

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par Lansing » 24 juin 2009, 23:19

"Elle varie en fonction de la hauteur de délestage et de la température du sol."
De combien ?
Toujours se méfier de ce genre de "document". Bien lire jusqu'au bout et garder l'esprit critique. On s'aperçoit qu'à moins de 2000 mètres et sous les 400-500 kmh/h, il y a un soucis.
Le simple fait que ce genre de document existe est déjà révélateur du malaise.

Patrick

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par Alturiak » 25 juin 2009, 00:04

Les 2000m correspondent justement à l'altitude minimale à laquelle un délestage est autorisé (hors cas d'urgence, évidemment). Source.
Air France a écrit :Le carburant est vidangé avec l’accord du contrôle aérien, à haute altitude et dans des zones faiblement urbanisées
Le simple fait que ce document existe est révélateur du fait que des gens se posent des questions et attendent des réponses, ou sont inquiets et ont besoin d'être rassurés, ou encore que d'autres gens estiment qu'il serait mieux pour leur compagnie de communiquer sur ce thème. Malaise peut-être, justifié sans doute pas, proportionné certainement pas.
Maintenant, oui, ces sites sont nécessairement partiaux. Mais je veux juste dire que le délestage de carburant en vol n'est vraiment pas le premier souci causé par le secteur aérien (même si personne n'a affirmé le contraire, bien sûr).

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 06 août 2009, 17:36

argh ! :evil:

aprés le PCB dans le Rhone (consommation et commercialisation du poisson du Rhone interdit depuis 2 ans de mémoire), au tour de l' Isére et du Drac, c' est à dire chez moi !

Vu dans le Dauphiné Libéré ce matin (interdit depuis Vizille et en aval)

et l' AFP dit :
Isère: consommation de poissons de 3 cours d'eau interdite à cause des PCB

(AFP) – Il y a 6 heures

GRENOBLE — La consommation et la commercialisation des poissons pêchés dans certaines portions de l'Isère, du Drac et de la Romanche sont interdites en raison d'une contamination aux PCB (pyralène), a annoncé la préfecture de l'Isère.

"Des prélèvements ont été effectués dans différents cours d?eau, notamment l'Isère et le Drac, où une partie des analyses a donné lieu à des résultats défavorables", a expliqué mercredi la préfecture dans un communiqué.

Des dépassements des normes fixées par l'Union européenne ont en effet été observés dans la chair des poissons pêchés dans ces cours d'eau.

Des prélèvements supplémentaires sont prévus cette année sur d'autres portions de ces mêmes cours d'eau et dans d'autres rivières, pour évaluer plus précisément leur contamination par les PCB.

Les PCB, ou polychlorobiphényles, sont des dérivés chimiques chlorés plus connus en France sous le nom de pyralène. Entre 1930 et le début des années 80, les PCB ont été produits pour diverses applications dans le domaine des transformateurs électriques et des appareils hydrauliques.

Ces substances ont été frappées d'interdiction de fabrication en 1985 lorsqu'il fut clairement établi qu'elles représentaient un danger pour la santé de l'homme, précise la préfecture.
l' article du Dauphine Liberé :
http://www.ledauphine.com/pollution-br/ ... cle=172819

....La norme européenne a fixé à 8 picogrammes par gramme la concentration admissible en PCB dans les poissons destinés à la consommation. Les dernières analyses effectuées dans l'Isère à Tullins font apparaître une contamination allant jusqu'à 37,6 pg/g ! Un taux plus de 4,5 fois supérieur à la norme. Dans le Rhône, pour comparer, certains prélèvements de poissons montrent une contamination allant jusqu'à 59 pg/g.
....

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 19 août 2009, 17:46

Algues vertes : le risque pour l'homme est confirmé

Après l'incident survenu le mois dernier sur une plage des Côtes d'Armor, causant la mort d'un cheval et le malaise de son cavalier, les analyses, dont Le Figaro a pris connaissance, révèlent des niveaux très élevés d'hydrogène sulfuré, un gaz létal.

...........
http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/08 ... firme-.php

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par kercoz » 19 août 2009, 18:11

Je connais tres bien ce coin. La photo a été prise de "toul ar vilin" un petit port/lieu dit pour l'esthetique . Peu d'algues a cet endroit .Le cheval a probablement été intoxiqué entre St michel et St efflam ou des amas en décomposition de plus de 50 cm d'épais sont fréquents.Pas toujours nettoyés car ds un endroit moins fréquenté (la plage doit bien faire 2 km de long ) Moins fréquenté et limitrof entre les deux bleds . Il y a qqs années on a retrouvé un joggeur mort ds ce secteur (arret cardiaque qu'ils ont dit , mais certains parlaient deja des gaz /c'est vrais que ça pue un max ...qd il y a du soleil.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 19 août 2009, 18:16

kercoz a écrit :Je connais tres bien ce coin. La photo a été prise de "toul ar vilin" un petit port/lieu dit pour l'esthetique . Peu d'algues a cet endroit .Le cheval a probablement été intoxiqué entre St michel et St efflam ou des amas en décomposition de plus de 50 cm d'épais sont fréquents.Pas toujours nettoyés car ds un endroit moins fréquenté (la plage doit bien faire 2 km de long ) Moins fréquenté et limitrof entre les deux bleds . Il y a qqs années on a retrouvé un joggeur mort ds ce secteur (arret cardiaque qu'ils ont dit , mais certains parlaient deja des gaz /c'est vrais que ça pue un max ...qd il y a du soleil.
il y avait eu aussi rapporté des histoires récentes avec des chiens qui sont morts la dedans ....

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par Angelus68 » 19 août 2009, 18:17

kercoz a écrit :Il y a qqs années on a retrouvé un joggeur mort ds ce secteur (arret cardiaque qu'ils ont dit , mais certains parlaient deja des gaz /c'est vrais que ça pue un max ...qd il y a du soleil.
A ce point ? :shock: Mais c'est un phénoméne qui a toujours été la ou c'est récent a cause de l'activité humaine ?
<< La décennie 2010-2020, c'est la décennie de tous les dangers. >>

Yves Cochet

http://www.youtube.com/watch?v=Ulxe1ie-vEY

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