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Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Message par energy_isere » 04 déc. 2021, 15:33

Projet de réacteur SMR de 300 MWe au Canada.
OPG chooses BWRX-300 SMR for Darlington new build

02 December 2021

Ontario Power Generation (OPG) has selected the BWRX-300 small modular reactor (SMR) for the Darlington new nuclear site, and will work with GE Hitachi Nuclear Energy (GEH) to deploy the reactor. Canada's first commercial, grid-scale, SMR could be completed as early as 2028.

The Darlington site, next to OPG's operating CANDU reactors, is the only site currently licensed in Canada for new nuclear (Image: OPG)
OPG and GEH will collaborate on SMR engineering, design, planning, preparing licensing and permitting materials, and site preparation activities. Site preparation will begin in the spring of 2022, pending appropriate approvals, OPG said. It aims to apply to the Canadian Nuclear Safety Commission (CNSC) for a construction licence by the end of next year.

Darlington is the only site in Canada currently licensed for new nuclear: OPG was granted a site preparation licence by the CNSC in 2012, after completion of an environmental assessment which included public involvement, but reductions in forecast electricity demand led to a decision to defer plans for new build. OPG last year announced it was resuming planning activities for additional nuclear power generation via an SMR at the site, rather than a large conventional reactor, as previously envisaged. The CNSC recently granted a 10-year renewal to the site preparation licence, which had been due to expire in August 2022.

"We know nuclear is a key proven zero-emissions baseload energy source that will help us achieve net-zero as a company by 2040, and act as a catalyst for efficient economy-wide decarbonisation by 2050," OPG President and CEO Ken Hartwick said. "By moving forward, with our industry-leading technology partner GE Hitachi, on deployment of innovative technology for an SMR at Darlington, OPG is paving the way on the development and deployment of the next generation of nuclear power in Canada and beyond."

The BWRX-300 is a 300 MWe water-cooled, natural circulation SMR with passive safety systems that leverages the design and licensing basis of GEH's ESBWR boiling water reactor, which has been certified by the US Nuclear Regulatory Commission. It is currently undergoing a Canadian Nuclear Safety Commission pre-licensing Vendor Design Review, or VDR. As well as the BWRX-300, OPG had also been considering Terrestrial Energy's Integrated Molten Salt Reactor and X-energy's Xe-100 high-temperature gas-cooled reactor for deployment at Darlington.

A 2020 study by the Conference Board of Canada found that a 300 MWe grid-scale SMR built in Ontario and operated for 60 years would create thousands of direct and indirect jobs from project development through to decommissioning.
...................
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... -new-build

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Message par energy_isere » 19 déc. 2021, 18:45

En Ontario la centrale hydraulique de Adam Beck célèbre ses 100 ans. La centrale de 447 MW avait commencé à produire en 1921, et était alors la plus puissante du monde à cette époque.
Les génératrices étaient en 25 Hz !
Sir Adam Beck I Station Celebrates 100 Years of Service

05 Dec 2021 by waterpowermagazine.com

Ontario Power Generation (OPG) is celebrating the 100th anniversary of its flagship Sir Adam Beck I Generating Station, with the 447MW station having first produced power toward the end of 1921 under its original name, the Queenston-Chippawa Hydroelectric Plant.

Image

............
At the time it was built by Ontario Hydro, OPG’s predecessor, the 18-storey-high facility was the largest hydroelectric generating station in the world. Due to its sheer size and scope, the construction was an ambitious undertaking for the 10,000 or so workers who broke ground on the new plant in 1917. Almost immediately, workers faced immense challenges and obstacles, including the arrival of the Spanish Flu pandemic in 1918, one of the most virulent pandemics in global history.
...............
https://www.world-energy.org/article/21559.html

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Message par energy_isere » 16 janv. 2022, 09:48

La situation énergétique du Canada décryptée par l'AIE

parue le 14 janvier 2022

Le Canada est un producteur, un consommateur et un exportateur de premier plan dans le paysage énergétique mondial, rappelle l’AIE dans un rapport consacré à ce pays publié le 13 janvier(1).

