Tanzanie

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Message par energy_isere » 13 août 2022, 11:11

Tanzanie : Masdar signe un accord avec TANESCO pour développer des projets d’énergies renouvelables

Agence Ecofin 8 aout 2022

Masdar, qui est présente dans de nombreux pays africains, veut renforcer sa position sur le marché émergent du continent.

Le vendredi 5 aout, la société émiratie Masdar a annoncé qu’elle a signé un accord avec Tanzania Electric Supply Company (TANESCO) pour le développement de projets d’énergies renouvelables d’une capacité pouvant atteindre 2 GW.

L’accord a été signé par Abdulla Zayed, responsable du développement commercial et des investissements chez Masdar et Maharage Chande, directeur général de TANESCO, en marge du Congrès tanzanien de l’énergie. Il prévoit la création d’une coentreprise entre les deux entités pour faire avancer le développement du projet dont la première phase va générer 600 MW à partir du solaire photovoltaïque et de l’éolien terrestre.

« L’accord que nous signons aujourd’hui va entraîner une grande révolution dans le développement des énergies renouvelables pour le pays. Grâce à la première phase de la collaboration, nous espérons générer environ 600 mégawatts, et nous continuerons avec d’autres projets jusqu’à ce que nous atteignions 2 000 mégawatts. », a déclaré Maharage Chande.

La signature de cet accord intervient en pleine mise en œuvre du Programme national d’électrification rurale, dont l’objectif est de faire passer l’accès global de la population à l’électricité de 36 % en 2014 à 50 % en 2025 et à au moins 75 % en 2033.

Le taux d’électrification national est de 39,9 % selon les dernières données de la banque mondiale datant de 2020. Par ailleurs, la production d’électricité reste dominée par les centrales au gaz naturel (650 MW) et l’hydroélectricité (562 MW).
https://www.agenceecofin.com/energies-r ... ouvelables

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Message par energy_isere » 29 oct. 2022, 11:24

suite de ce post du 12 juin 2022 viewtopic.php?p=2345109#p2345109
Tanzanie : le terminal GNL piloté par Shell et Equinor pourrait augmenter le PIB de 7 à 15 milliards $ par an

Agence Ecofin 26 octobre 2022

La présidente Samia Suluhu Hassan a relancé le projet, resté à l'arrêt pendant plusieurs années sous l'administration de son prédécesseur, John Magufuli. Un accord-cadre a été déjà signé avec Shell et Equinor.

Le terminal de production et d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) que les géants gaziers britannique Shell et norvégien Equinor envisagent de construire en Tanzanie pourrait ajouter entre 7 et 15 milliards $ par an au PIB de ce pays d’Afrique de l’Est, a estimé la banque sud-africaine Standard Bank dans une note de recherche publiée mardi 25 octobre.

A l’arrêt pendant plusieurs années sous l’administration de l’ex-président John Magufuli, le projet de ce terminal GNL situé dans la ville portuaire de Lindi, dans le sud-est du pays, a été réactivé par la présidente Samia Suluhu Hassan.

Le gouvernement tanzanien avait signé, en juin dernier, un accord-cadre avec Shell et Equinor pour la construction du terminal, dont le coût est estimé à 30 milliards $. Cet accord ouvre la voie à de nouvelles discussions qui auront pour objectif une décision finale d'investissement (FID) en 2025, et un début d'activité espéré à l'horizon 2029-2030.

Standard Bank a utilisé des modélisations basées sur les évolutions attendues des prix du GNL pour estimer l’impact du projet sur le PIB de la Tanzanie, qui s’est élevé à près de 68 milliards $ en 2021.

La banque a également fait remarquer que le projet pourrait permettre à la Tanzanie d’accroître sensiblement l'utilisation domestique du gaz naturel, tout en recommandant au gouvernement de « créer les conditions commerciales, fiscales et juridiques appropriées pour permettre le développement du projet ».

En Tanzanie, Equinor exploite, avec la compagnie américaine ExxonMobil, un bloc situé à une centaine de kilomètres au large de Lindi, sur lequel 566 milliards de mètres cubes de gaz ont été découverts, selon les données de la société.

Shell opère, avec les compagnies partenaires Ophir Energy et Pavilion Energy, sur deux blocs offshore dans la même zone, où ont été trouvés 453 milliards de mètres cube de gaz.

