Nigéria

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Message par energy_isere » 29 janv. 2022, 11:22

suite de ce post du 31 juillet 2021 viewtopic.php?p=2323647#p2323647
Nigéria : la nouvelle raffinerie Dangote va commencer à traiter du brut au troisième trimestre

Agence Ecofin 26 janvier 2022

Au Nigéria, la nouvelle raffinerie pétrolière du Groupe Dangote commencera à traiter du pétrole brut au troisième trimestre de 2022. C’est ce qu’il faut retenir de la rencontre du 22 janvier dernier entre l’homme d’affaires Aliko Dangote et le directeur de la banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, qui a visité le site à Lekki.

L’usine basée à Lagos sera opérationnelle avec une capacité de traitement de 540 000 barils par jour. De quoi permettre au premier producteur africain d’or noir de s’affranchir d’une bonne partie de l’importation de produits pétroliers, tout en renforçant l’intégration régionale.
https://www.agenceecofin.com/breves-hyd ... -trimestre

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Message par energy_isere » 12 févr. 2022, 12:30

Pétrole : le Nigéria perd d’importantes parts de marché en raison de ses problèmes de production

Agence Ecofin 10 fev 2022

Depuis plusieurs mois, la production pétrolière du Nigéria ne cesse de chuter, notamment à cause de nombreuses difficultés techniques.

Depuis quelques mois, le Nigéria peine à atteindre ses objectifs de production pétrolière, en raison de difficultés liées à la maintenance des sites de production, ou encore l’arrivée à maturité de nombreux champs, etc. Le mois dernier, sa production a affiché 1,46 million de barils par jour contre un objectif de 1,683 million.

Face à la reprise progressive de l’économie mondiale avec en toile de fond une hausse de la demande de brut, l’Inde, qui est le plus gros acheteur de pétrole nigérian, se tourne de plus en plus vers d’autres marchés comme l’Arabie saoudite et l’Irak pour obtenir un approvisionnement suffisant.

Selon les déclarations d’un responsable du ministère indien de l’Energie, rapportées par Ripples Nigeria, « la plupart des 23 raffineries indiennes ont fonctionné au-dessus de leur capacité nominale en janvier, et nombre d’entre elles achètent des cargaisons sur le marché au comptant pour atteindre les objectifs de raffinage pour l’exercice 2021/2022 ».

Pour l’instant, le manque à gagner pour le Nigéria n’a pas été chiffré, mais il devrait être important, car ces dernières semaines, le prix du Brent a évolué dans une tendance haussière pour franchir la barre des 90 dollars le baril. Le prix de référence prévu dans le budget de 2022 par le Nigéria est de 57 dollars.
https://www.agenceecofin.com/analyse/10 ... production

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Message par energy_isere » 15 févr. 2022, 23:06

Pénurie d'essence au Nigéria, premier producteur de pétrole d'Afrique

AFP le 15 févr. 2022

Le Nigeria, premier producteur de pétrole en Afrique, fait face depuis une semaine à une pénurie de carburant dans ses stations essence, causant d'importants embouteillages dans les principales villes du pays.

Devant les stations essences encore ouvertes à Abuja et à Lagos, bouillonnante capitale économique de 20 millions d'habitants, les files de voitures s'étendent sur des centaines de mètres.

En cause, l'importation dans le pays d'une importante quantité d'essence frelatée par quatre négociants, a accusé la compagnie pétrolière nationale (NNPC) qui tente depuis une semaine de retirer ce produit contaminé du marché.

La semaine dernière plusieurs automobilistes et conducteurs de motos ont eu leur véhicule endommagé par ce "carburant".

Depuis 04h00 du matin (03h00 GMT), Shade Adisa patiente tant bien que mal au volant de sa voiture, coincée dans une queue qui s'allonge à l'entrée d'une station essence du quartier de Lagos Island.

"Je me suis réveillée très tôt pour pouvoir faire le plein, mais vu la queue je ne suis pas prête d'en avoir avant 08h00", dit cette avocate.