Rappels sur la situation énergétique du Canada

La consommation d’énergie primaire du Canada, pays d’un peu plus de 38 millions d’habitants, s’est élevée à 287,6 Mtep en 2020. Elle reposait à près de 76,5% sur les énergies fossiles, gaz naturel (39,1%) et pétrole en tête (32,7%). Le pays, grand comme 18 fois la France métropolitaine, fait partie des dix principaux producteurs mondiaux de pétrole, de gaz naturel, d’hydroélectricité, d’uranium mais aussi d’électricité d’origine nucléaire ainsi que d’origine éolienne ou encore de biocarburants. Il extrait par ailleurs d'importantes quantités de minéraux « critiques » essentiels dans le cadre de la transition énergétique. Au total, le Canada a exporté 44% de sa production d’énergie en 2020, indique l’AIE.

La production énergétique du Canada repose pour près de moitié sur le pétrole (51% en 2020). Le pays dispose des troisièmes réserves prouvées au monde de pétrole(2) (dont 97% sous forme de sables bitumineux et seulement 3% de réserves dites « conventionnelles)(3) et a produit près de 5,2 millions de barils par jour de pétrole brut en 2020, soit 55% de plus qu’en 2010(4).

Le Canada dispose d’une production d’électricité décarbonée à près de 83%, essentiellement grâce à son parc hydroélectrique (60% du mix électrique national en 2020) et dans une moindre mesure du nucléaire (près de 15%), et le pays ambitionne de porter cette part à 90% à l’horizon 2030. Dans cette optique, le gouvernement fédéral s’est entre autres engagé à faire fermer toutes les centrales à charbon « traditionnelles » du pays d’ici à 2030 et à lancer de nouveaux projets hydroélectriques. L’AIE souligne que l’intégration de nouvelles capacités éoliennes et solaires dans le mix électrique canadien sera facilité par le parc hydroélectrique de ce pays, constitué de larges réservoirs permettant un stockage à grande échelle.

Quelques recommandations de l'AIE

Comme dans chacun de ces « policy reviews » consacrés à des pays, l’AIE souligne les transformations en cours du système énergétique canadien et émet des recommandations pour renforcer notamment les engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le Canada ambitionne de réduire de 40% à 45% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 2005 (et d’atteindre « zéro émission nette » d’ici à 2050). Pour soutenir ses engagements climatiques, le pays a entre autres mis en place un système de tarification du carbone et dispose d’un règlement fédéral portant sur les émissions de méthane de son important secteur pétrolier et gazier.

L’AIE souligne l’importance de réduire l’intensité carbone liée à l’extraction de pétrole et de gaz au Canada (celle-ci est déjà en déclin depuis plusieurs années), qui compte pour un quart des émissions nationales de gaz à effet de serre. L’Agence internationale de l’énergie souligne également le rôle moteur du Canada dans de nombreux domaines d'innovation comme « la capture, l’utilisation et le stockage de CO2, l’hydrogène propre et les SMR, avec la perspective d’être un fournisseur de solutions énergétiques et climatiques aux autres pays ».

L'AIE recommande par ailleurs de promouvoir une stratégie nationale en faveur de l'efficacité énergétique, d'augmenter les interconnexions électriques entre les différentes provinces canadiennes, d'étendre l'accès à l'énergie auprès des communautés autochtones isolées du nord du pays et de prévoir des actions de soutien pour les travailleurs du secteur du charbon qui seront affectés par la transition énergétique.
https://www.connaissancedesenergies.org ... aie-220114

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Message par energy_isere » 21 janv. 2022, 01:06

Canada: hausse des investissements pétroliers et gaziers prévus en 2022

AFPparue le 21 janv. 2022

L'Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) s'attend à une augmentation de 22% des investissements pétroliers et gaziers en 2022 par rapport à l'année précédente.

"Nous constatons une augmentation d'environ 22% par rapport à 2021, ce qui représente des investissements du secteur de l'ordre de 32,8 milliards de dollars canadiens (23,2 milliards d'euros)", a déclaré jeudi à l'AFP Tim McMillan, président de l'ACPP, porte-voix de l'industrie énergétique canadienne.

Le Canada est le quatrième producteur de pétrole au monde et l'économie de certaines provinces, en particulier l'Alberta, est largement basée sur les énergies fossiles.

