Trois questions pratiques...

Comment mettre en pratique la décroissance et vivre dans un monde sans pétrole (les «travaux pratiques» en somme : artisanat, nourriture, etc)

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DominiqueBoscher
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Trois questions pratiques...

Message par DominiqueBoscher » 04 sept. 2007, 08:51

Questions de base !
Voici deux trois questions réflexions que je me fais et auxquelles je n'ai pas de réponses... si vous en avez ?...

- On préconise de ne pas mettre de plantes montées en graines dans le compost; je me suis dit que ce conseil reposait sur le fait que les graines pouvaient profiter du compost et se developper... Toutefois on préconise de mettre tous les restes de cuisine... y compris parfois des restes dans lesquels il y a justement des graines (melon...) n'y a t-il pas là une contradiction ?

- La réglementation en matière d'assainissement des eaux usées est de plus en plus drastique. Les arguments reposent sur le fait que les rejets humains ne sont pas bons pour les nappes fréatiques. Idem pour les liziers des porcins qui ont parait-il sali les nappes en Bretagne en particulier... Hors je vois ici et là que justement le purin de cochon est bon pour le jardin ainsi que les excrêments humains collectés dans le cadre des toilettes sèches... N'y a t-il pas là une contradiction ou une explication ?

- On préconise ici et là en matière de jardinage qu'il est préférable de sélectionner les meilleurs plants pour péréniser et collecter les graines pour l'année suivante, or sur un petit carré que j'avais délaissé il y a un plant de tomate qui n'a pas été arrosé et sur lequel quelques tomates ont malgré tout poussé. Elles sont certes plus petites, mais comme elles ont survêcu aux grosses chaleurs, ces plants seraient-ils malgré tout intéressants de dupliquer dans l'objectif de créer des plants plus résistants ?

Merci de vos réponses !

NB : j'ai écrit deux articles qui concentre les connaissances et les expériences en matière :
- D'arrosage : voir ici http://www.autarcies.com/eau/eau/l-arrosage-.html
- Les parasites : voir ici : http://www.autarcies.com/la-terre/la-te ... drer-.html
Si vous avez des commentaires ou des corrections à apporter n'hésitez pas...

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LeLama
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Re: Trois questions pratiques...

Message par LeLama » 04 sept. 2007, 11:07

DominiqueBoscher a écrit : - La réglementation en matière d'assainissement des eaux usées est de plus en plus drastique. Les arguments reposent sur le fait que les rejets humains ne sont pas bons pour les nappes fréatiques. Idem pour les liziers des porcins qui ont parait-il sali les nappes en Bretagne en particulier... Hors je vois ici et là que justement le purin de cochon est bon pour le jardin ainsi que les excrêments humains collectés dans le cadre des toilettes sèches... N'y a t-il pas là une contradiction ou une explication ?
Le probleme, c'est la concentration des exploitations. Le lisier des exploitations extensives peut etre utilisé et benefique. Les exploitations industrielles en produisent trop de sorte que ca s'infiltre jusqu'aux nappes phreatiques. Le pb est qu'une grande partie de la production de porc en France est concentré dans des exploitations industrielles en bretagne.
- On préconise ici et là en matière de jardinage qu'il est préférable de sélectionner les meilleurs plants pour péréniser et collecter les graines pour l'année suivante, or sur un petit carré que j'avais délaissé il y a un plant de tomate qui n'a pas été arrosé et sur lequel quelques tomates ont malgré tout poussé. Elles sont certes plus petites, mais comme elles ont survêcu aux grosses chaleurs, ces plants seraient-ils malgré tout intéressants de dupliquer dans l'objectif de créer des plants plus résistants ?
Faut essayer, mais il me semble que oui, les plantes qui restent sont le resultat d'une selection et devraient etre plus resistantes au manque d'arrosage.