Malgré tout le pétrole qu'il extrait, le Nigeria doit importer la majorité de son carburant. Les quatre raffineries de ce pays de 220 millions d'habitants ne fonctionnent pas, ou alors en deçà de leur capacité.

Face au manque d'essence disponible, le tarif des transports a augmenté dans plusieurs villes, contraignant nombre d'habitants à parcourir de longues distances à pied.

"Il est difficile de se rendre au travail ces jours-ci. Avant, je dépensais 1.500 nairas (environ 3 euros) par jour dans les transports, mais depuis le début de la pénurie, j'ai dépensé plus de 2.000 nairas (4,20 euros)", a déclaré Gafaru Adebayo.

Selon la Banque mondiale, quatre habitants du Nigeria sur dix vivent sous le seuil international de pauvreté (1,90 dollar des Etats-Unis par jour et par personne).

Et dans ce pays qui souffre également d'un manque criant d'électricité, ceux qui peuvent se le permettre dépendent de générateurs à essence ou gazole pour alimenter leur maison et leur commerce une bonne partie de la journée.

"Même à la maison, j'ai du doubler mes dépenses en gazole pour faire marcher mon générateur", se plaint M. Adebayo, fonctionnaire à Lagos.

Les compagnies chargées de la vente de carburants ont affirmé que plusieurs stations tentaient toujours de restituer l'essence frelatée qui leur avait été fournie la semaine dernière, se retrouvant ainsi empêchées de stocker et de vendre des produits non contaminés.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-220215

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Message par energy_isere » 26 févr. 2022, 11:47

Seplat Energy s’offre des actifs d’ExxonMobil au Nigeria pour 1,6 milliard de dollars

Agence Ecofin 25 fev 2022

En novembre 2021, la société énergétique nigériane Seplat Energy avait indiqué avoir engagé des négociations avec la major américaine Exxon, dont la politique est se défaire de ses actifs pétroliers africains pour se recentrer sur d’autres projets.

Au Nigeria, la société pétrogazière nigériane Seplat Energy a annoncé le vendredi 25 février, que les pourparlers engagés en novembre dernier avec le géant pétrolier ExxonMobil ont abouti à la signature d’un accord d’une valeur de 1,6 milliard de dollars.

Une somme en échange de laquelle Seplat va acquérir l’ensemble des actifs en eaux peu profondes qu’ExxonMobil détient via sa filiale Mobil Producing Nigeria Unlimited (MPNU). Selon les précisions de Seplat, la transaction sera bouclée au cours du second semestre 2022. Elle est conforme à la politique de Seplat visant à investir dans le développement de projets pétroliers et gaziers dans le respect des normes de la transition énergétique.

Une fois conclue, la transaction va permettre à la société de devenir la deuxième plus grande société indépendante d’exploration et de production cotée à la bourse de Londres, après la société Harbour Energy.

Selon des données fournies en 2020, l’opération va porter la production de Seplat à 146 000 barils de pétrole par jour tout en faisant passer les réserves 2P de la société de 241 millions de barils à 650 millions de barils.

Pour Bryant Orjiako, président de Seplat, « il s’agit d’une acquisition transformationnelle qui va renforcer le partenariat de Seplat Energy avec la NNPC conformément à l’esprit du code pétrolier nouvellement promulgué ».

Le portefeuille d’actifs de la filiale MPNU d’ExxonMobil comprend 40 % d’intérêts opérationnels dans les concessions pétrolières 67, 68, 70 et 104 ainsi que dans les infrastructures afférentes. Il couvre aussi une participation de 51 % dans le terminal de Bonny River ainsi que des usines de GNL à East Area Project et Oso.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... de-dollars

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Message par energy_isere » 23 mars 2022, 09:12

Nigeria: faute d'électricité, le géant africain plongé dans l'obscurité

AFP le 23 mars 2022

Pendant huit ans, Damy Idowu s'est démené pour garder ouvert son petit salon de coiffure situé dans un quartier commercial de Lagos en dépit de l'inflation galopante au Nigeria, de deux récessions et de la pandémie de coronavirus.

