Et la situation sur le continent africain ???

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Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 19 nov. 2018, 21:19

Pétrole: les forages redémarrent en Afrique

Par Claire Fages RFI 19 novembre 2018

La hausse des prix du brut provoque le mécontentement des automobilistes. Mais elle relance aussi l'activité pétrolière en Afrique. Les forages redémarrent, les grandes compagnies s'intéressent à nouveau au continent et les découvertes sont au rendez-vous, comme on vient de le voir au Niger.

L'industrie pétrolière et gazière repart en Afrique. Après un déclin continuel de l'activité de 2014 à 2017 - les années de chute des prix du baril, 2018 voit se multiplier les forages. C'est la plus forte augmentation depuis trois ans : 30 nouveaux puits en Afrique contre 17 l'an dernier. On est encore loin bien sûr des 100 puits par an en moyenne entre 2011 et 2014, mais le redémarrage est très net. Environ 7 milliards de dollars ont été dépensés en exploration sur le continent, contre moins de 5 milliards l'an passé. Avec à l’arrivée 30 % de volumes d'hydrocarbures supplémentaires découverts. Vendredi dernier le Niger a confirmé le potentiel de son gisement de Kafra, à la frontière algérienne.

Seize pays africains projettent des appels d'offres

2018 marque aussi le retour des grandes compagnies en Afrique. Les « majors » reviennent en force. Grâce à de meilleurs bilans, elles peuvent et doivent à nouveau investir pour étoffer leur portefeuille de gisements. Le champion britannique BP a racheté des parts à la petite compagnie Kosmos dans les champs gaziers de Mauritanie et du Sénégal, les géants français et italien Total et Eni sont proches d'un accord de partage de la production en Côte-d'Ivoire, et négocient séparément en Algérie. L'Américain Exxon Mobil a quant à lui racheté des parts dans des blocs de Namibie et du Mozambique.

Et cela ne devrait pas s'arrêter là puisque pas moins de seize pays d'Afrique envisagent de nouveaux appels d'offre, dont le Cameroun, le Congo, la Côte-d'Ivoire, le Gabon, la Gambie, le Ghana, le Nigeria, le Sénégal et la Sierra Leone.

Projets de raffineries dans huit pays

Des revenus en perspective pour tous ces Etats ou nouveaux Etats pétroliers d'Afrique. A condition qu'ils négocient bien leurs contrats d'exportation en tenant compte des renversements de tendance, qui peuvent être brutaux. Construire des raffineries ou les moderniser, huit Etats y songent, dont l'Angola, la Guinée équatoriale, le Congo ou le Ghana ; certains Etats ont déjà fait ce choix, et sans être forcément grand producteur de pétrole, ils exportent des produits pétroliers dans une Afrique qui devrait plus que doubler sa consommation dans les douze ans qui viennent. Il s'agit du Burkina Faso, du Mali, du Niger et bien sûr du Nigeria.
http://www.rfi.fr/emission/20181119-pet ... nt-afrique

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Message par Raminagrobis » 23 nov. 2018, 17:03

energy_isere a écrit :
19 nov. 2018, 21:19
Des revenus en perspective pour tous ces Etats ou nouveaux Etats pétroliers d'Afrique. A condition qu'ils négocient bien leurs contrats d'exportation en tenant compte des renversements de tendance, qui peuvent être brutaux. Construire des raffineries ou les moderniser, huit Etats y songent, dont l'Angola, la Guinée équatoriale, le Congo ou le Ghana ; certains Etats ont déjà fait ce choix, et sans être forcément grand producteur de pétrole, ils exportent des produits pétroliers dans une Afrique qui devrait plus que doubler sa consommation dans les douze ans qui viennent. Il s'agit du Burkina Faso, du Mali, du Niger et bien sûr du Nigeria.
Ce qui voudrait dire zéro exportations en 2030 :shock:
Toujours moins.