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Alter Egaux
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Message par Alter Egaux » 04 sept. 2007, 11:35

Pour la question 3, la réponse est ici :
Quand Pascal et Jocelyne Poot se sont installés il y a 5 ans à Olmet, personne ne pensait que ces deux maraîchers bio, l’air un peu rêveur, réussiraient à cultiver quoi que ce soit sur ces mauvaises terres. Pensez: des parcelles à flanc de coteaux, au sol aride tout juste bon pour de la garrigue ! Mais Pascal Poot n’est pas né de la dernière pluie. Après 15 ans passés dans le Lot dans des conditions similaires, il ramenait dans son pays natal un petit secret : « Ne strictement rien faire. Laisser la nature se charger du travail ! ». En effet, ici, les légumes poussent - avec succès - sans aucun traitement ni protection, ni engrais, ni même arrosage ! Je me suis demandé pourquoi les agriculteurs se donnent tant de mal à cultiver leurs légumes alors qu’à côté les mauvaises herbes poussent facilement sans rien exiger, explique Pascal. En fait, les plantes sont comme nous. Si on s’en occupe trop, elles deviennent paresseuses et ne peuvent plus se protéger contre les maladies, la sécheresse... ». D’où l’utilité de faire l’inverse des méthodes agricoles actuelles et de laisser se débrouiller les plantes ! « Au bout de trois saisons sans soin, après avoir sélectionné les individus les plus vigoureux, on obtient vite une variété résistant à tout ».
Vous en doutez ? Alors sachez que Pascal et Jocelyne cultivent, dans ces conditions si extrêmes, plus de 300 variétés anciennes de tomates ainsi que des poivrons, potirons, courgettes, radis noirs ronds, navets jaunes, etc. Qu’ils ont sélectionné des variétés résistant à la sécheresse, au gel...Un été , le mildiou qui avait ravagé des vignes aux alentours a épargné leurs tomates alors qu’elles sont généralement beaucoup plus vulnérables.
http://www.hauts-cantons.com/olmet/cons ... tomate.php
En clair, les OGM sont un connerie, la nature s'adapte toute seule, à condition de la laisser faire et de l'accompagner intelligemment (par une sélection patiente).
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
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Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Message par tolosa » 04 sept. 2007, 11:56

Tout à fait d'accord. C'est le traitement que je réserve à mes tomates et elles produisent très bien...
Un changement radical de nos modes de vie et un renoncement au « progrès » est le prix à payer pour éviter le désastre. Comme cela paraît irréalisable, l’occultation du mal s’ensuit inévitablement (jean-Pierre Dupuy).

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Message par Geispe » 04 sept. 2007, 13:09

- On préconise de ne pas mettre de plantes montées en graines dans le compost; je me suis dit que ce conseil reposait sur le fait que les graines pouvaient profiter du compost et se developper... Toutefois on préconise de mettre tous les restes de cuisine... y compris parfois des restes dans lesquels il y a justement des graines (melon...) n'y a t-il pas là une contradiction ?

les graines de mauvaises herbes peuvent effectivement en profiter pour se faire ressemer ensuite dans les plate-bandes lors de l'utilisation du compost. Certaines sont détruites dans un compost qui chauffe beaucoup mais ce n'est pas souvent le cas sauf dans du compost que l'on monte spécialement et soigneusement à température...
pour ma part je n'y fais pas trop attention car je trouve compliqué de faire le tri entre "mauvaises" herbes montées à graine ou non... je désherbe ensuite s'il le faut...
La réglementation en matière d'assainissement des eaux usées est de plus en plus drastique. Les arguments reposent sur le fait que les rejets humains ne sont pas bons pour les nappes phréatiques. Idem pour les lisiers des porcins qui ont parait-il sali les nappes en Bretagne en particulier... Or je vois ici et là que justement le purin de cochon est bon pour le jardin ainsi que les excrêments humains collectés dans le cadre des toilettes sèches... N'y a t-il pas là une contradiction ou une explication ?

je suis sur le point de faire l'expérience de la réglementation : comme j'habite une maison isolée ils se sont annoncés pour vérifier l'état de mes installations... et ils ne vont certainement pas être d'accord... on verra bien.
Les toilettes sèches doivent en principe être bien compostées et utilisées seulement ensuite : certains conseillent même de ne pas les mettre dans le potager mais plutôt sur les fleurs. Chez moi je composte avec du fumier animal et çà me prend pratiquement une année.

pour Alter Egaux :
En effet, ici, les légumes poussent - avec succès - sans aucun traitement ni protection, ni engrais, ni même arrosage !
je me méfie autant de ces propos que de ceux de Fukuoka quand il produit des quintaux de céréales sans rien faire et sans engrais...
Il faut dire que le sud est le pays de la tomate et des solanacées... et que sur la photo ils travaillent dans une serre - donc pas absence de toute protection ni arrosage...
sur un petit carré que j'avais délaissé il y a un plant de tomate qui n'a pas été arrosé et sur lequel quelques tomates ont malgré tout poussé. Elles sont certes plus petites, mais comme elles ont survêcu aux grosses chaleurs, ces plants seraient-ils malgré tout intéressants de dupliquer dans l'objectif de créer des plants plus résistants ?
si elles ont bien muri et fait des tomates qui contiennent des graines je pense qu'il est intéressant de les récupérer ne serait-ce que pour expérimenter...

