La Russie

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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MadMax
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Message par MadMax » 26 nov. 2005, 21:34

La Banque centrale de Russie veut augmenter la part de l'or dans les réserves de change

18:54 | 25/ 11/ 2005

MOSCOU, 25 novembre - RIA Novosti. Le président de la Banque centrale Sergueï Ignatiev confirme la volonté de la Banque d'augmenter la part de l'or dans les réserves de change russes.

"Nous proposons réellement d'augmenter graduellement la part de l'or", a-t-il indiqué aux journalistes vendredi.

Selon lui, cette nécessité s'explique par le fait que ces quelques dernières années, les réserves de change ont augmenté de façon considérable, ce qui a conduit à une baisse rapide de la part du métal précieux.

Quant à la question sur la part d'une telle augmentation et son délai d'application, Sergueï Ignatiev a affirmé que "le règlement de ce problème pourrait prendre des mois, voire des années". Les affirmations selon lesquelles l'accroissement de la part de l'or sera de 10% et même de 100% sont, selon lui, "audacieuses".

L'or représente un actif mondial sûr et nos représentations sur la proportion optimale de l'or et des autres réserves de change sont effectuées en fonction des prix en vigueur sur les marchés, a-t-il indiqué.

Sergueï Ignatiev a ajouté que la Banque de Russie achètera de l'or sur les marchés financiers.

Selon la Banque de Russie, au 1er novembre dernier, la part de l'or monétaire dans les réserves de change russes représentait 2,3% (3,730 milliards de dollars sur les 164,971 milliards de dollars accumulés à cette date). Le montant de l'or monétaire dans les réserves de change se maintient à ce niveau à quelques variations près depuis mai 2002 mais, suite à l'accroissement ininterrompu des réserves, la part du métal jaune baisse régulièrement
Vous vous souvenez de cette blague : quelle est la différence entre 1 rouble et 1 dollar ? --> 1 dollar.

La prochaine blague sera : Quelle différence entre 1 dollar et 1 rouble ? --> 1 rouble...

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Message par phylippe » 26 nov. 2005, 22:22

Tiens, encore des gens qui veulent acheter de l'or...
«Lorsque le dernier arbre aura été abattu, le dernier fleuve pollué, le dernier poisson capturé, vous vous rendrez compte que l'argent ne se mange pas» - Proverbe Cree

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Message par MadMax » 26 nov. 2005, 23:01

Ils sont plus malin que la BCE qui le vend !

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Message par epe » 03 déc. 2005, 11:14

Poutine ne serait-il pas en train de régler ses rapports avec les Occidentaux autour du gaz et du pétrole ?

Avec la formidable hausse des prix et la demande croissante pour les hydrocarbures russes, on assiste à une réaction d'un autre temps. Poutine se targue pourtant d'être un homme de son époque : en utilisant la télé, il veut apparaître comme un moderniste avec une poigne de fer. Mais, lorsqu'il parle pétrole et gaz, il retrouve un discours du passé, où la puissance se mesurait à des facteurs comme l'arme nucléaire. Le pétrole et le gaz sont devenus la nouvelle arme de la politique étrangère russe. Ils permettent au Président de discuter avec ses partenaires en position de force.



Le pétrole et le gaz plus puissants que des ogives nucléaires? :-D
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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Message par mahiahi » 03 déc. 2005, 11:53

epe a écrit :Le pétrole et le gaz plus puissants que des ogives nucléaires? :-D
Pas sûr, mais on pourra classer les pays selon ces 2 critères :

- pétrole + nucléaire = maîtres du nouveau monde
- sans pétrole mais nucléaires = prédateurs
- pétrole sans nucléaire = proies
- ni l'un ni l'autre = tiiers monde
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
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Message par mehdiclean » 03 déc. 2005, 19:18

mahiahi a écrit :- ni l'un ni l'autre = tiiers monde
autant dire éliminés... :cry:
ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité... c'est qu'on la trouve !

