Afrique du Sud

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Message par energy_isere » 18 janv. 2022, 23:28

Arret de 5 mois du réacteur 2 de Koeberg pour remplacer ses 3 générateurs de vapeur et prolonger la durée de vie de 20 ans.
Koeberg offline for replacement of steam generators

17 January 2022

Unit 2 of South Africa’s Koeberg nuclear power plant has been taken offline for refuelling and the replacement of its three steam generators and reactor pressure vessel head. The work is part of plans to extend its operation for 20 years, and scheduled to take five months.

Image
Koeberg has been generating electricity for nearly 40 years (Image: Eskom)

Plant owner and operator Eskom said that it followed 450 days of uninterrupted operation. The refuelling is the 25th since the 920 MWe unit was commissioned.

Unit 1 is scheduled to be taken offline later in the year, with its three steam generators also being replaced, but not its reactor pressure vessel head, which was replaced several years ago.

"This is going to be a long, but needed, outage - the first of its kind for Koeberg. Our staff are prepared and committed to make history by ensuring the success of this project," said Riedewaan Bakardien, Eskom’s Chief Nuclear Officer.

"Nuclear safety is the paramount factor. We will progress the outage work diligently, making sure nuclear safety and safety of plant, personnel and public is top of mind."

The company described the replacement of the steam generators as a "precautionary safety measure".

Eskom added that the replacement work was an important element of the safety submission being prepared for South Africa’s National Nuclear Regulator (NNR) in support of its application to extend operations by 20 years, beyond 2024.

The twin pressurised water reactors (PWR) at Koeberg were built by Framatome, with unit 1 beginning commercial operation in 1984 and unit 2 the following year. They generate about 5% of the country’s electricity.

The current unit 2 steam generators have been in use since it began operations in 1985. On removal they will be stored on site, packaged and dismantled for final disposal at the national nuclear waste repository.

Image
The first replacement steam generators arrived at the site in 2020 (Image: Eskom)

In 2014, Eskom signed a ZAR4.4 billion (USD285 million) contract with Areva - now Orano - to design, manufacture and install the replacement steam generators, which each weigh about 380 tonnes and are 20 metres long. They have been made in China under subcontract by Shanghai Electric Power Equipment Company.

Eskom said the outages at the Koeberg plant, which is near Cape Town, were planned to take place at times of the year which minimise the impact on overall electricity supply, but said the length of the outages meant "the electricity supply system may be under additional strain during the coming year".
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... -generator

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Message par energy_isere » 22 janv. 2022, 11:56

Afrique du Sud : Hive Hydrogen va lancer la toute première usine d’ammoniac vert du pays

Agence Ecofin 18 janvier 2022

Conformément à l’ambition de l’Afrique du Sud d’être un pôle de l’énergie verte en Afrique Australe, le pays soutient les entreprises du secteur dans leurs plans de développement de projets liés à la transition.

En Afrique du Sud, la société Hive Hydrogen a annoncé, le 17 janvier, qu’elle envisage de lancer la première usine d’ammoniac vert dans le pays. Le projet qui sera établi dans la zone de développement économique spécial de Coega située dans la province du Cap-Oriental, va couter 4,6 milliards de dollars pour une capacité de production d’environ 780 000 tonnes par an.

La décision finale d’investissement devrait intervenir dans les 18 mois et le bouclage financier l’année suivante. De ce fait, la construction de l’infrastructure est annoncée pour démarrer début 2026 au plus tard.

En outre, il faut souligner que Hive Hydrogen n’ambitionne pas, pour le moment, de couvrir la demande nationale. La société destine la totalité de la future production d’ammoniac vert à l’exportation. Une stratégie qui vise à répondre en partie au besoin mondial de solutions vertes, dans le contexte d’une offre qui peine à rattraper une demande sans cesse croissante.

En effet, la demande mondiale d’ammoniac est en forte hausse pour répondre aux besoins actuels de l’agriculture, de l’industrie chimique et de l’exploitation minière. « Si nous voulons parvenir à une consommation d’énergie nette zéro carbone d’ici 2050, nous pensons que l’hydrogène et l’ammoniac joueront un rôle fondamental », a déclaré Thulani Gcabashe, président de Hive Hydrogen, rappelant que l’Afrique du Sud est l’un des marchés les mieux adaptés à la production de solutions vertes à l’échelle mondiale.