Selon l'Association, la hausse prévue des investissements est attribuable à une augmentation de la demande mondiale en pétrole qui, selon Tim McMillan, "est en train de revenir à des niveaux record et devrait croître de manière assez spectaculaire dans les prochaines années".

Depuis 2014, le secteur pétrolier et gazier canadien tourne au ralenti en raison de la chute des prix qui a lourdement fait souffrir l'Alberta, province de l'ouest qui produit la grande majorité de l'or noir du Canada.

"Nous en étions à plus de 81 milliards de dollars d'investissements en capital (en 2014), et cela a diminué ensuite presque chaque année jusqu'au rebond de 2021", a expliqué Tim McMillan.

La hausse des investissements prévue en 2022 sera autant observée dans les secteurs du pétrole conventionnel que dans les sables bitumineux, selon l'ACPP.

Outre l'Alberta, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan - deux autres provinces occidentales - devraient profiter de cette hausse des investissements. La production offshore au large de Terre-Neuve en Atlantique devrait stagner.

Justin Trudeau, souvent critiqué pour son bilan environnemental, a nommé en octobre dernier un militant écologiste au ministère de l'Environnement.

Selon les experts, le réchauffement climatique en cours est attribuable aux activités humaines et notamment aux énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon). Il a pour conséquence d'amplifier les phénomènes climatiques extrêmes.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 022-220121

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Message par energy_isere » 11 févr. 2022, 17:29

Le Québec à côté de sa cible climatiques et consommation de pétrole en hausse

STÉPHANE BLAIS La Presse Canadienne

Une chaire de recherche avance que le Québec n'atteindra pas ses objectifs climatiques, tout comme il n'a pas atteint sa cible de réduction de gaz à effet de serre (GES) de 2020, et que globalement, le secteur de l'énergie n'évolue pas au Québec à la hauteur des ambitions des politiques.

Dans un document intitulé l'État de l'énergie au Québec 2022 publié jeudi, Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l'énergie de HEC Montréal, signale qu'après que la pandémie de COVID-19 eut fait reculer les ventes de produits pétroliers de 11 % au Québec en 2020 par rapport à 2019, la consommation reviendra au niveau de 2019 si la reprise économique et les ventes de véhicules énergivores se maintiennent.

Achat de gros véhicules et croissance du transport de marchandises

L'engouement pour les gros véhicules et la croissance dans le transport de marchandises expliquent l'essentiel de la hausse.

Même s'il y a un nombre croissant de bornes électriques, que les gouvernements financent les achats de voitures électriques (VÉ) et qu'il y a de plus en plus de ce type de véhicules sur le marché, les ventes de gros véhicules continuent d'augmenter.

«Les VÉ ne représentaient que 7% du marché en 2020, comparativement à 71% pour les camions légers. Il s'est ainsi vendu environ 15 camions légers pour chaque VÉ vendu en 2020. Ces tendances sont contraires à l'atteinte des cibles de réduction des émissions de GES», souligne le rapport.

L'analyste en mobilité chez Équiterre, Andréanne Brazeau, souligne que «97% de toute l'énergie consommée en transport provient des produits pétroliers raffinés», preuve que notre dépendance aux énergies fossiles est encore «très, très forte».

«Il faut mettre en place des politiques qui sont plus ambitieuses, que ce soit au niveau de la réglementation comme la publicité et il faut des normes d'émissions plus sévères, des investissements dans le transport collectif et actif», croit Mme Brazeau.

Elle souligne «qu'en ce moment, tous les gains qu'on a en termes d'émission de GES par les véhicules électriques sont annulés par l'engouement pour les gros véhicules».

Depuis longtemps, Équiterre réclame la mise en place d'un système de «bonus malus», également appelé «redevance-remise».

Un tel programme gouvernemental permettrait l'octroi d'un bonus à l'acheteur d'un véhicule neuf qui consomme moins que celui qu'il possédait avant. À l'inverse, un montant supplémentaire, une taxe, serait imposé à l'achat d'un gros véhicule énergivore.

