L'Algérie

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Message par energy_isere » 06 juin 2020, 09:50

L’Algérie devient l’actionnaire principal du gazoduc Medgaz

Agence Ecofin 01 juin 2020

En concluant un accord d’achat de 19,1 % des parts de la société espagnole Cepsa dans le gazoduc Medgaz qui achemine l’offre algérienne vers l’Espagne, la société publique algérienne des hydrocarbures (Sonatrach) devient l’actionnaire principale du conduit.

La Sonatrach possède désormais 51 % des parts tandis que l’autre coentreprise espagnole Naturgy Energy Group en détiendra le reste. Aucun détail concernant les conditions financières de la transaction n’a été dévoilé. « Sonatrach renforcera ainsi sa position en tant que fournisseur majeur et fiable de gaz en Europe, en particulier dans la péninsule Ibérique », a commenté la société dans un communiqué officiel.

Avec des politiques énergétiques nationales qui s’appuient beaucoup plus sur le gaz que le pétrole, il s’agit d’une opération qui sera bénéfique, principalement au moment où les besoins en liquidité se font le plus sentir.

Le gazoduc dont la capacité est de 8,2 milliards de mètres cubes par an, a un diamètre de 24 pouces et une longueur de 210 km. On s’attend à ce que sa capacité soit portée à 10,2 milliards de mètres cubes au cours du premier trimestre 2021.
https://www.agenceecofin.com/transport/ ... duc-medgaz

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Message par energy_isere » 20 juin 2020, 11:20

L’ingénieur italien Maire Tecnimont décroche un contrat de 400 millions $ en Algérie

Agence Ecofin. 11 juin 2020

Sonatrach et ses partenaires du Groupement Bir Seba veulent doubler la production d’hydrocarbures à Bir Seba et Mouiat Outlad Messaoud. Pour cela, un contrat de 400 millions $ a été signé avec Tecnimont. Il s’agira d’y développer les installations d’ingénierie, de stockage et de transport.

En Algérie, Tecnimont, filiale du groupe d’ingénierie italien Maire Tecnimont, a remporté un contrat pour la fourniture de services, l’ingénierie et la construction (EPC), auprès du Groupement Bir Seba, un consortium composé de Sonatrach, Petrovietnam et PTTEP Algeria une filiale de la compagnie publique thailandaise du pétrole.

D’une valeur de 400 millions de dollars, l’accord regroupera les activités EPC telles que l’extension de l’installation centrale de traitement du pétrole à Bir Seba Phase II et à Mouiat Outlad Messaoud ainsi que l’installation d’un nouveau train de séparation du pétrole pour doubler la capacité des sites à 40 000 b/j. Les travaux qui dureront 40 mois, couvriront aussi l’installation de deux stations de collecte, plus de 400 km de pipelines reliant les nouveaux puits et la mise en place d’un système d’injection d’eau.

« Après notre précédent contrat avec Sonatrach en 2018, cet accord nous permet de consolider davantage notre empreinte industrielle sur le marché stratégique algérien, ayant acquis une solide expérience sur l’exécution de projets dans d’autres pays de la zone MENA […]. Nous sommes vraiment fiers de renforcer une relation mutuellement bénéfique avec des clients aussi éminents, ce qui constitue une preuve solide de la réussite de nos opérations dans le pays », s’est ravi Pierroberto Folgiero, PDG du groupe.

C’est la cinquième fois depuis le début de l’année que la société italienne se voit attribuer un contrat, malgré le coronavirus.

Les champs pétroliers de Bir Seba et Mouiat Outlad Messaoud sont situés dans la région de Touggourt, à environ 130 km au nord-est de Hassi Messaoud
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... en-algerie

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Message par energy_isere » 24 juin 2020, 23:59

Remaniement ministériel en Algérie : Abdelmadjid Attar est le nouveau ministre de l'Énergie

AFP parue le 24 juin 2020

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a procédé mardi soir à un un remaniement ministériel partiel qui vise les finances et l'énergie, deux secteurs clés alors que l'Algérie, hyper dépendante de la rente pétrolière, fait face à un risque de marasme économique.

