Re: [RC/CC] Climat / Changement climatique et effet de serre
Publié : 19 août 2022, 14:33
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://oleocene.org/phpBB3/
à ce sujet je reviens sur
tu as donné un chiffre de 6000 euros la tonne... suivant ce raisonnement, on devrait tout notre PIB au pétrole.toutes choses égales par ailleurs (c'est à dire compte tenu des efforts d'amélioration de l'intensité énergétique qu'on pourrait faire), renoncer aux fossiles, plutot que d'augmenter la richesse produite comme on l'a fait jusqu'ici, couterait la productivité économique d'une tonne de fossiles, qui est de l'ordre de 6000 € la tonne, donc très supérieur à toutes les estimations du coût du RCA.
Non c’est plutôt un facteur 50 (les fameux 50 esclaves invisibles de Jancovici ) et d’autre part une tonne de blé ne contient pas autant d’énergie qu’une tonne de petrole. Si tu corriges de ces facteurs tu dois être bien plus proche. J’avais fait le calcul du pib par habitant correspondant à la pauvreté absolue (2 $ par jour donc 720$ /an) divisé par la consommation énergétique biologique de 2000 kcal/ jour et je retombais à peu près sur la même valeur , ce qui me fait penser que c’est une grandeur qui a un vrai sens physiqueJeuf a écrit : ↑19 août 2022, 16:23La nourriture surtout. On doit produire environ 5 fois moins de tonne de nourriture pour les humains que d'énergie pour les machines.
ça met la tonne de nourriture à 30 000 euros. à comparer avec les 200-300 euros la tonne de blé ou maïs sur les marchés. (mais ça rapproche des prix au restaurant
Je vais résumer une fois pour toutes, pour ne pas avoir à y revenir.GillesH38 a écrit : ↑19 août 2022, 12:42
Je pense aussi qu’il a été déterminé comme ça , mais le résultat c’est que la meilleure solution semble avoir ete trouvée avec une valeur propre de 300 ans et une autre bien plus grande , considérée comme infinie, et toi tu arrives avec un modèle prenant une valeur maximale de 200 ans sur laquelle tu bâtis toutes tes estimations numériques , sans expliquer d’où ça vient !!
https://fr.irefeurope.org/publications/ ... t-du-giec/Le rapport incohérent du GIEC
écrit par Alain Mathieu 25 août 2021
Une lecture attentive du rapport lui-même, qui est moins politique et plus scientifique que le « résumé pour les décideurs », donne des arguments à la thèse inverse, selon laquelle l’influence humaine sur le climat est faible.
Sous le titre « Changement climatique 2021 – la base de science physique », le GIEC (groupement intergouvernemental sur le changement climatique) a publié le 9 août un rapport de 3.949 pages consacré aux connaissances disponibles sur la science du climat.
La conclusion de son « résumé pour les décideurs » est évidemment conforme à la doctrine constante du GIEC depuis sa création par les Nations Unies en 1988 : l’humanité doit réduire ses émissions de CO2 pour éviter un réchauffement catastrophique du climat. « Le réchauffement global de 1,5°C à 2°C sera dépassé au cours du 21 me siècle sauf si de profondes réductions des émissions de CO2 ont lieu dans les décennies à venir ».
Mais une lecture attentive du rapport lui-même, qui est moins politique et plus scientifique que le « résumé pour les décideurs », donne des arguments à la thèse inverse, selon laquelle l’influence humaine est faible.
Les aérosols d’origine humaine font baisser la température de l’atmosphère
Le rapport indique que la température de l’atmosphère est accrue par l’accumulation de « gaz à effet de serre » émis par les océans et la végétation et par la combustion faite par l’humanité de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) mais en même temps est diminuée par les aérosols, particules en suspension dans l’air, dues notamment à la pollution humaine et à la combustion de certains combustibles fossiles. La balance entre les deux effets, actuellement favorable au réchauffement, pourrait s’inverser.
La science du climat est incertaine
Le rapport reconnaît des incertitudes dans la science du climat. Par exemple : « Les nuages restent les plus importants contributeurs à l’incertitude générale sur les rétroactions climatiques » ; « détecter les changements d’humidité de l’atmosphère suivant la latitude est compliqué par des erreurs des modèles dans la localisation des principaux traits des modèles de précipitations ».