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Message par energy_isere » 09 févr. 2019, 14:27

La demande africaine de gaz naturel a augmenté de 50% au cours de la dernière décennie (Rapport)

Agence Ecofin. 5 fev 2019

Selon le rapport Global Production Report de l’Association Internationale des Producteurs de Pétrole et de Gaz (IOGP), en Afrique, la demande en gaz naturel a gonflé de 50% au cours de la dernière décennie.

En 2017, les besoins se sont élevés à plus de 142 milliards de mètres cubes.

40% de cette demande est portée par l’Egypte seul. Le pays est suivi de l’Algérie (27%) et les autres pays d’Afrique du Nord qui totalisent ensemble 10% de la demande africaine.

Au même moment, en 2017, la production gazière de la région a atteint 225 milliards de mètres cubes de gaz, ce qui représente un record historique. L’Algérie, premier producteur africain de gaz, a compté pour 41% de ce volume. L'Egypte et le Nigéria sont les deuxièmes plus gros producteurs d'Afrique avec chacun 20% de ce volume.

Il faut rappeler que l’Afrique détient 7,1% des réserves mondiales de gaz avec le Nigéria qui possède les réserves les plus importantes, représentant 38% du total. L'Algérie arrive en deuxième position avec 32%. L'Egypte en détient 13% et la Libye 10%
https://www.agenceecofin.com/gaz-nature ... ie-rapport

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Message par energy_isere » 10 mars 2019, 14:29

Du beau monde au 7 ème sommet africain du pétrole (OPPA) en Guinée Equatoriale

Par Rédaction - 8 mars, 2019

Le président de la Guinée équatoriale, le secrétaire général de l’OPEP et 20 ministres africains du pétrole et du gaz animeront le plus grand rassemblement africain dans le secteur de l’énergie. Le congrès et exposition “Cape VII” de l’Organisation africaine des producteurs de pétrole, qui se tiendra du 2 au 5 avril à Malabo, devrait réunir les plus hauts responsables du secteur pétrolier et gazier, les principaux ministres de l’énergie du continent et les dirigeants politiques internationaux.

Le président Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée équatoriale et Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures , s’exprimeront lors du septième sommet des Pays africains producteurs de pétrole (APPO CAPE VII), prévu s’ouvrir le 2 avril à Malabo.
........

https://www.financialafrik.com/2019/03/ ... uatoriale/

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Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 11 mars 2019, 19:34

Comment l' offshore de l' Afrique coté Atlantique commence à étre quadrillé : (snapshot réduit pour que ca entre ici)

Image

en grand format / haute résolution : https://www.offshore-mag.com/content/da ... ap2012.pdf

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Message par energy_isere » 21 mars 2019, 07:47

Différend entre l'Egypte et le Soudan en mer rouge :
Exploration pétrolière: appel d'offres égyptien "illégal" selon Khartoum

AFP le 20 mars 2019

Le Soudan a qualifié mercredi d'"illégal" un appel d'offres lancé par une entreprise égyptienne pour l'exploitation de blocs d'exploration de pétrole et de gaz dans une zone de la mer Rouge revendiquée par les deux pays.

Le 10 mars, la holding égyptienne South Valley Egyptian Petroleum a lancé un appel d'offres pour l'exploitation de dix blocs d'exploration de pétrole et de gaz dans des eaux territoriales dites égyptiennes sur la mer Rouge, sans préciser leur localisation exacte.

"Cette opération illégale pourrait entraîner des poursuites judiciaires à l'encontre des parties impliquées" dans cet appel d'offres, a indiqué mercredi le ministre d'Etat soudanais du Pétrole et du Gaz, Saad El-Deen El-Bushra, dans des propos rapportés par l'agence de presse officielle Suna.

L'administration par l'Egypte du triangle d'Halaïb, un territoire de 20.000 km2 frontalier des deux pays situé au bord de la mer Rouge et riche en minéraux, est contestée par Khartoum qui affirme y avoir un "droit de souveraineté".

La question est source de tensions entre les deux pays depuis des années, malgré un réchauffement des relations diplomatiques entre le Caire et Khartoum après un sommet en octobre.