La plupart des ministères régaliens - Affaires étrangères, Intérieur et Justice - conservent leur titulaires, à l'exception des portefeuilles stratégiques de l'Énergie et des Finances.

Le premier revient à Abdelmadjid Attar, ancien PDG du géant pétrolier public algérien Sonatrach (1997-2000), qui remplace Mohamed Arkab, propulsé à la tête du ministère des Mines, précise un communiqué laconique de l'agence de presse officielle APS publié tard mardi soir.

Le deuxième changement majeur concerne le ministère des Finances, où Abderrahmane Raouya cède son fauteuil au gouverneur de la Banque centrale, Aymen Ben Abderrahmane. La réorganisation du gouvernement - dont la rumeur courait ces derniers jours à Alger - touche également l'enseignement supérieur, l'agriculture, les transports et le tourisme.

L'Algérie, très vulnérable à la chute des prix du pétrole et confrontée à une crise du système politique doublée d'une urgence sanitaire, voit s'approcher la menace d'un krach financier et de troubles sociaux. La Banque centrale vient de publier des chiffres alarmants sur la chute des liquidités bancaires. Quant aux réserves de change, elle fondent. Elles sont tombées sous les 60 milliards de dollars (55 milliards d'euros) fin mars, contre 79,88 milliards de $ (73 G€) fin 2018 et 97,22 G$ (88,8 G€) fin 2017. Selon certains économistes, ces réserves pourraient s'épuiser à très court terme.

Compte tenu de l'effondrement des cours du brut ces derniers mois, le prix de référence du baril de pétrole a été revu à la baisse de 50 à 30 dollars (de 45 à 27 euros) dans la récente loi de finances complémentaire. L'Algérie est tout particulièrement exposée aux fluctuations du prix du baril du fait de sa dépendance à la rente pétrolière, qui représente plus de 90% de ses recettes extérieures, et de la faible diversification de son économie.

Pour faire face à cette situation préoccupante, le gouvernement a décidé de réduire de moitié le budget de fonctionnement de l'État et a annoncé une réduction de l'énorme facture des importations de 41 à 31 milliards de dollars (38 à 28 milliards d'euros). Alger a également renoncé à recourir aux cabinets d'expertise étrangers pour ses grands projets afin d'économiser 7 G$ (6,5 G€) par an. Et le géant public des hydrocarbures Sonatrach va réduire son budget 2020 de 50%, soit l'équivalent de 7 G$ (6,5 G€).

Le président Tebboune, qui a exclu au nom de la "souveraineté nationale" de contracter des prêts auprès du FMI et des organismes financiers internationaux, a lui-même reconnu "la vulnérabilité" de l'économie algérienne "en raison de notre négligence pendant des décennies à la libérer de la rente pétrolière".

Selon des prévisions du FMI, l'Algérie devrait connaître une récession en 2020 (- 5,2%) ainsi qu'un déficit budgétaire parmi les plus élevés de la région en raison de la crise pétrolière et de la pandémie de coronavirus.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-200624

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Message par energy_isere » 27 juin 2020, 10:03

Algérie : un ministère de la transition énergétique créé pour coordonner le plan de développement du renouvelable

Agence Ecofin 25 juin 2020

L’Algérie s’est dotée d’un ministère de la Transition énergétique dirigé par Chems Eddine Chitour. Le nouveau département conduira la mise en place de 15 000 MW de centrales d’énergie renouvelable à l’horizon 2035, ainsi que l’application du Plan national d’efficacité énergétique.

L’Algérie vient de se doter d’un ministère de la Transition énergétique afin de stimuler la mise en œuvre de son programme d’énergies renouvelables sur les cinq prochaines années. Le nouveau département ministériel a été confié au professeur Chems Eddine Chitour (photo).