Mais, la semaine dernière, l'entrepreneur a dû se résoudre à fermer boutique, comme beaucoup d'autres au Nigeria - le géant africain faisant face à l'une de ses pires crises énergétiques de ces dernières années.

"Pour fonctionner, mon salon a besoin d'électricité et je ne peux pas me permettre d'utiliser le générateur à cause des prix du diesel", explique M. Idowu.

Au Nigeria, premier producteur de pétrole d'Afrique, les pannes d'électricité sont courantes car les infrastructures décaties ne parviennent souvent pas à acheminer l'électricité aux habitants.

Mais l'effondrement prolongé des réseaux électriques au cours des dernières semaines, combiné à une hausse mondiale des prix du diesel du fait de la guerre en Ukraine, plongent dans le noir ses quelques 210 millions d'habitants.

A cause des délestages fréquents, la plupart des commerces dépendent de générateurs fonctionnant au diesel.

Mais depuis l'offensive russe en Ukraine, les prix du diesel ont doublé dans le pays, augmentant considérablement les coûts de production.

A Lagos, la capitale commerciale, les petits commerces sont particulièrement affectés, et les bureaux limitent désormais les horaires de travail, le cout de l'électricité étant devenu inabordable.

- Usines à l'arrêt -

A Kano, ville industrielle dans le nord du pays, de nombreuses usines sont empêchées de tourner à plein régime. Certains propriétaires ont même arrêté leur chaine de production.

C'est le cas d'Umar Sani Marshall, propriétaire de Marshall Biscuits, une usine de confiserie qui a arrêté de produire ces deux dernières semaines.

"La situation actuelle dépasse l'entendement", déclare-t-il à l'AFP, déplorant des coûts de production "empêchant toute rentabilité".

Un manque à gagner important qui intervient au pire moment pour ce producteur de confiserie, juste avant le mois du Ramadan, où la demande est d'habitude très forte.

Cette crise énergétique touche durement l'économie du Nigeria, et s'ajoute à des semaines de pénuries d'essence qui ont provoqué le mois dernier des embouteillages monstres dans les grandes villes du pays.

Elle mine aussi le moral des Nigérians, dont plus d'un tiers vit dans l'extrême pauvreté.

Chez eux, ceux qui le peuvent utilisent des générateurs à essence ou au diesel pour éclairer leur maison lorsque le courant est coupé. Mais les Nigérians qui n'ont pas les moyens d'en acheter se retrouvent dans le noir.

La semaine dernière, le réseau national s'est effondré deux fois en 48 heures.

Certaines rues principales de Lagos ne sont plus éclairées la nuit, provoquant des accidents de voitures, tandis que les commerçants éclairent désormais leurs produits à la lumière de leurs téléphones portables.

Le président nigérian Muhammadu Buhari a présenté ses excuses pour les pénuries de carburant et a convoqué lundi son ministre de l'Énergie pour discuter des pénuries d'électricité.

A moins d'un an de l'élection présidentielle, le parti d'opposition, le Parti démocratique populaire (PDP), a prévenu dimanche que cette crise énergétique pourrait entraîner des protestations populaires.

Mais au Nigeria, les problèmes énergétiques sont structurels.

Selon les médias locaux, le pays a connu 206 pannes totales entre 2010 et 2019, en raison de la faiblesse du réseau et de son mauvais entretien.

Les pénuries d'électricité coûtent au Nigeria environ 29 milliards de dollars, soit quelque 2 % du PIB, selon la Banque mondiale.

- Investissement ou corruption ? -

Quant au pétrole, le Nigeria produit 1,4 million de barils de brut par jour, mais n'en raffine que très peu. Il dépend presque entièrement des importations de carburant, ce qui rend le marché local vulnérable aux ruptures d'approvisionnement.

Avec une population en croissance rapide de 210 millions d'habitants, le pays a connu, au cours de la dernière décennie, un boom des activités commerciales et industrielles qui dépendent largement de l'électricité.

