Angola

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Re: Angola

Message par energy_isere » 06 mai 2023, 09:57

suite du post au dessus.
Angola : TotalEnergies et ses partenaires avancent dans le plan de développement des blocs pétroliers en mer 20 et 21

Agence Ecofin 3 mai 2023

Depuis quelques mois, les autorités angolaises développent une stratégie visant à optimiser l’exploitation des ressources pétrolières nationales dans un contexte d’arrivée à maturité d’un certain nombre de gisements.

La société pétrolière française TotalEnergies a annoncé, mardi 2 mai, la signature d’un accord en lien avec les travaux de développement des champs pétroliers de Cameia et Golfinho, deux découvertes réalisées en 2012 sur les blocs offshores 20 et 21, situées dans le bassin de Kwanza en Angola.

Ce deal qui engage outre le groupe français, l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) et la société publique du pétrole (Sonangol), représente une avancée significative vers la prise de la décision finale d’investissement (FID) dans le projet.

D’après les parties prenantes, cette dernière devrait intervenir dans le courant de l’année, une fois toutes les approbations réglementaires reçues. Son officialisation devrait ouvrir la voie à l’opérationnalisation des activités de développement du site.

Ces travaux devraient impliquer l’installation d’une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) reliée à un réseau sous-marin. Les opérations intègrent également une turbine à cycle combiné pour produire de l’électricité en limitant l’impact carbone du projet.

« Nous avons franchi une étape importante aujourd’hui. Pour les années à venir, l’objectif est que ce projet soit couronné de succès. Depuis un certain temps déjà, nous voulons voir les blocs 20 et 21 produire. Nous visons une décision finale d’investissement cette année, qui lancera la production du bassin offshore du Kwanza », a déclaré Gaspar Martins, président du Conseil d’administration de Sonangol.

La société d’État détient une participation directe de 20 % dans les blocs 20 et 21. TotalEnergies opère les 80 % d’intérêts restants.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... r-20-et-21

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Message par energy_isere » 03 juin 2023, 11:44

suite de ce post du 28 mai 2022 viewtopic.php?p=2344130#p2344130

un an aprés la ''pose de la première pierre'':
Angola : Sonangol et ses partenaires inaugurent une centrale photovoltaïque d’une capacité globale de 50 MW

Agence Ecofin 2 juin 2023

La Sonangol a récemment signé un protocole d’accord avec Eni visant à élargir davantage leur champ de coopération en développant des études dans la chaîne de valeur de l’agroindustrie et dans d’autres secteurs de la décarbonisation, y compris les minéraux de la transition énergétique.

La compagnie pétrolière angolaise Sonangol et ses partenaires ont inauguré le 30 mai la première phase de la centrale photovoltaïque de Caraculo, d’une capacité globale de 50 mégawatts. Situé dans la province de Namibe au sud-ouest du pays, il devrait produire dans un premier temps 25 MW d’énergie propre à usage domestique et industriel.

Pour le président de la Chambre africaine de l’énergie d’Angola, Sergio Pugliese, « l’inauguration de cette centrale photovoltaïque démontre l’engagement du gouvernement angolais dans la transition énergétique ». Ce projet a été réalisé par le consortium Solenova, qui réunit Eni par le biais de sa filiale Azule Energy, et la Société nationale angolaise de pétrole, Sonangol, dont le modèle d’entreprise inclut désormais les énergies renouvelables.

Cette nouvelle politique de Sonangol correspond en effet à la stratégie de l’exécutif visant à renforcer la production électrique nationale avec 500 MW d’énergie renouvelable au cours des deux prochaines années.
https://www.agenceecofin.com/solaire/02 ... e-de-50-mw

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Message par energy_isere » 10 juin 2023, 12:37

Angola : la Banque américaine d’import-export approuve plus de 900 millions de dollars pour un projet d’énergie solaire

Agence Ecofin 6 juin 2023

Les USA souhaitent aider l’Angola à respecter ses engagements en matière de climat tout en soutenant les exportations américaines de systèmes de montage de panneaux solaires.