Les réserves totales de gaz de la Tanzanie sont estimées à 1 630 milliards de mètres cubes.
https://www.agenceecofin.com/gaz/2610-1 ... rds-par-an

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Message par energy_isere » 05 nov. 2022, 11:41

Ah ben mince, je croyais que la capitale de la Tanzanie était Dar es Salaam. et bien non, la capitale est Dodoma depuis 50 ans. En plein centre du pays.

Image
Tanzanie : La lente émergence de Dodoma, la capitale
Autrefois localité inconnue, la ville de Dodoma essaie toujours de s’affirmer comme la capitale du pays

Bruno Minas • Publié le 2 novembre 2022

On vient de poser à Dodoma la première pierre du chantier du futur aéroport international… pour quelles destinations ? On n’en sait trop rien. Un nouveau train est entré en service, qui relie l’ancienne capitale Dar es Salaam.

Des bâtiments administratifs poussent comme des champignons, et tout est fait pour contraindre les fonctionnaires à s’y rendre. Les entreprises privées ne se montrent pas plus enthousiastes à l’idée d’y installer leurs sièges sociaux.

On rencontre les mêmes résistances du côté des ambassades. Pour le moment, on ne compte qu’une seule représentation diplomatique : celle de l’Union Européenne. Elle s’est résolue à s’implanter à Dodoma en traînant des pieds.

Cette ville sans âme et sans histoire, à 500 kilomètres de la mer, a été choisie uniquement parce qu’elle est au centre géographique du pays, au milieu d’une région de brousse peu peuplée.

Depuis 50 ans qu’elle a été proclamée capitale, seul le parlement s’y est installé, avec des députés qui s’empressent de retourner à Dar es Salaam dès qu’ils en ont le temps.

La Présidente de la République insiste pour faire de Dodoma une vraie capitale… Tout en conservant son palais présidentiel à Dar es Salaam.
https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/ ... 36520.html
La présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan posait le 30 octobre la première pierre des travaux de construction du nouvel aéroport de Msalato, situé à 12 km de Dodoma. Le projet qui date de plusieurs années a été initié pour doter la nouvelle capitale située à 441 km de Dar es-Salaam, d’infrastructures de transport adaptées. L’actuel aéroport de la ville n’a en effet pas la capacité de recevoir des gros-porteurs.

Les travaux prévus pour durer 4 ans sont confiés à un groupement d’entreprises composé de Sinohydro Corporation, Beijing Sinoaero Construction Engineering Co et China Jiangxi International Economic and Technical Cooperation Co.

L’infrastructure nécessitera un investissement de 329,47 millions USD selon la Banque africaine de développement (BAD), le principal bailleur qui en cofinance les travaux à hauteur de 67,3%. Le reste sera fourni par l'Africa Growing Together Fund (AGTF), un mécanisme de cofinancement de la République populaire de Chine (15,2%) et du gouvernement de la République-Unie de Tanzanie (17,5%).

Achevée, la phase 1 du projet permettra au nouvel aéroport d’accueillir 1,7 million de passagers par an.
https://www.agenceecofin.com/transports ... ers-dodoma

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Message par energy_isere » 21 févr. 2023, 18:55

La Tanzanie donne son accord à la construction d'un oléoduc controversé

AFP le 21 févr. 2023

La Tanzanie a donné mardi son accord à la construction d'un oléoduc de 3,5 milliards de dollars dans le cadre d'un méga projet controversé destiné à transporter les hydrocarbures d'Afrique de l'Est aux marchés internationaux, malgré les critiques récurrentes des défenseurs de l'environnement.

Cet oléoduc, long d'environ 1.500 kilomètres, doit relier les gisements du lac Albert, dans l'ouest de l'Ouganda, à la côte tanzanienne sur l'océan Indien.

Ce projet nécessite l'approbation des deux pays et en janvier, l'Ouganda a délivré une licence au consortium East African Crude Oil Pipeline Company Ltd (EACOP), détenu à 62% par le géant français TotalEnergies.

L'approbation par le gouvernement tanzanien "marque un autre pas en avant pour l'EACOP car elle permet le démarrage des principales activités de construction en Tanzanie, à l'issue du processus d'accès aux terres en cours", a déclaré la directrice générale de l'EACOP en Tanzanie, Wendy Brown, lors d'une conférence pour recevoir le certificat à Dar es Salaam, la capitale économique de la Tanzanie.