Bien que le secteur ait été privatisé en 2013, au fil des ans, la demande d'électricité a dépassé les capacités de production, de transport et de distribution. Et les quelques réformes engagées par le gouvernement n'ont pas suffi à résoudre les problèmes.

Selon la société publique Transmission Company of Nigeria (TCN), les sociétés de production attribuent les pannes actuelles à un mauvais approvisionnement en gaz, à des défaillances des unités de production et à la maintenance.

Mais, la corruption, endémique dans de nombreux secteurs au Nigeria, est également pointée du doigt.

Dimanche, le groupe de la société civile SERAP, a exhorté le président Buhari à enquêter sur les soupçons de corruption, alors que quelque 11.000 milliards de naira (24 milliards d'euros) ont été dépensés dans le secteur de l'électricité depuis 1999.

Selon eux, ce sont "les montants stupéfiants des fonds publics qui auraient été volés au fil des ans dans le secteur de l'électricité qui ont des effets catastrophiques sur la vie de millions de Nigérians".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ite-220323

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Message par energy_isere » 09 avr. 2022, 10:53

suite de ce post du 29 janvier 2022 viewtopic.php?p=2335999#p2335999
Nigeria : Changement de calendrier pour la mise en service de la raffinerie pétrolière d’Aliko Dangote

Agence Ecofin 4 avril 2022

Le projet de construction de la raffinerie du groupe Dangote au Nigeria a été annoncé en 2016 pour un début de production en 2020. Mais de nombreuses difficultés ont bloqué le déroulement normal des activités comme l’apparition du coronavirus.

Initialement prévue pour entrer en production au troisième trimestre 2022, la raffinerie pétrolière du Groupe Dangote devrait commencer à traiter du pétrole brut à partir du dernier trimestre de l’année. C’est ce qu’a annoncé le dimanche 3 avril, Devakumar Edwin, directeur du Groupe, lors d’une visite sur le site, à Lekki, du ministre nigérian de l’Information, Lai Mohamed.

Le responsable assure que la majorité des systèmes de production a déjà été installée et que la plus grande partie des activités restantes concerne les tests hydrauliques qui sont achevés à 15 % ainsi que l’installation des câbles électriques qui elle est réalisée à 70 %.

Cette raffinerie pétrolière aura une capacité de traitement de 650 000 barils par jour pour un coût de 19 milliards de dollars.

Une fois en production, la raffinerie permettra au gouvernement fédéral de réaliser 7,5 milliards de dollars d’économies chaque année. Une enveloppe régulièrement consacrée aux importations de produits pétroliers. La production de la raffinerie sera non seulement distribuée dans tout le Nigéria, mais aussi dans certains pays de la sous-région.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ko-dangote

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Message par energy_isere » 16 avr. 2022, 11:08

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Nigeria : la NNPC annonce la fin de la construction du gazoduc AKK pour 2023

Agence Ecofin 15 avril 2022

En juillet 2021, le Nigeria s’était lancé sur le marché de la dette à la recherche de fonds lui permettant de poursuivre la construction du gazoduc AKK.

Les travaux de construction du gazoduc Ajaokuta-Kaduna-Kano (AKK) vont être bouclés, d’ici 2023. C’est l’annonce faite par Mele Kyari, PDG de la société pétrolière publique NNPC, à la suite d’une visite du site, jeudi 14 avril. Les activités, dont le bouclage avait été annoncé pour 2022, ont été retardées en raison de difficultés de financement.

Image

« Nous sommes très confiants que d'ici le premier trimestre de 2023, nous acheminerons du gaz via ces pipelines. Ce projet sera réalisé dans les délais prévus, nous faisons tout ce qui est nécessaire pour le mener à bien », a déclaré le patron de la NNPC, en précisant que des ressources supplémentaires seront mises à disposition pour que l’objectif soit atteint.

