Re: Énergie et production de CO2
Publié : 29 août 2021, 00:07
en tout cas nous sommes schizophrènes
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://oleocene.org/phpBB3/
Bien sûr que si. Le CO2 supplémentaire dans l'atmosphère fertilise les plantes et augmente l’absorption par les océans. Le stock de carbone des énergie fossile diminue, celui des océans et de la biomasse augmente, mais moins vite, la différence s'accumule dans l'atmosphère.
bien sûr, mais les émissions ne sont pas destinées à être constantes sur des milliers d'année, c'est pas possibles, il y a des ressource limitées.
Un bémol cependant, le CO2 contenu dans le calcaire (60% des émissions du process) sera malgré tout émis même si c'est de l'énergie solaire qui remplace le coke de pétrole habituellement utiliséCEMEX, S.A.B. de C.V. (« CEMEX ») et Synhelion ont annoncé aujourd'hui la production réussie du premier clinker solaire au monde, le composant clé du ciment, une étape importante vers le développement de cimenteries entièrement alimentées par l'énergie solaire.
Le clinker est produit par la fusion de calcaire, d'argile et d'autres matériaux dans un four rotatif à des températures proches de 1 500°C. Les combustibles fossiles sont généralement utilisés pour chauffer le four et sont responsables d'environ 40 % des émissions directes de CO2 du processus. Remplacer entièrement les combustibles fossiles par l'énergie solaire change la donne dans les efforts déployés par l'industrie pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
bien sur, je n'ai pas dit qu'elles seraient constantes. J'ai dit qu'il n'y a pas de niveau auquel l'absorption serait supérieure à l'émission, parce que l'absorption n'est pas constante non plus.
Il est primordial de maintenir le bon niveau en CO2(situé entre 800 et 1 000 ppm) car des concentrations trop élevées peuvent avoir un effet nocif sur les plantes. Dans la serre, la température idéale dépend de l'espèce cultivée et du niveau d'activité photosynthétique souhaité qui varie entre 15 et 24 °C (60 et 75 °F). De plus, l'humidité relative optimale dépend de l'espèce cultivée, se situant habituellement entre 50 et 70 %. L'interaction entre tous les facteurs de croissance doit être prise en compte pour assurer le bonne croissance des plantes
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... c1d877e95eNouveau record des émissions de CO2 liées à l'énergie en 2021, selon l'AIE
REUTERS•08/03/2022
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) liées à la combustion d'énergies fossiles et aux procédés industriels ont progressé de 6% l'an dernier pour atteindre un niveau record de 36,3 milliards de tonnes, annonce l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié mardi.
Dans un contexte de reprise économique particulièrement rapide après la pandémie de COVID-19, "la reprise de la demande d'énergie en 2021, accentuée par le mauvais temps et les conditions de marché - notamment la flambée des prix du gaz naturel - a entraîné une consommation accrue de charbon, en dépit d'une croissance à un rythme sans précédent de la production d'énergies renouvelables", explique l'AIE dans ce rapport.
Cette accélération des émissions de CO2 à un rythme supérieur au précédent record de progression d'une année sur l'autre, qui datait de 2010, suggère que la reprise économique mondiale post-pandémie de COVID-19 n'a pas été aussi durable que souhaité par le directeur général de l'AIE, Fatih Birol, lors d'un appel lancé en 2020.
Il convient désormais de s'assurer que ce rebond des émissions de CO2 reste ponctuel et que la combinaison d'investissements durables et d'une accélération du déploiement d'énergies "propres" permettra d'inverser la tendance en 2022 et de préserver la possibilité d'atteindre l'objectif de zéro émission nette de CO2 d'ici 2050, souligne l'AIE.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 022-221019Les émissions mondiales de CO2 liées à la combustion des énergies fossiles devraient croître légèrement en 2022
AFP le 19 oct. 2022
Les émissions mondiales de CO2 liées à la combustion des énergies fossiles devraient croître légèrement en 2022, mais moins que prévu grâce à un déploiement record de capacités renouvelables, solaires et éoliennes notamment, selon des estimations publiées mercredi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Grâce aux énergies renouvelables et à l'essor des véhicules électriques, l'intensité carbone de la production énergétique mondiale devrait ainsi s'améliorer cette année, après une forte dégradation en 2021 liée à la reprise post-Covid, selon l'AIE, qui constate aussi l'effet du ralentissement économique notamment en Europe.
Les émissions de CO2 générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz devraient croître en 2022 d'un peu moins de 1% par rapport à 2021, à 33,8 milliards de tonnes.
Ce volume n'inclut cependant pas toutes les émissions du secteur énergétique, dont l'AIE dresse habituellement l'état des lieux et qui incluent aussi l'impact du torchage du CO2, des déchets non renouvelables ou encore des process industriels du secteur. Ce chiffre pour 2022 n'est pas encore connu.
Concernant les émissions des combustions fossiles à proprement parler, l'augmentation est tirée par la demande d'électricité et par l'aviation, selon ces experts.
Mais ce bilan aurait pu être pire, car la crise énergétique nourrie par la guerre en Ukraine a détourné nombre de pays du gaz au profit du charbon, beaucoup plus polluant.
Finalement le déploiement d'énergies renouvelables nouvelles aura permis d'éviter un rebond plus net au niveau mondial.
"Cela signifie que les émissions de CO2 croissent beaucoup moins vite cette année que certains le redoutaient, et que les mesures gouvernementales entraînent de réels changements structurels dans le secteur de l'énergie," estime le directeur de l'AIE, Fatih Birol, qui anticipe "une accélération de ces changements grâce aux plans en faveur des énergies décarbonées" annoncés ces derniers mois, dans l'Union européenne, aux Etats-Unis mais aussi en Chine et en Inde.
L'année 2022 doit voir une hausse annuelle record de plus de 700 térawattheures (TWh) de production électrique renouvelable (photovoltaïque et éolien surtout).
En dépit des difficultés liées aux sécheresses, l'hydroélectricité représente un cinquième de cette progression.
Pour autant, ces progrès ne doivent pas faire oublier le boom de l'électricité issue du charbon, dont les émissions devraient croître de 2% en 2022, d'abord en Asie.
Dans l'UE, les émissions de CO2 devraient reculer, malgré un certain retour du charbon, jugé temporaire car plusieurs projets renouvelables sont dans les tuyaux pour 2023. Quant à la Chine, le premier émetteur mondial, elles devraient rester plus ou moins équivalentes à celles de l'an dernier.
Enfin, sur les trois énergies fossiles, c'est le pétrole qui profite de la plus forte croissance cette année, avec la fin des restrictions dans les déplacements et le retour des habitudes de voyage, note encore l'AIE.