Elever des petits animaux de basse cour

Comment mettre en pratique la décroissance et vivre dans un monde sans pétrole (les «travaux pratiques» en somme : artisanat, nourriture, etc)

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n.g
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Elever des petits animaux de basse cour

Message par n.g » 10 janv. 2008, 09:31

vincent128 a écrit :Les seuls animaux que j'éviterais peut-être, ce sont les chèvres et les ânes, car je partage un peu son approche : les premières sont impossibles à garder encloses et font de gros dégats si elles rentrent au potager ou au verger ; les seconds sont très attachants mais n'ont pas une grosse force de traction ou de portage.
Les chèvres peuvent se garder au piquet (à déplacer régulièrement) avec une chaîne (dont on adapte la longueur). Le lait de chèvre est paraît-il le plus facile à travailler pour en faire du caillé ou du fromage.
Les ânes sont certes moins puissants en traction que des chevaux (de trait notamment) mais si on n'a pas des outils très lourds ils font l'affaire, et par ailleurs ils sont plus rustiques et mangent moins que les chevaux (simplement car moins gros), et ont le pied plus sûr notamment en montagne.
Quant au portage il m'a toujours semblé que relativement à leur poids ils sont au moins aussi efficaces que des chevaux, du coup ta remarque me met le doute.

En terme de production de viande, notamment sur petite surface, un des meilleurs choix (et certainement le plus facile à gérer au quotidien) me semble l'escargot : animal à sang froid donc transforme plus efficacement en viande les calories qu'il bouffe, pas besoin d'acheter de géniteurs il suffit de les ramasser, ils se reproduisent en masse, et se nourrissent de choses gratuites ou inutiles pour nous : épluchures, plantes sauvages, et même des trucs que les poules ne mangent pas comme les trognons de choux.

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Re: Les livres qui sauvent

Message par kercoz » 10 janv. 2008, 09:47

Entre le cheval et l'ane, vous avez le mulet ; pour moi , c'est l'ideal . Sachant qu'un animal de trait ou de cette taille necessite la meme surface qu'un humain , mour sa nouriture. Sauf a avoir des paccages "sauvages" et accessibles ou beaucoup de terrain , seuls les petits animaux sont fiables en survie : poules , lapin ...maxi , le cochon .La filiere BRF permet de se passer totalement de l'apport animal/fumier , ce qui ouvre des perspectives inespérées.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Les livres qui sauvent

Message par Geispe » 10 janv. 2008, 10:39

seuls les petits animaux sont fiables en survie : poules , lapin ...maxi , le cochon .La filiere BRF permet de se passer totalement de l'apport animal/fumier , ce qui ouvre des perspectives inespérées.
Entre le cheval et l'ane, vous avez le mulet ; pour moi , c'est l'ideal . Sachant qu'un animal de trait ou de cette taille necessite la meme surface qu'un humain , mour sa nouriture. Sauf a avoir des paccages "sauvages" et accessibles ou beaucoup de terrain , seuls les petits animaux sont fiables en survie : poules , lapin ...maxi , le cochon .La filiere BRF permet de se passer totalement de l'apport animal/fumier , ce qui ouvre des perspectives inespérées.
à l'expérience, en situation de survie je laisse de côté l'élevage pour m'occuper de ma survie plutôt que de celle d'animaux :-)
faire de l'élevage multiplie par deux mon travail et plus encore les surfaces dont j'ai besoin...
je me rends compte par exemple que si je ne pouvais acheter 200kg de blé pour mes dix poules il me faudrait beaucoup de temps, de travail, et 5 ares pour les faire. avec cela je n'ai pas encore une miette de pain pour moi. mais 200kg de blé me suffisent amplement pour vivre avec un peu de complément divers bien entendu... mais je sais me passer de pain pour les mêmes raisons de rentabilité...
10 à 15 poules = (environ) 1 humain = 1 cochon etc...
il est par conséquent bien plus intéressant de nourrir simplement l'humain directement...
une fois qu'on y arrive on peut passer au facultatif et au luxe... poules, cochon... si on a envie de bosser plus :-)

BRF en situation de survie chais pas... compostage végétal peut-être mais brindilles faut en avoir, et faut les faire...