Ce dernier sera donc en charge de la mise en œuvre du plan gouvernemental visant à construire 4 000 MW de centrales d’énergie renouvelable d’ici 2024 et 15 000 MW d’ici 2035. Le gouvernement ambitionne également de généraliser les procédés d’isolation thermique dans les nouvelles constructions, de convertir les véhicules à des combustibles moins polluants, d’équiper les éclairages publics et les administrations de dispositifs basse consommation et d’interdire l’importation d’équipements énergivores. Il mettra également en place des incitations aux investissements dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

« Ce nouveau ministère mettra fin au problème de la définition des prérogatives en termes de gestion du dossier de la transition énergétique et des énergies renouvelables. Il y a maintenant un seul responsable, ce qui permettra de concrétiser le programme des énergies renouvelables à l’horizon 2035 », a affirmé Nazim Zouioueche, ancien PDG de la Sonatrach, la compagnie nationale pétrolière.
https://www.agenceecofin.com/energies-r ... nouvelable

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Message par energy_isere » 04 juil. 2020, 14:23

Suite de ce post du 23 fev 2019 viewtopic.php?p=2281189#p2281189
Algérie : les opérations à l’usine de traitement du gaz de Touat officiellement transférées au Groupement Touat Gaz

Agence Ecofin 3 juillet 2020

Opérée depuis plusieurs mois par la société espagnole Tecnicas Reunidas, l’usine de traitement de la production de Touat sera désormais exploitée par le Groupement Touat Gaz composé de Sonatrach et de Neptune Energy. C’est la conséquence d’un accord signé l’année dernière entre ces parties.

Vendredi, le producteur Neptune Energy a annoncé que les opérations quotidiennes d’exploitation de l’usine de traitement de gaz naturel de Touat ont été transférées au Groupement Touat Gaz (GTG), dont il est membre, avec Sonatrach. Elles étaient, depuis le début de la production l’année dernière, assurées par le contractant espagnol Tecnicas Reunidas (TR).

L’installation a une capacité de traitement de 4,5 milliards de m³/an de gaz et 630 000 barils de condensat. A pleine puissance, la production du Touat représentera environ 9 % des exportations totales de gaz de l’Algérie et se poursuivra pendant plus de 20 ans.

« Nous avons constitué la bonne équipe pour mener à bien les opérations à Touat. TR a joué un rôle clé en permettant la première exportation de gaz et la montée en puissance de l’usine jusqu’au plateau et je voudrais les remercier pour leurs efforts sur le site. Je me réjouis de continuer à travailler avec l’excellente équipe du GTG pour maintenir des niveaux de production solides à partir de Touat », s’est réjoui Ian Conacher, le patron de GTG.

Pour sa part, le vice-président de Neptune Energy pour l’Afrique du Nord et l’Asie-Pacifique, Philip Lafeber, a déclaré : « l’usine de Touat continue à bien fonctionner, ce qui souligne l’importance croissante des activités en Afrique du Nord dans le portefeuille de Neptune, qui est géographiquement bien diversifié ».

Le GTG se compose de Neptune Energy Touat (65 %) et de Sonatrach (35 %).
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... -touat-gaz

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Message par energy_isere » 25 juil. 2020, 12:15

Algérie : reprise de la production à l’usine de GNL de Skikda

Agence Ecofin 23 juillet

Après sept mois de suspension, les exportations algériennes du terminal de Skikda ont recommencé. Ce nouveau volume de GNL devrait affecter les cours déjà fragiles du combustible sur des marchés en plein marasme.

En Algérie, la société publique des hydrocarbures (Sonatrach) vient d’annoncer que la production de gaz naturel liquéfié (GNL) à Skikda a redémarré le 16 juillet dernier. Les opérations y avaient été suspendues à la mi-décembre pour des travaux de maintenance de deux mois. Cependant, après environ 85 % de taux d’exécution des activités de maintenance, un incident s’est produit le 21 février.