«Comme ça, on finance les véhicules à zéro émission, et on décourage l'achat des plus gros véhicules», souligne Andréanne Brazeau.

De 1990 à 2019, le parc de véhicules personnels au Québec a augmenté de 66%, soit une hausse trois fois plus importante que la croissance démographique de la province, selon le rapport de HEC Montréal.

Pendant la même période, la distance moyenne parcourue par les camions lourds de marchandises a augmenté de 61%, en partie en raison de la croissance du commerce globalisé et électronique, ainsi que de la pression du mode de livraison «?juste à temps», selon le rapport.

«Le Québec doit se poser de sérieuses questions sur ses façons de consommer et d'acheter des biens», selon l'analyste en mobilité chez Équiterre, qui souligne que «le fait d'avoir un produit commandé en ligne le lendemain par exemple, ça ajoute une grande pression sur la demande énergétique du transport».

Elle suggère que le gouvernement oblige les commerçants à indiquer «l'option la plus écologique» lorsqu'un consommateur veut se faire livrer un produit.

«On n'a aucune information là-dessus, donc c'est très difficile pour une personne qui ne connaît pas ça de faire le choix le plus écologique. Je pense que si on donne l'information aux gens, les gens sont capables de prendre la bonne décision», souligne Mme Brazeau.

Les produits pétroliers retrouvent leur niveau prépandémique

La Chaire de gestion du secteur de l'énergie de HEC Montréal écrit que les données mensuelles canadiennes de 2021 de Statistique Canada montrent que les ventes de produits pétroliers ont rebondi en 2021 et ont presque retrouvé leur niveau prépandémique. En août dernier, pour l'essence, les ventes canadiennes ont même dépassé celles de 2019.

Par ailleurs, le document signale que la consommation d'électricité au Québec est fortement dépendante de la température, chaque degré de refroidissement l'hiver nécessitant près de 400 mégawatts (MW) de capacité de production supplémentaire. Rien dans les tarifs résidentiels ne reflète cependant les coûts de cette puissance supplémentaire, car les tarifs continuent d'être subventionnés par un interfinancement venant des consommateurs commerciaux.

Cependant, les auteurs du document ont observé qu'en 2021, cet interfinancement a continué de diminuer.

D'autre part, la Chaire rappelle qu'Hydro-Québec évaluait ses surplus à environ 40 térawattheures (TWh) par année en 2019. Elle signale que ceux-ci pourraient s'effacer à l'horizon 2029 avec les nouveaux contrats d'exportation, la croissance de la demande et l'électrification, notamment.

Le document constate aussi que les filières des bioénergies et de l'hydrogène se développent très inégalement. Alors que des projets d'hydrogène vert prennent forme, des usines de biocarburants ferment ou restent inactives.

Le professeur Pierre-Olivier Pineau signale que malgré la succession de plans d'action contre les changements climatiques, les émissions de gaz à effet de serre (GES) n'ont cessé de croître depuis 2014.
https://www.lesoleil.com/2022/02/10/le- ... d33bcecca8

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Message par Jeudi » 11 févr. 2022, 17:50

energy_isere a écrit :
11 févr. 2022, 17:29
Le Québec à côté de sa cible climatiques et consommation de pétrole en hausse
…et c’est même pas faute d’avoir manqué d’ambition sur les cibles. :oops:
Quand rien dans l’univers ne te contredit, ça veut dire que tu n’écoutes pas.

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Message par phyvette » 11 févr. 2022, 18:11

Ne critiquons pas trop le Canada, il se pourrait bien qu'il nous dépanne en gaz GNL si on devait manquer de gaz Russe.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Canada

Message par Jeudi » 11 févr. 2022, 18:38

phyvette a écrit :
11 févr. 2022, 18:11
Ne critiquons pas trop le Canada, il se pourrait bien qu'il nous dépanne en gaz GNL si on devait manquer de gaz Russe.
Tu peux y aller, on parlait du Québec qui n’a ni GNL ni l’intention de le laisser passer. :twisted:
Quand rien dans l’univers ne te contredit, ça veut dire que tu n’écoutes pas.