Pour rappel, Hive Hydrogen est une coentreprise ayant pour principaux partenaires la société britannique Hive Energy et la société BuiltAfrica.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... rt-du-pays

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Message par energy_isere » 26 févr. 2022, 12:30

Afrique du Sud : Sasol va débloquer 1,3 milliard $ pour la transition du charbon au gaz à son usine de Secunda

Agence Ecofin 22 fev 2022

L’opérateur pétrochimique sud-africain Sasol avait dévoilé, fin 2021, un plan visant à faire passer du charbon au gaz naturel le fonctionnement de son usine de Secunda. Ce plan est l’épine dorsale de sa politique environnementale, qui consiste à réduire de 30 % ses émissions d’ici 2030.

En Afrique du Sud, la société pétrochimique Sasol a annoncé, le lundi 21 février, qu’elle a validé un financement de 1,3 milliard de dollars, destiné à être injecté dans la première phase de remplacement du charbon par le gaz au complexe de Secunda. Cette phase devrait être achevée d’ici 2025.

« C’est un signal très fort qui démontre que nous joignons désormais l’acte à la parole en ce qui concerne la réduction de notre utilisation du charbon de manière progressive », a déclaré Fleetwood Grobler, PDG de Sasol.

En parallèle, Sasol a indiqué qu’un contrat de livraison de GNL pour le complexe de Mpumalanga a été signé avec un partenaire dont l’identité n’a pas été divulguée. Selon les termes de l’accord, environ 40 à 60 pétajoules de GNL en provenance de Maputo au Mozambique seront livrés à partir de 2026. Des pourparlers ont également été engagés en ce qui concerne un second terminal d’importation situé à Richards Bay, dans le KwaZulu-Natal.

Ces projets vont permettre à la société sud-africaine d’accroître ses stocks de gaz tout en abandonnant progressivement l’usage du charbon. Ceci, dans un contexte où l’entreprise ne compte plus investir des fonds supplémentaires dans de nouveaux gisements de charbon.
https://www.agenceecofin.com/petrochimi ... de-secunda

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Message par energy_isere » 12 mars 2022, 11:44

suite de ce post du 27 nov 2021 http://oleocene.org/phpBB3/viewtopic.ph ... 3#p2331493
Afrique du Sud : Kinetiko annonce le démarrage des tests de débits sur le puits Korhaan 4

Agence Ecofin 9 mars 2022

Kinetiko avait indiqué, fin janvier, le succès de sa campagne de forages de trois puits sur le projet sud-africain Korhaan. A cette occasion, la société avait annoncé le début imminent, de tests de débit sur le puits Korhaan-4.

En Afrique du Sud, la société canadienne Kinetiko a annoncé, le mardi 8 mars, que des tests de débits sont en cours d’exécution sur le puits de méthane de houille Korhaan 4. Il s’agit de l’un des trois puits d’évaluation et de développement de méthane de houille de Korhaan, dont la campagne de forage a été récemment achevée avec succès.

Selon les précisions de Kinetiko, des données diagraphiques révèlent la présence de segments gazeux cumulatifs intéressants ainsi qu’une zone de production significative d’environ 313 mètres. Le puits Korhaan-4 a été foré jusqu’à son niveau de profondeur maximale, sans tubage ni pose de revêtement sur la structure du réservoir. Une technique, qui permet l’écoulement direct de l’eau et des fluides géologiques dans le puits.

La prochaine phase du développement portera sur l’optimisation de la production du combustible à travers la réalisation de diverses opérations techniques sur les zones les plus riches en méthane de houille. Des travaux qui devraient permettre d’accroitre le débit du puits.

Kinetiko a par ailleurs indiqué avoir réalisé au cours des dernières semaines, d’importants progrès dans le cadre de la monétisation du projet Korhaan. En effet, elle a conclu un accord de coentreprise avec la société sud-africaine Vutomi Energy avec pour objectif, la commercialisation à grande échelle, des volumes de méthane de houille qui seront produits lors de la première phase du projet.