Le projet "se conformera non seulement aux lois de la Tanzanie et de l'Ouganda, mais également aux normes internationales les plus strictes", notamment en matière des "droits humains", a assuré Mme. Brown.

Le projet, d'un montant de 10 milliards de dollars entre la Tanzanie et l'Ouganda, a toutefois rencontré l'opposition de militants et de groupes de défense de l'environnement qui estiment qu'il menace le fragile écosystème de la région et les populations qui y vivent.

Quelque 13 000 ménages sont touchés par le tracé du gazoduc, selon Mme. Brown.

"Nous sommes fiers de ce pipeline car il augmentera l'influence de la Tanzanie dans le monde", a vanté de son côté January Makamba, ministre tanzanien de l'Energie. "Il y a beaucoup de bruits (contre) ce projet, mais nous redoublons d'effort pour préserver l'environnement", a poursuivi M. Makamba, évoquant les plans de plantation de végétation sur le tracé de l'oléoduc. "Nous avons respecté toutes les normes environnementales, de sécurité et de droits humains", a-t-il également assuré.

Six ONG ont assigné TotalEnergies devant le tribunal judiciaire de Paris fin 2022, sommant le groupe de respecter une loi votée en 2017 qui impose aux multinationales un "devoir de vigilance" sur leurs activités dans le monde. Le délibéré est attendu le 28 février.

Le lac Albert, frontière naturelle entre l'Ouganda et la République démocratique du Congo, recèle une quantité de pétrole brut estimée à 6,5 milliards de barils, dont environ 1,4 milliard sont actuellement considérés comme récupérables.
https://www.connaissancedesenergies.org ... rse-230221

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Message par energy_isere » 11 mars 2023, 12:05

suite de ce post du 29 oct 2022 viewtopic.php?p=2356567#p2356567
Tanzanie : vers l’officialisation d’une entente entre Shell et Equinor pour l’exploitation du gaz de Lindi

Agence Ecofin 10 mars 2023

Fin novembre 2022, le ministre tanzanien de l’Énergie, January Makamba, avait annoncé, pour décembre, la finalisation des pourparlers relatifs à la monétisation des ressources gazières de Lindi.

Les compagnies pétrolières Shell et Equinor sont finalement tombées d’accord avec Dodoma concernant les conditions d’exploitation des ressources gazières de Lindi, dans le sud tanzanien. Dans un tweet posté mardi 7 mars, January Makamba, le ministre de l’Énergie de la Tanzanie, a annoncé la fin des négociations engagées à cet effet, depuis quelques mois.

L’entente entre les parties prenantes devrait être officialisée dans les prochains jours. Le ministre a indiqué que deux contrats sont en cours de rédaction. Le premier serait en lien avec l’accord de gouvernement hôte (HGA) avec Shell et Equinor signé en juin 2022.

On se souvient que certains des blocages des pourparlers concernaient notamment le partage des bénéfices et les conditions fiscales du projet basé sur le HGA. Un ensemble de mesures juridiques avaient été annoncées pour lever ces goulots d’étranglement.

Quant au second contrat, il devrait établir l’accord des partenaires pour l’exploitation des blocs gaziers 1, 2 et 4 à partir desquels du gaz naturel liquéfié (GNL) sera produit. Selon les prévisions, 30 à 40 milliards de dollars seront investis pour atteindre cet objectif, d’ici 2030.

Cet investissement sera pour l’essentiel consacré à la construction d’une installation de liquéfaction de gaz naturel. Des travaux qui à terme devraient favoriser une production d’environ 7,5 millions de tonnes métriques de GNL par an.
https://www.agenceecofin.com/gaz/1003-1 ... z-de-lindi

Lindi est à terre, en face de gisements gaziers offshore :

Image
https://www.tanzaniainvest.com/energy/lindi-gas-plant
The plant will be built at the East African nation’s southern coastal town of Lindi. It will be linked via a 100-km subsea pipeline to significant deepwater gas discoveries off Tanzania’s southern coast and have a 30-year life span, according to Equinor.