Selon les précisions d’Emeka Okwuosa, responsable d’Oilserv Ltd, l’entreprise qui s’occupe de l'ingénierie, de l'approvisionnement et de la construction du projet, plus de 80 % des travaux d'ingénierie et d'approvisionnement ont été effectués. Les activités vont se poursuivre au cours des prochains mois avec des opérations de creusage et d’installation des câbles, entre autres.

D’un coût global de 2,8 milliards de dollars, le gazoduc AKK aura une longueur de 614 km pour une capacité de transport de près de 56 millions m3/jour de gaz. Pour les autorités nigérianes, le projet représente une opportunité d’accroître l’approvisionnement domestique du gaz, ainsi que son exportation, entre autres.
https://www.agenceecofin.com/gaz/1504-9 ... -pour-2023

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Message par energy_isere » 23 avr. 2022, 16:30

L’incapacité du Nigeria à honorer ses quotas de production (de pétrole) accroît la vulnérabilité économique du pays

Agence Ecofin 20 avril 2022

Le Nigeria avait plaidé et obtenu la hausse de son quota de production. Un plafond que l’Etat pétrolier n’a pu atteindre en raison de difficultés structurelles.

L’agence de presse nigériane International Center for Investigative Reporting (ICIR) a indiqué, mardi 19 avril, que le fait pour le Nigeria de ne pas être en mesure de respecter son quota de production affaiblit davantage l’économie nationale. Le pays produit moins de 1,5 million b/j pour un quota de production d’environ 1,7 million b/j. Un écart significatif qui amène l’Etat à recourir à l’emprunt pour réduire le déficit budgétaire, fortement basé sur l’exploitation pétrolière, et qui suscite l’inquiétude de plusieurs observateurs.

« Le rapport entre le service de la dette et les dépenses est très mauvais. Nous sommes également confrontés à une grave pénurie de recettes. Ainsi, les emprunts supplémentaires aggravent la crise économique à court et moyen terme, car la productivité du Nigeria n'augmente pas », a déclaré Sam Amadi, Maître de conférences à la Baze university d’Abuja.

Amadi suggère au gouvernement fédéral de mettre en œuvre des actions visant à diversifier l’économie nationale. « Avec ou sans emprunt, l'économie nigériane est presque ruinée. Nous devons travailler très dur et intelligemment pour relancer une croissance économique soutenue et significative », a-t-il souligné.

Selon Muda Yusuf, CEO du Centre de promotion des économies africaines, une coordination efficace des politiques fiscale et monétaire du pays est également nécessaire pour remédier à cette crise. Un défi qui peut être relevé grâce à une action concertée des principales institutions en charge de l’économie nationale.

Ceci va permettre, à terme, d’assurer une compréhension générale de la procédure d’élaboration de la politique économique du pays.
https://www.agenceecofin.com/production ... ue-du-pays

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Message par energy_isere » 30 avr. 2022, 09:56

TotalEnergies annonce son intention de céder 10 % de ses actifs à terre et en eaux peu profondes au Nigéria

Agence Ecofin 29 avril 2022

L'entreprise pétrolière française rejoint le mouvement de désinvestissement engagé par les compagnies pétrolières multinationales comme ExxonMobil ou Shell qui avaient annoncé leurs intentions de céder des actifs au Nigéria.

Au Nigéria, la société pétrolière française TotalEnergies, a indiqué, le jeudi 28 avril, qu’elle envisage de vendre les 10 % d’intérêts qu’elle détient dans des actifs situés à terre et en eaux peu profondes, en raison des actes de vandalisme. Une mesure similaire à celles annoncées ces derniers mois par ExxonMobil et Shell.

Lors d’échanges avec les investisseurs, Patrick Pouyanné, CEO de TotalEnergies, a déclaré que « la perturbation des communautés locales est une source de grande inquiétude », précisant que l’entreprise souhaite se focaliser sur des actifs pétroliers situés en eaux profondes, loin des problèmes opérationnels générés par l'exploitation à proximité des communautés locales.

Ces dernières années, le Nigéria connaît une vague de désinvestissements des grandes firmes pétrolières internationales, dont certaines sont présentes dans le pays d’Afrique occidentale depuis plusieurs décennies.