Des discussions sont également en cours avec une des plus importantes banques sud-africaines pour le financement du développement d’un nouveau de puits sur Korhaan.
https://www.agenceecofin.com/production ... -korhaan-4

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Message par energy_isere » 26 mars 2022, 10:21

Afrique du Sud : Tronox conclut un contrat d’achat de 200 MW d’énergie solaire avec SOLA Group pour ses opérations minières

Agence Ecofin 25 mars 2022

Pays le plus industrialisé du continent africain, l’Afrique du Sud peine à combler son déficit énergétique. Afin d’y remédier, les grandes compagnies font de plus en plus le choix de l’autonomie énergétique et du renouvelable.

La compagnie américaine spécialisée dans l’industrie des produits en titane Tronox Limited, a signé un accord d’achat à long terme avec la société technologique SOLA Group pour fournir 200 MW d’énergie solaire à ses mines et fonderies en Afrique du Sud. Ce projet sera mis en œuvre d’ici le quatrième trimestre de 2023 et va permettre à la société de réduire ses émissions globales de carbone d’environ 13 %.

Pour Chris Haw, directeur du groupe SOLA, « ce type de projets constituent le moyen le plus rapide de mettre en ligne de nouvelles capacités de production et contribuent non seulement à combler le déficit d’approvisionnement en électricité dans notre pays, mais aussi à soutenir la transition indispensable vers les énergies propres et la modernisation de notre réseau électrique ».

Tronox Limited détient en Afrique du Sud, l’exploitation de sables minéraux KZN Sands qui comprend la mine Fairbreeze, près de Richards Bay, et le complexe de traitement central, à Empangeni.
https://www.agenceecofin.com/energie/25 ... s-minieres

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Message par energy_isere » 02 avr. 2022, 12:08

Anglo American se retire du charbon en Afrique du Sud

Agence Ecofin 28 mars 2022

La holding britannique Anglo American se retire complètement de l’exploitation du charbon en Afrique du Sud. Elle a annoncé vendredi 25 mars la vente de sa participation restante de 8 % dans Thungela Resources, société à laquelle elle a cédé la gestion de ses actifs de charbon thermique dans le pays en juin dernier.

Le timing de cette transaction d’une valeur de 1,6 milliard de rands (environ 115 millions de dollars) effectuée par le géant britannique « via un placement accéléré auprès de plusieurs grandes institutions financières », n’est pas anodin. En effet, Anglo American s’est fixé un délai minimal de six mois après la scission pour vendre ses parts restantes pour des raisons stratégiques.
......................
https://www.agenceecofin.com/charbon/28 ... que-du-sud

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Message par energy_isere » 02 avr. 2022, 14:57

TotalEnergies a engagé des négociations dans le cadre du développement du projet gazier Brulpadda en Afrique du Sud


Agence Ecofin 30 Mars 2022

En novembre 2021, la société française TotalEnergies avait indiqué qu’elle prévoyait de mettre en place un système de production précoce pour ses découvertes gazières en Afrique du Sud.

En Afrique du Sud, la major pétrolière française TotalEnergies mène des pourparlers avec le gouvernement et ses partenaires dans le pays. La société prévoit de mettre en œuvre un plan qui va permettre de développer rapidement le prospect Brulpadda situé sur le bloc 11B/12B dans le réservoir du Crétacé inférieur. En 2019, TotalEnergies y avait entrecoupé environ 57 mètres de condensats de gaz.

Selon les précisions fournies par Capital Energy Power, TotalEnegies travaille en synergie avec les sociétés engagées sur le projet, afin de déterminer le meilleur moyen de parvenir, une fois le développement achevé, à une mise en production du prospect. Cette dernière est attendue pour 2027. Aucun autre détail n’a filtré quant aux mesures concrètes qui seront mises en œuvre.

Il faut noter qu’à terme, le projet envisage de fournir en gaz les infrastructures de liquéfaction du gaz (GTL-Gas-to-liquid) de la compagnie pétrolière d'Etat PetroSA, situées à Mossel Bay. Ceci va impacter positivement non seulement la production de carburant en Afrique du Sud, mais aussi la capacité du pays à réduire son empreinte carbone.