Image

Image

An artist’s rendering of Tanzania’s future LNG export and gas processing facility at the town of Linde and the deepwater upstream operation offshore that will provide the gas resource. Source: Equinor
https://jpt.spe.org/tanzania-inks-deal- ... g-terminal

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Message par energy_isere » 22 avr. 2023, 09:40

Tanzanie : la BAD et l’AFD accordent un financement de 300 millions de dollars à la centrale hydroélectrique de Kakono

Agence Ecofin 17 avril 2023

Cet accord de financement intervient alors que la Tanzanie est en pleine mise en œuvre de son Programme national d’électrification rurale, dont l’objectif est de faire passer l’accès global de la population à l’électricité à au moins 75 % en 2033.

Le gouvernement tanzanien, la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD) ont signé des accords pour deux prêts-projets d’une valeur de 300 millions de dollars pour financer la construction de la centrale hydroélectrique de Kakono, d’une capacité de 87,8 MW.

Situé dans la région de Kagera, au nord de la Tanzanie, le projet hydroélectrique a également reçu une subvention de 36 millions d’euros de l’Union européenne (UE). Il sera mis en œuvre par la Tanzania’s Electric Supply Company (Tanesco), et devrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 216 065 t/an en plus d’améliorer l’accès à l’électricité dans le pays.

« La construction de la nouvelle centrale électrique contribuera à améliorer la viabilité financière de Tanesco à la suite de la mise hors service des centrales électriques au diesel dans la région de Kagera. Les avantages économiques découlant de la fourniture d’une électricité abordable seront immenses. Nous pouvons nous attendre à une nette amélioration de la qualité de vie des habitants de la région de Kagera et, plus largement, de la Tanzanie. », a déclaré la directrice nationale de la BAD pour la Tanzanie, Patricia Laverley.

Il y a plus d’une décennie, l’hydroélectricité représentait plus des deux tiers de la production d’électricité en Tanzanie. Mais actuellement les centrales hydroélectriques ne représentent que 35 % de la capacité de production totale, la production ayant été limitée par les sécheresses et les précipitations imprévisibles. Le pays s’est alors appuyé de plus en plus sur les centrales thermiques, alimentées principalement par le gaz.
https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... -de-kakono

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Message par energy_isere » 29 avr. 2023, 10:50

suite de ce post du 21 mai 2022 viewtopic.php?p=2343684#p2343684
Tanzanie : un projet de transformation de noix de cajou bientôt opérationnel dans la région de Mtwara

Agence Ecofin 28 avril 2023

La Tanzanie est le premier producteur de noix de cajou en Afrique de l’Est. Comme les autres importants fournisseurs du continent comme la Côte d’Ivoire et le Nigéria, le pays est engagé dans une course pour développer son industrie de la transformation.

En Tanzanie, l’exécutif est sur le point de finaliser les préparatifs pour la mise en œuvre d’un projet de transformation au profit de la filière anacarde dans la région de Mtwara au sud du pays. C’est ce qu’a révélé Hussein Bashe, ministre de l’Agriculture le 24 avril dernier.

Ce projet porte notamment sur la construction d’une usine moderne de transformation de noix de cajou. Prévue pour être installée dans le district de Nanyamba sur un domaine de plus de 400 hectares, l’unité sera dotée d’une capacité de traitement installée de 300 000 tonnes de noix par an. « Nous prévoyons d’équiper l’usine de machines ultramodernes afin de traiter et de produire efficacement divers produits à partir des noix de cajou brutes, y compris le charbon », explique le responsable.

Plus largement, ce projet est destiné à soutenir les ambitions de l’exécutif qui souhaite transformer localement d’ici 2027 la totalité du stock de noix de cajou exporté par le pays. Il faut noter que pour le compte de la campagne de 2021/2022 la Tanzanie n’a transformé que 29 % de sa production de noix de cajou qui a atteint 236 000 tonnes.

En ce qui concerne l’actuelle campagne de 2022/2023, les autorités tablent sur une croissance de 69 % de la récolte qui devrait alors s’établir à environ 400 000 tonnes. Dans le pays, la filière génère plus de 10 % des recettes d’exportation de marchandises.
https://www.agenceecofin.com/noix-de-ca ... -de-mtwara

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Message par energy_isere » 13 mai 2023, 10:42

Tanzanie : les exportations de charbon en forte hausse depuis la crise énergétique en Europe

Agence Ecofin 09 mai 2023

Malgré les politiques et les ambitions affichées pour une transition rapide vers des énergies plus propres, les exportations du charbon ne cessent d’augmenter à travers le monde.