Selon le ministre soudanais du Pétrole et du Gaz, quatre de ces blocs d'exploration sont situés dans les "territoires soudanais d'Halaïb" et cela représente une "ingérence directe" dans l'application par le ministère de son autorité en matière d'allocation de licences pour l'exploration pétrolière et gazière de ces zones.

"J'appelle toutes les entreprises, consultants et groupes d'étude à arrêter leurs activités dans cette zone sans quoi ils feront l'objet de poursuites judiciaires", a-t-il ajouté, précisant que Khartoum était prêt à mener des travaux d'exploration conjoints dans ces zones à conditions que les deux pays concluent des accords pour cela.

Après une détérioration de leurs relations en 2017, lorsque le président soudanais Omar el-Béchir avait accusé l'Egypte de soutenir des opposants soudanais dans les zones de conflit du pays, notamment au Darfour (ouest), Le Caire et Khartoum ont récemment surmonté leurs différends.

Le Soudan a notamment levé en octobre l'interdiction d'importer des produits d'Egypte, imposée pendant 17 mois.

Ces derniers mois, l'Egypte a régulièrement appelé à la stabilité chez son voisin, secoué depuis décembre par un mouvement de contestation antigouvernementale inédit.

"L'Egypte soutient totalement la sécurité et la stabilité du Soudan, qui sont fondamentales pour sa sécurité nationale", avait déclaré le président égyptien en janvier.

Depuis le début des manifestations, déclenchées par la décision du gouvernement de tripler le prix du pain le 19 décembre, 31 personnes sont mortes selon un bilan officiel. L'ONG Human Rights Watch (HRW) évoque le chiffre d'au moins 51 morts.

M. Béchir a refusé de démissionner et a instauré le 22 février l'état d'urgence dans tout le pays.
https://www.connaissancedesenergies.org ... oum-190320

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Message par energy_isere » 19 avr. 2019, 00:37

En Afrique, le défi énorme de l'électrification avec ou sans réseau

AFP parue le 18 avr. 2019

L'électrification de l'Afrique représente un défi énorme mais aussi un marché qui attire aussi bien les grands groupes que de petites entreprises qui proposent des solutions "hors réseau", à l'échelle d'une maison ou d'un village.

"En Afrique subsaharienne, 2 personnes sur 3 n'ont pas accès à l'électricité. C'est près de 600 millions de personnes, rappelle Fatih Birol, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). "C'est une priorité absolue".

Avec la progression démographique, le défi est énorme pour les décennies à venir. D'autant que certaines parties du continent - l'Afrique de l'ouest, les zones rurales - ont beaucoup de retard à rattraper.

"Le développement, la réduction de la pauvreté, passent inéluctablement par la route de la disponibilité de l'énergie électrique", estime Jean-Claude Houssou, ministre de l'Energie du Bénin, qui participait à un atelier de l'AIE consacré à l'Afrique à Paris cette semaine.

Cet ancien cadre d'EDF en France veut doubler en cinq ans le taux d'accès à l'électricité dans les campagnes béninoises, encore très bas (7 à 8%). "C'est la sécurité qui s'améliore parce la lumière arrive... C'est également les enfants qui peuvent avoir de la lumière pour apprendre. Mais aussi les dispensaires ruraux qui peuvent stocker des vaccins ou des médicaments", explique-t-il à l'AFP.

« J'ai failli mourir »

Une réalité que connaît bien Ngalula Sandrine Mubenga. "J'ai failli mourir parce qu'il n'y avait pas d'électricité dans l'endroit où je vivais au Congo, dans la petite ville de Kikwit. Pendant trois jours j'étais entre la vie et la mort tout simplement parce qu'il n'y avait pas d'électricité pour faire l'opération", raconte-t-elle.

Aujourd'hui professeure en génie électrique aux Etats-Unis, elle a fondé la société SMIN Power Group, qui installe des petits systèmes solaires notamment en RD Congo. Une parmi de nombreuses entreprises qui ont fleuri sur ce créneau.

Si l'électrification peut passer par l'extension du réseau classique, cette solution rencontre des limites techniques et financières dans les zones rurales.