Plusieurs installations ont dû être remplacées sur l’une des 14 turbines du mégatrain de production, d’une capacité de 4,5 millions de tonnes par an. L’entreprise a déclaré que le remplacement de l’ensemble de la turbine aurait retardé le redémarrage de plus de 16 mois.

Cet apport supplémentaire devrait affecter davantage les prix du combustible sur le marché.

L’Algérie a une capacité d’exportation de 25,3 millions de tonnes par an. Mais le pays n’a exporté que 12,23 millions de tonnes au cours de l’année dernière, principalement vers la France, l’Italie et la Turquie.
https://www.agenceecofin.com/gnl/2307-7 ... -de-skikda

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Message par energy_isere » 25 juil. 2020, 13:50

Algérie : les recettes d’exportation d’hydrocarbures chuteront à 23 milliards $ en 2020 (gouvernement)

Agence Ecofin 22 juillet 2020

En Algérie, les revenus issus de l’exportation de pétrole et de gaz devraient atteindre 23 milliards $ en 2020. Ce montant marquera une baisse de 10 milliards $ par rapport à l’année dernière et s’explique essentiellement par la chute des cours liée à la crise du coronavirus.

En Algérie, les recettes d’exportation pétrolières et gazières sont attendues à 23 milliards $ en 2020. C’est ce que rapporte Reuters qui s’appuie sur une déclaration d’Abdelmadjid Attar, ministre de l’Energie sur la radio nationale.

Cette somme marque une baisse de 10 milliards $ par rapport au montant engrangé l’année dernière (33 milliards $) et est supérieure aux précédentes prévisions annoncées en mai dernier (20,6 milliards $).

A l’image de tous les producteurs d’hydrocarbures, l’Algérie subit de plein fouet les effets de la chute des cours du pétrole, liée elle-même au ralentissement de la demande du fait de la pandémie du coronavirus. Cette annonce d’une baisse de revenus est une mauvaise nouvelle pour l’Etat algérien qui dépend à plus de 95 % du secteur des hydrocarbures pour ses devises d’exportation.

Alors que le gouvernement a adopté une loi en novembre dernier dans l’optique de rendre son secteur pétrolier plus attractif, la publication des textes de mise en vigueur devrait être effectuée avant septembre selon M. Attar.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... uvernement

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Message par energy_isere » 29 août 2020, 09:03

Algérie : deux programmes bientôt lancés pour l’implantation de 1 000 MW de centrales solaires

Agence Ecofin. 25 août 2020

L’Algérie prévoit de mettre en place 1 000 MW de capacité solaire répartis dans des centrales de taille moyenne. Les infrastructures seront mises en place avec l’appui technique et financier des partenaires, puis payées grâce aux économies réalisées sur la consommation nationale en gaz.

L’Algérie prévoit de lancer deux programmes de 500 MW de centrales solaires chacun. Cette annonce a été faite par Chems Eddine Chitour (photo), le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables. « Dans l’immédiat, nous avons 150 MW qui sont dans les tuyaux, et pour lesquels des appels d’offres ont été soit lancés, soit sont en voie de l’être. Ensuite, nous allons proposer deux programmes de 500 MW chacun, ce qui va nous permettre de choisir nos partenaires », a affirmé le responsable.

L’objectif de ce programme est d’implanter de nombreuses centrales de petites envergures sur l’ensemble du territoire algérien. Dans un premier temps, le pays compte sur ses partenaires pour financer ces infrastructures. Il s’appuiera notamment sur les grands leaders des énergies renouvelables telles que la Chine, l’Allemagne et les Etats-Unis.

Une fois les projets exécutés, les partenaires seront payés avec les fonds épargnés grâce aux économies faites en termes de consommation de gaz naturel. La mise en place de 1000 MW de centrales solaires à la place de centrales à gaz permettra au pays de vendre le gaz non consommé pour un revenu annuel de 200 millions $ environ selon le ministre. « Et nous utiliserons ces fonds pour financer, en partie, notre plan d’énergie renouvelable », a-t-il précisé.