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Re: Les livres qui sauvent

Message par kercoz » 10 janv. 2008, 11:15

@ Geispe/
Quelques poules survivent toutes seules 4ou 5 se demerdent ttes seules . paz de clotures , connaissent leur poulailler , te refilent des oeufs ts les jours et un poulet de temps en temps , ça eloigne les vipères ...
Les lapins , faut qqs choux et leur cueillir de l'herbe(boulot des "inutiles" : enfants apres l'ecole et grand père un peu "liquide" . En plus d'un peu de viande , ces activités apportent acertains le sentiment d'utilité qui est necessaire a forger une personalité .
Un cochon , en semi liberté te remplace un chien . Plus intelligent que le chien et plus propre . Se contente de restes , mais faut lui cuisiner un peu (betteraves +son )
disons que ce modèle n'est pas survie extrème (animaux mangés avant la reproduction), mais l'etape suivante , ou le modèle regressif pas trop hard .
tu dis "a l'experience" . Es tu en situation ?
pour le Brf , surtout pas de compostage , dans le sens ou ce terme inclut la phase "chaude" et anaerobie qui bousille les myceliums apte a dépolymeriser la lignine des branches .
la hache ou machette est utilisee au burkina , avec succes . Il y a des broyeurs manuels pour raisin , maiis ...
Que penses tu des nouveaux concepts de culture (TCS) , sans labour , peu de travail , pas de binage , peu d'arrosage ....
Le terrain parait moins"clean" , mais le sol me parait en meilleur forme ; Je suis surpris du peu de "mauvaises herbes" et souvent elle sont consommables!. Avec le BRF , le solreste souple , ne se tasse pas et les adventices qui montent trop , s'arrachent facile sans casser . Le seul problème est qu'en raison de l'abondance de pedofaune , j'ai tous les merles du coin qui boulleverse les mulch de broyat et recouvre les semis ....
Ce que je veux dire , c'est que l'ancien paradigme , calqué sur la culture agraire indus , a mené les jardiniers dans un travail de dingue , inutuile et paranoiaque . Je pense meme qu'il etait contr productif en fragilisant le milieu et les plantes .
Il faudrait voir , mais le fait de rendre inutile les actions automatisées (motoculteur) , permet , en suprimant bèchage et partiellement binage , de doubler ou tripler la surface cultivable manuellement .
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Re: Les livres qui sauvent