Ces dernières bénéficient ainsi de plus en plus de solutions "hors réseau" (ou "off-grid" en anglais), qui peuvent aller d'un mini-système autonome à l'échelle d'un village (avec une petite production thermique, hydraulique ou souvent solaire) à un petit kit solaire individuel couplé à une batterie pour alimenter un foyer.

Elle peuvent ainsi se substituer aux groupes électrogènes au diesel voire aux bougies et lampes à pétrole encore fréquemment utilisées faute de mieux.

En ville, ces solutions peuvent aussi venir en complément de l'alimentation électrique classique pour pallier les coupures de courant, qui peuvent être fréquentes. "Un réseau électrique conventionnel peut coexister avec des micro-réseaux et des mini-réseaux", souligne Ngalula Sandrine Mubenga.

« Un marché »

"Ces solutions off-grid restent plus chères (à utiliser) qu'une solution connectée mais, quand on est dans une zone rurale, le coût de construction des infrastructures de transport d'électricité est pharaonique", souligne Laurent Morel, du cabinet PwC. "Il y a la place pour un marché", juge-t-il.

Ce marché a vu naître des start-ups florissantes comme la britannique Bboxx ou Baobab+, fondée par un Français, qui proposent des kits solaires avec une électricité prépayée - ce qui permet des paiements journaliers à faibles montants pour les foyers ruraux pauvres.

Les grands groupes ne sont pas en reste. EDF a par exemple pris à l'automne une participation de 50% dans Bboxx au Togo tandis qu'Engie vient d'inaugurer un "mini réseau" dans un village en Zambie.

"On voit qu'il y a de grand acteurs, ce qui n'était pas forcément le cas avant, qui viennent se positionner", remarque Laurent Morel.

Restent des défis et d'abord le financement pour les mini- réseaux, pour lesquels l'aide de bailleurs de fonds comme la Banque mondiale ou la Banque africaine de développement (BAD) est souvent essentielle. "La population de l'Afrique représente presque 20% de la planète mais sa part dans les investissements mondiaux dans l'énergie est de seulement 5%", regrette Fatih Birol.

Autre gros enjeux: éviter que le continent ne se transforme en "cimetière" de panneaux solaires abandonnés, faute de réparation adéquate et de solution d'après-vie. Laurent Morel prône ainsi une "logique de vision complète et circulaire de la filière", avec la formation de techniciens sur place.
https://www.connaissancedesenergies.org ... eau-190418

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Message par energy_isere » 22 juin 2019, 10:54

Les sociétés publiques chinoises du pétrole auront le 4e plus gros CAPEX dans le secteur pétrolier africain entre 2019 et 2023

Agence Ecofin 19 juin 2019

Entre 2019 et 2023, les sociétés publiques chinoises du pétrole (CNPC Sinopec et CNOOC) porteront leurs dépenses d’investissements combinés dans l’amont à 15 milliards de dollars, faisant d’eux les quatrièmes plus importants fournisseurs de CAPEX dans le secteur, sur le continent. Dans l’ordre, ils viendront après BP, Shell et Eni.

C’est ce que précise un nouveau rapport de l’analyste Global Data sur les investissements globaux dans le secteur qui ajoute que les investissements de ces entreprises en Afrique occupent la première place parmi toutes les régions d'Outre-mer et représentent près de 30% des investissements internationaux combinés en amont. Environ 2/3 des investissements mentionnés ci-dessus, sont réalisés au Nigeria et en Angola, tandis que CNPC a une participation dans le projet Rovuma LNG au Mozambique.

Pour Global Data, ces investissements ont pour but de faciliter l’approvisionnement des circuits de consommation en Chine. La demande chinoise n’a de cesse de grandir ces dernières années et l’Afrique devient de plus en plus un point d’appui important pour la satisfaction des besoins de l’Empire du Milieu.