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Message par energy_isere » 13 févr. 2022, 10:57

Canadian Oil Exports To U.S. At Record Level

By Charles Kennedy - Feb 11, 2022

Canadian oil producers are exporting crude to the U.S. at record rates, Reuters has reported, adding that demand for the heavy, sour crude that Canada is producing is surging.

What’s more, a growing amount of this crude is not staying at Gulf Coast refineries but is being exported to international markets. Kpler data cited by Reuters shows that the rate of Canadian heavy crude exports from the Gulf Coast topped 180,000 bpd last year, up from about 70,000 bpd in 2019 and 2020.

In December, export rates from the Gulf Coast reached 300,000 bpd. Most of this crude is going to India, China, and South Korea, replacing lost Venezuelan barrels.

Canada’s oil sands production is also at record levels of 3.5 million bpd, according to the Reuters report. According to a Capital Economics expert, however, Canada’s oil production is suffering from pipeline constraints.

“The oil sector is not the driver of GDP growth that it once was,” Stephen Brown said in a note quoted by Bloomberg this week. “Due to pipeline capacity constraints, there is little supply response to rising prices, with oil production still stuck near 2018 levels. With export capacity out of their hands, producers have been using their income to pay down debt rather than invest.”

“As there is little scope for an immediate supply response and it takes time for higher oil export earnings to feed through to the rest of the economy, for example, in the form of higher wages in the oil patch, there is a risk that higher oil prices initially have a modest negative impact on Canadian economic activity, by eating into consumers’ real spending power,” the economist also said.

The Canadian oil industry has been hard hit by canceled pipeline projects, but, as Reuters reports, Enbridge managed to expand the capacity of the Line 3 pipeline twofold last year. At the same time, the Capline Pipeline, which normally transports crude from Louisiana to Illinois, reversed flows last year to move more Canadian crude to the Gulf.
https://oilprice.com/Energy/Energy-Gene ... Level.html

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Message par GillesH38 » 13 févr. 2022, 12:56

Jeudi a écrit :
11 févr. 2022, 17:50
energy_isere a écrit :
11 févr. 2022, 17:29
Le Québec à côté de sa cible climatiques et consommation de pétrole en hausse
…et c’est même pas faute d’avoir manqué d’ambition sur les cibles. :oops:
tout ça pour un truc dont on peut facilement se passer, et qui n'a rien à voir avec la croissance économique, vous êtes pas malins dis donc ...
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par energy_isere » 24 mars 2022, 23:00

Conflit en Ukraine: le Canada va augmenter ses exportations de pétrole

AFP le 24 mars 2022

Le Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, a annoncé jeudi une augmentation d'environ 5% de ses exportations de pétrole pour répondre "aux demandes d'aide" de ses "alliés, aux prises avec des pénuries" en raison du conflit en Ukraine.

En 2022, "l'industrie canadienne a la capacité d'augmenter progressivement ses exportations de pétrole et de gaz d'environ 300.000 barils par jour (200.000 barils de pétrole et 100.000 barils d'équivalent pétrole par jour de gaz naturel), afin de remplacer le pétrole et le gaz russes", a indiqué Jonathan Wilkinson, ministre canadien des Ressources naturelles, dans un communiqué.

Ce dernier se trouve à Paris, où il participe à la réunion ministérielle de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) pour discuter avec ses homologues internationaux de la sécurité énergétique mondiale et de la transition vers une économie décarbonée.

"Nos alliés en Europe nous disent qu'ils ont besoin de notre aide pour s'affranchir du pétrole et du gaz de la Russie dans l'immédiat, tout en accélérant la transition énergétique continentale. Le Canada est particulièrement bien placé pour aider dans ces deux dossiers", a déclaré le ministre canadien.

L'Union européenne réfléchit à un embargo sur le pétrole russe.

Le Canada a annoncé en parallèle l'octroi de 8 millions de dollars au programme de transition vers l'énergie propre de l'AIE, afin d'aider les économies émergentes à accélérer leur transition énergétique tout en répondant à leurs besoins en énergie.

Au Canada, les émissions de carbone du secteur pétrolier et gazier ont augmenté de 20% depuis 2005 et représentent 26% des émissions totales.