La Tanzanie qui dispose de près de 2 milliards de t de réserves de charbon dont 25 % sont prouvées, a vu ses exportations atteindre 223,8 millions de dollars en mars 2023.

C’est ce que révèle la banque de Tanzanie dans son rapport économique mensuel d’avril 2023. La banque explique que cette augmentation des exportations, qui ont été multipliées par 7 entre mars 2022 et mars 2023, est à mettre sur le compte de la crise énergétique européenne causée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Cette résurgence de la demande de charbon, en plus d’augmenter les entrées en devises pour la Tanzanie, a également permis au port de Mtwara à partir duquel le charbon est acheminé d’enregistrer une hausse sans précédent de ses activités.

Bien que ce regain d’intérêt pour le charbon offre des opportunités à court terme pour les pays exportateurs comme la Tanzanie, à long terme cette situation pourrait remettre en cause les ambitions globales de neutralité carbone.
https://www.agenceecofin.com/charbon/09 ... n-europe09 mai 2023

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Message par energy_isere » 20 mai 2023, 11:31

Tanzanie : l’archipel de Zanzibar produira bientôt sa propre électricité

Agence Ecofin 17 mai 2023

En Tanzanie, les archipels semi-autonomes de l’océan Indien reçoivent environ 130 MW de la Tanzania Electric Supply Company (TANESCO), depuis la partie continentale du pays.

Pour la première fois, Zanzibar va commencer à produire sa propre électricité, lui permettant ainsi de réduire sa dépendance à l’égard de l’énergie importée depuis la Tanzanie continentale. Le gouvernement de l’archipel a en effet signé le 15 mai un contrat avec des investisseurs pour produire 180 MW d’énergie solaire.

Le contrat d’achat d’électricité a été signé entre Generation Capital Limited (GCL), une société de développement de projets, et l’entreprise publique Zanzibar Electricity Corporation (ZECO). L’investissement pour le projet sera réalisé en partenariat entre la GCL et la société locale Taifa Energy.

« Aujourd’hui, nous sommes très heureux. Zanzibar va devenir indépendant en matière de production d’électricité. », a déclaré M. Shaibu Hassan Kaduara, le ministre de l’Eau, de l’Énergie et des Minéraux de Zanzibar, après la signature de l’accord.

De son côté, le président du groupe Taifa, M. Rostam Aziz, a déclaré : « nous sommes ravis d’annoncer ce partenariat historique avec la ZECO pour le tout premier projet photovoltaïque à grande échelle à Zanzibar. Ce projet représente une étape importante dans notre engagement en faveur du développement des énergies renouvelables à Zanzibar et sur l’ensemble du continent. »

Ce projet solaire devrait révolutionner le paysage énergétique de Zanzibar et assurer un approvisionnement fiable en énergie propre et renouvelable aux citoyens de l’archipel, au secteur du tourisme et à d’autres industries.
https://www.agenceecofin.com/solaire/17 ... lectricite

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Message par energy_isere » 24 juin 2023, 09:28

Cnooc Plans Offshore Oil, Gas Exploration in Tanzania

by Bloomberg|Fumbuka Ng'wanakilala|Thursday, June 22, 2023

China’s Cnooc Ltd. is planning offshore oil and gas exploration with state-owned Tanzania Petroleum Development Corp. as the East African nation seeks to boost the development of its natural resources.

The joint work will be conducted in deep-sea blocks 4/1B and 4/1C held by TPDC, according to Tanzanian Energy Minister January Makamba. The acreage is located near large gas fields discovered by a consortium of international energy companies led by Equinor ASA, Shell Plc and Exxon Mobil Corp. that plan to build a $42 billion liquefied natural gas terminal.

“There is also an agreement in the works” between Tanzania and Cnooc to do seismic studies in unassigned blocks before a licensing round next year, Makamba said by phone from China on Wednesday after talks with senior officials at Cnooc.

Tanzania wants to launch an oil and gas licensing round in the first quarter of 2024 to bring in more investors as European nations move to diversify energy sources and cut reliance on Russian gas. The search for hydrocarbons in Africa has grown steadily since a slump in 2020, when just a single drill was operating in African waters.