Le bloc gazier 11B/12B, qui couvre une superficie de 19 000 km², pour des profondeurs d'eau comprises entre 200 à 1 800 mètres, abriterait plus d’un milliard de barils équivalents pétrole. Il est opéré par Total avec une participation de 45%. Les sociétés engagées sur le bloc comprennent Qatar Petroleum (25%), CNR international (20%) et Main Street, un consortium sud-africain (10%).


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Message par energy_isere » 16 avr. 2022, 11:20

Afrique du Sud : ArcelorMittal étudie 100 MW de projets d’énergies renouvelables

Agence Ecofin 13 avril 2022

En Afrique du Sud, face aux difficultés d’approvisionnement des industriels, la réglementation sur l’électricité visant à augmenter le seuil d’autorisation des installations d’autoproduction de 1 MW à 100 MW, a été modifiée en août 2021.

La filiale sud-africaine d’ArcelorMittal a annoncé mercredi 13 avril 2022 avoir lancé des études pour la faisabilité de deux projets en vue de produire 100 MW d’énergies renouvelables pour ses installations existantes à Gauteng et dans le Western Cape. Le producteur d’acier dit vouloir réduire son empreinte carbone ainsi que sa dépendance vis-à-vis d’Eskom le distributeur public d’électricité.

« La source d’énergie alternative offrira également plus de sécurité énergétique en permettant aux usines d’ArcelorMittal en Afrique du Sud d’être moins dépendantes de l’approvisionnement coûteux en électricité du réseau national, chose qui a eu un impact sur les performances commerciales ces dernières années. », a précisé l’aciériste. Selon l’entreprise, les études devraient être finalisées courant 2023/2024 et elle espère profiter de l’installation à partir 2025.

ArcelorMittal Afrique du Sud vient s’ajouter aux autres grands consommateurs d’électricité ayant annoncé leur intention d’investir dans la production d’électricité depuis la réforme de 2021. Sur la base de cette évolution règlementaire, les projets ne dépassant pas 100 MW peuvent être lancés sans l’obligation de demander des licences auprès du régulateur (NERSA).
https://www.agenceecofin.com/electricit ... ouvelables

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Message par energy_isere » 30 avr. 2022, 10:02

Afrique du Sud : Transnet se prépare à lancer un appel d’offres pour la construction d’un terminal d’importation de GNL

Agence Ecofin 27 avril 2022

L’Afrique du Sud compte de plus en plus sur le GNL alors que le pays traverse une crise énergétique inédite et que des efforts sont mis en œuvre pour réduire les émissions des centrales à charbon qui fournissent la majorité de l’électricité du pays.

En Afrique du Sud, Transnet, qui exploite les réseaux de gazoducs publics, vient d’annoncer qu’elle envisage de lancer un appel d’offres international dans les semaines à venir, à l’endroit des contractants spécialisés dans la réalisation de terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL).

Ceci s’inscrit dans la droite ligne de son projet visant à doter le port de Richards Bay d’un terminal d’importation du combustible liquide. Initialement prévu pour entrer en service en 2024, le terminal devrait, selon le nouveau calendrier, être opérationnel en 2026.

« Nous accélérons la mise en œuvre de ce projet pour répondre aux besoins énergétiques du pays et s’assurer qu’il fournit l’énergie de transition nécessaire à la décarbonisation de l’Afrique du Sud », a déclaré le capitaine Dennis Mqadi, directeur du port de Richards Bay, dans un communiqué.

Environ 19 entreprises, y compris les principaux développeurs et opérateurs d’infrastructures gazières en Amérique, en Asie, en Europe et au Moyen-Orient, ont exprimé leur intérêt à postuler lorsque la demande d’information, la première étape d’un processus d’appel d’offres, a été lancée début février.
https://www.agenceecofin.com/gaz/2704-9 ... ion-de-gnl

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Message par energy_isere » 30 avr. 2022, 10:10

TotalEnergies et Shell prévoient d’effectuer des activités d'exploration pétrolière en Afrique du Sud

Agence Ecofin 26 avril 2022

Depuis décembre 2021, plusieurs campagnes d’exploration au large des côtes sud-africaines ont été bloquées par l’action des groupes de militants écologistes, pour des raisons environnementales.