En 2021, Shell avait annoncé que des pourparlers avaient été engagés avec les autorités nigérianes dans le but de céder ses actifs pétroliers terrestres au Nigéria. L’entreprise a indiqué que les offres de quatre sociétés locales étaient en cours d’étude.

Le processus s’est accéléré, cette année, avec la signature, en février 2022, d’un accord entre l’américain ExxonMobil et la société locale Seplat Energy. Un deal d’une valeur de 1,6 milliard de dollars dont le bouclage est annoncé pour intervenir au second semestre de cette année.

Pour pallier le départ des firmes pétrolières étrangères, qui affecte l’industrie pétrolière, en raison de la baisse des investissements, le ministre nigérian du Pétrole Timipre Sylva, avait suggéré, début avril 2022, de renforcer les dépenses dans le fossile.

De son côté, la société civile nigériane, principalement celle de la région du Delta du Niger, attend des autorités, la mise en place de mesures favorisant la prise en compte des intérêts légitimes des communautés locales.
https://www.agenceecofin.com/investisse ... au-nigeria

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Message par energy_isere » 07 mai 2022, 23:15

Envolée du kérosène au Nigeria: les compagnies aériennes annoncent suspendre lundi leurs activités

AFP le 07 mai 2022

Les compagnies aériennes nigérianes suspendront lundi et "jusqu'à nouvel ordre" leurs activités en raison de l'envolée des prix du kérosène, a annoncé l'Association des opérateurs aériens du Nigeria (AON).

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février et les sanctions imposées dans la foulée à Moscou, les cours mondiaux du pétrole se sont envolés, provoquant une flambée des prix des carburants dans de nombreux pays.

Le prix du kérosène de type JetA1 "est passé de 190 nairas (43 centimes) à 700 nairas (1.60 euros) par litre. Aucune compagnie aérienne dans le monde ne peut absorber (...) une hausse soudaine aussi astronomique sur une courte période", a déclaré vendredi dans un communiqué l'AON.

Ainsi, selon l'AON, un billet d'avion pour un vol intérieur d'une heure coûte actuellement en moyenne 270 euros, un prix colossal pour des voyageurs "qui connaissent déjà de nombreuses difficultés".

"C'est pourquoi (...) les compagnies aériennes cesseront leurs activités dans tout le pays à compter du lundi 9 mai 2022 et ce, jusqu'à nouvel ordre", a-t-elle poursuivi.

Face à cette situation, le ministère de l'Aviation a appelé les opérateurs aériens, "même dans cette situation difficile", "à considérer l'effet multiplicateur de l'arrêt de leurs opérations sur les Nigérians et voyageurs du monde entier".

Le ministère, qui rappelle dans son communiqué publié samedi que l'approvisionnement en carburant n'est pas de son ressort, évoque des "efforts engagés pour apaiser la situation".

De son côté, la Commission de protection des consommateurs nigérians (FCCPC) a affirmé samedi mener des efforts pour trouver un "arrangement acceptable" avec les principaux négociants en carburant.

La FCCPC a également fait part de sa "préoccupation" face à la pluie de réactions de nombreux Nigérians "selon lesquels les compagnies aériennes ont continué à vendre des billets au-delà de la date annoncée".

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes nigérians ont exprimé leur colère, parfois avec ironie, après l'annonce de l'AON qui a invité les voyageurs à "trouver des alternatives".

"J'espère que vous pouvez marcher de Lagos à Abuja", les capitales économique et fédérale du pays à plus de 500 kilomètres l'une de l'autre, a par exemple lancé samedi sur Twitter @firstladyship, compte suivi par plus de 110.000 followers.
https://www.connaissancedesenergies.org ... tes-220507

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Message par energy_isere » 21 mai 2022, 10:31

Nigeria : TotalEnergies officialise la cession de ses 10 % d’actifs pétroliers à terre et en eaux peu profondes

Agence Ecofin 18 mai 2022

Fin avril, l’entreprise pétrolière française avait fait part de son intention de se délester d’une partie de son portefeuille d’actifs au Nigeria, en raison des actes de vandalisme.