L'an dernier, le gouvernement Trudeau avait annoncé vouloir réduire les GES de 40 à 45% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005, sans détailler comment il comptait atteindre cette cible, qui est inférieure à celle de l'Union européenne et des États-Unis.

Les prix du pétrole sont repassés au-dessus du seuil des 120 dollars le baril mercredi, stimulés par la perspective de nouvelles sanctions contre la Russie, la chute des stocks américains et des dégâts sur un terminal pétrolier russe.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ole-220324

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Message par energy_isere » 25 mars 2022, 08:43

Le Canada face au dilemme d'un grand projet pétrolier

AFP le 25 mars 2022

Ce sera leur premier véritable test environnemental: six mois après sa réélection, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et son nouveau ministre de l'Environnement, l'ex-activiste pour le climat Steven Guilbeault, doivent statuer sur le sort d'un important projet pétrolier offshore controversé.

Le dilemme est tel que la décision a déjà été reportée deux fois ces derniers mois. Et le nouveau contexte international, avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, pourrait encore compliquer la donne.

Quatrième producteur mondial de pétrole, le Canada est assis sur des réserves énormes. Mais Justin Trudeau, qui a pris des engagements climatiques forts pendant la campagne électorale, affirmait en octobre dernier qu'il fallait "s'assurer que l'industrie pétrolière et gazière arrête d'augmenter ses émissions et commence à les réduire".

Ce projet, nommé Bay du Nord et porté depuis des années par le géant norvégien Equinor, permettrait d'exploiter un gisement pétrolier à plus d'un kilomètre de profondeur dans l'océan Atlantique, à 500 kilomètres au large de la province de Terre-Neuve.

Il s'agirait de la cinquième du genre au Canada et cela permettrait d'extraire environ 300 millions de barils de pétrole sur 30 ans, selon l'entreprise.

Ottawa fait face à un "très gros dilemme", estime Pierre-Olivier Pineau, professeur à HEC Montréal et spécialiste du secteur de l'énergie. Entre secourir une province pétro-dépendante plongée dans un gouffre financier et passer de la parole aux actes en renonçant à ce projet.

"Si je devais parier, je pense qu'il y a une chance légèrement supérieure qu'il refuse" de poursuivre le projet, affirme-t-il à l'AFP.

Justin Trudeau a souvent été critiqué ces dernières années par les écologistes pour ses décisions liées au secteur pétrolier, notamment pour avoir nationalisé en 2018 un oléoduc, puis avoir versé une aide de 320 millions de dollars aux travailleurs du pétrole de Terre-Neuve, en 2020.

Pour Équiterre, l'une des plus grandes organisations écologiques du Québec, le gouvernement Trudeau doit sans hésiter rejeter Bay du Nord.

"Le Canada est vraiment très loin d'atteindre ses cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES)", estime Émile Boisseau-Bouvier, analyste des politiques climatiques pour l'association. Son organisme a été cofondé par celui qui est devenu ministre de l'Environnement l'automne dernier.

Steven Guilbeault devra rendre la décision du gouvernement d'ici mi-avril. Mardi, un consortium scientifique britannique a estimé que les pays producteurs de pétrole et de gaz les plus riches devraient cesser d'ici 2034 toute production pour espérer contenir le réchauffement climatique à 1,5°C.

- "Semaines décisives" -

L'an dernier, le gouvernement Trudeau avait annoncé vouloir réduire les GES de 40 à 45% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005.

Il n'a cependant pas expliqué comment il parviendrait à atteindre cette cible, qui est inférieure à celle de l'Union européenne et des États-Unis, premier producteur de pétrole de la planète.

"Ce n'est pas en misant sur une industrie moribonde qu'on va régler le problème", renchérit M. Boisseau-Bouvier. Selon lui, "les prochaines semaines vont être décisives" pour le Canada, puisqu'Ottawa doit aussi dévoiler sous peu son plan de réduction des GES.

Mais à Terre-Neuve, province très endettée au taux de chômage record, ils sont nombreux à rêver des milliers d'emplois et des milliards de dollars en redevances promis par le projet.

"Bay du Nord sera de loin la meilleure plateforme extra-côtière sur le plan des émissions", a défendu le Premier ministre provincial Andrew Furey.