Le Conseil d’administration de la Banque d’import-export des États-Unis (US eximbank) a approuvé le 1er juin un prêt direct de plus de 900 millions $ au ministère de l’Énergie et de l’Eau d’Angola pour soutenir la construction de deux centrales solaires photovoltaïques dans le pays, selon un communiqué publié à la même date.

Le projet devrait produire plus de 500 MW d’énergie renouvelable et donner accès à des ressources énergétiques propres dans tout le pays. Selon les estimations, la transaction devrait également permettre de créer 1 600 emplois.

« Nous sommes fiers de participer à cet important projet, qui améliorera l’accès à l’électricité dans les communautés angolaises grâce à des technologies énergétiques propres », a déclaré Reta Jo Lewis, présidente du Conseil d’administration d’US eximbank, ajoutant que « Cette transaction s’inscrit non seulement dans le cadre de l’initiative PGII du président Biden, mais elle fait également progresser les efforts pour promouvoir les exportations d’énergie propre et renforcer les relations commerciales entre les États-Unis et l’Afrique. »

Ce projet s’inscrit en effet dans le cadre du China and Transformational Exports Program (CTEP) de la banque, un programme mandaté par le Congrès américain pour soutenir les exportateurs américains confrontés à la concurrence étrangère de la Chine.

Il faut noter que la Chine domine le marché mondial des équipements solaires. Grâce notamment à des coûts de production inférieurs de 35 % à ceux de l’Europe et de 20 % à ceux des États-Unis, l’empire du Milieu héberge sept des dix premiers fabricants au monde de panneaux solaires.
https://www.agenceecofin.com/solaire/06 ... ie-solaire

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Message par energy_isere » 10 juin 2023, 13:22

Angola : accord entre Sonangol et CNCEC concernant la construction de la raffinerie de brut de Lobito

Agence Ecofin 08 juin 2023

Comme le Nigéria, l’Angola mise sur le développement du segment aval de son industrie pétrolière pour réduire sa dépendance aux importations de produits pétroliers. Deux raffineries de pétrole sont en construction à cet effet à Soyo et à Cabinda.

La compagnie publique chargée des hydrocarbures en Angola (Sonangol), et la China National Chemical Engineering (CNCEC), ont signé, mardi 6 juin, un protocole d’accord concernant le projet de raffinerie de brut initié à Lobito, au nord-ouest du pays.

Conformément à cette entente, Sonangol et CNCEC travailleront à mobiliser les fonds nécessaires pour poursuivre la construction de l’installation. En 2016, en effet, les travaux de construction de l’infrastructure avaient été suspendus en vue de réévaluer le projet.

Selon les estimations, le budget de ce dernier est évalué à plus de 2 milliards de dollars. Depuis 2021, les autorités angolaises multiplient les initiatives favorables au déblocage de ces fonds. Le pays a en effet lancé un appel d’offres international et mis en œuvre des incitations fiscales, entre autres, dans l’optique d’intéresser les investisseurs.

La CNCEC pourrait bénéficier de ces facilités fiscales si sa collaboration aboutit à la signature d’un accord de construction de la raffinerie. Cette dernière est d’une importance vitale pour l’Angola qui compte sur la concrétisation du projet pour rehausser sa capacité de raffinage et réduire le poids des importations des produits pétroliers dans sa facture énergétique.

Notons que l’installation de la raffinerie de Lobito n’est pas seulement importante pour l’Angola. Elle l’est également pour ses voisins, notamment la Zambie qui en avril 2022, a annoncé son intention de participer au projet.

Selon les prévisions, la décision finale d’investissement pour cet ouvrage qui aura à terme une capacité de traitement de 200 000 b/j de brut, devrait intervenir cette année pour une entrée en service annoncée pour 2026.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... -de-lobito

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Message par energy_isere » 24 juin 2023, 11:43

Angola : le gouvernement œuvre à privatiser Sonangol d’ici 2026

Agence Ecofin 23 juin 2023

Le projet du gouvernement angolais de privatiser la société publique du pétrole fait partie d’un vaste programme mis en œuvre depuis 2018 et visant à limiter la participation de l’État dans les activités économiques et industrielles.

