https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-in ... 230345.phpAutre déconvenue, le rapport alarmant du GIEC, publié en octobre dernier, devait servir de base de référence pour relever fortement les engagements de réduction de gaz à effet de serre des pays. Les Etats-Unis, alliés à la Russie, le Koweit et l'Arabie Saoudite ont réussi à relativiser la portée de ce document scientifique commandé pour éclairer les décideurs politiques. Même si les Etats ont jusqu'à 2020 pour accroître leurs efforts, il eut été encourageant de les voir anticiper ce mouvement à Katowice.
D'autant que l'urgence est là.
Les promesses faites en 2015 amènent la planète vers un réchauffement compris entre 2,7 et 3,5 degrés, loin des 2 degrés, au grand maximum, fixé par l'accord de Paris. Les Etats les plus vulnérables aux effets du dérèglement climatique n'y trouvent pas leur compte. En plus, la question de l'indemnisation des pertes et des dommages que le réchauffement leur inflige et qu'ils souhaitaient voir saisie à bras-le-corps par les pays développés bénéficie d'une simple mention dans le texte de l'accord, sans plus. « Ce sujet a été abordé pour la première en 2013 en Pologne. Et c'est justement en Pologne, en 2018, qu'il a quasiment disparu », déplore Mohamed Adow, responsable climat de Christian Aids...
La science a parlée...Le GIEC annonce un réchauffement entre 2,7 et 3,5 degrés si rien n'est fait pour maîtriser la production de carbone fossile.
Va pour 3,5 degrés, c'est acté
Du coup les questions sur l'impact économique de 1,5 °C, ou de réduire à zéro la production nette de CO2 c'est juste du bavardage hors-sol d'intellectuels assis.
Au Diable les cuistres hautins.