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Message par mahiahi » 04 déc. 2005, 08:50

mehdiclean a écrit :
mahiahi a écrit :- ni l'un ni l'autre = tiiers monde
autant dire éliminés... :cry:
Pas vraiment : si tu penses à une annexion, ce serait plus le cas des proies ; les dépourvus de tout n'intéresseront personne et seront laissés à leur triste sort
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
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Message par epe » 04 déc. 2005, 21:04

Les Russes Attaquent!

BERLIN (Reuters) - Loukoil, le principal producteur russe de pétrole, entend mettre fin à la surabondance de brut en Europe, déclare son directeur général Vagit Alekperov dans un entretien à paraître lundi.
"Nous allons faire en sorte que l'Europe ne soit plus surapprovisionnée en pétrole russe", affirme-t-il dans l'interview accordée au journal allemand Handelsblatt.
"Le pétrole brut de l'Oural devrait être beaucoup plus cher qu'il n'est actuellement. De nouveaux oléoducs vers la Chine vont détourner une partie du pétrole russe, kazakh et azerbaïdjanais d'Europe", explique-t-il, ajoutant que cela aurait pour conséquence de faire monter les prix en Europe.
Loukoil, ajoute-t-il, a l'ambition de devenir l'une des trois principales compagnies pétrolières cotées du monde, et elle a la stratégie - jusqu'en 2014 - et les réserves d'hydrocarbure pour y parvenir.
"Nous voulons pomper 780 millions de barils de pétrole par an et atteindre une production annuelle de gaz de 50 milliards de mètres cubes", précise-t-il sans donner d'échéancier.
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Message par Tiennel » 04 déc. 2005, 23:30

Ah ! Voilà qui est excellent pour notre Jeu du baril:-D
Blague à part, comme les oléoducs vers la Chine ne sont pas encore opérationnels, je crois, il s'agit là d'une menace à moyen terme. C'est toutefois une déclaration assez grave, car c'est la première fois (depuis 1973...) qu'un gros opérateur pétrolier déclare ouvertement qu'il veut des prix encore plus hauts.
Si la menace devient effective, cela va être une catastrophe pour les pays d'Europe de l'Est pour qui le pétrole est (relativement à leur niveau de vie) déjà beaucoup plus cher que pour nous.

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Message par matthieu25 » 05 déc. 2005, 18:23

Napoleon reviens vite.... :-D
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

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Message par energy_isere » 05 déc. 2005, 18:37

matthieu25 a écrit :Napoleon reviens vite.... :-D
attention à la retraite de Russie ! :-D

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La Russie et le marché du gaz post-soviétique

Message par alan » 06 déc. 2005, 12:11

La Russie et le marché du gaz post-soviétique

05/12/2005 20:37 http://fr.rian.ru/analysis/20051205/42322552.html
MOSCOU, 5 décembre –
Igor Tomberg, économiste, maître de recherche à l'Institut des relations économiques et des études politiques de l'Académie des sciences de Russie - pour RIA Novosti.
Les causes de l'aggravation subite des relations entre la Russie et ses voisins post-soviétiques dans le secteur gazier relèvent moins de l'industrie de l'énergie ou de l'économie en général, bien que le prix du gaz soit apparemment le principal motif de la brouille entre les partenaires.
Le premier coup de feu a tonné dans le rapport présenté par Alexandre Riazanov, vice-président de Gazprom, le 28 novembre au troisième Forum international "Gaz de Russie 2005". Cinquante dollars les 1000 m3 sont un prix "inadmissible", selon son expression. Au cours de ces cinq dernières années, alors que les prix du gaz ont presque doublé sur le marché européen, l'Ukraine a continué à payer 50 dollars les 1000 m3 alors que le prix du marché, calculé selon la méthode dite "net back" (le prix sur le marché de base moins les frais de transport), est de plus de 160 dollars.
A l'heure actuelle, l'Ukraine fait litière des ententes antérieures intervenues au plus haut niveau et boucle les négociations sur le passage au règlement du transit et des livraisons en numéraire et à un prix correspondant aux tarifs européens. Elle persiste à demander le maintien des conditions de faveur pour 2006. La partie ukrainienne ne s'est pas encore accordée avec Gazprom sur le prix du gaz pour l'année prochaine et ne cesse d'insister sur un prix plus de deux fois inférieur au prix réel. Gazprom, à son tour, a proposé à l'Ukraine de signer sans plus tarder un contrat sur le transit du gaz russe allant en Europe et de le payer aux tarifs européens.