En Angola, Patricio Vilar (photo), le président de l’Institut de gestion des actifs et des participations de l’État (IGAPE) a livré, mercredi 21 juin, des détails sur le délai que le gouvernement s’est fixé pour la privatisation de la société publique du pétrole (Sonangol).

D’après le responsable, celle-ci devrait intervenir d’ici 2026, au plus tard. « La privatisation ne sera pas finalisée cette année. Cependant, le processus, qui est dans sa deuxième phase, se terminera en 2026 », a déclaré le responsable lors d’un point de presse à Luanda.

En principe, la privatisation de Sonangol, comme celle de la compagnie de diamants Endiama entre autres, aurait dû être finalisée entre 2019 et 2022. L’opération ne s’est toutefois pas concrétisée pour diverses raisons, dont le Covid-19.

Le responsable de l’IGAPE signale particulièrement avoir reçu des réserves quant à l’audit de certaines des opérations réalisées par la société d’État. Pour l’heure, l’organisme qu’il dirige s’attelle à régler les difficultés identifiées. La vente des intérêts de l’État dans la compagnie ne serait envisagée qu’une fois ces problèmes traités.

La privatisation de Sonangol qui emploie 13 000 personnes pour la monétisation d’un portefeuille d’actifs évalué à 51,5 milliards de dollars, selon des chiffres du Sovereign Wealth Fund Institute (SWFI) vise, à terme, à « créer un opérateur pétrolier et gazier compétitif au niveau international ».
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... d-ici-2026

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Message par energy_isere » 15 juil. 2023, 11:40

Angola : Gemcorp Holdings et ses partenaires annoncent le bouclage financier de la raffinerie de pétrole de Cabinda

Agence Ecofin 14 juillet 2023

La raffinerie permettra de traiter 30 000 barils de pétrole brut par jour dans sa première phase. Cette capacité sera ensuite portée à 60 000 barils par jour, afin de couvrir 20% des besoins du pays en produits pétroliers raffinés.

La société d’investissement britannique Gemcorp Holdings, Africa Finance Corporation (AFC) et la Banque africaine d'import-export (Afreximbank) ont annoncé, dans un communiqué conjoint publié jeudi 13 juillet, le bouclage financier de la raffinerie de pétrole de Cabinda en Angola.

Cette raffinerie sera financée par 138 millions de dollars déjà apportés en fonds propres par les promoteurs du projet, en l’occurrence Gemcorp Holdings et la compagnie pétrolière nationale angolaise Sonangol, ainsi que par une facilité de crédit de 335 millions de dollars dirigée par l’AFC, Afreximbank et un pool d'institutions financières internationales et locales, a-t-on précisé de même source.

La facilité de crédit ouvre la voie au démarrage des travaux de construction de la raffinerie qui permettra de traiter 30 000 barils de pétrole brut par jour dans une première étape.

La deuxième phase du projet devrait porter à terme la capacité de la raffinerie située dans la province de Cabinda (Nord) à 60 000 barils par jour.

Une fois la première phase achevée, la raffinerie devrait satisfaire environ 10 % de la demande totale du pays en produits pétroliers raffinés, puis environ 20 % après l'achèvement de la deuxième phase, tout en générant plus de 1 300 emplois directs et indirects.

Gemcorp Holdings et ses partenaires ont également précisé que d'autres institutions financières contribuent au financement du projet, dont l'Industrial Development Corporation (IDC), une institution financière contrôlée par le gouvernement sud-africain, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et la Banco de Fomento Angola (BFA).

Producteur africain majeur d’or noir, l’Angola dispose d'une faible capacité de raffinage locale. Ce pays membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) importe actuellement près de 80 % de ses besoins en produits pétroliers raffinés, pour un coût estimé à environ un milliard de dollars chaque année.