La française TotalEnergies et l’anglo-néerlandaise Shell envisagent de mener des opérations d’exploration pétrolière en Afrique du Sud. C'est ce que révèlent des informations fournies par SLR Consulting Ltd, une firme de conseil en environnement, chargée d’effectuer l’évaluation environnementale d’un bloc de 10 000 km², situé au large de la côte sud du pays,

Selon les précisions de la firme, les deux entreprises participent à une phase de présélection pour l’octroi de licences d’exploration. « L'objectif principal de la phase de pré-candidature est de fournir une notification initiale aux parties prenantes et plus précisément, d'identifier et de développer la base de données des parties prenantes pour le projet », a indiqué SLR.

La procédure va permettre de recueillir des informations complètes sur l’engagement des soumissionnaires. Une fois ce but atteint, SLR annonce que de nouvelles informations seront rendues publiques, en mai.

TotalEnergies n'a pas encore répondu aux sollicitations visant à confirmer l’information.

Toutefois, SLR a indiqué que l’entreprise mène des consultations communautaires via des réunions publiques. Une démarche qui a pour objectif d’obtenir l’avis des « communautés intéressées et concernées » par le programme projeté.

Au cours des six derniers mois, Shell et Searcher Seismic ont vu leurs projets d’exploration respectifs au large de l'Afrique du Sud, bloqués ou suspendus, consécutivement aux actions de groupes de militants environnementalistes. Ceci, au motif qu’au-delà des risques pour l’environnement, les communautés des régions d’accueil n’ont pas été préalablement consultées.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... que-du-sud

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Message par energy_isere » 18 juin 2022, 10:38

Pour se passer du charbon russe, l’Europe se rapproche de l’Afrique du Sud

Agence Ecofin 16 juin 2022

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, les Etats-Unis et l’UE ont mis en place des sanctions contre Moscou qui se traduisent dans plusieurs cas par l’interdiction des importations de minéraux russes. Des alternatives sont donc nécessaires pour éviter des pénuries importantes.

Les exportations sud-africaines à destination des pays européens ont atteint 3,2 millions de tonnes au cours des cinq premiers mois de l’année. C’est ce qu’a rapporté mercredi 15 juin l’agence de presse Reuters, sur la base des données du terminal charbonnier de Richards Bay (RBCT). Ce chiffre dépasse les importations totales des pays européens au cours de l’année dernière, qui s’élevaient à 2,3 millions de tonnes.

Cet intérêt plus important pour le charbon sud-africain coïncide, faut-il le rappeler, avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Selon une série de sanctions entrées en vigueur au mois d’avril, les Etats membres de l’Union européenne ont en effet décidé de mettre fin aux importations russes de combustibles fossiles solides (donc le charbon principalement), d’ici mi-août.

Depuis le début du conflit en Europe de l’Est, les prix du charbon ont d’ailleurs commencé à grimper sur les principaux marchés mondiaux, en prévision de la réduction de l’offre du fait du bannissement du charbon russe. Néanmoins, l’Afrique du Sud a du mal à profiter pleinement de cette conjoncture favorable en raison notamment de problèmes de logistique qui affectent le transport du minerai, vers les ports d’exportation. L’année dernière, le volume exporté a ainsi été le plus bas depuis 1996.

Quoi qu’il en soit, les évènements de ces derniers mois apportent davantage d’arguments aux partisans d’une sortie lente du combustible fossile le plus polluant au monde. En raison des efforts nécessaires pour réduire le réchauffement de la planète, les pays riches invitaient en effet depuis quelques années les producteurs de charbon du continent, avec en tête l’Afrique du Sud, à renoncer à l’exploitation de leurs immenses réserves.