La société pétrolière française, TotalEnergies, a officiellement mis en vente 10 % de ses intérêts au Nigeria. Des actifs qui regroupent 13 champs pétroliers onshore, 3 champs en eaux peu profondes ainsi que ses droits dans l’exploitation de 3 500 km de pipelines connectés aux terminaux d’exportation de brut de Bonny et de Forcados.

L’entreprise française a choisi Scotiabank pour mener les opérations financières liées à cette transaction. La firme basée au Canada conseillera financièrement TotalEnergies, dans le cadre de la cession.

Si aucune information n’a été fournie, quant à l’intérêt de potentiels investisseurs, TotalEnergies souligne toutefois son intention de conserver ses droits dans l’exploitation des OML 23 et 28, deux concessions situées dans la partie Est de la région du Delta du Niger, et qui fournissent 80 % des besoins gaziers de Nigeria LNG, selon un rapport de Wood Mackenzie.

Notons que les difficultés opérationnelles de l’industrie pétrolière du Nigeria poussent les firmes pétrolières internationales, qui y sont actives, à vouloir limiter leurs investissements dans le pays.

Avant TotalEnergies, Shell et ExxonMobil avaient déjà manifesté leur volonté de céder leurs actifs au Nigeria en raison des actes de vandalismes, entre autres.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... -profondes

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Message par energy_isere » 28 mai 2022, 08:50

Nigeria : TNOG Oil & Gas double la production de gaz sur un actif acquis janvier 2021

Agence Ecofin 25 mai 202

TNOG est une entreprise pétrolière de petite taille qui a réussi l’acquisition l’année dernière d’intérêts de Shell, TotalEnergies et Eni pour 1,1 milliard de dollars. La semaine dernière, l’opération a reçu le prix du deal de l’année, délivré par Project Finance International.

Au Nigeria, la société TNOG Oil and Gas, contrôlée par Heirs Holdings et Transnational Corporation of Nigeria, a annoncé que sa production de gaz naturel sur la licence OML 17, est passée de 50 à 120 millions de pieds cubes standard entre janvier 2021 et aujourd’hui.

La société a précisé que ce volume de gaz est acheminé vers le marché intérieur de l’Est du pays, afin d’améliorer la production d’électricité et de rendre disponible la matière première indispensable au secteur industriel dans la région. Ce résultat correspond au plan de développement de TNOG.

Pour rappel, TNOG avait acquis 45 % d’intérêt dans la licence OML 17 le 18 janvier 2021, auprès de Shell, TotalEnergies et Eni. Les réserves de pétrole disponibles sur place sont évaluées à 1,2 milliard de barils.

La société s’est engagée à réduire à zéro le torchage de gaz naturel sur place d’ici 2025. Un aspect important de son engagement envers les meilleures pratiques nationales et mondiales en matière d’environnement, de durabilité et de gouvernance (ESG).
https://www.agenceecofin.com/production ... nvier-2021

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Re: Nigéria

Message par energy_isere » 11 juin 2022, 10:35

Nigeria : deux entreprises locales en concurrence pour acquérir les 30 % d’intérêt de Shell dans SPDC

Agence Ecofin 9 juin 2022

Au Nigeria, des décennies de harcèlement des militants armés, des communautés réticentes ou encore des affaires de pollution récurrentes ont conduit d’importants acteurs de l’industrie pétrogazière à reconsidérer leur présence, à se retirer ou à réduire leur exposition dans la région.

Selon des sources proches de Shell, deux sociétés pétrolières nigérianes : Heirs Oil and Gas et ND Western devraient soumettre une offre officielle à la société anglo-néerlandaise avant la fin de la semaine, en vue d’acquérir ses 30 % dans le consortium SPDC.

Ce consortium est l’un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz du pays et opère principalement dans la région du delta du Niger, siège de plus de 70 % de la production nationale de pétrole et de gaz naturel. Le groupe est composé de la société publique du pétrole (NNPC), qui en contrôle 55 %, TotalEnergies (10 %) et Eni (5 %).