Pour réduire la facture des importations des produits énergétiques, les autorités ont mis en place un plan de dynamisation du secteur aval de l’industrie pétrolière qui prévoit notamment la construction de raffineries dans les provinces de Cabinda, Lobito et Soyo ainsi que l’extension de la raffinerie de Luanda.
https://www.agenceecofin.com/petrole/14 ... de-cabinda

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Message par energy_isere » 09 sept. 2023, 11:02

Angola : vers la relance des travaux de prospection pétrolière sur le bloc à terre KON 11

Agence Ecofin 4 sept 2023

Inactif depuis la fin des années 1990, le bloc KON11 du bassin de Kwanza a historiquement été producteur via le champ pétrolier Tobias foré et développé entre 1960 et 1970. Les parties prenantes veulent reconquérir ce gisement au potentiel inépuisé.

En Angola, la société publique du pétrole (Sonangol) a indiqué, vendredi 1er septembre, qu’elle travaille activement, avec ses partenaires, à relancer des travaux d’exploration pétrolière sur le bloc KON11. Le périmètre est situé à terre, dans le bassin Kwanza.

Les parties prenantes préparent le forage d’un puits sur ce site qui pourrait en inclure plusieurs autres, à condition que les activités de forage de ce puits soient concluantes. Aucun calendrier opérationnel n’a toutefois filtré.

Parallèlement, le bloc KON11 devrait, conformément au plan de travail convenu, faire l’objet de travaux d’évaluation. D’après la société Corcel qui a récemment acquis 90 % du capital d’Atlas Petroleum Exploration Worldwide Limited (APEX), le périmètre hébergerait encore 65 millions de barils de ressources pétrolières contingentes non produites.

L’objectif de Sonangol et de ses partenaires c’est de parvenir à la monétisation de ce potentiel dans un contexte où le bloc KON11 a déjà produit quelque 29 millions de barils pendant la durée de vie du champ de Tobias.

Par ailleurs, les sociétés engagées sur le périmètre pourraient, en fonction des résultats des travaux de forage, réaliser certaines études géologiques et géophysiques. Le but étant d’améliorer la cartographie des structures du site avant son éventuelle remise en production. Une perspective qui pourrait à terme soutenir la production pétrolière angolaise qui a fortement décliné ces dernières années.

Notons que Sonangol opère le bloc KON11 avec 30 % de participation, en partenariat avec Brite’s Oil & Gas (25 %), Grupo Simples Oil (20 %), APEX (20 %), et Omega Risk Solutions Angola (5 %).
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... rre-kon-11

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Message par energy_isere » 28 sept. 2023, 09:46

suite de ce post du 6 mai 2023 viewtopic.php?p=2368769#p2368769
Angola : TotalEnergies cède à Petronas une participation de 40% dans le bloc 20

AOF•28/09/2023

TotalEnergies EP Angola Block 20 a finalisé la cession à Petronas Angola E&P LTD (PAEPL, une compagnie du groupe Petronas) d'une participation de 40% dans le bloc 20 du bassin de la Kwanza en Angola. La transaction a été conclue pour un montant, au 1er janvier 2023, de 400 millions de dollars, soumis aux ajustements de prix usuels. TotalEnergies conserve sa position d'opérateur et une participation de 40% dans le bloc 20, aux côtés de PAEPL (40%) et de Sonangol Pesquisa e Produção S.A. (20%).

Le bloc 20 contient les découvertes de pétrole de Cameia et Golfinho, situées à 150 km environ au sud-ouest de Luanda. Il est prévu que ces découvertes soient développées par un système de puits sous-marins relié à un FPSO (unité flottante de production, stockage et chargement) d'une capacité de production de 70 000 barils par jour, qui sera le septième FPSO développé par TotalEnergies en Angola.

