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Re: [Les Echos] Le pic pétrolier en "une" des Echos !

Message par GlobalWarmingFR » 23 mai 2008, 15:22

akochan a écrit :Heureusement en France on a du nucléaire.... enfin pour l'instant et j'espère pour alimenter tous ces véhicules... :-"
Et va se poser le problème du remplacement des centrales existantes qui arrivent en fin de vie...
fastolfe a écrit :Je trouve qu'ils présentent un peu le peak oil comme une sorte de maladie qui gangrène petit à petit les économistes, les compagnies pétrolières, bientôt les états...qui sait ?
Le plus agançant est que ça reste encore pour la majorité une "théorie". ](*,) Or si on reprend le graph des Echos...

Image

Même avec le scénario 1 des terraplatistes, le peak-oil existerait bien et se produirait en 2035...

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Re: [Les Echos] Le pic pétrolier en "une" des Echos !

Message par Aerobar » 23 mai 2008, 22:45

Vous ne trouvez pas ça curieux, cette fuite de l'AIE alors que le baril est au plus haut ? Ce retour brutal de la théorie du "peak oil" (avec des guillemets), sans source pour les courbes ?

Ce n'est pas le genre de la presse éco de ne pas citer ses sources...

Bref, ce Peak Oil Panic ressemble à une belle intox.
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Re: [Les Echos] Le pic pétrolier en "une" des Echos !

Message par ABC » 23 mai 2008, 23:35

Là aerobar, ton argumentation dérive vers une forme de théorie du complot...

N'est-ce un peu facile d'expliquer que si les données ne vont pas dans son sens, c'est qu'elles sont malhonnêtes ou biaisées par je ne sais quelle psychose généralisée?

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Re: [Les Echos] Le pic pétrolier en "une" des Echos !

Message par hyperion » 23 mai 2008, 23:45

oui,cela part un peu dans tous les sens, ton papier "une belle intox".j'ai du avoir une semaine chargée car j'ai vite la migraine ;)

plus simplement: l'aie tire la sonnette d'alarme en soulignant de plus qu'elle le fait depuis longtemps et qu'on ne sait pas l'entendre.elle craint qu'on ne lui reproche.

passage croustillant d'une interview de birol à un journaliste allemand:
chneider:
One of the statements of the WEO 2007 is that the complete additional oil production has to come from the OPEC countries and especially the Middle East. Salem el-Badri, the general secretary of the OPEC has announced on a conference regarding energy security in London last February, that the OPEC wants to invest 200 billion dollar until 2012 to create new production capacities of 5 million barrel (mb) a day. This is a sharp contrast to the WEO 2007 where you state that to the year 2020 we need 24 mb per day in new production capacity to satisfy the rising demand for oil. So de facto Salem el-Badri says that the OPEC will not be able to meet the expectations. Doesn't that mean that we will run into serious problems?
Birol:
Indeed. this is the reason that this year for the first time we announce a "supply crunch" situation. There is a gap between the global demand for oil and the amount which is or can be brought to the market from that region. We think that the oil producers have to increase their production output significantly, but we are not sure that they will do it or even can do it.
http://oildepletiondebate.blogspot.com/
l'aie veut tjs stimuler l'investissement notamment dans les pays du golfe, mais en même temps, il commence à y avoir urgence à agir sur le volet de la consommation, elle a même peur que lui soit reproché sa temporisation dans ce sens.
tout celà est evidemment bien difficile car un ralentissement de la consommation ne s'accorde guere avec une stimulation des investissements.

bulle pas plus que les marchés d'actions qui restent tjs assez pres de leur plus haut, alors qu'on aurait passé une crise financiere de dimension cosmique .
le marché petrolier cherche sans doute à faire réellement ce que l'aie suggere du bout des levres :CASSER DE LA DEMANDE EN ZONE OCDE
comme le suggere roosevelthttp://forums.oleocene.org/viewtopic.php?f=3&t=7546
le prix doit augmenter nettement plus pour que celà se réalise.
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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Re: [Les Echos] Le pic pétrolier en "une" des Echos !

Message par Aerobar » 23 mai 2008, 23:54

le marché petrolier cherche sans doute à faire réellement ce que l'aie suggere du bout des levres :CASSER DE LA DEMANDE EN ZONE OCDE
Quel intérêt pour l'OCDE de casser de la demande chez elle ?

Je persiste : c'est en Chine que l'AIE-OCDE veut briser de la demande.