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Message par Alter Egaux » 04 sept. 2007, 14:00

Geispe a écrit :Il faut dire que le sud est le pays de la tomate et des solanacées... et que sur la photo ils travaillent dans une serre - donc pas absence de toute protection ni arrosage...
Faudrait demander à Jérôme, il y est allé en stage, qui a priori, a été convainquant.
Geispe a écrit : si elles ont bien muri et fait des tomates qui contiennent des graines je pense qu'il est intéressant de les récupérer ne serait-ce que pour expérimenter...
Quelqu'un connait un bon bouquin sur le comment "faire ses graines" ?
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Message par DominiqueBoscher » 04 sept. 2007, 14:13

à défaut d'un livre ou d'infos plus développées, voici un article écrit par Geispe sur le sujet : http://www.autarcies.com/l-alimentation ... aines.html

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Message par Goupil666 » 04 sept. 2007, 15:07

J'ai deux bons livres sur la façon de faire ses graines: le catalogue de Kokopelli qui donne des indications générales et par espèces ou le livre Le plaisir de faire ses graines aux éditions du Terran.

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Message par jerome » 04 sept. 2007, 15:44

Geispe a écrit :je me méfie autant de ces propos que de ceux de Fukuoka quand il produit des quintaux de céréales sans rien faire et sans engrais...
Il faut dire que le sud est le pays de la tomate et des solanacées... et que sur la photo ils travaillent dans une serre - donc pas absence de toute protection ni arrosage...
En fait la serre n'est utilisé que pour démarrer les tomates 3 semaines plus tot ("ça permet de les vendre plus tôt sur le marché"): les graines sont plantées dans de petits godet dans une atmosphère qui peut être trés chaude (une serre dans le sud!) et humide; Puis au début du mois de Mai tout est planté à l'extérieur avec un seul arrosage conséquent.

Il n'utilise bien sûr que des races rustiques (sinon ça ne marche pas) et sélectionne lui même ses graines sur ces plants les plus beaux (alors que les paysans ont tendance à les vendre car lils se vendent plus facilement).

Les légumes n'ont pas dés la première année produit correctement (ils ne donnaient que 3 petits fruits tout rabougris), mais se sont adapté en quelques années (3 ans d'après lui).
De toute façon, il n'a pas de réserve d'eau sufisante là ou il est pour tout arroser en permanence.

Autre infos, ils ne taille pas les tomates et ne met pas de tuteur : les pieds s'étalent sur le sol, qui étant recouvert de végtation perd moins son eau par évaporation (on rejoint Fukoaka qui a en permancence un sol couvert).
Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé,
Alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas
-- un Indien Cree

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Message par Geispe » 04 sept. 2007, 16:35

merci de ces détails... toujours intéressants...
je pense que laisser s'étaler les tomates peut effectivement être intéressant dans un endroit sec et où les mauvaises herbes ne suivent pas trop... ailleurs çà risque de les pourrir ou encore elles se font manger par les limaces... à expérimenter aussi le fait de ne pas ôter les gourmands...

reste que la tomate est un légume "marginal" pour l'après pétrole : je ne pense pas que dans la moitié nord de la France on en aura beaucoup (sauf gros changement climatique, tiens...) difficile de la démarrer sans serre et difficile aussi - selon les années - de la faire échapper au mildiou... elle sera surtout un "condiment"...

sceptique
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Message par sceptique » 04 sept. 2007, 17:45

Il me semble que les fumiers et lisiers (animaux ou humains) "frais" sont toxiques pour les plantes. Il faut les laisser en tas un certain temps afin que les bactéries les dégradent. A ce moment là cela devient un excellent engrais. Quand j'étais en Afrique en 1982, j'avais vu des religieux français qui géraient une ferme avec de jeunes handicapés abandonnés. Tous les déchets agricoles, y compris le contenu des latrines, les fumiers étaient jetés dans une fosse recouverte d'un plastique. Un tuyau récupérait le biogaz pour alimenter la cuisine. Plus besoin de bouteille de gaz. Enfin, quand le processus était fini, ils récupéraient un compost propre pour les cultures. En fait, ils tournaient entre plusieurs fosses à différents stades d'avancement.