Il est impossible de prévoir la température des deux prochaines décennies
« Les tendances actuelles du climat continueront pendant les deux prochaines décennies mais leur grandeur exacte ne peut pas être prédite, à cause de la variabilité naturelle ».
La variabilité naturelle du climat est essentielle
En contradiction avec l’accord intergouvernemental qui a créé le GIEC et qui limite ses compétences au seul réchauffement climatique « dû à l’homme », le rapport s’intéresse donc à la variabilité naturelle du climat. Ce qui est d’ailleurs raisonnable, puisque le climat de la terre a constamment varié, notamment lors des glaciations qui ont recouvert de glace le Nord de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique, ou lors de « l’optimum climatique médiéval », qui a réchauffé l’atmosphère de 1000 à 1300, ou du « petit âge glaciaire » qui l’a refroidie de 1600 à 1850. Le rapport précise : « C’est seulement après quelques décennies de réduction des émissions de CO2 que nous verrons clairement que les températures commencent à se stabiliser ».
Les températures pourraient baisser
Si l’humanité atteignait la « neutralité carbone », c’est-à-dire l’absence d’émissions de CO2 dues aux combustibles fossiles, une partie du CO2 atmosphérique serait alors absorbée par les océans et la végétation, à raison de 20 % par an, et le taux de CO2 de l’atmosphère baisserait. Mais si l’on croit à la corrélation « presque proportionnelle » entre le taux de CO2 de l’atmosphère et sa température, corrélation qu’affirme le rapport, la baisse du taux de CO2 entrainerait la baisse des températures, et non leur stabilisation.
Les modèles de calcul numérique du climat ne sont pas fiables
« Les incertitudes sur les taux de CO2 en 2100 sont dominées par les différences entre les scénarios d’émissions ». Autrement dit : les hypothèses faites pour le calcul des modèles numériques de prévision du climat déterminent les résultats de ces calculs.
Steven Koonin, éminent scientifique américain, conseiller de Barack Obama pour le climat, nommé par ce dernier sous-secrétaire pour la science du ministère de l’énergie, aboutit à la même conclusion dans le livre sur la science du climat, intitulé « non confirmée » (« unsettled »), qu’il a publié en mai 2021. Ce spécialiste des modèles numériques explique qu’il y a trop d’hypothèses à formuler pour les calculs de ces modèles, si bien que leurs résultats ne sont pas fiables. En constatant que « les différences entre les scénarios d’émissions » déterminent les résultats des modèles, le rapport du GIEC confirme cette affirmation de Steven Koonin.
Et donc la preuve de l’influence humaine sur le climat n’est pas fondée
« Le fait que les simulations (des modèles) incluant seulement les processus naturels montrent des hausses de température beaucoup plus petites indique que les processus naturels ne peuvent pas seuls expliquer le fort réchauffement observé ». Ce qui signifie : pour que les calculs des modèles donnent le réchauffement observé, l’influence humaine doit être prise en compte. Le GIEC fait ainsi des résultats des modèles la preuve principale de l’influence humaine sur le climat.
Mais puisque les résultats des modèles ne sont pas fiables, la preuve de l’influence humaine sur le climat ne l’est pas non plus.
L’influence minime du CO2 est ignorée
Pour Steven Koonin ajouter du CO2 à l’atmosphère n’a qu’un effet « minime » sur la température de l’atmosphère.
Le rapport du GIEC dit le contraire puisqu’il assure de la corrélation « presque proportionnelle » entre le taux de CO2 de l’atmosphère et sa température.
Qui détient la vérité ?
Aucun scientifique ne conteste que le CO2 et la vapeur d’eau (H2O) absorbent presque tout le rayonnement infrarouge de la surface de la terre, par excitation des molécules de CO2 et H2O, ni que quelques dizaines de mètres de l’atmosphère proches de la surface contiennent assez de CO2 et de H2O pour absorber (et réémettre) ce rayonnement et l’énergie qu’il transporte.
Pourquoi le rapport du GIEC l’ignore-t-il ?
Parce qu’il ne veut pas entrer dans une description précise de « l’effet de serre ».