Message par Geispe » 10 janv. 2008, 11:58

Quelques poules survivent toutes seules 4ou 5 se demerdent ttes seules . paz de clotures , connaissent leur poulailler , te refilent des oeufs ts les jours et un poulet de temps en temps , ça eloigne les vipères ...
as-tu essayé ? avec des cultures tu es obligé de clôturer sinon tes poules détruisent tes travaux. Ensuite le renard se charge des poules et s'il en oublie une vu qu'elle "se débrouille toute seule" elle "survit" effectivement et elle sera maigre voire squelettique et pondra beaucoup moins. elles ne pondent de toute façon que six mois l'an.
Les lapins , faut qqs choux et leur cueillir de l'herbe(boulot des "inutiles" : enfants apres l'ecole et grand père un peu "liquide" . En plus d'un peu de viande , ces activités apportent acertains le sentiment d'utilité qui est necessaire a forger une personalité .
il faut faire les choux (vaut mieux les faire pour soi d'abord) et un lapin sans céréales est lui aussi maigre comme un clou. les maladies déciment souvent le reste. attention à la différence entre exploiter quelqu'un et vouloir forger sa personnalité...
Un cochon , en semi liberté te remplace un chien . Plus intelligent que le chien et plus propre . Se contente de restes , mais faut lui cuisiner un peu (betteraves +son )
disons que ce modèle n'est pas survie extrème (animaux mangés avant la reproduction), mais l'etape suivante , ou le modèle regressif pas trop hard .
un cochon çà mange énormément et çà me semble être un vrai gaspillage... sans compter le fonctionnement de tout le système saillie-verrat-abattage, etc... semi-liberté implique pas d'autres cultures alentour sinon il les laboure... ou alors gardien esclave 365 jours l'an... donner des restes : en situation de survie, et même de simple autarcie, il n'y en a pas... le cochon, pourquoi pas, mais c'est un luxe qui vient une fois que l'on a réussi à subvenir au "basique" et "nécessaire" d'un groupe, d'une famille... ce qui n'est pas simple ni sûr...
tu dis "a l'experience" . Es tu en situation ?
j'ai essayé de m'y mettre pour expérimenter... http://monotarcie.blogspot.com/
j'en suis devenu quasi végétalien vu le boulot et les problèmes que cause l'élevage :-) et pour l'instant je suis loin d'arriver à subvenir à mes besoins (comme dit en situation de survie = culture manuelle de la nourriture + tout le reste des autres productions).
Pour l'instant j'en suis à la déduction que si vraiment il y a situation de survie on ne pourra chacun qu'essayer de produire pour soi (et pas pour un autre ni pour un animal - car çà ne marche pas physiquement) dans l'immédiat - donc celui qui ne sait pas produire pour soi est mort...
Que penses tu des nouveaux concepts de culture (TCS) , sans labour , peu de travail , pas de binage , peu d'arrosage ....
TCS çà veut dire quoi ? :-)
je me méfie autant de Fukuoka que de Seymour à présent : trop facile pour être vrai... j'avais calculé que lorsque Fukuoka (mais j'ai peut-être mal compris) dit dix canards peuvent par leurs déjections engraisser un are...ben pour un hectare il faut mille canards donc un élevage industriel qui mange plus que la production escomptée...
j'avais essayé le non-labour... mon problème a été que les petits rongeurs ont proliféré dans cette couverture parce qu'ils y étaient bien à l'abri...
maintenant il faut dire que mon exemple n'est pas parlant ni surtout modèle car je suis dans une région nettement défavorisée... je continue d'essayer...
une vie relaxe est à mon avis possible en faisant de la culture même manuelle... à condition que l'on ait de la routine et surtout que l'on invente quelque chose de tout neuf (autres méthodes, autres cultures notamment) car celles-d'aujourd'hui ne sont pas transposables sur une méthode artisanale. c'est là qu'il faudrait que plein de personnes cherchent...
Dernière modification par Geispe le 10 janv. 2008, 12:50, modifié 1 fois.

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Re: Les livres qui sauvent

Message par vincent128 » 10 janv. 2008, 12:33

Quelques précisions suite aux remarques ci-dessus :
âne-cheval : proportionnellement à la taille, l'âne fait du bon boulot, je ne dis pas le contraire. Mais entre un âne, même un grand, et un cheval de ferme type percheron, il y a une prodigieuse différence de force. Pour les travaux lourds, tels que labours, traction d'une grosse charrette, ou débardage de bois, l'âne ne fait pas le poids. Pour ce qui est d'avoir le pied sûr et d'être relativement rustique, un animal formidable, c'est la mule (pas le mulet, moins costaud) : aussi forte qu'une cheval, mais avec moins de nervosité, le pied sûr, pas d'emballement en pente, etc. Le seul défaut de la mule, c'est de ne pas se reproduire.

Cela dit, si on est pas pressé, les boeufs et même les vaches associent force et absence de nervosité.

Geispe : à propos des 10 poules qui mangent 200 kg de blé et ne pondent que 6 mois par an, et de ces 200 kg de blé achetés à l'éxtérieur qui menacent ton autarcie, je suis désolé de te le dire, mais c'est encore la rencontre entre des préjugés et de rigides concepts intellectuels. Pour survivre au PO, le pragmatisme me semble une qualité nécessaire...

1) avec 10 poules, tu n'es pas dans l'autarcie. Ca n'a donc rien de choquant à avoir des dépenses, puisqu'on on a aussi des rentrées d'argent (vente des oeufs). A propos, tant qu'on n'est pas dans l'autarcie, je ne vois pas bien l'intérêt d'acheter du blé, alors qu'on est dans un société de gaspillage qui jette de la nourriture. On trouve du vieux pain et autres déchets pour rien ou presque.

Le jour où on doit devenir autarcique, on mange où on vend 8 poules, il en restera deux qui se nourrirront très bien toutes seules, avec le complément des épluchures et déchets de la maisonnée.