Car le premier chez qui la demande se casse entre de fait en récession économique... et a perdu la partie de bras de fer.
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Re: [Les Echos] Le pic pétrolier en "une" des Echos !

Message par hyperion » 24 mai 2008, 00:24

tjs dans l'interview de birol:
If we don't take measures on the consumer side, the consumption will continue to grow. And if we have not invested enough into oil production, we will flounder.
mais c'est vrai qu'il souligne aussi que la chine et l'inde doivent faire aussi attention à leur infrastructures
Schneider:
But isn't it time to give a clear signal? Especially since a lot of money is wrongly invested by the OECD countries - for example for building new airports, even though there will not be enough oil to constantly increase air travel?
Birol:
We do not only tell that to our member countries, but also to Peking or New Delhi. We explained to our Chinese and Indian colleagues how higher energy efficiency can help them, how public transport can change their life and where infrastructure investments should be put. But in the end it is up to the governments, how seriously they take our statements and warnings.
l'ocde ne veut pas casser la demande chez elle. c'est l'equilibre offre demande qui le reclame.
l'aie met egalement en avant la reduction de la consommation chez elle ; ce n'est plus uniquement un pb d'investissement.
le fait que les futures à lg terme soient plus cheres que les courts termes enterine aussi l'insuffisance de l'offre. la surproduction structurelle du marché petrolier est révolue
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Re: [Le Financial Times] Are the peak oilists right?

Message par Eric » 27 mai 2008, 12:47

GillesH38 a écrit :il y a une théorie intéressante dite "tas de sable" qui part de la question suivante : pourquoi quelle que soit leur taille, tous les tas de sable ont a peu près la meme pente?

l'analyse montre que cette pente est exactement la limite de stabilité du système. plus faible, le tas est stable , mais du coup quand on rajoute du sable la pente monte. A partir d'une certaine limite, elle devient instable et un petit éboulement se produit.... qui ramène la pente à la valeur limite. le tas de sable est constamment à la limite de la rupture... mais s'y maintient constamment. On a fait le parallèle avec des sociétés humaines, qui se sentent perpétuellement au bord de la crise. en fait une crise fait s'écarter le système de la position d'équilibre, mais résout par elle même les problèmes immédiats qui l'ont provoqué : par exemple dans le cas du PO une crise grave entraînerait une recession qui ferait diminuer la consommation, ce qui bloquerait les causes de la crise.
Oui, c'est vraiment très intéressant, et ça mériterait d'ailleurs un fil séparé. ça rejoint un peu l'analyse de Joseph Tainter dans The Collapse of Complex Societies.

Au risque de faire dériver un peu ce fil, il me semble avoir lu un article dans ciel et espace qui appliquait cette idée à la formation des systèmes planétaires. Cette théorie explique que le système solaire soit "marginalement" (c'est à dire "à peine") stable: grosso-modo, les simulations numériques montrent que, si on rajoutait une planète à notre système, les perturbations causées par les autres planètes l'expulseraient (elle ou une autre) en quelque millions d'années, ce qui rendrait à nouveau le système quasi-stable.

L'article expliquait qu'un système planétaire se stabilise brutalement dès qu'il passe de "instable" à "stable", quand bien-même le nouvel équilibre est précaire. Il concluait en disant que cela expliquait que le système solaire soit tout juste à la limite de l'instabilité (par exemple, des calculs numériques montrent que, sur le très long-terme, l'orbite de mercure pourrait ne pas être stable), et extrapolait en concluant que les systèmes planétaires que l'on cherche à détecter autour d'autres étoiles étaient très probablement, eux-aussi, "pleins à craquer".

Cet argument m'avait frappé, mais je dois dire que je n'avais pas pensé à l'appliquer aux sociétés humaines, et il mérite le détour :-k

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Re: [Le Financial Times] Are the peak oilists right?

Message par thorgal » 27 mai 2008, 12:52

super intéressant! dans un autre domaine, je me faisais récemment la réflexion que c'est ce que pourraient penser certains leaders bien cyniques, d'où le principe de la balance du pouvoir (Guerre Froide, etc). Maintenir la société juste au bord de l'effondrement tout en la gardant à peu près stable pour la faire avancer d'une certaine manière.
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Re: [Le Financial Times] Are the peak oilists right?

