Publié : 24 mars 2006, 07:52
Si j'ai bien compris tu n'as pas trop de succès pour trouver des amateurs pour expérimenter aux murs à pêche ? vous en êtes où ?
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
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Présentation de l'éditeur a écrit :Imaginez ce qu'est l'agriculture sans fertilisants, herbicides chimiques, compost... Fukuoka a appris à ne pas demander l'impossible à la nature et il obtient, en retour, des rendements incroyablement élevés. Au lieu de s'efforcer d'en faire toujours un peu plus, il a recherché le moyen d'en faire moins, de mettre fin aux travaux inutiles et, cependant, sa terre s'enrichit d'année en année. Il a réduit ses coûts, ses équipements et, moyens techniques au strict minimum, pour s'en tenir à une économie indépendante propre à préserver un cycle naturel plus sain et plus équilibré. Il nous offre l'image stimulante d'une terre convenablement gérée, pierre angulaire d'une société de suffisance, de permanence, et permettant l'auto-régénération.
Dans les premiers chapitres, j'avais la drôle d'impression de lire les mêmes phrases que celles écrites dans La révolution d'un seul brin d'herbe : à mon avis, il y a eu du copier-coller mais j'ai la flemme de vérifier. Il décrit les différences entre l'agriculture scientifique et l'agriculture naturelle. Il présente l'élaboration d'une ferme naturelle, avec un verger, des cultures de céréales en semi-direct (riz-orge-blé), des légumes, avec pas de labour, couverture permanente, pas d'engrais, pas de traitements chimiques. Il répend la paille de riz et d'orge à même le champ dès que le battage est fini, puis rajoute un peu de caca de poule pour dégrader la paille. Il parle des bienfaits de rétablir la chaîne alimentaire pour permettre aux prédateurs naturels de s'occuper des bestioles qui dérangent. Ce qui m'a le plus marquer c'est le chapitre sur le verger, spécialement le passage sur la nécessité de ne pas tailler les jeunes arbres pour qu'ils puissent prendre leur forme naturelle ; en gros, si tu tailles un arbre, après il pousse n'importe comment et les branches sont mal disposées et permettent aux maladies de se développer (manque d'aération, d'ensoleillement). Ce qui est un peu énervant, c'est la place du Japon dans ce bouquin, on ne peut pas vraiment mettre une image sur tout ce dont il parle (plantes, villes, paysages). Niveau : débutant-intermédiaire.Biographie de l'auteur a écrit :Masanobu Fukuoka est une des rares personnes à avoir consacré plus de cinquante années de sa vie à l'agriculture, considérée comme une voie d'accomplissement spirituel. Plus rare encore, en cette époque de spécialisation outrancière, est sa manière de saisir l'ensemble des relations réciproques, existant entre tous les aspects de la société humaine et la nature. Célébré comme " Lao Tseu des temps modernes " par ses compatriotes, pour sa sagesse paradoxale, il retourne aux sources mêmes des traditions agricoles, tout en étant à l'avant-garde de la civilisation postindustrielle. Il renverse les idées préconçues et les réductions rationalistes du monde, pour nous faire découvrir les racines d'un mode de vie sain et authentique, nous fournissant les preuves de la vérité qu'il avance par sa pratique de l'agriculture.
Qu'est-ce que tu entends par là ? Le Japon prend trop de place dans un livre écrit par un japonais ?Loup Espiègle a écrit :Ce qui est un peu énervant, c'est la place du Japon dans ce bouquin, on ne peut pas vraiment mettre une image sur tout ce dont il parle (plantes, villes, paysages). Niveau : débutant-intermédiaire.
C'est pareil chez moi dans les zones que je mets en culture cette année, du coup quand je décompacte sur deux profondeurs (donc y compris la couche d'argile) le volume augmente beaucoup.fabinoo a écrit :Aux murs à pêches, c'est argileux, très compact, et pas défriché depuis 20 ans. Sur notre parcelle, on a la couche d'argile à 20 cm.
La disposition des semis pour mieux mettre à profit les petites surfaces, et les proportions de surfaces consacrées à différents types de plantes pour tendre vers la culture à la fois d'une alimentation complète et d'une resource en humus (paille) sur une surface minimale, je n'ai vu ça nulle part ailleurs. Pour moi c'est surtout à ça que tient spécificité de cette méthode, et ça me semble crucial, notamment dans le cadre d'une autonomie alimentaire sur une petite surface.Alors que ce qu'il explique, au-delà des exagérations et des fanfaronnades, est le ba-ba d'une agriculture biologique pertinente, telle qu'expliquée par Thorez, Pierre Rabhi, la Permaculture, et autres.
La permaculture explique tout à fait comment produire tout cela sur de petites surfaces. Il y a plusieurs bouquins de permaculture qui expliquent comment pratiquer la permaculture sur de petites surfaces et/ou en ville. Je ne dis pas s'ils sont mieux ou moins bien que celui Jeavons que je n'ai pas lu. Je dis que cet auteur n'a rien inventé de fondamental, qu'il ne fait qu'appliquer des méthodes existantes en ayant au mieux le mérite d'en avoir fait sa synthèse personnelle ; tandis que sa conférence à un côté "la vérité révélée" qui me dérange.n.g a écrit :La disposition des semis pour mieux mettre à profit les petites surfaces, et les proportions de surfaces consacrées à différents types de plantes pour tendre vers la culture à la fois d'une alimentation complète et d'une resource en humus (paille) sur une surface minimale, je n'ai vu ça nulle part ailleurs. Pour moi c'est surtout à ça que tient spécificité de cette méthode, et ça me semble crucial, notamment dans le cadre d'une autonomie alimentaire sur une petite surface.Alors que ce qu'il explique, au-delà des exagérations et des fanfaronnades, est le ba-ba d'une agriculture biologique pertinente, telle qu'expliquée par Thorez, Pierre Rabhi, la Permaculture, et autres.