Il faut attendre la page 3911 pour qu’il donne une description de « l’effet de serre » : « l’émission nette dans l’espace du rayonnement infrarouge de la terre est inférieure à ce qu’elle aurait été en l’absence des gaz à effet de serre qui l’absorbent » et : « une augmentation de la concentration de gaz à effet de serre accroît l’importance de cet effet ». On ne peut pas faire plus incomplet.
Pour être complet, le rapport devrait notamment reconnaître le rôle négligeable des émissions humaines de CO2. Mais ce serait contraire à sa mission.
3.949 pages pour une « base scientifique » aussi incomplète, et fournissant de sérieux arguments à ceux qui, comme Steven Koonin, considèrent que l’influence humaine sur le climat est « minime » !
La religion écologiste aura du souci à se faire le jour où ses adeptes commenceront à se rendre compte que leur Évangile est aussi gros qu’incohérent.
Alors le CO2 de l'atmosphère n'augmente pas du fait de la combustion de carbone fossile?mobar a écrit : ↑20 août 2022, 18:22https://fr.irefeurope.org/publications/ ... t-du-giec/Le rapport incohérent du GIEC
Pour être complet, le rapport devrait notamment reconnaître le rôle négligeable des émissions humaines de CO2.
Je ne vois pas en quoi c'est gonflé de dire que "Je ne crois pas à la valeur propre quasiment nulle sans plus de détail sur la raison", surtout quand on voit que dans ta propre référence il y a plusieurs jeux de valeur (c'est d'autant plus cocasse que tu ne te gènes pas pour remettre en question pas mal des résultats des spécialistes en climato alors que tu n'es pas non plus spécialiste du domaine). Est-ce que tu t'es posé la question du domaine de validité en temps du modèle de Bern pour les spécialistes du domaine? Peut-être qu'ils considèrent que le domaine de validité en temps est inférieur au millénaire. De toutes façons l'étude du régime permanent n'est à mon avis pas une question pertinente maintenant.GillesH38 a écrit : ↑20 août 2022, 10:22Ah ben voilà, mon point est que je te trouve un peu gonflé de dire que « tu ne crois pas « à la valeur propre infinie (ou au moins bien plus grande que 400 ans ) alors que tu n’es pas specialiste du domaine et que c’est la raison principale qui fait que tu diverges sur la conclusion qu’on peut stabiliser la concentration avec 2 ppm par an.
Tu peux t'amuser à ca si tu veux, je n'en vois pas l'intérêt (en plus, l'effet sur le réchauffement climatique sera forcément minime au cours du 21ème siècle puisque cela passe par un nouveau filtre du à l'inertie du système climatique).Mais puisque tu admets que le modèle de Bern est une bonne approximation dans les prochains siècles, je ferai la simulation de ce que ça donne avec + 2 ppm par an et on verra - en comparant avec la courbe obtenue avec une décroissance de -1% par an de la consommation (courbe « naturelle post peak avec 100 ans de réserves ) au point où les intégrales seront égales .
C’est aussi la que tu as commencé à dire que Bioben avait été chassé pour ses idées, chose qu’il a lui-même démenti. Commence par admettre tes mensonges connus, tu en inventeras d’autres moins faciles à identifier plus tard.GillesH38 a écrit : ↑20 août 2022, 20:20Non ça m’est venu de lire les réactions de gens comme toi , à commencer par les modérateurs de FS qui m’ont interdit de poster parce que j’avais l’impudence de contredire un des leurs : c’est là que j’ai commencé à me dire qu’ils se conduisaient comme les gardiens d’un dogme
https://votreimpact.org/gaz-a-effet-de- ... ces-de-co2Sources Naturelles
En plus d'être produit par les activités humaines, le dioxyde de carbone est également libéré dans l'atmosphère par des processus naturels. Les océans, les sols, les plantes, les animaux et les volcans sont toutes des sources naturelles d'émissions de dioxyde de carbone.
Les sources humaines de dioxyde de carbone sont beaucoup plus faibles que les émissions naturelles, mais elles perturbent l'équilibre dans le cycle du carbone, un équilibre qui existait avant la révolution industrielle. La quantité de dioxyde de carbone produite par les sources naturelles est entièrement compensée par les puits naturels de carbone, et l'a été ainsi pendant des milliers d'années. Avant l'influence des êtres humains, les niveaux de dioxyde de carbone étaient assez stables en raison de cet équilibre naturel.