Tanzanian President Samia Suluhu Hassan revived negotiations with oil majors for the onshore LNG terminal and has introduced economic reforms. Talks wrapped up in May, paving the way for agreements to be signed for the project.

A model production sharing agreement is also being reviewed to draw more activity, the minister said.

The country has recoverable natural gas reserves of more than 57 trillion cubic feet, according to Energy Ministry estimates.

“We believe that Tanzania has more gas, and possibly oil, to be discovered because only 30% of the area with potential for oil and gas resources has been explored so far,” Makamba said.
https://www.rigzone.com/news/wire/cnooc ... 9-article/

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Message par energy_isere » 08 oct. 2023, 10:01

La Tanzanie veut réduire sa dépendance à l’hydroélectricité en raison des changements climatiques

Posté le 5 octobre 2023 par Energies Media avec Xinhua

D’après le Premier ministre tanzanien Kassim Majaliwa, le pays d’Afrique de l’Est compte diversifier ses sources d’énergies en se lançant dans la production d’énergie solaire et éolienne au moyen des ressources naturelles à sa disposition


Le Premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa, a déclaré le 20 septembre que son gouvernement prendrait des mesures pour réduire la dépendance à la production hydroélectrique, jugée peu fiable en raison des changements climatiques.

S’exprimant à l’occasion du 5e Congrès sur l’énergie de Tanzanie à Dar es Salaam, M. Majaliwa a déclaré que le gouvernement était prêt à investir fortement dans les énergies renouvelables. La production d’électricité au moyen de barrages hydroélectriques est en recul car le niveau de remplissage des réservoirs a baissé en raison des sécheresses prolongées et provoquées par les changements climatiques.

« Le gouvernement compte diversifier ses sources d’énergies en se lançant dans la production d’énergie solaire et éolienne au moyen des ressources naturelles à sa disposition », selon M. Majaliwa, qui a souligné que la Tanzanie était dotée de ressources naturelles adaptées à la production d’énergie.

Le gouvernement tanzanien a mis en place des politiques qui élargiront les investissements dans le secteur de l’énergie pour stimuler la croissance économique, a-t-il ajouté.

D’après les données de l’Association internationale de l’hydroélectricité, la capacité installée en Tanzanie provenant de l’hydroélectricité est estimée à 562 MW, sur une capacité de production totale de 1605,86 MW en 2021.
https://energies-media.com/tanzanie-gou ... imatiques/

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Message par energy_isere » 11 nov. 2023, 11:52

Tanzanie : le gaz devient progressivement le carburant de choix des professionnels du transport

Agence Ecofin 10 nov 2023

En Tanzanie, face à la hausse des prix du carburant, des professionnels du transport public se tournent vers le gaz comme alternative, réduisant leurs coûts et contribuant à une moindre pollution dans la ville économique de Dar es Salaam. Pourtant, une adoption plus large en Afrique n’est pas acquise.

Face à des prix du carburant qui ont été multipliés par deux depuis 2020, certains professionnels du transport public en Tanzanie ont décidé de s’adapter en utilisant comme alternative du gaz pour faire rouler leurs véhicules. La surprise peut être de taille pour un étranger qui emprunte un VTC et réalise qu’il ne peut pas placer ses bagages dans le compartiment arrière de son véhicule.

« C’est du gaz, nous l’utilisons comme alternative au carburant », explique le conducteur qui ne semble pas partager l’inquiétude des passagers. On apprend ainsi que cette solution a été développée dans le sillage d’une augmentation des prix de l’essence normale à la pompe. Au 31 octobre dernier, ils atteignaient 1,3 $ le litre. Ce n’est pas le niveau le plus élevé en Afrique comparé à des pays comme la République centrafricaine (1,83 $), le Sénégal (1,65 $) ou encore le Malawi (1,61 $), mais cela est suffisant pour réduire les marges des conducteurs de VTC qui se plaignent déjà des revenus qu’ils tirent de leur travail.

L’initiative aurait débuté en 2019, selon des personnes utilisatrices de ce mode d’énergie, et le nombre de véhicules qui s’y mettent devient chaque jour plus important. Le but ultime pour les professionnels du transport public est d’économiser sur les coûts de l’énergie.