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DominiqueBoscher
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Message par DominiqueBoscher » 04 sept. 2007, 21:17

sceptique a écrit :Un tuyau récupérait le biogaz pour alimenter la cuisine. Plus besoin de bouteille de gaz.
Intéressant pourrais tu en dire plus pour mettre ça en pratique ?

vincent128
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Message par vincent128 » 05 sept. 2007, 21:51

sceptique a écrit :Il me semble que les fumiers et lisiers (animaux ou humains) "frais" sont toxiques pour les plantes. Il faut les laisser en tas un certain temps afin que les bactéries les dégradent. A ce moment là cela devient un excellent engrais. Quand j'étais en Afrique en 1982, j'avais vu des religieux français qui géraient une ferme avec de jeunes handicapés abandonnés. Tous les déchets agricoles, y compris le contenu des latrines, les fumiers étaient jetés dans une fosse recouverte d'un plastique. Un tuyau récupérait le biogaz pour alimenter la cuisine. Plus besoin de bouteille de gaz. Enfin, quand le processus était fini, ils récupéraient un compost propre pour les cultures. En fait, ils tournaient entre plusieurs fosses à différents stades d'avancement.
Attention !

Le compostage est un processus aérobie (en présence d'oxygène).

La méthanisation est un processus anaérobie (en l'absence d'oxygène).

Les deux permettent de produire un bon engrais. Les deux permettent de rendre inoffensifs fumier et lisier, qui tels quels sont pathogènes et brûlent les végétaux.

Par contre, ces deux procédés ont des exigences bien différentes.

Il est rare de foirer totalement un compost. On fait un tas et on attend. Le compostage fonctionne presque toujours, si on attend assez longtemps. Bien sûr, il est préférable de faire un bon compost qui chauffe, mais je veux dire que c'est une technique assez "foolproof".

Au contraire, la méthanisation requiert une installation bien conçue et un suivi précis. Il est relativement facile de faire une installation mal conçue... Il est relativement facile de zigouiller une installation, pourtant bien conçue à la base, pour cause de défaut d'entretien (par exemple, laisser le matériau de la cuve sécher : ça fait un béton très solide et impossible à sortir). il est relativement facile de laisser échapper du méthane, qui est un gaz à effet de serre environ 20 fois plus puissant que le CO2...

Réfléchissez à ce que vous faites et à ce qui est adapté à votre situation ! Dans 99 % des cas, le compostage est préférable.
Le fond de l'air est frais.

pepe
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Re: Trois questions pratiques...

Message par pepe » 05 sept. 2007, 22:01

DominiqueBoscher a écrit :Questions de base !
Voici deux trois questions réflexions que je me fais et auxquelles je n'ai pas de réponses... si vous en avez ?...

- On préconise de ne pas mettre de plantes montées en graines dans le compost; je me suis dit que ce conseil reposait sur le fait que les graines pouvaient profiter du compost et se developper... Toutefois on préconise de mettre tous les restes de cuisine... y compris parfois des restes dans lesquels il y a justement des graines (melon...) n'y a t-il pas là une contradiction ?
Dans le compost, les graines ne se développent pas beaucoup, car elles n'ont pas de lumière. Elles font juste un petit germe qui meurt rapidement, en laissant les nutriments.
Je pense qu'on évite de mettre des "mauvaises" herbes montées en graines plutôt parce que cela va introduire des "mauvaises" herbes dans tes cultures l'année suivante. Pour éviter cet inconvénient, on fait généralement en sorte que le composte chauffe, ce qui détruit les graines.
Pour les graines de melon et autres, la plupart sont stériles, car les agriculteurs utilisent souvent des plantes hybrides, et par ailleurs si tu avais un melon qui pousse au milieu de tes poireaux, ce ne serait pas un drame !

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Message par sceptique » 06 sept. 2007, 17:59

DominiqueBoscher a écrit :
sceptique a écrit :Un tuyau récupérait le biogaz pour alimenter la cuisine. Plus besoin de bouteille de gaz.
Intéressant pourrais tu en dire plus pour mettre ça en pratique ?
Je cite des faits qui remontent vers 1983. De mémoire, ils avaient une grande fosse recouverte d'un plastique bien étanche. Ils arrosaient régulièrement pour éviter le desséchage (voir post vincent ci-dessus). Je présume que la pression du méthane était suffisante pour le laisser s'échapper par le tuyau au sommet du plastique et arriver à la cuisine.

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