2) Puisque tu n'es pas dans l'autarcie et que tu les nourris au blé, sois donc logique : tu mets une ampoule dans le poulailler commandée par un programmateur pour allonger la durée du jour, et tu as des oeufs toute l'année.

3) Effectivement, des poules "sauvages" vont être squelettiques, se faire bouffer, et pondre très peu. Néanmoins, il n'est vraiment pas difficile d'optimiser ces poules "sauvages" :
a) un peu de complément de nourriture (épluchures, vieux pain, etc.)
b) un poullailler étanche aux tueurs nocturnes, qu'on leur ouvre le matin et qu'on ferme le soir (on en profite pour amener la pâtée et relever les oeufs : 10 minutes par jour).
c) un peu de lumière artificielle l'hiver pour qu'elles continuent à pondre.
C'est cette attitude pragmatique qu'on observe dans toutes les fermes qui ont un petit poulailler pour eux-même et un petit supplément pour donner/vendre aux voisins.

Dis que tu ne veux pas élever de poules, OK. Mais ne leur fais pas de faux procès avec des arguments erronés.
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Re: Les livres qui sauvent

Message par Geispe » 10 janv. 2008, 13:03

vincent128 a écrit : Geispe : à propos des 10 poules qui mangent 200 kg de blé et ne pondent que 6 mois par an, et de ces 200 kg de blé achetés à l'éxtérieur qui menacent ton autarcie, je suis désolé de te le dire, mais c'est encore la rencontre entre des préjugés et de rigides concepts intellectuels. Pour survivre au PO, le pragmatisme me semble une qualité nécessaire...

1) avec 10 poules, tu n'es pas dans l'autarcie. Ca n'a donc rien de choquant à avoir des dépenses, puisqu'on on a aussi des rentrées d'argent (vente des oeufs). A propos, tant qu'on n'est pas dans l'autarcie, je ne vois pas bien l'intérêt d'acheter du blé, alors qu'on est dans un société de gaspillage qui jette de la nourriture. On trouve du vieux pain et autres déchets pour rien ou presque.

Le jour où on doit devenir autarcique, on mange où on vend 8 poules, il en restera deux qui se nourrirront très bien toutes seules, avec le complément des épluchures et déchets de la maisonnée.

2) Puisque tu n'es pas dans l'autarcie et que tu les nourris au blé, sois donc logique : tu mets une ampoule dans le poulailler commandée par un programmateur pour allonger la durée du jour, et tu as des oeufs toute l'année.

3) Effectivement, des poules "sauvages" vont être squelettiques, se faire bouffer, et pondre très peu. Néanmoins, il n'est vraiment pas difficile d'optimiser ces poules "sauvages" :
a) un peu de complément de nourriture (épluchures, vieux pain, etc.)
b) un poullailler étanche aux tueurs nocturnes, qu'on leur ouvre le matin et qu'on ferme le soir (on en profite pour amener la pâtée et relever les oeufs : 10 minutes par jour).
c) un peu de lumière artificielle l'hiver pour qu'elles continuent à pondre.
C'est cette attitude pragmatique qu'on observe dans toutes les fermes qui ont un petit poulailler pour eux-même et un petit supplément pour donner/vendre aux voisins.

Dis que tu ne veux pas élever de poules, OK. Mais ne leur fais pas de faux procès avec des arguments erronés.

tu as raison : je ne peux et n'ai pas intérêt à produire 200kg de blé pour dix poules. c'est bien ce que je dis.
plus loin : les poules ne mangent pas les épluchures et il n'y a pas de vieux pain. "amener la pâtée et relever les oeufs : 10mn/jour.
et produire et fabriquer la pâtée ? et la lumière électrique la nuit dans mon poulailler pour rallonger les jours aux poules çà ne me convient pas...
mais sûr qu'il y a beaucoup de variantes possibles... elles se réduisent cependant dans un monde comme celui auquel je réfléchis : savoir se passer définitivement de pétrole.
et dans le scénario dont je parle, je parle de situation de survie, donc supposée être provisoire : avec la routine je compte bien travailler à mi-temps... en autarcie... et pourquoi pas élever quelques poules... c'est tout à fait possible, mais il faut l'inventer...

