Canada

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Message par Raminagrobis » 18 mai 2018, 12:05

energy_isere a écrit :
17 mai 2018, 16:55

Si un accord n'est pas rapidement trouvé "je suis prête à couper les robinets" d'approvisionnement de pétrole et de gaz de la Colombie-Britannique, a-t-elle menacé
:shock: Et ben c'est sympa les relations entre provinces. J'aurais jamais imaginé qu'il y avait ce niveau de chantage au sein d'un même pays.
Toujours moins.

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Message par mobar » 18 mai 2018, 13:37

Gesticulations autour de négociations, ce sont des pratiques courantes dans tous les secteurs

La Colombie Britannique finira par laisser passer le pétrole par train ou par pipe ... moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, l'Alberta est coincé, le marché est à l'ouest!

La seule alternative intelligente serait de raffiner le pétrole lourd en Alberta et d'exporter des produits raffinés

Le prix du brut d'oil sands est 25% en dessous du WTI, exporter un pétrole d'aussi basse qualité est une aberration économique et stratégique
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Message par energy_isere » 29 mai 2018, 21:21

Coup de théatre :
Ottawa prêt à acheter le pipeline Trans Mountain

29 mai 2018

Ottawa s'engage à acheter à Kinder Morgan le pipeline Trans Mountain pour 4,5 milliards de dollars afin de s'assurer que le controversé projet d'agrandissement entre Edmonton et Burnaby se fasse.

Le premier ministre Justin Trudeau a fait l'éloge de l’entente sur Twitter : « Nous avons pris des mesures pour créer et protéger des emplois en Alberta et en Colombie-Britannique, et pour redémarrer la construction liée à l’agrandissement de l’oléoduc TMX, un projet vital qui s’inscrit dans l’intérêt national. »

Le fédéral n'écarte cependant pas la possibilité de trouver rapidement, avec l'aide de l'entreprise, un acheteur privé, ce qui lui éviterait d’aller de l’avant avec la transaction. Kinder Morgan a fixé comme date butoir le 22 juillet.

Si le gouvernement se retrouve propriétaire du pipeline par l'entremise d'une société d'État, il assumera les coûts de la construction et revendra plus tard le projet d’agrandissement et ses actifs.

Le gouvernement canadien ne compte donc pas rester propriétaire du projet à long terme, qu'il présente comme une « bonne possibilité d’investissement ».

Des groupes autochtones et des régimes de retraite canadiens font d'ailleurs partie des nombreux investisseurs qui ont déjà manifesté leur intérêt pour le projet, selon le gouvernement.

Les coûts de construction ne seront dévoilés que si Ottawa se retrouve propriétaire et paie la construction.

Ottawa garantira entre-temps le financement du projet pendant la saison de construction de l’été 2018 à l’aide d’une garantie de prêt d’Exportation et développement Canada.

Les travaux du prolongement de l’oléoduc Trans Mountain pourront donc être relancés sans tarder, affirme le gouvernement.

................

Image

................

Les opposants au projet craignent un déversement non seulement le long du tracé, mais aussi une fois que le bitume dilué est chargé sur des pétroliers. Ils s’inquiètent du risque d’accidents maritimes, car les navires devront manoeuvrer dans des passages étroits entre le terminal et l’océan.
................
L’expansion de l’oléoduc Trans Mountain, qui a vu le jour en 1953, prévoit la construction d’un second pipeline qui relie Edmonton au terminal pétrolier de Burnaby, en Colombie-Britannique.

Ce projet de 7,4 milliards de dollars permettra à l’entreprise d’acheminer 890 000 barils de bitume/j vers la côte, soit trois fois plus qu’aujourd’hui. En Colombie-Britannique, le nombre de pétroliers passerait de 60 par année à environ 400.
................
Long article : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/11 ... der-morgan

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Message par emmort » 31 mai 2018, 14:54

Raminagrobis a écrit :
18 mai 2018, 12:05


:shock: Et ben c'est sympa les relations entre provinces. J'aurais jamais imaginé qu'il y avait ce niveau de chantage au sein d'un même pays.
HS: Viens en Belgique, tu en verras des pires!! :lol: mais, à force, on s'y fait.
Le contraire de la vérité, ce n'est pas le mensonge, c'est la certitude !! (Emmanuel Carrére)

J'utilise LINUX, il y a moins bien, mais c'est plus cher!!

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Message par energy_isere » 26 juil. 2018, 23:06

Pétrole : le norvégien Equinor exploitera un gisement au large de Terre-Neuve

26 juillet 2018

Les autorités de Terre-Neuve ont annoncé jeudi la conclusion d'un accord de principe avec le géant pétrolier norvégien Equinor(ex-Statoil) pour l'exploitation d'un gisement de 300 millions de barils découvert au large de l'île.

La province s'est entendue avec le producteur d'hydrocarbures pour acquérir 10% du projet d'exploration du champ pétrolier Bay du Nord, situé à quelque 500 km au nord-est de Saint-Jean de Terre-Neuve, a indiqué son Premier ministre, Dwight Ball, dans un communiqué.