Chems Eddine Chitour a également précisé que le plan sectoriel visant la mise en place de 4 000 MW à l’horizon 2024 n’est pas prévu à moyen terme. « Franchement, je ne sais rien des 4 000 MW et je n’aime pas les effets d’annonce », a tenu à préciser le ministre.
https://www.agenceecofin.com/solaire/25 ... s-solaires

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Message par energy_isere » 05 sept. 2020, 10:34

Pertamina finalise la campagne de forages sur son champ MLN en Algérie

Agence Ecofin. 3 sept 2020

La société pétrolière indonésienne Pertamina vient d’annoncer l’achèvement de son programme de forages de 12 puits sur le champ algérien Menzel Lejmat North, son premier programme de développement à l’étranger.

Le producteur indonésien de pétrole et de gaz Pertamina a achevé le forage du 12ième puits de son projet de développement Menzel Lejmat North (MLN) situé sur le bloc 405a, au milieu du désert du Sahara en Algérie.

Sa filiale Pertamina International Exploration Production (PIEP) avait initialement prévu d’investir 14 millions de dollars pour le forage de chaque puits, mais a finalement réalisé des économies budgétaires substantielles estimées à environ 100 millions de dollars. Elle précise qu’elle a également réussi à réduire la durée de la campagne de forages de 55 jours par puits à 45 voire 35 jours par puits.

« Ceci prouve que PIEP a la capacité et les compétences nécessaires pour opérer à l’étranger », a déclaré dans un communiqué John Anis, président de PIEP. Il ajoute que la production sur le terrain atteindra son pic en 2021.

Le projet MLN produit déjà du pétrole (plus de 17 000 barils par jour) et du gaz naturel. La nouvelle campagne devrait porter la production à 30 000 barils par jour.

Outre l’Algérie, PIEP détient des actifs au Nigéria, en Tanzanie et en Malaisie.
https://www.agenceecofin.com/production ... en-algerie

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Message par energy_isere » 12 sept. 2020, 10:56

Algérie : la Sonatrach attribue des contrats d’une valeur de 518 millions $ à des entreprises locales

Agence Ecofin 11 sept 2020

Dans le cadre d’un projet de développement des gisements de l’ouest de l’Algérie, la société d’Etat des hydrocarbures (Sonatrach) a attribué des contrats de service pour un total de 518 millions de dollars à des entreprises locales. Une façon pour elle de les aider à mieux faire face à la crise.

La Sonatrach a octroyé d’importants contrats de services gaziers à des entreprises locales, parmi lesquelles certaines de ses filiales. D’une valeur de 518 millions de dollars, ils couvriront la construction de réseaux de collecteurs, l’installation de systèmes de sécurité pour la production, la fourniture, l’installation et la mise en services de systèmes de protection dans l’ouest du pays.

Ainsi, un consortium composé d’ENGCB, de SARPI, d’ENGTP, d’ENAC, de Kanaghaz et de COSIDER Pipelines s’est vu attribuer la construction de plus de 700 km de réseaux de collecte et de lignes de transport pour des champs gaziers dans le sud-ouest. Ce projet permettra d’assurer une production de gaz estimée à 11 millions de m3 par jour.

Un contrat relatif à l’amélioration de la production du champ de Touat a été également signé avec le Groupe SARPI/SAFIR, et permettra, d’ici 2022, d’alimenter la raffinerie d’Adrar avec une production de 6000 barils par jour de pétrole brut.

Concernant la mise en conformité des systèmes de détection-extinction et des réseaux de prévention des incendies sur les installations de transport de la zone d’Arzew, un autre contrat a été signé avec l’entreprise publique COSIDER Canalisations.

En outre, un accord a été conclu entre le groupe Sonatrach et la société ENAC pour la fourniture, l’installation et la mise en service de nouveaux systèmes de protection cathodique pour la surface du pipeline Hassi R’Mel–Arzew.