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Re: Les livres qui sauvent

Message par vincent128 » 10 janv. 2008, 13:58

Pour éviter de polluer ce fil avec une polémique sur les poules, voici une discussion et des liens qui permettent de tout savoir sur l'élevage de poules à l'échelle familiale : http://www.onpeutlefaire.com/forum/inde ... =3796&st=0
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Re: Les livres qui sauvent

Message par sidonie61 » 10 janv. 2008, 17:14

Pour l'élevage des lapins, j'ai testé les clapiers et les cages mobiles et plus jamais je ne les mettrai en clapiers !
Les cages mobiles sont bien plus pratiques et surtout sans entretien.

J'ai 2 cages mobiles, 1 pour les femelles et 1 pour les mâles. L'hiver je ne garde qu'un de chaque car il y a moins d'herbe.

Mes lapins sont uniquement nourris de l'herbe qu'ils coupent eux-même et des pelures de cuisine (et encore pas tellement car les pelures vont aussi au lombricompostage), de temps en temps pour leur faire plaisir mon mari leur coupe du rumex (que ne mangent pas les chevaux) et ils adorent ça.

Le seul travail à faire est donc de déplacer les cages plusieurs fois par jour.

Dans les clapiers j'avais des problèmes de maladies, dans les cages mobiles que j'utilise depuis au moins 3 ans je n'ai jamais eu une seule maladie et jamais un lapin n'est mort.

Là où je ne suis pas d'accord avec Geispe c'est que mes lapins sont gras alors qu'ils ne mangent jamais de céréales ; même pas du pain sec car il est réservé aux chevaux.

Il est encore plus simple d'élever des lapins que des poules, mais il existe aussi des cages à poules mobiles, je pense donc que dans ce cas l'élevage des poules sans leur acheter la moindre nourriture est possible.

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Re: Elever des petits animaux de basse cour

Message par Geispe » 10 janv. 2008, 19:57

Là où je ne suis pas d'accord avec Geispe c'est que mes lapins sont gras alors qu'ils ne mangent jamais de céréales ; même pas du pain sec car il est réservé aux chevaux.
Il est encore plus simple d'élever des lapins que des poules, mais il existe aussi des cages à poules mobiles, je pense donc que dans ce cas l'élevage des poules sans leur acheter la moindre nourriture est possible.
si tes lapins sont biens çà peut être intéressant : un bon point car souvent avec que de l'herbe il y a mortalité et maigreur... mais bon çà fait des lustres que j'ai plus essayé...
d'accord éventuellement aussi pour les poules... je crois que l'avantage c'est la cage mobile : reste à fabriquer des cages ou des mues avec les matériaux du moment çà peut être un peu compliqué selon la situation... (clous, planches, grillage, etc...) tout comme les clôtures en matériaux du futur d'ailleurs :-)

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Re: Elever des petits animaux de basse cour

Message par crepidule » 10 janv. 2008, 20:43

Bonsoir,

Pour ma part j'ai quatre poules et quelques poulets. Je ne les nourris jamais, même pas de restes de cuisines. Ils se nourrissent eux même dans les patures et la forêt. Contrairement à ce que vous dites mes gallinacés son bien en chaire et lorsque je tue les poulets ils font presque trois kilos. Je leur ouvre le matin et illes rentrent seulEs le soir, je n'ai qu'à fermer la porte. Elles pondent presque toute l'année (sauf janvier février). Le seul problème reste que je dois être là à la tombé de la nuit, sinon goupil vient faire son marché!
Ce printemps je vais essayer canards et oies pour voir. J'ai abandonné les dindes et les pintades qui ne rentrent pas si il fait beau et ne survivent donc pas aux dents du renard!

Pour ma part, les oeufs sont une source de protèines faciles et cela me prend deux fois deux minutes par jour + de temps en temps le nettoyage du poulailler (litière faite de feuilles mortes ou fougères/ genêts).

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Re: Elever des petits animaux de basse cour

Message par crepidule » 10 janv. 2008, 20:54

Les chèvres peuvent se garder au piquet (à déplacer régulièrement) avec une chaîne (dont on adapte la longueur).
Attention il faut les habituer très jeunes sinon il y a fort à parier qu'elles s'étrangleront!