Alors que l’Afrique représente encore une part marginale (2 à 3 %) des émissions mondiales de CO2, cet appel n’a pas reçu un écho favorable auprès de plusieurs gouvernants africains, en particulier les ministres botswanais et sud-africain des Mines, qui prévoient de développer de nouvelles capacités de production afin de répondre à une demande mondiale toujours plus importante.
https://www.agenceecofin.com/charbon/16 ... que-du-sud

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Message par energy_isere » 28 juin 2022, 23:59

Coupures d'électricité drastiques en Afrique du Sud

AFP le 28 juin 2022

L'Afrique du Sud, qui endure des coupures de courant régulières dues à des infrastructures vieillissantes et mal entretenues, a vu la situation se dégrader encore avec l'annonce mardi par la compagnie publique d'électricité de nouveaux délestages drastiques.

Eskom a annoncé dans un communiqué la mise en place immédiate d'une multiplication des délestages impliquant, pour les Sud-Africains et les entreprises, plusieurs coupures par jour d'une durée de deux à quatre heures chacune, en plein hiver austral.

Il s'agit des coupures les plus sévères depuis décembre 2019. Sur une échelle de huit niveaux possibles d'intensité des délestages, la première puissance industrielle du continent a désormais atteint le sixième stade critique.

"Il existe un risque élevé que le stade de délestage doive être modifié, en fonction de l'état des centrales" dans les prochains jours, a mis en garde Eskom, également affectée par des conflits sociaux sur des salaires dans plusieurs sites.

"Eskom se trouve dans cette situation en raison d'actions syndicales qui ont empêché jusqu'à 90% du personnel de nombreuses centrales électriques de s'acquitter de leurs tâches", a invoqué le ministre des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, lors d'une conférence de presse.

L'entreprise a annoncé dans la soirée avoir conclu un accord de principe avec les syndicats qui ont, selon Eskom, appelé les salariés à reprendre le travail.

Après des années de mauvaise gestion et de corruption, la compagnie publique est incapable de produire suffisamment d'énergie pour le pays, où se multiplient les manifestations récurrentes contre la déliquescence des services publics.

L'Afrique du Sud tire 80% de son électricité du charbon, créant une pollution "mortelle" dénoncée par les défenseurs de l'environnement. L'Etat a été sommé d'agir en mars, la justice ayant reconnu une violation du droit constitutionnel à respirer un air sain.

Lors de la COP26 en novembre à Glasgow, le pays a obtenu 7,7 milliards d'euros de prêts et subventions pour financer une transition énergétique.
https://www.connaissancedesenergies.org ... d-220628-0

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Re: Afrique du Sud

Message par energy_isere » 07 juil. 2022, 00:18

Les Sud-africains vont rester privés d'électricité longtemps

AFP le 06 juill. 2022

Impossible d'allumer le chauffage, de faire à manger ou de charger son téléphone. Les Sud-Africains passent leurs soirées d'hiver dans une obscurité d'un autre âge, en raison des coupures de courant qui les accablent ces dernières semaines. Et ce n'est pas près de s'arranger.

"Il n'y a pas de vie sans électricité", souffle Rebecca Bheki-Mogotho, employée administrative. "On se croirait revenus au temps de l'apartheid, entre bougies et poêles à paraffine", peste cette quinquagénaire chic, cheveux gris en chignon, croisée dans une rue de Johannesburg.

Beaucoup, comme elle, comparent les privations d'électricité récentes, plusieurs fois par jour et plusieurs heures chaque fois, au régime honni sous lequel la très grande majorité noire du pays n'avait pas accès aux services de base.

Les délestages se sont intensifiés fin juin en raison de grèves qui ont entravé le fonctionnement et l'entretien des centrales. Si ce sont les plus drastiques depuis fin 2019, le phénomène n'est pas nouveau et les experts en énergie recommandent la patience.

"On en est là parce que nous n'avons pas fait ce qu'il fallait ces cinq à dix dernières années", affirme à l'AFP l'expert énergétique Clyde Mallinson.

Première économie du continent, l'Afrique du Sud dépend du charbon pour produire plus de 80% de son électricité. La plupart des centrales sont vieillissantes, nécessitent des réparations régulières et sont censées être mises hors service dans les décennies à venir.

"Nous sommes coincés dans une situation où nous essayons désespérément de colmater ce qui est cassé plutôt que de prendre les devants", résume M. Mallison.