Message par akochan » 27 mai 2008, 13:40

Qu'entends t ton encore ce matin à la radio?
Que les vilains iraniens veulent enrichir de l'uranium pour fabriquer des bombes nucléaires!!! Incroyable. C'est sur que si ils continuent les vilains il va falloir que le gendarme du monde s'y rende au plus vite comme il l'a fait pour les armes de destruction massives en Irak que l'on cherche encore....
Et puis je suis certain que les vilains vénézuéliens sont en train de fomenter un mauvais coût aussi.!!!
Va falloir que les gentils américains s'y rendent aussi.
Par contre la Corée du nord a fait des essais de missile en pleine mer, a fait péter une bombe et là .... mince le gendarme du monde n'est pas intervenu. Certainement qu'il faisait trop froid... :-#

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Re: [Le Financial Times] Are the peak oilists right?

Message par Glycogène » 27 mai 2008, 13:44

Eric a écrit :L'article expliquait qu'un système planétaire se stabilise brutalement dès qu'il passe de "instable" à "stable", quand bien-même le nouvel équilibre est précaire. Il concluait en disant que cela expliquait que le système solaire soit tout juste à la limite de l'instabilité (par exemple, des calculs numériques montrent que, sur le très long-terme, l'orbite de mercure pourrait ne pas être stable), et extrapolait en concluant que les systèmes planétaires que l'on cherche à détecter autour d'autres étoiles étaient très probablement, eux-aussi, "pleins à craquer".
Aïe aïe aïe, j'imagine même pas les conséquences quand kercoz va tomber la dessus... :-D

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Re: [Le Financial Times] Are the peak oilists right?

Message par thorgal » 27 mai 2008, 13:46

tu veux parler de kerchaoz ? :lol:
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[Liberation] Debat Prix Pétrole

Message par Flatbeat » 23 juin 2008, 10:15

Libération - 23 juin 2008

Le rôle de la spéculation financière dans la hausse des cours du pétrole a été l’un des sujets de discorde, hier, de la conférence de Djedda (Arabie Saoudite), qui réunissait pays consommateurs et producteurs de pétrole, et qui s’est achevée sur l’exigence d’une «meilleure transparence et plus grande régulation des marchés financiers». Un peu plus tôt, le roi Abdallah d’Arabie Saoudite avait lancé une violente diatribe contre ces «spéculateurs qui perturbent le marché pour servir leurs intérêts égoïstes», y voyant l’une des causes de la hausse des prix. «Le capital suit la montée du marché du pétrole, ce n’est pas lui qui la conduit», avait rétorqué le secrétaire américain à l’Energie, Samuel Bodman. Où se situe la vérité ?

Réponse de Francis Perrin, l’un des meilleurs connaisseurs du dossier.

Quelle est la vraie part de la spéculation dans la flambée du pétrole ?

Pour moi, la spéculation n’est pas l’élément moteur dans la hausse du pétrole. Elle existe et constitue un aspect significatif de la flambée, mais elle n’a pas lancé le mouvement. Les spéculateurs sont plus des suiveurs que des faiseurs de prix. Ils ont vu que le prix du pétrole augmentait, ils ont étudié ce marché qu’ils connaissaient mal, car ce sont des financiers et non des industriels, et sont arrivés à la conclusion qu’il avait encore un potentiel de hausse important du fait d’un risque de déséquilibre entre une demande qui continue à croître - même avec un baril à près de 140 dollars - et une offre qui ne sera peut-être plus suffisante demain pour couvrir la demande. Ces acteurs financiers se disent qu’il y a encore un potentiel de valorisation et jouent le pétrole à la hausse.

Qui sont exactement ces acteurs financiers ?

Financiers et spéculateurs sont des mots souvent utilisés comme synonymes ; or ce n’est pas la même chose. Les spéculateurs sont des acteurs financiers qui s’intéressent au pétrole parce que c’est un moyen de gagner de l’argent sur le court terme. Mais tous les acteurs financiers ne sont pas des spéculateurs. Il peut s’agir aussi de fonds de pension qui cherchent à investir dans des actifs présentant un bon potentiel de valorisation sur le long terme. Ces acteurs financiers, un peu déboussolés par la crise immobilière américaine, se replient sur le marché des matières premières et particulièrement sur le pétrole, attrayant du fait de la hausse continue de la demande.

Le moteur de la flambée serait donc le déséquilibre offre-demande ?