Le pétrole gît à quelque 1200 mètres de profondeur dans l'océan et ce sera la première plateforme en eaux très profondes de l'Est canadien, a-t-il été souligné.

Les travaux d'exploration doivent débuter en 2020 avec les premiers barils «attendus» en 2025.

«Cet accord-cadre apporte de la clarté et de la stabilité importantes alors qu'Equinor et notre partenaire (canadien, Ndlr) Husky Energy travaillent pour concrétiser ce projet dans les prochaines années», a déclaré Unni Fjaer, vice-président de la filiale canadienne du géant norvégien.

Selon les estimations officielles, le développement du projet Bay du Nord coûtera 6,8 milliards $ et générera quelque 3,5 milliards $ canadiens de retombées à Terre-Neuve, via des royalties et des impôts.

Statoil, devenu Equinor, avait annoncé en 2013 avoir découvert du pétrole dans le Flemish Pass Basin, une formation géologique encore peu explorée dont fait partie Bay du Nord.

Le producteur pétrolier avait indiqué trois ans plus tard que ces vastes gisements contiennent des réserves d'or noir comprises «dans la fourchette de 300 à 600 millions de barils récupérables».
http://www.lapresse.ca/affaires/economi ... -neuve.php

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Message par energy_isere » 31 août 2018, 09:14

La construction d'un oléoduc suspendue au Canada, revers pour Trudeau

AFP 30 août 2018

La justice a ordonné jeudi la suspension de la construction d'un oléoduc car son impact environnemental, a mal été mesuré par les autorités fédérales.

La justice canadienne a ordonné jeudi la suspension de la construction d'un oléoduc jugé "stratégique" par le gouvernement de Justin Trudeau, car son impact environnemental, en particulier sur les mammifères marins, a mal été mesuré par les autorités fédérales.

Au même moment, les actionnaires de la société texane Kinder Morgan approuvaient à 99,98% la vente de ce pipeline au gouvernement, qui a souhaité le nationaliser afin de régler une fois pour toutes l'épineuse question de la dépendance du Canada aux États-Unis pour écouler son or noir. Ottawa conclura cette vente dès vendredi, a annoncé dans la foulée le ministre fédéral des Finances Bill Morneau, indiquant que le gouvernement était en train d'étudier le jugement de la Cour d'appel fédérale.

Un oléoduc long de 1.200 km. Selon ce tribunal, l'Office national de l'Energie (ONE) a commis "une erreur cruciale" en autorisant les travaux sans tenir compte de la hausse du trafic de pétroliers qui navigueront sur la côte pacifique canadienne pour exporter les hydrocarbures acheminés jusqu'au port de Vancouver par l'oléoduc. L'ONE, une agence fédérale régissant ce type de projets d'infrastructures, "a de façon injustifiable défini la portée du projet de manière à ne pas inclure la circulation de navires-citernes connexe au projet", a déploré la juge Eleanor Dawson dans son jugement. Long de quelque 1.200 km, l'oléoduc Trans Mountain relie les champs pétroliers d'Alberta au littoral en traversant les montagnes Rocheuses mais, actuellement saturé, il doit voir sa capacité triplée à 890.000 barils par jour selon les plans de Kinder Morgan.

Greepeace salue une "victoire majeure". Or le projet est vivement combattu dans la province de Colombie-Britannique, d'où ce pétrole devrait être chargé sur des navires vers l'Asie, par les autorités locales, une coalition d'écologistes et des communautés autochtones qui avaient saisi la Cour d'appel fédérale.


Plusieurs communautés amérindiennes s'opposent à l'agrandissement de cet oléoduc, qui traverse leurs territoires ancestraux, pour de nombreuses raisons environnementales, en particulier la préservation de l'écosystème de la côte britanno-colombienne où vivent et viennent se reproduire nombre de mammifères marins en voie de disparition. "C'est une victoire majeure pour les peuples autochtones, les groupes environnementaux et pour tous les Canadiens", a réagi Greenpeace.
https://www.google.fr/amp/www.europe1.f ... 743963.amp

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Message par energy_isere » 22 sept. 2018, 09:34

Canada: le gouvernement veut relancer un projet d'oléoduc controversé

AFP le 21 sept. 2018

Le gouvernement canadien a ordonné vendredi au régulateur du secteur de l'énergie de revoir l'évaluation environnementale d'un projet d'élargissement d'un oléoduc controversé, dans l'espoir de le relancer après une défaite en justice.

Fin août, la justice a annulé le permis émis par l'Office national de l'énergie (ONE) pour l'élargissement de l'oléoduc Trans Mountain, en estimant que cet organe indépendant n'avait pas pris en compte l'impact du projet sur une population d'orques menacée.

L'ONE avait donné son feu vert au projet mais en faisant fi de la hausse du trafic de pétroliers sur la côte pacifique pour exporter les hydrocarbures acheminés jusqu'au port de Vancouver par l'oléoduc.

Reliant les champs pétroliers de l'Alberta au littoral, à travers les montagnes Rocheuses, l'oléoduc Trans Mountain, long de 1.200 km, est actuellement saturé, et le projet prévoit le triplement de sa capacité à 890.000 barils de pétrole par jour.

