ecoloman a écrit :un mode d'alimentation biologique moins gourmand en ressources énergétiques.
Goupil666 a écrit :
Je ne suis pas convaincu par un rapport entre bio et ressources énergétiques moindres.
J'approuve Goupil :
Goupil666 a écrit :
Par exemple, la bouillie bordelaise ou le sulphate de cuivre sont autorisés en culture bio (en tout cas chez moi).
(sulfate)
Et partout en France : c'est le seul produit autorisé (car pratiquement le seul efficace contre le mildiou), d'où des excès, parfois
Goupil666 a écrit :
D'un point de vue énergétique, je dirais presque que la culture bio est encore plus gourmande en énergie car elle compense la "puissance" des produits chimiques par du travail supplémentaire: il y a généralement plus de traitements effectués. J'ai entendu parler de systèmes de désherbage thermique qui fonctionnent au gaz !
Ben oui, "bio" ne concerne que les intrants chimiques, pas les méthodes de travail : le gros tracteur au diesel ou au charbon, c'est possible.
Par ailleurs, comme le rendement est inférieur, toutes choses égales, la tonne de culture nécessite une surface plus importante, donc plus de consommation par le tracteur... Ceci étant, je ne pense pas qu'on dépense plus sur ce poste
Goupil666 a écrit :
Il paraît que certains sols sont saturés en cuivre, qui est un poison pour la microfaune.
De même, un sol saturé en un élément présent dans un engrais naturel est empoisonné par le bio et amélioré par UN type d'engrais chimique (celui n'apportant pas l'élément excédentaire) : ne riez pas, ça existe!
Goupil666 a écrit :
Et que dire du bio qui vient de l'autre côté de la planète ?
C'est là que la consommation locale devient intéressante.
En gros, pour commencer à faire écologique, il faudrait manger bio ET local