D'après Alexandre Riazanov, à partir de l'année prochaine, le gaz sera livré aux pays baltes à raison de 120-125 dollars les 1000 m3 au lieu de 80-95 dollars actuellement.

De même, le prix du gaz fourni à la Géorgie et à l'Arménie sera porté à peu près à 110 dollars, et à la Moldavie à 150-160 dollars. Le groupe gazier consent en même temps à maintenir le tarif assez élevé (2,5 dollars les 1000 m3 par 100 km) du transit par le territoire moldave car ce prix s'est formé "de façon historique" en raison de la brièveté de l'itinéraire via le territoire de ce pays.
En effet, il est plus qu'étrange de vendre du gaz 50 et 68 dollars les 1000 m3 à l'Ukraine et à la Géorgie respectivement quand les prix sur le marché mondial sont presque quatre fois plus élevés. Au vu des résultats de 2005, le prix moyen des livraisons de gaz aux pays extérieurs à la CEI sera de 185-190 dollars les 1000 m3, a annoncé le 1-er décembre au cours d'une visioconférence pour les investisseurs le directeur du service des prix d'exportations des matières premières de Gazexport, Vladimir Merkoulov. L'adoption de nouveaux tarifs avec l'Ukraine rapportera à Gazprom 1 milliard de dollars supplémentaires. C'est pourquoi les affirmations des dirigeants géorgiens selon lesquelles la décision de la Russie est purement politique sont sujettes à caution.
Cependant, la pression financière sur l'Ukraine, la Géorgie et les pays baltes n'est pas dénuée d'une certaine motivation politique. Il est en effet assez étrange de demander des avantages tout en déclarant que "plusieurs pays projettent de former un "axe" pour ne pas se laisser entraîner dans l'orbite de l'influence de la Russie". Il y a quelques jours le chef de l'administration du président géorgien, Guéorgui Arveladze, a annoncé qu'un pareil bloc antirusse serait créé à Kiev au forum de la Communauté du choix démocratique.
La flambée actuelle du conflit gazier entre la Russie et ses voisins fait apparaître la volonté sérieuse de Moscou de bâtir une nouvelle stratégie gazière dans l'espace post-soviétique. Aujourd'hui il est parfaitement clair que les subventions de la Russie à ses voisins sous forme de livraisons de gaz à des prix avantageux (par rapport aux cours européens) n'apportent pas de dividendes politiques. Pis, la rhétorique antirusse s'accentue et s'accompagne de pertes économiques sensibles. D'où la fermeté de Gazprom dans son effort pour porter dans l'immédiat le prix du gaz au niveau européen pour les pays de la CEI et des Etats baltes. Pour Kiev ou Tbilissi c'est peut-être une pression, mais pour Moscou c'est le passage tant attendu au réalisme en politique.
D'autant plus que la Russie est en train de construire graduellement l'infrastructure de sa nouvelle stratégie. En premier lieu dans le domaine du transport. Le premier pas a été le gazoduc Blue Stream, projet critiqué par tradition comme non rentable du point de vue économique.
Un jugement également négatif est porté aussi sur le projet de Gazoduc nord-européen (GNE).
L'aspect économique de ces projets n'est peut-être pas exempt de défauts mais l'importance des deux canalisations déborde largement le cadre de l'économie pure et simple.
Le Blue Stream permet à Gazprom d'accéder aux marchés d'Israël, de l'Italie et de la Grèce. "Nous projetons d'augmenter le débit de cette canalisation et considérons différentes variantes de livraison de gaz au Proche-Orient, à Israël et à d'autres pays", a dit récemment le vice-président de Gazprom et directeur général de Gazexport, Alexandre Medvedev.
Les premiers calculs montrent que ce projet peut être efficace. La livraison de gaz à la Grèce et la construction d'un gazoduc allant en Italie sont à l'étude. Selon Medvedev, le Blue Stream peut fonctionner dès maintenant à plein rendement. Parlant des possibilités d'exporter du gaz vers l'Europe du Sud, il a dit : "Je doute qu'un autre gaz puisse concurrencer le nôtre".
De même, le GNE permettra à Gazprom de prendre pied sur les marchés d'Europe du Nord, de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne sans avoir besoin d'atténuer les incessantes contradictions avec les pays de transit : l'Ukraine, la Pologne et la Biélorussie.
Les livraisons directes aux consommateurs européens permettront de redresser aussi les relations avec les voisins en en dégageant les composantes économique et politique.
Le deuxième élément constitutif de la ligne stratégique de Moscou consiste à amplifier la coopération gazière avec les pays d'Asie centrale. Au cours des trois années à venir Gazprom projette d'augmenter de dix fois ses achats de gaz en Asie centrale. Comme tous les débouchés du gaz centrasiatique sont contrôlés actuellement par Gazprom, le monopoliste russe tient les rênes des flux quantitatifs et géographiques dans tout l'espace post-soviétique.
Aujourd'hui les consommateurs de gaz russe en Transcaucasie et en Europe suivent avec préoccupation le nouveau round de cette "bataille du gaz". L'Union européenne n'a guère intérêt à soutenir l'actuelle politique énergétique de l'Ukraine qui frise le chantage. La Russie a assumé une bonne part de responsabilité pour la sécurité énergétique du continent. Entre autres, pour des raisons historiques. Car l'infrastructure soviétique des exportations d'hydrocarbures dont l'Ukraine était un élément important servait uniquement à approvisionner l'Europe.
Aujourd'hui, les ventes de gaz à l'Europe dépendent à 80% de l'Ukraine qui s'ingénie à exploiter la situation pour refuser d'adopter les prix du marché. A la veille des législatives, la hausse du prix du gaz, inévitable dans ce cas pour les consommateurs, peut avoir des conséquences catastrophiques pour les autorités en place.
Moscou a de nouveau déclaré sa détermination par la bouche du vice-président de Gazprom. Alexandre Medvedev a annoncé que si le prix de 160 dollars les 1000 m3 n'était pas accepté, Gazprom ferait à Kiev une autre proposition dans laquelle son tarif serait encore plus élevé, ce qui a quelque peu refroidi les ardeurs de la partie ukrainienne. De toute façon, le 2 décembre, le ministre ukrainien de l'Energie Ivan Platchkov a dit que la semaine prochaine toutes les divergences sur le gaz seraient réglées avec la Russie.