En mai 2021, Shell a annoncé son intention de se débarrasser de ses actifs en onshore pour se concentrer uniquement sur les périmètres en mer et les opportunités à haute valeur ajoutée en eaux profondes dans le pays. Une décision consécutive aux actes de vandalisme sur les pipelines de la société, les déversements et les nombreux procès auxquels la société fait face. Toute chose qui ralentit les opérations, selon Ben Van Beurden, le patron de Shell.

« Le fait de conserver cette activité qui est en proie depuis des années à des déversements causés par des sabotages d’oléoducs et des vols de pétrole, entraînant des réparations coûteuses, est incompatible avec notre stratégie de transition énergétique », a expliqué le responsable.

Selon le cabinet Wood Mackenzie, ces 30 % devraient valoir 2,3 milliards de dollars en considérant un baril à 50 dollars sur le long terme. Sachant que le baril s’échange à plus de 100 dollars actuellement, la valeur des parts devrait grimper davantage.

Selon de nombreux analystes, l’acquisition de ces intérêts reste une opération risquée pour le ou les futurs acquéreurs, car les problèmes liés au vandalisme devraient se poursuivre.

TotalEnergies, partenaire de Shell dans SPDC, cherche également à céder ses parts dans le consortium, toujours en raison de la situation sécuritaire précaire autour des installations à terre dans le delta du Niger.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... -dans-spdc

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Re: Nigéria

Message par energy_isere » 18 juin 2022, 11:06

Le Nigeria n’est plus le premier producteur africain de pétrole

Agence Ecofin 16 juin 2022

En janvier de nombreux experts et analystes du secteur pétrolier avaient prédit que le Nigeria ferait face à de nombreux défis dans le secteur de la production de pétrole en 2022.

D’après le rapport mensuel de production de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), au terme du mois de mai, la production nigériane de pétrole brut a affiché 1,02 million de barils par jour, soit 195 000 barils par jour de moins que le mois précédent. Au même moment, la production angolaise était de 1,16 million de barils par jour, contre 1,18 million de barils par jour en avril.

Cette baisse de la production pétrolière du Nigeria lui a fait perdre la première place dans le classement des plus gros producteurs d’or noir d’Afrique. La dernière fois que l’Angola avait occupé cette position remonte à avril 2016 lorsque le pays lusophone profita de la chute de la production ayant découlé des attaques perpétrées par les Niger Delta Avengers sur les installations pétrolières du delta du Niger. Le Nigeria avait ensuite retrouvé cette place au terme du mois de juin 2017.

Depuis le début de l’année, le Nigeria fait face à une chute libre de sa production pétrolière en raison de la recrudescence des actes de vandalisme qui affectent les infrastructures de transport du combustible et par conséquent, empêchent le bon déroulement des activités en amont.
https://www.agenceecofin.com/production ... de-petrole

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Re: Nigéria

Message par energy_isere » 25 juil. 2022, 09:03

TotalEnergies: démarrage d'une production au Nigéria

CERCLE FINANCE•25/07/2022

TotalEnergies, en tant qu'opérateur (40%) du bloc OML 99 en partenariat avec la Nigerian National Petroleum Corporation (60%), annonce démarrer la production du champ d'Ikike, au Nigéria, projet lancé quelques mois avant le début de la pandémie de Covid.

Située à 20 kilomètres de la côte et à une profondeur de 20 mètres environ, la plateforme d'Ikike est raccordée au site d'Amenam par un pipeline multiphasique de 14 km. Sa production atteindra un pic de 50.000 barils équivalent pétrole par jour d'ici fin 2022.

Le projet tire parti d'installations existantes pour réduire les coûts et a été conçu pour limiter les émissions de gaz à effet de serre : estimées à moins de 4 kg CO2e/bep, elles contribueront à réduire l'intensité carbone du portefeuille amont de TotalEnergies.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPTTE

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