D'autant que l'on se rend bien compte que ce n'est pas le niveau de vie qui fait la qualité de la vie, ni le bonheur des hommes (et des femmes).Alter Egaux a écrit : Personnellement, je ne veux pas sauver un niveau de vie insoutenable. Le niveau de vie des années 60-70 en France est tout à fait acceptable, mixé à une technologie des années 2010.
Quelques réflexions sur l'éthique tirées du site :
http://www.x-environnement.org/index.ph ... mitstart=2
Les ingénieurs se remettent à parler d'éthique, un signe que les temps changent.
Les prochaines crises, une chance historique pour l’humanité ?
L’économie est par nature indifférente à l’éthique : son moteur est l’enrichissement personnel, qui passe par la croissance et la productivité. Comme l’a remarqué le philosophe Hans Jonas, seule une « heuristique de la peur » peut reconstruire l’éthique que le marché a détruite.
Les prochaines crises pétrolières et les alertes climatiques, auxquelles il faut ajouter les autres questions majeures que sont les disponibilités des ressources en nourriture et en eau potable, les inégalités dans le développement et les atteintes à la biodiversité… ne seront-elles pas finalement une chance pour l’humanité, l’occasion unique de repenser nos modes de vie, de préserver la démocratie et de construire de nouvelles solidarités dans le monde, à supposer (espérons-le) qu’elles ne soient pas déjà les premiers signes d’une catastrophe annoncée et irréversible ?
Finalement, le vrai choix n’est pas entre les solutions « économiques » et les solutions « éthiques », mais plutôt entre choisir maintenant les solutions « éthiques », dans un contexte pacifié et alors que nous disposons encore des ressources énergétiques abondantes qui faciliteront les nécessaires transitions, ou imposer ce choix demain à nos enfants, dans un contexte de crise sans précédent dans l’histoire du monde : manque d’eau, d’énergie, possibles guerres mondiales autour de ressources vitales raréfiées, crises économiques généralisées, climat définitivement détérioré.
Les difficultés qui s’annoncent nous donneront peut-être la capacité de mettre en place – le plus vite possible, espérons-le - les choix éthiques qui s’imposent : finalement, le plus probable est que le 21ème siècle sera éthique ou ne sera pas.