Selon les chauffeurs interrogés, les gains peuvent aller de 1,5 million de shillings tanzaniens (600 $) à 1,75 million de shillings (700 $), soit près de la moitié du salaire médian dans la ville de Dar es Salaam, où la moitié des 4,3 millions d’habitants gagnent l’équivalent de 1 400 $ ou moins.

Un petit tour de ville a permis de voir que les points de vente de gaz pour véhicules se développent au fur et à mesure que le nombre de véhicules adaptés augmente. Une des retombées perceptibles, mais difficiles à mesurer de manière précise, est que, bien qu’ayant des routes fortement congestionnées, l’air ambiant dans la ville de Dar es Salaam est apparemment moins pollué que celui de grandes villes ouest-africaines comme Lagos, Dakar, Douala ou encore Abidjan.

Il n’est pas possible de savoir de façon précise si l’expérience tanzanienne est suffisamment réplicable dans d’autres parties de l’Afrique. Le pays dispose de solides réserves de gaz, mais là n’est pas son seul avantage. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun ont aussi effectué des découvertes considérables, mais il en faudra plus pour que l’essence y soit remplacée par du gaz. En effet, le processus en Tanzanie a bénéficié d’une certaine liberté accordée par les autorités.

Dans d’autres parties de l’Afrique, les filières formelles de carburant sont d’importantes sources de revenus fiscaux pour les gouvernements et un écosystème d’investissements bien établi.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... -transport

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Re: Tanzanie

Message par energy_isere » 02 mars 2024, 11:53

suite de ce post du 11 avril 2020 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 0#p2299880

j'avais zappé ça il ya un an :
Tanzanie: le barrage hydroélectrique Julius Nyerere, l’un des plus grands d’Afrique

Image

Par Kofi Gabriel Le 09/01/2023

La Tanzanie vient d’entamer le remplissage du réservoir du barrage hydroélectrique Julius Nyerere sur le fleuve Rufiji. Avec une centrale électrique dotée d’une capacité installée de 2.115 MW, ce sera l’un des plus grands d’Afrique en matière de production d’électricité. Dans la même veine, d’autres barrages sont en cours de construction au niveau du continent.

Le nombre de grands barrages hydroélectriques au niveau du continent devrait croître dans les prochaines années avec l’achèvement de nombreux projets en cours de réalisation. La Tanzanie en particulier vient d’entamer la mise en eau du réservoir du barrage hydroélectrique Julius Nyerere, construit sur le fleuve Rufiji. Cette étape est essentielle avant la mise en service de l’infrastructure. Ce réservoir d’une capacité de 34 milliards de mètres cubes d’eau couvre une étendue de 1.200 km² au cœur de la réserve de chasse de Selous.

Construit par un consortium de deux fleurons égyptiens, Arab Contractors (ArabCo) et Elsewedy Electric, ce barrage va fortement contribuer à la résorption du déficit en électricité de la Tanzanie. Celui-ci est doté d’une capacité de production d’électricité de 2.115 MW pouvant produire annuellement 5.920 GWh.

D’un coût de 2,9 milliards de dollars, ce barrage hydroélectrique Julius Nyerere figure parmi les plus importants du continent. Une fois les nombreux projets d’envergure similaire en cours de réalisation en sur le continent terminés, il figurera parmi les 10 plus importants d’Afrique.

Il est devancé par les barrages de la Renaissance (6.400 MW) et du Gilgel Gibe IV (2.160 MW) d’Ethiopie, en attendant la finalisation des autres en cours de construction, notamment ceux de Caculo Cabaça en Angola (2.172 MW), de Batoga Gorge sur le fleuve Zambèze à la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe (2.400 MW) et de Mambila au Nigeria (3.050 MW). Il devance déjà les barrages en exploitation d’Assouan en Egypte (2.100 MW) et de Laùca en Angola (2. 070 MW).

Avec ces barrages hydroélectriques de grandes capacités, les pays africains veulent rompre avec les politiques de construction de petits barrages. L’objectif est de produire de l’électricité propre et réduire la dépendance des hydrocarbures pour produire de l’électricité en misant sur les nombreux cours d’eau du continent.
https://afrique.le360.ma/economie/tanza ... RVATJ2LNE/

dans le lien il ya une vidéo de 4mn sur le chantier.

la production annuelle est annoncée à 6307 GWh.