J'ai essayé avec les miennes et j'ai abandonné rapidement, de plus j'ai un ami qui en a perdu deux comme cela. Renseignement pris auprès de deux éleveurs, ce sont des accidents qui arrivent fréquement avec des chèvres qui n'ont pas l'habitude d'être à le corde.

La race la plus calme et qui s'habitue plus facilement au piquet et la poitevine qui par ailleurs est bien résistante et bonne laitière.

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Re: Elever des petits animaux de basse cour

Message par n.g » 12 janv. 2008, 07:46

Geispe a écrit :elles ne pondent de toute façon que six mois l'an
12 mois l'an chez moi, moyenne de 4 oeufs/jour pour 6 poules. Une des périodes de plus grosse ponte est janvier. La différence doit dépendre de la latitude (je suis à 43° et quelques), peut-être que les poules plus nordiques pondent moins en hiver.
vincent128 a écrit :Mais entre un âne, même un grand, et un cheval de ferme type percheron, il y a une prodigieuse différence de force.
Oui, et aussi de volume de bouffe. Pour nourrir un cheval de trait il faut bien compter 1ha de prairie, que tout le monde n'a pas forcément, c'est pourquoi si on n'a pas d'outillage lourd à tirer l'âne peut être un choix intéressant.
Le seul défaut de la mule, c'est de ne pas se reproduire.
Et aussi d'être extrêmement délicate à dresser, si pour une raison ou une autre ta bestiole se braque, c'est définitif.
crepidule a écrit :Attention il faut les habituer très jeunes sinon il y a fort à parier qu'elles s'étrangleront
Oui c'est fort possible, dans tous les cas il est toujours préférable d'acheter ses chèvres jeunes, tout bêtement car elles sont ainsi moins chères et on les garde plus longtemps.

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Re: Elever des petits animaux de basse cour

Message par Geispe » 12 janv. 2008, 12:21

Geispe a écrit:
elles ne pondent de toute façon que six mois l'an
---
12 mois l'an chez moi, moyenne de 4 oeufs/jour pour 6 poules. Une des périodes de plus grosse ponte est janvier. La différence doit dépendre de la latitude (je suis à 43° et quelques), peut-être que les poules plus nordiques pondent moins en hiver.
une question de rotation plus ou moins rapide aussi... je n'aime pas trop les décapiter alors elles traînent longtemps leurs savates...

les biquettes c'est pareil... si on fait trop de sentiments on a de vieilles biquettes et plus de lait...

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Re: Elever des petits animaux de basse cour

Message par energy_isere » 04 janv. 2013, 20:50

Un bon moyen de se débarrasser des déchets organique

zegreenweb 04 Janv 2013

La commune de Pincé (Sarthe) a mis en place une initiative qui pourrait en inspirer beaucoup d'autres.

Trente-et-un des quatre-vingt-sept foyers de de ce village sans histoire peuplé de deux cent six âmes se sont portés volontaires pour une expérience qui sert la protection de l'environnement. D'abord lancée par une conseillère municipale sur le ton de la plaisanterie, l'idée a plu à la maire, Lydie Pasteau, laquelle a décidé de débloquer six cents euros pour acheter soixante-deux poules pondeuses de Loué particulièrement gloutonnes.


« Le 21 septembre dernier, sous l'oeil d'un troupeau de caméras, elle a donné deux gallinacées à chacun des foyers volontaires [...] Lors de cette cérémonie, parrainée par Jean-Pierre Coffe, les ménages ont signé un contrat d'adoption dans lequel ils s'engagent à offrir aux oiseaux de bassecour le gîte et le couvert pendant au moins deux ans », détaillent nos confrères de Terra Eco.


Une sorte de retour pittoresque à l'ancien temps dont l'objectif premier est de diminuer le volume de déchets collectés. Étant entendu qu'avec l'apparition de la redevance incitative pour les détritus ménagers, instituée par la première loi du Grenelle de l'environnement, moins le camion lève de poubelles, moins le particulier paie...
...........
http://www.boursorama.com/actualites/un ... 6ac2168106

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