Le projet mettra en œuvre les meilleures technologies disponibles pour minimiser les émissions de gaz à effet de serre et les installations seront conçues pour zéro torchage, le gaz associé étant entièrement réinjecté dans les réservoirs.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPTTE

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Message par energy_isere » 24 oct. 2023, 23:18

suite de ce post du 10 juin 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 8#p2371278
Angola : Sonangol et CNCEC concluent un accord définitif pour construire la raffinerie pétrolière du Lobito


Agence Ecofin 24 oct 2023

Dans le cadre d’un mémorandum d’accord signé en juin, les sociétés Sonangol et CNCEC s’étaient entendues pour œuvrer à lever les fonds nécessaires à l’installation de la raffinerie de Lobito, suspendue en 2016.

L’entreprise publique chargée des hydrocarbures en Angola (Sonangol), et la China National Chemical Engineering (CNCEC), ont officialisé, dimanche 22 octobre, la signature d’un accord contraignant relatif au projet d’installation d’une raffinerie de brut initié à Lobito.

Les termes de ce deal, qui intervient quatre mois après la signature d’un mémorandum par les parties prenantes, imposent à la CNCEC de fournir une assistance technique ainsi que de superviser la construction de la raffinerie de Lobito.

Cette dernière devrait disposer d’une capacité de raffinage de 200 000 b/j. Un volume qui soutiendra le pays dans sa volonté de limiter les dépenses en importation de produits pétroliers raffinés.

Les parties prenantes n’ont pas communiqué sur les données financières du projet, principal blocage ayant empêché son exécution depuis 2016, mais l’initiative devrait, selon certaines estimations, coûter quelque 2 milliards de dollars.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... -du-lobito

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Message par energy_isere » 24 oct. 2023, 23:26

Angola : l’ANPG dévoile un plan pour stabiliser la production d’or noir à court terme

Agence Ecofin 20 oct 2023

Depuis son pic de production de 2 millions b/j atteins en 2008, la production pétrolière de l’Angola n’a cessé de décroître. Ces derniers mois, le pays a multiplié les initiatives pour tenter de la stabiliser.

Belarmino Chitangueleca, le patron de l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) s’est exprimé jeudi 19 octobre au sujet de la production pétrolière de l’Angola qui a affiché en septembre, un plateau de 1,11 million b/j, faisant du pays le 3ème producteur africain de brut derrière la Libye et le Nigéria.

Le responsable a expliqué que le plan de l’État pour sa production d’or noir, c’est de la maintenir à ce niveau, au moins jusqu’à mars 2024. C’est notamment d’ici cette échéance que les autorités envisagent de rendre publics les soumissionnaires retenus à la suite du cycle d’octroi de licences pétrolières lancé il y a un an.

L’une des alternatives de l’Angola pour réaliser cette ambition dans un contexte de baisse continuelle de sa production pétrolière depuis plusieurs années, consiste à se diversifier dans le gaz. À ce propos, le responsable a laissé entendre qu’une 2ème installation de traitement, de liquéfaction et de regazéification du gaz naturel liquéfié (GNL) verrait le jour.

« Je suis sûr que nous aurons suffisamment de gaz pour justifier l’ajout d’un deuxième train. Nous profiterons de cette opportunité », a déclaré le responsable dans une interview, sans donner toutefois de précisions sur les modalités de mise en œuvre.

On sait néanmoins que le New Gas Consortium (NGC), une coentreprise regroupant Eni (25,6 %), Chevron (31 %), Sonangol (19,8 %), BP (11,8 %) et TotalEnergies (11,8 %), prévoit de lancer d’ici février 2026, le premier projet de production du gaz non associé d’Angola.
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... ourt-terme

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Re: Angola

Message par energy_isere » 25 nov. 2023, 14:56

Angola : l’appel d’offres pour l’octroi de droits d’exploration pour 12 périmètres pétroliers, officialisé

Agence Ecofin 20 nov 2023

En octobre 2022, le régulateur du secteur pétrogazier de l’Angola avait révélé l’intention des autorités de lancer une procédure d’attribution de droits d’exploration pour 12 blocs pétroliers à terre. Le lancement de la procédure était prévu pour le 1er trimestre 2023.

En Angola, l’agence nationale de régulation du secteur pétrogazier (ANPG) a officialisé, vendredi 17 novembre, le lancement du nouveau cycle d’octroi de droits de prospection pétrolière et gazière, annoncé il y a un peu plus d’un an.

