oleocene.org

Angelus68 a écrit :Ben vous savez avec quoi mon pére en resort de ce reportage sur les prix du pétrole, il y a encore beaucoup de pétrole... Il y a t'il pas un probléme ?

transhuman a écrit :
..bon ceci dit c'est peut etre aussi parce que le PPDA il ne craint plus grand chose pour sa carriere ....

GlobalWarmingFR a écrit :Avec leur pic en 2030, je suis curieux de voir comment il vont expliquer dans 5-6 ans que le pic sera passé.

Sinon je suis en train de mettre tout ça sur youtube. edit:

http://fr.youtube.com/watch?v=IGEmRL_yjgU

http://fr.youtube.com/watch?v=D2DvaxZK9Ek

http://fr.youtube.com/watch?v=f3-GC0Rjwtg

http://fr.youtube.com/watch?v=p4rHk4P4dWo

Silenius a écrit :

transhuman a écrit :
..bon ceci dit c'est peut etre aussi parce que le PPDA il ne craint plus grand chose pour sa carriere ....

Il doit espérer que la Ferrari tombe en panne de carburant...

Un jour ordinaire en 2050...

La marche plutôt que le volant. Décembre 2050. Comme d'habitude, monsieur Sanspétrole s'est levé tôt pour emmener ses enfants à l'école.

Depuis que l'or noir est devenu rarissime, plus question d'utiliser sa voiture pour faire les petits trajets. Comme tout le monde, la famille Sanspétrole s'est remise à la marche. Et pour se rendre à son travail, le père utilise un véhicule électrique à deux places. D'autres ont opté pour une voiture à énergie solaire. Les scientifiques peaufinent la mise au point de cybervoitures ultralégères, équipées de système GPS sophistiqué. On entre la destination et c'est parti.

Des algues dans le moteur. Ce matin, madame Sanspétrole souhaite rendre visite à sa famille en grande banlieue. Elle se rend donc chez son loueur qui lui a réservé un véhicule hybride roulant à l'électrique et au biocarburant de troisième génération conçu à base de déchets végétaux et de microalgues. Les pétroliers ont abandonné l'or noir pour se reconvertir dans... l'or vert. Cette chimie verte a fait de gros progrès et permet aux industriels de concevoir leurs produits en utilisant de moins en moins de pétrole.

Un ticket pour le téléphérique urbain. Ouf, on respire enfin. Plus de gaz d'échappement en ville, tous les transports publics fonctionnent à l'électricité. Pour faciliter les déplacements, certaines communes ont opté pour des téléphériques urbains. Les grands bus à accordéon de plus de cinquante places ont été remplacés par des minibus sillonnant l'ensemble des quartiers. L'électricité est produite par les centrales nucléaires et le réseau de 8 000 éoliennes qui date des années 2020. On imagine même de capter le vent à très haute altitude avec des cerfs-volants géants pour produire de l'électricité. D'autres ont le projet fou d'équiper les satellites de panneaux photovoltaïques capables de renvoyer de l'énergie sur la Terre !

Adieu fruits exotiques et sacs en plastique. Pour madame Sanspétrole, plus question d'acheter des fruits et légumes venus de l'autre bout de la planète. Depuis qu'elle sait qu'il faut cinq litres de gazole pour produire un kilogramme de fraises en hiver, elle consomme exclusivement des produits de saison. A la caisse du supermarché (où elle se rend en vélo), elle n'utilise plus que des sacs qui sont fabriqués à partir de résidus de féculents. D'ailleurs, les emballages sont réduits au minimum : beaucoup de produits sont en effet vendus en vrac. Moins de matières premières au départ donc moins de déchets à recycler. Sans parler des gaz issus des décharges de déchets ménagers qui servent de carburant aux bus collectifs.

Bientôt des marchandises livrées en dirigeable ? Cet hiver, la famille Sanspétrole a dû renoncer à un voyage en avion à l'autre bout de la planète : le billet était vraiment hors de prix, à cause des tarifs exorbitants du kérosène et de l'hydrogène qui alimentent les moteurs. A la radio, ce matin, la famille Sanspétrole a bien entendu parler d'un projet de dirigeable plus léger que l'air, gonflé à l'hélium, qui pourrait être utilisé d'ici 2100 pour transporter les marchandises au-dessus des océans. Mais n'est-ce pas une idée farfelue ? Des solutions plus réalistes sont ainsi envisageables pour ravitailler les grandes surfaces. Alors que près de 90 % des livraisons de marchandises se faisaient par camion en 2008 (pour des distances inférieures à 150 kilomètres), les transports en zone urbaine se font maintenant la nuit, au moyen de véhicules utilitaires qui fonctionnent à l'électricité.

Une maison qui produit de l'énergie. Ce matin, monsieur Sanspétrole a décidé de ne pas aller au bureau. Il privilégie en effet le travail à domicile. Et sa réunion mensuelle avec ses collègues de Marseille, il l'a faite par visioconférence. Il faut dire qu'il se sent comme un coq en pâte dans sa maison super-isolée où la température est constante été comme hiver. Comme la plupart des Français, le père de famille a en effet opté pour un chauffe-eau solaire, un chauffage par géothermie (NDLR : la chaleur tirée du sol) et une chaudière à bois. Il se souvient en revanche de ses parents qui dépensaient des sommes absolument astronomiques pour chauffer leur maison au fioul. Non seulement sa maison à lui ne consomme plus d'énergie mais... elle en produit.

* Merci à eux de nous avoir aidés à nous projeter quelques décennies plus tard : Chantal Jouanno, directrice générale de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et Alexandre Rojey, responsable développement durable à l'Institut français du pétrole (IFP) et auteur du livre « Energie et climat : réussir la transition énergétique ».