Le conflit salarial à l'origine de la crise actuelle s'est conclu mardi par un accord sur des augmentations de salaires. La compagnie nationale Eskom, lourdement endettée, a reconnu qu'elle aurait "du mal à assumer" ce surcoût et qu'il faudrait "encore un certain temps" pour que le système se rétablisse.

Après des années de mauvaise gestion et de corruption, Eskom est incapable de produire suffisamment d'énergie pour subvenir aux besoins du pays. Elle est largement citée dans un rapport sur la corruption d'Etat publié cette année.

- Même le charbon rêve de renouvelable -

Pour combler le grave déficit d'approvisionnement, Eskom s'appuie sur des turbines à gaz de secours qui brûlent 14 litres de diesel par seconde, soit 50.400 litres par heure. Sept de ces turbines étaient en service vendredi.

Le coût du diesel flambe. Le PDG d'Eskom, Andre de Ruyter, a reconnu avoir dépensé l'équivalent de 90,4 millions d'euros (93,8 millions de dollars) pour le seul mois de juin, soit plus du double de son budget initial.

Eskom a aussi déjà dépensé plus du double de son budget annuel pour le diesel en ce milieu d'année. Et ça ne suffit toujours pas à éviter les pannes qui désorganisent la vie des gens et des entreprises.

En avril, la compagnie publique avait prévenu qu'il fallait se préparer à vivre jusqu'à 101 jours de pannes d'électricité.

Selon M. Mallison, spécialiste du renouvelable, au moins 10.000 MW d'énergie éolienne et solaire devraient être disponibles aujourd'hui, selon des plans gouvernementaux établis en 2015 pour répondre à la demande.

Une stratégie de construction intensive pour rattraper ce retard dans les deux prochaines années permettrait de résoudre le problème: "Il faut construire vite, comme si nos vies en dépendaient", insiste l'expert.

Le secteur minier, épine dorsale de l'économie sud-africaine, a lui-même commencé à investir dans les énergies renouvelables, dit à l'AFP son économiste en chef Henk Langenhoven. "Face aux problèmes croissants d'approvisionnement d'Eskom, et alors que les déficits se creusent, la pression s'intensifie pour évoluer en ce sens".

De hauts responsables d'Eskom, jusqu'à son PDG, n'hésitent plus à appeler régulièrement au développement rapide de nouvelles sources d'énergie.

Mais le ministre de l'Energie, Gwede Mantashe, a répété en février que le charbon resterait "le pilier" de son offre énergétique et que cela ne changerait pas de sitôt. Alors même que son pays a obtenu en novembre, à la COP26 de Glasgow, 7,7 milliards d'euros de prêts et subventions pour financer une transition énergétique.

La demande d'électricité pourrait tripler d'ici à 2040, quand transports et autres industries passeront à l'électrique, souligne M. Mallison. Sans investissements rapides, les délestages resteront une constante.
https://www.connaissancedesenergies.org ... s-220706-0

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Re: Afrique du Sud

Message par energy_isere » 09 juil. 2022, 11:22

suite de ce post du 12 mars 2022 http://oleocene.org/phpBB3/viewtopic.ph ... o#p2339074
Afrique du Sud : Kinetiko satisfait des débits enregistrés sur les puits de CBM du projet Korhaan

Agence Ecofin 5 juillet 2022

Dans la recherche d’alternatives plus propres au charbon, l’Afrique du Sud encourage les programmes d’exploration de méthane de houille depuis plusieurs années. Kinetiko Energy est l’une des entreprises les plus en avance dans les efforts de développement de cette énergie dans le pays.

En Afrique du Sud, la société australienne Kinetiko Energy a bouclé les tests de débit sur les trois puits de son projet de méthane de houille (CBM) de Korhaan, ayant entrecoupé des réserves de ce combustible. Dans une note publiée le lundi 4 juillet, l’entreprise basée à Melbourne a déclaré que des débits de gaz particulièrement « significatifs » avaient été atteints dans les puits Korhaan 4 et 3.

Ces résultats, poursuit la firme, justifient la prochaine étape qui est une phase de production pilote. Selon le plan, les deux puits historiques KA-03PTR et KA-03PT2 seront sollicités pendant cette phase, aux côtés des nouveaux puits Korhaan 4 et 3. Ces puits devraient fournir collectivement entre 200 000 et 250 000 pieds cubes de méthane de houille par jour pour alimenter la production d'électricité.