« Vu l’importance de ce projet, nous l’avons scindé en plusieurs parties pour gagner du temps. L’autre objectif est d’assurer un plan de chargement au profit des filiales de la Sonatrach et des entreprises algériennes, surtout après le contexte créé par la crise sanitaire », a indiqué Tawfik Hakkar, PDG de l’entreprise, lors d’un point de presse en marge de la cérémonie de signature des accords.

Ces projets pourraient générer près de 3 000 emplois.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... es-locales

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Message par energy_isere » 19 sept. 2020, 08:07

L’exploitation du gaz de schiste en Algérie fait polémique au sein du gouvernement

Agence Ecofin 16 sept 2020

Pionnier africain en termes d’exploration dans le schiste, l’Algérie cherche à augmenter ses ressources d’exportation en lançant de nouveaux programmes d’exploration dans le sud du pays. Chems-Eddine Chitour, ministre de la Transition énergétique, n’est cependant pas favorable à cette décision.

Dans un entretien au cours de l’émission Le Soir d’Algérie, le ministre de la Transition énergétique Chems-Eddine Chitour (photo), a affiché son opposition au développement de projets liés au gaz de schiste dans le sud de l’Algérie.

Il explique qu’il y a des risques de pollution sur le plan écologique et environnemental, rappelant que le Sahara algérien renferme une nappe phréatique de 45 000 milliards de m3 d’eau douce, une faune, une flore et des populations très dépendantes de cet écosystème. La région a subi les pires désastres, dont les essais nucléaires français, et les travaux induits par une exploitation des ressources gazières de la région pourraient la mettre à nouveau en danger, a-t-il expliqué.

Le ministre défend ainsi une position contraire à celle du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui justifie, lui, son point de vue par le fait que le pays gagnerait énormément sur le plan économique avec l’exploitation du schiste.

Il faut noter que l’Algérie dépend presque totalement du secteur des hydrocarbures pour financer son budget. Le secteur a ainsi représenté 96 % des exportations du pays, 43 % des recettes fiscales et 21 % du PIB sur la période allant de 2004 à 2018, l’exposant aux fluctuations des cours de la matière première.

Se montrant sceptique, le ministre Chitour estime qu’il faut prendre avec beaucoup de prudence les données sur les réserves de gaz de schiste de l’Algérie, avancées par l’américain Halliburton. Celles-ci évoquent un potentiel de 27 000 milliards m3 présents dans le sous-sol du Sahara.

Selon des études menées par l’AIE (Agence internationale de l’énergie), la production de gaz de schiste en Algérie devrait représenter le tiers de la production totale de gaz du pays en 2040.
https://www.agenceecofin.com/gaz-de-sch ... uvernement

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Message par energy_isere » 28 nov. 2020, 13:47

L’Algérie enregistrera une baisse de 4,7 % de ses exportations de gaz en 2020

Agence Ecofin 24 nov 2020

L’Algérie, 10eme producteur mondial de gaz, indique qu’elle enregistrera une chute de 4,7 % de ses exportations gazières. Ces prévisions négatives impacteront également la capacité du pays à soutenir la demande locale de gaz, qui ne cesse de croître.

Le ministre de l’Energie algérien Abdelmadjid Attar (photo), a annoncé que les exportations de gaz du pays devraient chuter d’environ 4,7 % cette année, soit 41 milliards m3 en 2020 contre 43 milliards m3 en 2019. Cette tendance serait due à la diminution de la demande européenne et à la concurrence américaine en matière de fourniture gazière.

En 2019, les revenus pétrogaziers s’élevaient à 33 milliards de dollars comparativement aux 23 milliards de dollars prévus pour cette année. Il s’agit d’une baisse importante étant donné que le pays d’Afrique du Nord tire 95 % de ses revenus en devises des ventes de pétrole et de gaz.