On peut supposer que l'Ukraine finira par céder en échange d'une hausse du prix du transit et d'un sursis d'adoption des cours du marché mondial.

Kiev ne peut pas fermer les yeux sur le fait que les travaux de construction du GNE ont commencé et que les quantités de gaz à transporter par le réseau ukrainien seront dans un avenir très proche décidées à Moscou, selon la bonne volonté de Gazprom.
Il est évident qu'il est temps que les pays de transit commencent à se préparer à une telle tournure des événements. Quant au chantage, à la création d'axes antirusses et d'autres démarches de cette nature, tout cela se soldera plutôt par une pénurie de gaz dans leurs réseaux énergétiques.

Moscou apprend à manier son influence énergétique comme un argument géopolitique.

L'Occident semble comprendre mais sous-estime encore, malheureusement, la puissance de cet instrument à l'époque contemporaine, tout comme la détermination du Kremlin à en faire usage
.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette conclusion, venant de l'agence de presse officielle russe, est lourde de sous entendus...

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La Russie premier exportateur mondial de gaz jusqu'en 2020

Message par alan » 06 déc. 2005, 12:17

.
La Russie restera le premier exportateur mondial de gaz jusqu'en 2020

05/12/2005 20:04 http://fr.rian.ru/world/20051205/42322262.html

SIANGAN (HONGKONG), 5 décembre - Mark Zavadski, RIA Novosti.

La Russie occupera la première place mondiale dans les exportations de gaz jusqu'en 2020, a déclaré, dans une interview à RIA Novosti lundi, Fatih Birol, un expert auprès de l'Agence internationale pour l'Energie.
A Siangan (Hingkong), il participe à la conférence internationale Fuel Asia 2005 qui s'est ouverte lundi.