Le méthane de houille produit sur place sera acheminé vers un générateur relié au réseau de distribution électrique. On s’attend à ce que cette étape permette la génération de 1 MW d’électricité. Avec l’arrivée à plein potentiel des puits de production et l’augmentation du nombre de générateurs, Kinetiko s’attend à porter la production à 5 MW.

Cependant, aucun calendrier n’a été encore élaboré à cet effet.
https://www.agenceecofin.com/gaz/0507-9 ... et-korhaan

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Re: Afrique du Sud

Message par energy_isere » 23 juil. 2022, 11:31

Standard Bank participe « au plus grand projet d’énergie durable d’Afrique du Sud », d’un montant de 1 milliard $

Agence Ecofin 22 juillet 2022

Standard Bank s’est associé au British International Investment pour financer sous forme de dette un projet solaire photovoltaïque en Afrique du Sud. Le plus gros investissement, en capitaux propres, sera fourni par Scatec. Il contribuera à répondre à la demande énergétique en Afrique du Sud.

Le groupe bancaire sud-africain Standard Bank et le British International Investment (BII) se sont engagés à accorder sous forme de prêt un montant de 12,4 milliards de rands (720 millions $), dans le cadre d’un important projet solaire photovoltaïque de stockage d'énergie par batterie en Afrique du Sud.

Ledit projet, d’un montant global de 1 milliard $ accordé en monnaie locale, sera « le plus grand projet d'énergie renouvelable de base en Afrique et le premier en Afrique du Sud », précise le BII dans un communiqué rendu public le jeudi 21 juillet. Il sera développé par le fournisseur de solutions d'énergies renouvelables Scatec ASA qui fournira, en capitaux propres, le plus gros investissement de ce projet, environ 16,4 milliards de rands (962 millions $).

« Ce projet est le premier du genre et sera l'une des plus grandes installations solaires et de batteries au monde. Nous sommes impatients de commencer la construction de ce projet passionnant qui sera une contribution majeure à l'économie et au secteur de l'énergie verte en Afrique du Sud », a déclaré Terje Pilskog (photo), directeur général de Scatec.

Par le passé, le British International Investment et Scatec avaient déjà développé conjointement plusieurs initiatives de financement dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique.

Après la clôture financière qui se fera dans les prochaines semaines, le projet démarrera dans la province du Cap Nord en Afrique du Sud. Une fois opérationnel, il fournira une capacité totale d'énergie solaire de 540 MW et une capacité de stockage d’énergie par batterie de 1,1 GWh. La capacité supplémentaire du projet contribuera à répondre à la demande énergétique de l'Afrique du Sud en ajoutant de l'énergie propre au réseau du pays.

Scatec détiendra 51 % du capital du projet. Le BII par le biais de son partenaire sud-africain H1 Holdings détiendra les 49 % de parts restantes.
https://www.agenceecofin.com/energies/2 ... 1-milliard

Afrique du Sud : Scatec annonce la construction de l'une des plus grandes installations solaires du monde

Agence Ecofin) - L’Afrique du Sud traverse une situation énergétique instable, à cause notamment des délestages électriques répétitifs. Pour contrer la crise, l’Etat mise sur les énergies renouvelables et l’accélération de leur développement.

Le fournisseur de solutions d'énergies renouvelables, Scatec, a annoncé, mardi 19 juillet, le début de la construction des trois projets solaires de Kenhardt, dans la province du Northern Cape, en Afrique du Sud. La mise en place du projet devrait nécessiter un investissement total de 962 millions de dollars.

A la fin des constructions et une fois opérationnelles, les centrales totaliseront une capacité solaire de 540 MW et une capacité de stockage par batterie de 225 MW/1 140 MWh. Elles fourniront en outre 150 MW d'électricité, qui sera redistribuée dans le cadre d'un contrat d'achat d'électricité de 20 ans avec la région de Kenhardt.

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https://www.agenceecofin.com/solaire/20 ... s-du-monde

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