Le projet a été examiné par l'Agence d'évaluation d'impact du Canada, organisme qui relève du ministre fédéral de l'Environnement. Elle a conclu en août que Bay du Nord "n'est pas susceptible d'entraîner d'effets environnementaux négatifs importants".

Mais "le Canada ne peut pas respecter ses engagements climatiques et accroître sa production de pétrole et de gaz", estime Angela Carter, professeure à l'Université de Waterloo, affirmant qu'"on ne peut pas vouloir le beurre et l'argent du beurre".

Le Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, a annoncé jeudi une augmentation d'environ 5% de ses exportations de pétrole pour répondre "aux demandes d'aide" de ses "alliés, aux prises avec des pénuries" en raison du conflit en Ukraine.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ier-220325

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Message par energy_isere » 30 mars 2022, 09:23

Climat: le Canada annonce plus de 9 milliards de dollars d'investissements

AFP le 29 mars 2022

Plus de véhicules électriques, d'énergies vertes... le gouvernement canadien a annoncé mardi 9,1 milliards de dollars canadiens (6,5 milliards d'euros) d'investissements pour atteindre son objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030 par rapport à 2005.

Pour le Premier ministre canadien Justin Trudeau, "le monde entier se concentre sur l'énergie propre", y compris l'Europe qui souhaite réduire sa dépendance au pétrole et gaz russe.

"Le Canada ne peut pas se permettre de ne pas le faire", a-t-il ajouté en conférence de presse à Vancouver, dans l'ouest du Canada.

"Les dirigeants avec lesquels je me suis entretenu en Europe ces dernières semaines ont été clairs: ils ne veulent pas seulement mettre fin à leur dépendance au pétrole et au gaz russes, ils veulent accélérer la transformation énergétique vers une énergie propre et verte", a-t-il déclaré.

Plus de 2,9 milliards de dollars seront injectés dans la transition vers les véhicules électriques, comprenant notamment des aides aux Canadiens et des infrastructures de recharge.

Ottawa a pour objectifs de vendre au moins 20% de véhicules zéro émission d'ici 2026 et qu'ils représentent la totalité des nouveaux véhicules de tourisme vendus au Canada d'ici 2035.

En outre, le gouvernement de Justin Trudeau va investir dans la construction de bâtiments à consommation énergétique nette zéro d'ici 2050, et dans des projets d'énergie éolienne et solaire.

Le Canada veut réduire de 31% les émissions du secteur pétrolier et gazier afin d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.

Ce plafond bien "qu'important" ne va pas assez loin, a estimé la Fondation David Suzuki, une association de défense de l'environnement. "Ce plan a de meilleures chances de succès que tous les plans climatiques canadiens qui l'ont précédé", a toutefois admis sa directrice générale.

Le Canada s'est engagé à réduire de 40% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030, par rapport à leur niveau de 2005.

En novembre dernier, Jerry DeMarco, le commissaire à l'environnement canadien, avait pointé du doigt les "échecs" du pays en matière de lutte contre les changements climatiques. Le Canada avait enregistré la "pire performance" des pays du G7, selon cet organisme indépendant.

Quatrième producteur de pétrole au monde, le Canada se classe parmi les 10 plus grands émetteurs d'émissions de GES de la planète et compte l'un des plus hauts taux d'émissions par habitant.

La semaine dernière, Ottawa a annoncé une augmentation d'environ 5% de ses exportations de pétrole pour répondre "aux demandes d'aide" de ses "alliés, aux prises avec des pénuries" en raison du conflit en Ukraine.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nts-220329

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Re: Canada

Message par energy_isere » 06 avr. 2022, 09:02

Canada To Invest $1.6 Billion In Battery Metals Supply

By Irina Slav - Apr 05, 2022

Canada will spend some $1.6 billion (C$2 billion) on building a battery mineral supply chain, Reuters has reported, citing two sources from the federal government in Ottawa.

Nickel, lithium, cobalt, and magnesium will be at the heart of the plan, which would involve a boost in both production and processing of these metals and minerals, the sources said.