Plutôt la perception d’un risque important de déséquilibre pour l’avenir. Le mois prochain, l’Agence internationale de l’énergie va publier ses projections à moyen terme. Elle va sûrement dire qu’il existe, dans les cinq ans à venir, un risque élevé que l’offre ne puisse plus couvrir la demande, du fait d’investissements insuffisants. Cette hausse de la demande est bien sûr une moyenne au niveau mondial. Aux Etats-Unis, à cause de la crise financière et de la hausse du prix du carburant, la demande a un peu baissé, comme en Europe, mais partout ailleurs, en Chine, en Inde, au Moyen-Orient, en Amérique latine, elle augmente…

La Chine a levé les subventions sur le pétrole, cela peut freiner la demande…

Les subventions, là est le vrai sujet. Pourquoi, à des prix aussi élevés, la demande pétrolière continue-t-elle à augmenter dans certains pays (Chine, Inde, Moyen-Orient, Amérique Latine…) ? Parce que les prix des produits pétroliers y sont massivement subventionnés pour maintenir une croissance élevée (les sommes générées par cette croissance apportent bien plus aux gouvernements que le montant des subventions). Au moins la moitié de la population mondiale vit dans des pays où les prix des produits pétroliers sont subventionnés. Mais les prix deviennent si élevés que ces pays sont forcés de réduire un peu les subventions, car ils ne s’en sortent plus. Les subventions peuvent représenter 10 à 20 % du budget de l’Etat ! Certains de ces pays vont donc devoir donner des coups de canif dans leur politique de subvention, et cela peut marquer un tournant, montrer qu’on a atteint une zone de prix à la limite du supportable.

La flambée du pétrole tient donc davantage aux subventions qu’à la spéculation ?

Bien plus, car, s’il n’y avait pas les subventions, les cours mondiaux ne continueraient pas à augmenter ainsi. Le portefeuille des gens n’est pas illimité, surtout dans les pays en développement. Seul ce système de subventions permet à la demande pétrolière de continuer à augmenter. Et fait que le système est au bord de l’explosion.

Pourquoi les pays producteurs n’augmentent-ils pas leur offre ?

Mais parce qu’ils ne le peuvent pas ! Aujourd’hui, l’écart entre capacités de production et production - c’est-à-dire ce qui pourrait être produit en plus avec quelques semaines de préavis - ne dépasse pas 2 millions de barils par jour (dont 1,7 million de l’Arabie Saoudite), ce qui est très peu rapporté à une consommation de 87 millions de barils par jour ! C’est là aussi une raison de la flambée actuelle. Les marges de manœuvre étant très faibles, une seule catastrophe - par exemple un cyclone cet été dans le golfe du Mexique - peut faire grimper les prix au-delà de 200 dollars le baril et menacer de faire basculer la planète dans la pénurie !

Par ailleurs, l’intérêt de l’Arabie Saoudite, c’est que les prix du pétrole soient assez élevés pour qu’elle gagne beaucoup d’argent, mais pas assez pour que cela pousse les pays consommateurs à baisser leur consommation. D’où ses propositions régulières d’accroître légèrement l’offre. Mais l’équilibre du marché pétrolier, et donc de la planète, peut-il reposer uniquement sur l’Arabie Saoudite ?

Est-ce que cette flambée ne rentabilise pas certains projets d’exploration pétrolière ?

Oui, si l’on a accès aux réserves. Or, on ne peut aller ni en Arabie Saoudite, ni au Koweït, ni au Mexique. Qui ira investir en Irak ou en Iran ? Et au Venezuela, et en Russie ? Les compagnies pétrolières n’ont jamais été aussi riches, certes, mais elles ne peuvent accéder aux pays qui ont le plus gros potentiel de la planète.

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Re: [Liberation] Debat Prix Pétrole

Message par GillesH38 » 23 juin 2008, 11:21

Rien à rajouter. Nickel. C'est qui qui parle aussi clairement ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: [Liberation] Debat Prix Pétrole

Message par Flatbeat » 23 juin 2008, 11:39

Francis Perrin: Professeur associé de sciences économiques à l'université de Grenoble, Francis Perrin est également rédacteur en chef de la revue Pétrole et gaz arabes, publiée par le centre arabe d'études pétrolières.

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Re: [Liberation] Debat Prix Pétrole

Message par GillesH38 » 23 juin 2008, 11:52

Flatbeat a écrit :Francis Perrin: Professeur associé de sciences économiques à l'université de Grenoble....
:shock: :shock: je l'ai loupé dans le paysage grenoblois, lui, faut que je le contacte ! :-D
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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