Il faut dire que la Chine s’attèle également à développer des actifs en interne avec un focus préférentiel sur le gaz naturel.
https://www.agenceecofin.com/investisse ... 19-et-2023

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Message par energy_isere » 06 juil. 2019, 11:05

En septembre, la Cour internationale de Justice va se pencher sur le différend maritime entre la Somalie et le Kenya

Image

Agence Ecofin 4 juillet 2019

Du 9 au 13 septembre prochains, la Cour internationale de Justice (CIJ), aux Pays-Bas, va analyser le différend entre la Somalie et le Kenya au sujet d'une zone maritime potentiellement riche en pétrole et en gaz. L’annonce a été faite par les juges du tribunal, ce matin.

Les audiences seront retransmises en direct en anglais et en français sur le site web de la CIJ et sur la chaîne de télévision en ligne des Nations unies.

La Somalie a porté l'affaire devant la CIJ, en août 2014, afin que sa frontière maritime avec le Kenya soit redessinée sur une ligne oblique vers le sud-est, comme prolongement de la frontière terrestre. D'autre part, le Kenya, qui a tenté de convaincre son voisin d'un règlement à l'amiable, fait valoir que la frontière doit s'étendre sur une ligne parallèle de latitude plein est.

Si la Somalie gagne l'affaire, elle revendiquerait légalement la propriété d’un triangle de 100 000 km², pressenti pour abriter d’immenses réserves d’hydrocarbures. De plus, la zone est située sur le même trend que les plus grandes découvertes de gaz effectuées au large du Mozambique.

Récemment, la Somalie a attribué des blocs dans cette zone, ce qui a relancé la brouille entre les deux parties et provoqué la colère des dirigeants kényans qui ont rappelé leur ambassadeur en Somalie et suspendu la coopération bilatérale dans certains domaines.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... t-le-kenya

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Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 07 nov. 2019, 00:02

Barrage sur le Nil: Trump assure que les discussions se passent "bien"

AFP parue le 06 nov. 2019

Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi avoir mené des discussions productives avec des représentants de l'Egypte, du Soudan et de l'Ethiopie concernant un projet d'immense barrage sur le Nil Bleu qui suscite des tensions entre les trois pays.

Le Caire craint que la construction du grand barrage de la Renaissance (GERD), entamée en 2012 par l'Ethiopie, n'entraîne une réduction du débit du Nil Bleu, fleuve dont l'Egypte dépend à 90% pour son approvisionnement en eau.

Les discussions entre ces deux pays et le Soudan, par lequel passe aussi le fleuve, sont bloquées depuis neuf ans.

"Je viens d'avoir une rencontre avec des haut-représentants de l'Egypte, de l'Ethiopie et du Soudan pour aider à résoudre la dispute ancienne concernant le barrage éthiopien de la Renaissance, l'un des plus grands au monde, qui est en train d'être construit", a tweeté M. Trump.

"La rencontre s'est bien passée et les discussions vont se poursuivre durant la journée!", a-t-il ajouté, sans autres précisions.

L'Ethiopie a annoncé que le gigantesque barrage de quatre milliards de dollars devrait commencer à produire de l'électricité d'ici fin 2020 et serait complètement opérationnel d'ici 2022.

L'Egypte cherche à obtenir une médiation internationale sur le GERD, censé devenir la plus grande centrale hydroélectrique d'Afrique avec une production de 6.000 mégawatts.

Le Caire demande un minimum annuel garanti de 40 milliards de m3 --ce à quoi l'Ethiopie n'a pas donné son accord-- et évoque un "droit historique" sur le fleuve, garanti par une série de traités.

Le Nil Bleu, qui prend sa source en Ethiopie, rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil qui traverse le Soudan et l'Egypte avant de se jeter dans la Méditerranée.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ien-191106

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Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par Jeuf » 07 nov. 2019, 09:31

energy_isere a écrit :
06 juil. 2019, 11:05
En septembre, la Cour internationale de Justice va se pencher sur le différend maritime entre la Somalie et le Kenya



Je me pence là dessus.
Image
Je suis pas la cour internationnal de justice et mon approche est limitée mais je me permets de dire, à première vue, que je trouve qu'ils abusent un peu les kényans.


Bon mais il y aurait eu un accord billatéral en 2009. Peut-être admis par la Somalie en état de faiblesse (on imagine mal l'Etat somalien fort)

Il ne semble pas y avoir de résolution depuis.