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Re: Tanzanie

Message par energy_isere » 02 mars 2024, 11:57

et donc la dernière news à ce sujet :
La Tanzanie met en service la première turbine d’une centrale hydroélectrique sur un site classé patrimoine mondial

Agence Ecofin 26 fevrier 2024

Avant que la première turbine de la centrale hydroélectrique Julius Nyerere ne soit raccordée au réseau, la Tanzanie disposait d’une capacité de production installée de 1 900 MW, le gaz naturel contribuant pour près des deux tiers de cette capacité.

En Tanzanie, la première turbine du projet hydroélectrique Julius Nyerere d’une capacité de 2115 MW a été mise en service. L’annonce a été faite par M. Doto Biteko, ministre de l’Énergie et Vice-Premier ministre, qui a déclaré lors d’une visite de la centrale le 25 février que la turbine, d’une capacité de 235 MW, alimentait désormais le réseau électrique.

Cette mise en service contribuera à réduire le rationnement de l’électricité qui dure depuis des mois en Tanzanie. Un rationnement qui devrait prendre fin lorsque la deuxième turbine de la centrale, qui en comptera au total neuf, rejoindra le réseau le mois prochain, a indiqué M. Biteko.

De manière générale, le projet devrait jouer un rôle essentiel pour répondre à la demande croissante d’énergie du pays tout en contribuant aux efforts de la région pour interconnecter les réseaux électriques de la Tanzanie, du Kenya, de l’Ouganda et de la Zambie.

Toutefois, si sa contribution énergétique ne fait pas débat, c’est au niveau de son impact environnemental que l’implémentation du projet fait grincer des dents. Avant même le début de la construction en 2019, les défenseurs de l’environnement avaient averti que le barrage qui se trouve sur une rivière importante traversant la réserve de chasse de Selous, pourrait affecter la faune et ses habitats en aval.

La réserve fait en effet partie des plus grandes zones protégées d’Afrique, abritant l’une des plus importantes concentrations d’animaux, notamment d’éléphants, de rhinocéros noirs et de guépards, ainsi qu’une grande variété d’habitats, selon l’UNESCO.
https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... ne-mondial

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Re: Tanzanie

Message par energy_isere » 02 mars 2024, 12:10

les energies renouvelables c'est bien (post au dessus) mais ça suffit pas , alors au sujet du pétrole :
Tanzanie : deux compagnies chinoises recrutées pour l’installation de 15 unités de stockage de produits pétroliers

Agence Ecofin 29 fev 2024

Le gouvernement tanzanien opère des choix stratégiques pour soutenir l’approvisionnement de la Tanzanie en produits pétroliers dans un contexte d’instabilité des marchés énergétiques.

Makame Mbarawa, le ministre des Transports de la Tanzanie a annoncé le 27 février, l’octroi d’un marché pour la construction de réservoirs et d’installations connexes destinées à la réception, au stockage et à la distribution de produits pétroliers au port de Dar es Salaam.

Le marché implique deux sociétés chinoises à savoir China Railway Major Bridge Engineering Group Co. Ltd et Wuhan Engineering Co. Ltd dont les cahiers de charges couvrent la construction de 15 réservoirs de produits pétroliers d’une capacité totale de stockage de 420 000 mètres cubes.

Ce projet d’infrastructures pétrolières est budgétisé à hauteur de 678,6 milliards de shillings tanzaniens, soit environ 266 millions de dollars. L’objectif est d’améliorer l’efficacité de la manutention des marchandises au port de Dar es Salaam, le plus important du pays après ceux de Tanga et de Mtwara.

L’État table sur la construction de ces installations prévue pour durer 2 ans, selon les prévisions des parties prenantes, pour réduire le temps de déchargement des produits pétroliers de 11 à 12 jours actuellement à environ 3 ou 4 jours.

Par ailleurs, la Tanzanie cible, une fois ces ouvrages opérationnalisés, une réduction des prix des carburants, des pertes de pétrole dans l’enceinte du port et des plaintes des négociants de produits pétroliers liées à la logistique.

Dans un contexte de fluctuations des prix des produits pétroliers, l’Autorité de régulation des services publics de l’énergie et de l’eau (Ewura) a émis en décembre 2023, une proposition de révision du système d’importation de carburant en vrac par appel d’offres. Une option qui pourrait permettre de faire face aux variations de prix entraînant des prix élevés à la pompe.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... petroliers

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