La procédure couvre exclusivement 12 zones d’exploration situées à terre dont quatre localisées dans le bassin du Bas-Congo à savoir les blocs CON 2, CON 3, CON 7 et CON 8. Les huit autres périmètres de prospection, parmi lesquels les blocs KON 1, KON 3, KON 14, et KON 15 concernent le bassin du Kwanza.

L’ANPG signale avoir reçu 53 propositions pour l’exploration pétrolière de ces zones d’intérêt, à l’exception des périmètres KON 1, KON 3 et KON 14 qui n’ont jusqu’ici suscité aucun intérêt particulier, pendant que le bloc CON 8 du bassin de Kwanza capitalise à lui seul 10 propositions.

Selon les prévisions du régulateur pétrolier, la réception des propositions devrait être bouclée en décembre 2023 et les résultats publiés d’ici mi-janvier 2024. L’ANPG compte ensuite entamer l’évaluation des propositions reçues pour engager des pourparlers avec les compagnies concernées. L’ensemble du processus devrait être finalisé d’ici fin mars 2024.

Pour José Barroso, le secrétaire d’État au Pétrole et au Gaz d’Angola, ce nouvel appel d’offres, après ceux de 2019, 2020 et 2021, constitue « une étape importante dans l’exploration et la production d’hydrocarbures dans les bassins du Bas-Congo et de Kwanza ».

La procédure s’inscrit dans un vaste plan visant à renforcer l’attractivité de l’industrie pétrolière de l’Angola qui depuis plusieurs années est confrontée à la baisse constante de production dans un contexte de déclin de plusieurs champs producteurs.
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... fficialise

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Re: Angola

Message par energy_isere » 09 déc. 2023, 11:24

Masdar va développer une centrale solaire de 150 MWc en Angola

Ecofin 7 dec 2023

Masdar a annoncé son intention de développer un important projet photovoltaïque solaire de 150 mégawatts (MW) en Angola. Cela afin de fournir de l’énergie renouvelable à 90 000 foyers tout en créant des centaines d’emplois, en stimulant la croissance économique et en réduisant les émissions de carbone.
https://www.agenceecofin.com/solaire/07 ... en-ouganda

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Re: Angola

Message par energy_isere » 21 déc. 2023, 23:36

L'Angola se retire de l'OPEP, sur fond de désaccord avec les quotas pétroliers

AFP le 21 déc. 2023

L'Angola a décidé de se retirer de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), sur fond de désaccord sur les quotas de production pétrolière, jugeant qu'il était temps de "se concentrer davantage" sur ses propres objectifs, a annoncé jeudi son ministre des Ressources naturelles.

"Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu d'influence sur les quotas, mais si nous devions rester dans l'Opep, nous subirions les conséquences de la décision de respecter les quotas de production", a expliqué Diamantino de Azevedo à la télévision pubique TPA.

L'Angola serait alors "contraint de réduire sa production", a-t-il ajouté.

"C'est la décision d'un pays souverain. Nous avons toujours fait notre devoir mais l'Angola a jugé bon de partir. Nous pensons que le moment est venu pour notre pays de se concentrer davantage sur ses objectifs", a-t-il justifié, précisant que cette décision n'avait pas été "prise à la légère".

L'Angola a été très actif "mais notre rôle au sein de l'organisation ne nous semble plus pertinent à l'heure actuelle", a-t-il encore déclaré. "Les résultats actuels ne servent pas nos intérêts".

Malgré de nouvelles coupes annoncées en novembre, les prix du brut restent bloqués au plus bas depuis juin (entre 70 et 80 dollars le baril), tout en restant au-dessus de la moyenne des cinq dernières années.

L'Opep et leurs dix alliés de l'Opep+ semblent avoir perdu de leur influence, entre dissensions, concurrence américaine et fébrilité face à l'urgence climatique.

Fin novembre, l'Angola et le Nigeria, les deux poids lourds pétroliers du continent africain, s'étaient montrés mécontents de leurs quotas lors de la dernière réunion ministérielle de l'alliance, d'ailleurs reportée de plusieurs jours en raison de désaccords.

