On parle en ce moment des propositions de la convention citoyennes sur le climat.
On a un PDF ici par exemple , site officiel:
https://propositions.conventioncitoyenn ... -final.pdf
c'est mieux que rien mais en cas de choc, des mesures plus radicales iront de soi. Je ne suis pas sûr , dans les mesures proposées ici et en supposant que d'autres analogues soient prises dans tout les pays, qu'il y ait de quoi"stopper le réchauffement et le dérèglement climatique qui menacent la survie de l’humanité"
( je suis sur que la survie de l'humanité est assuré vu qu'on est très sapiens , il y a toujours des survivants. Mais la vie et le confort d'une bonne partie des habitant est peut-être menacée , on en débat ici)
Le choc peut être climatique. Ce peut être aussi, dans une phase de déclin d'approvisionnement en énergie fossile, une accélération du déclin, par exemple avec attaque terroriste sur des terminaux d'approvisionnement : des groupes hostiles profitent de la faiblesse d'une société humaine pour accroître cette faiblesse. Bref. On a vu avec la pandémie que bien des choses surprenantes sont possibles. Et qu'on sait faire face. Mais que c'est mieux d'anticiper.
Alors, comparons les propositions des 150 néo-écolos fanatisés par le bourrage de crane qu'ils ont subi, avec d'autres encore plus fanatiques.
dans ce cadre, la publicité disparait d'elle-même. Il n'y a plus de surproduction à écouler. L'argent ne disparait peut-être pas, mais peut devenir un moyen secondaire de répartition des productions.
On ne rénovera pas tous les m² construits. De toute façon plus général, dire qu'il faut consommer moins de kWh/m², sans questionner les m²/personne, ni le nombre de personnes, est une vision limitée du problème. Ce qu'il se passera est qu'une partie des surfaces construites seront abandonnées purement et simplement, on ne les chauffera pas en hiver en tout cas. On regroupera les activité et les habitations sur les surfaces les mieux isolées existantes, et on consacrera les efforts à rénover ce qui reste.
Sur le fait de limiter la vitesse sur route. Bien sûr que c'est ennuyeux de passer plus de temps sur la route. Mais une autre façon de réduire cet ennui est de refuser de s'organiser, collectivement et individuellement, autour de la route. D'optimiser ses trajets. Perso, ça m'ennuie fort d'être enfermé dans une boite pendant des heures (un peu moins le train, qui est une grande boite dans laquelle on peut marcher un peu). Le solution que j'applique est de réduire les nécessités de déplacement. Là, c'est la fuite en avant : les voitures et les infrastructure permettent d'aller plus vite, donc on éclate sa vie entre plusieurs lieux de plus en plus lointains, et on a besoin d'aller de plus en plus vite pour les joindre, et on veut encore aller plus vite...
Interdire des vols intérieurs des avions : s'il y a un vrai problème de climat, ce ne sont pas que des vols intérieurs à interdire mais rationner l'ensemble des vols à peu de choses. Le non-amortissement des aéroports, des avions et des hotels est peu de chose par rapport à un changement climatique, c'est à dire, par exemple, des zone de centaines de milliers de km² fertiles en céréales qui deviennent des déserts ou des steppes.
Bon, bon, bref. Tout cela est connu ici.