Du côté de la production algérienne de gaz, celle-ci devrait atteindre 126 milliards m3 en 2020 contre 127 milliards de m3 établis l’année précédente. Il faut savoir que l’arrivée progressive de gisements à maturité et le manque d’investissements ont lourdement participé à la baisse de la production alors qu’a contrario la consommation nationale a augmenté de 5,3 % en moyenne par an depuis 2009.

Pour rappel, l’Algérie a adopté l’année dernière une loi visant à rendre plus attractif son secteur pétrogazier.
https://www.agenceecofin.com/gaz-nature ... az-en-2020

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Message par energy_isere » 05 déc. 2020, 15:24

Algérie: le projet de Naftal sur la reconversion d’un million de véhicules au GPL-c est sur la bonne voie

Agence Ecofin 4 dec 2020

L’Algérie est en passe de réaliser son objectif d’un million de véhicules au GPL-c d’ici 2023. Au mois de décembre 2019, le pays avait déjà converti 490 000 véhicules. L’Algérie compte plus de 150 centres de conversion et près de 800 stations-service proposant ce carburant peu polluant.

Naftal, l'entreprise publique algérienne de commercialisation et de distribution des produits pétroliers, s’est fixé comme objectif de parvenir à un million de véhicules utilisant le gaz de pétrole liquéfié carburant (GPL-c) – connu sur le nom commercial « Sirghaz » – comme substitut aux essences à l’horizon 2023. A la même échéance, la filiale du groupe Sonatrach compte réaliser 1 000 stations de service capables de vendre du GPL. Selon le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE), le programme est sur la « bonne voie ».

Dans son rapport annuel récemment publié, le CEREFE souligne que les dernières statistiques indiquent qu’il est déjà à moitié réalisé (490 000 kits de GPL-c installés à la fin 2019). Le GPL-c est un mélange de butane et de propane à des proportions normalisées, distribué en Algérie par Naftal depuis 1983. L’absence de plomb, de benzène et de soufre dans le « Sirghaz » en fait un carburant très peu polluant et économique.

Cependant, note le rapport, le taux annuel moyen de 90 000 conversions de véhicules au GPL-c mérite d’être significativement augmenté en ouvrant le secteur à plus d’installateurs agréés. En 2019, selon Naftal, le pays comptait près de 150 centres de conversion, ainsi que 796 stations-service commercialisant ce carburant.

En parallèle, le CEREFE recommande aussi à l’ Etat d’engager des moyens financiers conséquents pour la recherche et l’innovation dans le domaine de la mobilité électrique – un secteur d’avenir – au détriment de l’industrie automobile thermique. « Pour les dix prochaines années, il apparaît que la mobilité individuelle sera dominée par l’électrique. Il est par conséquent fortement recommandé d’éviter les investissements massifs dans l’industrie automobile thermique », indique le rapport.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... bonne-voie

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Message par energy_isere » 13 déc. 2020, 19:40

Algérie: apparition surprise du président Tebboune "en convalescence"
AFP•13/12/2020
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Re: L'Algérie

Message par energy_isere » 25 déc. 2020, 15:08

Algérie : 1 000 MW de centrales solaires seront installées dès 2021

Agence Ecofin 22 dec 2020

L’Algérie entend s’appuyer sur ses ressources solaires abondantes pour diversifier son mix énergétique. D’ici 2035, le pays prévoit ainsi de construire en tout 15 GW de centrales solaires. Et pour atteindre cet objectif, 1 000 MW seront installés dès 2021.

L’Algérie s’apprête à construire des centrales solaires d’une capacité combinée de 1 000 MW en 2021. Cet objectif, annoncé par le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems-Eddine Chitour, permettra au pays d’atteindre son objectif à moyen terme d’avoir une capacité solaire installée de 15 000 MW en 2035.

Les 1 000 MW de centrales solaires, permettront au pays d’économiser 1,5 milliards de mètres cube de gaz sur cette année. C’est d’ailleurs l’économie réalisée sur cette consommation de gaz qui permettra à l’Etat de financer les centrales solaires.
https://www.agenceecofin.com/solaire/22 ... s-des-2021

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