The plan, likely to be unveiled with this year's budget on Thursday, is the latest signal that North American economies are waking up to the crucial nature of the mineral supply issue for the energy transition. The United States and Canada both have very ambitious transition goals that feature EVs heavily, but until recently, considerations about the security of battery mineral supply appeared to be secondary.

Even as they take center stage, however, challenges remain. As a Reuters analysis from December last year points out, the Biden administration and the Trudeau government are both very much in favor of EVs and are offering generous incentives to carmakers to make EVs and convince people to buy them. They have, however, fallen short at the start of the supply chain: mining.

PolyMet's Minnesota copper-nickel mine woes are a case in point. In Canada, such a case is Bill C-69, which, according to this Mining.com article, "broadens the scope of the assessment process and adds more consultation with the public and particularly indigenous groups" for new mining projects.

Yet, at the same time, the government in Ottawa seems to be aware of the importance of mining for the advancement of its EV plans.

"There are some particular projects that we are looking at and working on at the present time," said Natural Resources Minister Jonathan Wilkinson recently, adding that all projects, "whether they're extraction or processing, need to be accelerated significantly, and that's what the critical mineral strategy will be about."
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... upply.html

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Re: Canada

Message par energy_isere » 07 avr. 2022, 09:02

suite de 3 posts au dessus.
Le Canada approuve un grand projet pétrolier offshore controversé (ministre)

AFP le 06 avr. 2022

Le gouvernement du Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, a donné son aval pour la construction d'un grand projet pétrolier controversé dans l'océan Atlantique, a annoncé mercredi le ministre canadien de l'Environnement Steven Guilbeault.

Ce projet, nommé Bay du Nord et porté depuis des années par le géant norvégien Equinor, permettra d'exploiter un gisement pétrolier à plus d'un kilomètre de profondeur à 500 kilomètres au large de la province de Terre-Neuve. La mise en exploitation du projet est prévue en 2028.

"Le projet d'exploitation de Bay du Nord peut aller de l'avant, sous réserve de certaines des conditions environnementales les plus strictes jamais imposées, y compris l'exigence historique pour un projet pétrolier et gazier d'atteindre la carboneutralité d'ici 2050", a déclaré le ministre et ex-activiste pour le climat.

Selon une évaluation environnementale approfondie, le projet n'est pas susceptible d'entraîner des effets environnementaux négatifs importants, a ajouté le ministre.

Le dilemme était tel sur ce projet, considéré par les écologistes comme un véritable test environnemental pour le gouvernement de Justin Trudeau, que la décision a été reportée deux fois ces derniers mois.

Il s'agira de la cinquième plateforme pétrolière du genre au Canada et cela permettra l'extraction d'environ 300 millions de barils de pétrole sur 30 ans, selon l'entreprise.

Justin Trudeau a souvent été critiqué ces dernières années par les écologistes pour ses décisions liées au secteur pétrolier, notamment pour avoir nationalisé en 2018 un oléoduc.

Mais il avait pris des engagements climatiques forts pendant la dernière campagne électorale et affirmait en octobre dernier qu'il fallait "s'assurer que l'industrie pétrolière et gazière arrête d'augmenter ses émissions et commence à les réduire".

Selon le dernier rapport des experts climat de l'ONU (Giec), pour respecter une hausse des températures à +1,5°C, l'usage du charbon sans capture de carbone (une technologie non mature à grande échelle) devrait être totalement stoppé et ceux du pétrole et du gaz réduits de 60% et 70%, respectivement, d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 2019.
https://www.connaissancedesenergies.org ... tre-220406

il s'agit d'un projet à 12 milliards de dollars !
Canada Greenlights Controversial $12 Billion Deepwater Oil Project

By Irina Slav - Apr 07, 2022,

The federal government of Canada has granted its approval for a $12-billion oil project offshore Newfoundland and Labrador, to be led by Norwegian state major Equinor.

According to the Norwegian company, the Bay du Nord project consists of several discoveries made between 2013 and 2020 that have combined recoverable reserves of some 300 million barrels of oil. Revenues for the Canadian government are estimated at some $2.8 billion (C$3.5 billion), according to the company.
................
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... oject.html

Image
https://www.energy-pedia.com/news/canad ... 020-174261

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