Je veux bien,mais je subodore que l'essentiel du prix d'un billet d'avion, c'est le kérozène...Philippe a écrit :Pour répondre à Remundo sur le futur de l’aviation civile, il est important de comprendre que celle-ci n’est possible que parce que les infrastructures (aéroports et toute la logistique qui va avec, contrôle aérien, police de l’air et des frontières, etc.), qui rendent possible cette activité sont financées par les voyageurs (taxe d’aéroport) et par les contribuables. Lorsque le nombre de voyageurs sera réduit aux seules personnes capables de se payer feu le Concorde, le fardeau que représenteront ces coûts fixes, ramenés aux seuls voyageurs solvables, deviendra insupportable. Que l’on réalise que l’aéroport international Hartsfield-Jackson d'Atlanta emploie 56 000 personnes (http://www.linternaute.com/voyage/aerop ... ckson/8684) ! Comment diable une poignée de privilégiés pourrait-elle entretenir une telle quantité de personnel sur un aussi grand nombre d'aéroports de par le monde .
Que la part des salariés/coût fixe décorrélé du pétrole augmente lorsque le nombre de voyageurs diminue, c'est évident.