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Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 09 nov. 2019, 10:33

Une analyse des opportunités futures dans le pétrole et le gaz en Afrique.

https://oilprice.com/Energy/Crude-Oil/T ... -2020.html

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Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 16 nov. 2019, 14:13

La part du gaz naturel dans le bouquet énergétique africain passera de 5% à 25%, d'ici 2040 (AIE)

Agence Ecofin. 13 nov 2019

Selon les perspectives énergétiques de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la part du gaz naturel dans le bouquet énergétique du continent africain passera de 5% actuellement à 25 %, d'ici les 20 prochaines années.

Le continent deviendra alors un acteur majeur sur les marchés du gaz naturel, en tant que producteur, consommateur et exportateur, avec une production qui devrait déjà plus que doubler avant l’échéance.

Cette embellie de la production sera portée par le Mozambique, la Tanzanie, la Mauritanie, le Sénégal, l’Egypte ou encore l’Afrique du Sud. A eux seuls, ces pays représentent 40% des découvertes majeures de gaz enregistrées entre 2011 et 2018.

« Cette évolution pourrait s'inscrire dans la droite ligne de la croissance industrielle de l'Afrique et de son besoin d'un approvisionnement fiable en électricité. L’Afrique connaîtra une augmentation considérable de sa population et une industrialisation rapide de ses économies, qui vont s'accélérer dans les décennies à venir », a-t-on lu dans le rapport.

Toutefois, l’Agence s’inquiète de l’évolution de l'infrastructure gazière qui constituera un défi majeur pour la réalisation de ces perspectives. Si les efforts fournis dans l’amont sont louables, ceux visant à réaliser et améliorer les infrastructures restent mitigés, ajoute le document.

Pour ce qui est du pétrole, l’AIE pense que sa production sur le continent plafonnera au cours des deux prochaines décennies, en raison de la préférence pour le gaz qui sera plus abordable. Ainsi, la production de pétrole atteindra 8,4 millions de barils par jour, contre 8,2 millions en 2018.
https://www.agenceecofin.com/gaz-nature ... i-2040-aie

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Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 26 nov. 2019, 21:14

Le charbon a-t-il encore un avenir en Afrique  ?
ANALYSE. Alors que le sol africain regorge de charbon, la Banque africaine de développement se mobilise pour rendre les énergies propres plus compétitives.


Par Jean-Michel Meyer Publié le 26/11/2019 Le Point.fr

Fin de partie programmée. « Le charbon n'a plus sa place en Afrique, il appartient au passé. L'avenir est aux énergies renouvelables. En ce qui nous concerne, à la Banque africaine de développement (BAD), nous sommes en train de nous débarrasser du charbon », a déclaré le président de l'institution, Akinwumi Adesina, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, fin septembre. Pourtant, sur le continent, c'est encore la troisième source d'énergie (22 %), derrière le pétrole (42 %) et le gaz (28 %). Suivent, loin derrière, l'hydroélectricité (6 %), les énergies renouvelables (1 %) et le nucléaire (1 %), selon l'atlas de la BAD.$

Changement de paradigme à la BAD  ?

Dans la foulée, le patron de la banque a annoncé le déploiement par la banque d'un plan de 500 millions de dollars en 2020 pour favoriser la production d'énergie verte, qui devrait générer au total des investissements de 5 milliards de dollars, prévoit l'institution. Akinwumi Adesina a également évoqué des projets d'investissements d'une valeur de 20 milliards de dollars dans le solaire et les énergies propres, offrant une capacité totale de 10 000 mégawatts à destination de 250 millions d'Africains. « Il y a une raison pour laquelle Dieu a donné la lumière du soleil à l'Afrique », s'est enflammé le président de la BAD.