Fondée en 1960, l'Opep, qui réunit 13 membres sous la houlette de Ryad, a noué en 2016 une alliance avec dix autres pays, dont Moscou, sous la forme d'un accord appelé Opep+, dans l'optique de limiter l'offre et soutenir les cours face aux défis posés par la concurrence américaine.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ers-231221

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Re: Angola

Message par energy_isere » 23 déc. 2023, 00:43

Angola : la phase 2 du projet gazier de Falcão opérationnalisée

Agence Ecofin 19 dec 2023

Le lancement des travaux de phase 2 du projet gazier de Falcão avait été annoncé en octobre 2021 par Sonangol. Une initiative qui d’après la société d’État, devrait mobiliser 36 millions de dollars d’investissements.

Diamantino Azevedo, le ministre de Pétrole de l’Angola a procédé, jeudi 14 décembre, à la mise en service, en compagnie d’Adriano Mendes de Carvalho, le gouverneur de la province de Zaïre, de la phase 2 du projet gazier de Falcão.

Il s’agit d’une installation gazière dont la construction a démarré en 2021, avec pour objectif, à termes, d’accroitre la capacité de l’Angola en matière de traitement, de stockage et de distribution de gaz naturel. Conformément à cet objectif, l’opération s’est traduite par une augmentation de la capacité de traitement de gaz naturel du pays qui passe de 75 millions à 125 millions de pieds cubes.

Lors de la cérémonie, le ministre angolais du Pétrole a souligné le double rôle du projet. Ce dernier amplifie les capacités de réception et de traitement du gaz naturel tout en facilitant la distribution généralisée du combustible aux installations industrielles et pétrochimiques de la région méridionale du pays.

Ce développement représente une étape cruciale dans le plan directeur gazier de l’Angola, qui s’étale sur 30 ans et qui vise à générer de nouvelles sources de revenus à l’exportation tout en soutenant le Contenu local et la création d’emplois.
https://www.agenceecofin.com/gaz/1912-1 ... ionnalisee

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Re: Angola

Message par energy_isere » 03 févr. 2024, 10:35

Face aux sanctions imposées à la Russie, l’Angola négocie le retrait d’Alrosa de la plus grande mine de diamants du pays

Agence Ecofin 29 janvier 2024

4ème plus grande mine de diamants au monde et plus grande d’Angola, Catoca est détenue à 59 % par le gouvernement angolais et à 41 % par le géant russe Alrosa. Ce dernier est sous sanctions occidentales depuis plusieurs mois, en raison de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

L’Angola a entamé en janvier des discussions avec les autorités russes pour un départ négocié d’Alrosa, le géant mondial des diamants, de la coentreprise angolaise Sociedade Mineira de Catoca. Il s’agit d’une décision qui intervient en réaction aux sanctions occidentales visant la Russie et qui affectent les relations de Catoca avec les banques et fournisseurs.

Le géant russe Alrosa qui détient 41 % des parts dans Catoca, est en effet frappé depuis plusieurs mois par différentes sanctions occidentales, en raison de la guerre que mène la Russie en Ukraine. Depuis le 1er janvier 2024, un embargo du G7 et de l’Union européenne sur les diamants russes est par ailleurs entré en vigueur. Ces différentes mesures provoquent la méfiance des partenaires étrangers de Catoca.

Selon les détails révélés par le média local Expansão, des rencontres ont donc eu lieu à Dubaï au cours de la première quinzaine de janvier entre les deux parties. Luanda réclame un départ sans compensation financière pour Alrosa, alors que la partie russe estime que les investissements importants réalisés au fil des ans nécessitent le paiement de cette compensation.

Pour rappel, l’État angolais détient les 59 % d’intérêts restants dans Catoca, quatrième plus grande mine de diamants au monde. Elle concentre environ 70 % de la production angolaise de diamants.
https://www.agenceecofin.com/diamant/29 ... ts-du-pays

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