De toutes les émissions de dioxyde de carbone produites naturellement, 42,84% proviennent de l'échange entre l'océan et l'atmosphère. D'autres sources naturelles d'origine végétale et animale importantes, incluent la respiration (28,56%), ainsi que la respiration du sol et la décomposition (28,56%). Un faible montant est également issu des éruptions volcaniques (0.03%).
Schéma 3:The Earth's oceans, soil, plants, animals and volcanoes are all natural sources of carbon dioxide emissions.Source: IPCC Fourth Assessment Report: Climate Change 2007, Intergovernmental Panel on Climate Change. [GIEC Quatrième Rapport d'Évaluation: Changement Climatique 2007, Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat.]
Échange océan-atmosphère
La source naturelle d'émissions de dioxyde de carbone la plus importante provient de l'échange entre l'océan et l'atmosphère. Cet échange produit 42,84 % des émissions de dioxyde de carbone naturelles. Les océans contiennent du dioxyde de carbone dissous, qui est libéré dans l'air à la surface de la mer. Chaque année, ce processus crée environ 330 milliards de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone.
De nombreuses molécules se déplacent entre l'océan et l'atmosphère, par le processus de diffusion, le dioxyde de carbone étant l'une d'entre elles. Ce mouvement survient dans les deux directions, de sorte que les océans libérent du dioxyde de carbone, et en absorbent simultanément. Les effets de ce mouvement peuvent être facilement observés, par example, lorsque de l'eau est laissée dans un verre pour un certain temps: des gaz sont libérés, créant des bulles d'air. Le dioxyde de carbone est parmi les gaz présents dans ces bulles d'air.
Respiration végétale et animale
Une source naturelle de dioxyde de carbone considérable est la respiration végétale et animale, celle-ci représentant 28,56% des émissions naturelles. Le dioxyde de carbone est un sous-produit de la réaction chimique que les plantes et les animaux utilisent pour produire l'énergie dont ils ont besoin. Chaque année, ce processus crée environ 220 milliards de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone.
Les plantes et les animaux utilisent la respiration pour produire de l'énergie, celle-ci étant utilisée comme carburant pour les activités de base, comme le mouvement et la croissance. Ce processus utilise de l'oxygène pour briser les substances nutritives, telles que les sucres, les protéines et les graisses. Ceci libère de l'énergie qui peut être utilisée par l'organisme, mais crée également de l'eau et du dioxyde de carbone comme sous-produits.
Respiration du sol et décomposition
Une autre source naturelle de dioxyde de carbone importante est la respiration du sol et la décomposition, qui représente 28,56 % des émissions naturelles. De nombreux organismes qui vivent sur le sol de la terre utilisent la respiration pour produire de l'énergie. Parmi eux sont les décomposeurs, qui décomposent la matière organique morte. Ces deux processus libèrent du dioxyde de carbone comme un sous-produit. Chaque année ces organismes du sol créent environ 220 milliards de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone.
Toute respiration qui se produit au-dessous de la surface du sol est considérée comme la respiration du sol. Les racines des plantes, les bactéries, les champignons et les animaux du sol utilisent la respiration pour créer l'énergie dont ils ont besoin pour survivre, mais ceci produit également du dioxyde de carbone. Les décomposeurs qui travaillent sous terre pour briser les matériaux organiques (comme les arbres morts, les feuilles et les animaux) sont également inclus. Le dioxyde de carbone est régulièrement libéré au cours de la décomposition.
Éruptions volcaniques
Une faible quantité de dioxyde de carbone est créé par des éruptions volcaniques, ce qui représente 0,03 % des émissions naturelles. Les éruptions volcaniques libèrent du magma, des cendres, de la poussière et des gaz, des profondeurs de la Terre. L'un des gaz libérés est le dioxyde de carbone. Chaque année ce processus crée environ 0,15 à 0,26 milliards de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone.
Les gaz volcaniques les plus communs sont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone et de dioxyde de soufre. L'activité volcanique entraînera le magma à absorber ces gaz, lors de son passage au travers de la croûte terrestre. Durant les éruptions, ces gaz sont libérés dans l'atmosphère.