Une offensive stratégique de la Banque de développement qui devrait faire des étincelles sur le terrain. Selon l'ONG britannique CoalSwarm, qui répertorie les infrastructures mondiales de combustibles fossiles, plus de 100 centrales à charbon d'une capacité de production cumulée de 42,5 gigawatts sont à différentes étapes de planification ou de développement dans 11 pays africains, hors Afrique du Sud  ! Soit plus de huit fois la capacité existante. Il en va ainsi des projets de centrale au charbon de Bargny, près de Dakar, de San Pedro, en Côte d'Ivoire, ou dans l'île touristique de Lamu, au Kenya, sur un site pourtant classé au patrimoine mondial de l'humanité.

De plus en plus contestés pour des raisons environnementales et de santé publique par les populations locales, ces projets sont pour la plupart cofinancés par... la BAD et des investissements étrangers, dont près de la moitié par la Chine. Dans son réquisitoire contre le charbon, Akinwumi Adesina n'a pas évoqué le sort de ces centrales.

Encore des questions...

Mais ce n'est pas le seul paradoxe. Face à l'urgence climatique, le charbon, responsable de plus de 40 % des émissions de CO2 mondiales, à l'origine de fortes pollutions des sols, de l'eau et de l'air, ainsi que de nombreux problèmes de santé publique (asthme, bronchites, etc.) pour les populations riveraines des centrales, est condamné d'ici à 2030 par une vingtaine de pays, de la France au Costa Rica, en passant par les îles Fidji, l'Italie ou la Nouvelle-Zélande.

Mais, si le charbon est mis au ban au profit des énergies renouvelables, il a connu une nouvelle année de reprise en 2018, après celle de 2017, selon le rapport BP Statistical Review of World Energy. La production mondiale a progressé de 4,3 % l'an passé, tandis que la consommation grimpait de 1,4 %, sa plus forte hausse depuis 2013, en raison des besoins de l'Inde et de la Chine.

... dans un contexte de hausse de la production

« Toute la croissance de la consommation mondiale de charbon est allée au secteur de l'électricité. L'énergie renouvelable a crû rapidement, mais pas assez vite pour répondre à toute la croissance de la demande en électricité, et le charbon a été aspiré dans le secteur de l'énergie en tant que carburant équilibrant », analyse Spencer Dale, économiste en chef auteur du rapport BP.

Dans ce contexte, la production africaine de charbon s'est envolée entre 2006 et 2018 de 140,5 millions de tonnes d'équivalent pétrole à 156 millions de tonnes. Au pays roi du charbon, l'Afrique du Sud, il assure 86 % de la production d'électricité, contre 2 % pour le solaire et l'éolien. La compagnie nationale Eskom, qui fournit plus de 90 % de l'électricité du pays, possède et exploite plus de 13 centrales électriques au charbon. Dont 12 dans la région de Highveld, l'une des plus polluées au monde en dioxyde d'azote et en soufre. Là aussi, la pression environnementale augmente. En juin dernier, deux ONG de défense de l'environnement, GroundWork et Vukani, ont attaqué en justice le gouvernement sud-africain pour avoir « violé le droit » constitutionnel des citoyens à respirer un air sain dans la région de Highveld. Un argument de plus pour Akinwumi Adesina.
https://www.lepoint.fr/afrique/le-charb ... 9_3826.php#

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energy_isere
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Re: Et la situation sur le continent africain ???

Message par energy_isere » 21 déc. 2019, 22:31

Réformé, le franc CFA va glisser vers l'Eco
Un accord franco-africain pour un changement de nom du franc CFA vers l'Eco a été décidé. L'annonce a été faite à Abidjan par les présidents Ouattara et Macron. Par Malick Diawara


Le 21/12/2019 Le Point.fr


Le pas presse dans les relations financières entre les pays africains de la zone Franc et la France. A l'occasion de la visite du président Macron en Côte d'Ivoire, le président Ouattara a annoncé que huit pays d'Afrique de l'Ouest et la France ont décidé une réforme d'envergure du franc CFA. Le premier changement va concerner la dénomination de la nouvelle monnaie. Ce sera l'Eco. "Nous avons décidé une réforme du franc CFA avec trois changements majeurs (...) dont celui du nom", "l'arrêt de la centralisation de 50 % des réserves au Trésor français".
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https://www.lepoint.fr/afrique/le-franc ... or=CS3-192

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