"Nous estimons que la Russie saura rester le premier exportateur mondial de gaz jusqu'en 2020 après quoi elle pourrait être devancée par les pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord", a noté l'expert.

"Tout cela bien-sûr à condition que les tendances actuelles à la hausse de la demande de gaz se maintiennent et les investissements suffisants dans la branche gazière se confirment dans les pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord", a-t-il souligné.

La Russie, a affirmé l'expert, a la possibilité de rester le premier exportateur mondial de gaz même au-delà de cette date si elle réussit à limiter sa consommation intérieure.

"Si la Russie réussit d'une manière ou d'une autre à remplacer le gaz dans la structure de sa consommation (énergétique) intérieure, elle a toutes les chances de rester le plus gros exportateur de gaz au-delà de 2020 également", a indiqué le représentant de l'Agence internationale pour l'Energie.

Fatih Birol est considéré comme l'un des experts les plus prestigieux en matière d'énergie. Outre ses occupations principales, il rédige les rapports World Energy Outlook, dans lesquels des dizaines d'experts mondiaux généralisent les tendances courantes sur les marchés énergétiques mondiaux.

L'Agence internationale pour l'Energie (son siège se trouve à Paris) conseille les gouvernements de 26 pays occidentaux sur les questions de la politique énergétique. Fondée pendant la crise pétrolière de 1973, l'Agence a pour mission de concerter la politique des grands pays développés pendant les crises.
.

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Message par lionstone » 06 déc. 2005, 16:54

Moscou prêt à livrer plus de pétrole et de gaz à l'Inde (Poutine)
06-12 http://actu.voila.fr/Depeche/ext--franc ... hjekd.html

La Russie est prête à augmenter ses livraisons de pétrole et de gaz à l'Inde et à contribuer au développement de son secteur nucléaire civil, a déclaré mardi le président Vladimir Poutine à l'issue de ses entretiens avec le Premier ministre indien Manmohan Singh au Kremlin, ont rapporté les agences russes.

"Nous connaissons l'intérêt de l'Inde pour l'augmentation des livraisons de pétrole et de gaz", a dit le président russe devant la presse. "Nous étudions au niveau des experts toutes sortes de scénarios pour répondre à cette demande", a-t-il ajouté.

De son côté, le Premier ministre indien a souligné que "les besoins de l'Inde en termes d'achat d'énergie augmentent très rapidement. Nous sommes un importateur net d'énergie et cette dépendance de l'extérieur ne fera que s'accroître".

M. Singh a évoqué dans ce contexte le projet d'un gazoduc Iran-Pakistan-Inde, en soulignant qu'une coopération des pays voisins en la matière "contribuerait à la stabilité géopolitique dans la région".
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Message par MadMax » 07 déc. 2005, 18:33

La Russie suit l'évolution de la situation autour des bases militaires américaines en Europe (ministre)

16:56 | 07/ 12/ 2005

BRUXELLES, 7 décembre - RIA Novosti. La Russie suit l'évolution de la situation autour des bases militaires américaines en Europe, a déclaré mercredi à Bruxelles le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous suivrons les changements effectués par la partie américaine en Europe. Nous menons un dialogue permanent avec les États-Unis à ce sujet", a indiqué M.Lavrov au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue belge Karel de Gucht.

"Selon nos ententes de principe, les changements en cours en Europe ne doivent pas menacer la stabilité. Nous souhaitons savoir si ces ententes sont conformes au Traité sur les Forces Conventionnelles en Europe (FCE)", a souligné le ministre.

"Malheureusement, sous de faux prétextes, nos partenaires occidentaux n'ont toujours pas entamé la réalisation du Traité FCE", a poursuivi M.Lavrov.

La troisième conférence sur le FCE prévue pour mai 2006 permettra d'analyser la situation en détail, selon lui.

Pendant sa visite à Bucarest, la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice a signé un accord avec la Roumanie sur le déploiement de bases militaires américaines dans ce pays. Washington envisage également de créer des bases militaires en Pologne et en Bulgarie.

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