Le gouvernement libéral de Justin Trudeau a demandé à l'Office national de l'énergie "de revoir ses recommandations en tenant compte des effets du transport maritime lié au projet" et lui a accordé un délai de 22 semaines pour réaliser cet "examen approfondi".

Le gouvernement présentera notamment à l'organisme "les récentes mesures" prises pour protéger la population d'orques du Sud, a déclaré Amarjeet Sohi, ministre des Ressources naturelles du Canada.

Cette annonce "représente un grand pas en avant dans notre plan d'action pour résoudre les questions soulevées par la Cour d'appel fédérale tout en continuant d'assurer le niveau de protection du milieu marin auquel s'attendent les Canadiens", a dit M. Sohi.

Dans sa décision fin août, la Cour d'appel fédérale avait également invoqué le fait que les communautés autochtones concernées par le projet n'avaient pas suffisamment été consultées concernant ses impacts potentiels.

De nouvelles consultations avec les Amérindiens auront lieu prochainement, a indiqué M. Sohi.

Le gouvernement fédéral, qui avait autorisé le projet à la fin de 2016, examine aussi la possibilité de faire appel du jugement du tribunal.

Face aux incertitudes créées par les opposants à l'oléoduc, le gouvernement libéral a nationalisé cet été l'oléoduc existant, au printemps 2018, en l'achetant pour 4,5 milliards de dollars canadiens (3 milliards d'euros) au groupe américain Kinder Morgan
https://www.connaissancedesenergies.org ... rse-180921

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Message par energy_isere » 29 sept. 2018, 09:15

Suite de ce post du 29 sept 2016 viewtopic.php?p=393898#p393898
Au sujet d'un énorme projet d'exportation de gaz liquéfié.
$31B LNG Canada Project Moves Closer To Final Go-Ahead

By Tsvetana Paraskova - Sep 28, 2018,

Two of the five partners in the US$31-billion LNG Canada project for exporting liquefied natural gas from Canada’s west coast approved their respective portions of investment on Friday, in what analysts see as a step toward an imminent positive final investment decision that could give the go-ahead to the largest LNG project in years and drive the next wave of LNG approvals.

LNG Canada is a joint venture among Shell, Malaysia’s Petronas, PetroChina, Japan’s Mitsubishi, and Korea Gas Corporation (KOGAS).

On Friday, PetroChina said in a stock exchange filing that it had approved its share of US$3.46 billion investment in the project, while KOGAS also said that it approved its part of investment.

In order for the project to reach FID, all partners in the project have to make similar investment decisions. A spokesman for Japan’s Mitsubishi told Bloomberg on Friday that the company hadn’t yet made a decision.

The project was once delayed; in July 2016, LNG Canada’s joint venture partners delayed the FID that was expected by end-2016, due to “global industry challenges, including capital constraints,” saying that it would need more time to evaluate the project.

Now analysts think that the partners will decide to go ahead with the project, which is designed to export 26 million tons of LNG to Asia, seizing market opportunities in the Asian market and giving a shot in the arm to the Canadian energy industry.


“LNG Canada looks like it is pretty much getting over the line, so deciding not to go ahead with it now would be a big surprise,” Trevor Sikorski, an analyst at Energy Aspects, told Bloomberg.

Earlier this week, Bloomberg reported that preparations are under way for an FID announcement as early as October 5, with all signs pointing to a positive decision.

Earlier this year, the British Columbia government said that it was offering the LNG Canada project tax breaks that boost the chances of getting a final investment decision. Unlike its fierce opposition to the Trans Mountain oil pipeline expansion project, B.C. supports the LNG Canada project.

Last week, Andy Calitz, CEO at LNG Canada, told Bloomberg that the overall conditions to go ahead are quite good, and “That is, and feels, so very different to 2016 when the project was delayed.”

By Tsvetana Paraskova for Oilprice.com

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Message par energy_isere » 02 oct. 2018, 23:36

Suite du post au dessus.
Shell donne son feu vert à un énorme projet de GNL au Canada


AFP le 02 oct. 2018

Le géant des hydrocarbures Shell a annoncé mardi avoir donné son feu vert pour lancer un énorme projet de gaz naturel liquéfié (GNL) au Canada censé répondre d'ici le milieu de la prochaine décennie à la demande asiatique.

Shell indique dans un communiqué avoir validé son investissement dans ce projet, LNG Canada, situé à Kitimat en Colombie-Britannique sur la côte ouest du pays, et dans lequel il détient une part de 40%.

Le groupe anglo-néerlandais est impliqué aux côtés du groupe malaisien Petronas (25%), du chinois PetroChina (15%), du japonais Mitsubishi (15%) et du sud-coréen Korea Gas Corp (5%), qui ont tous également donné leur accord.

Ce projet, lancé en 2012 et d'une valeur totale de 40 milliards de dollars canadiens (27 milliards d'euros), est "le plus grand projet d'investissement privé de l'histoire canadienne", a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau lors d'une conférence de presse à Vancouver.

La construction des infrastructures, soit une usine de liquéfaction du gaz naturel, un oléoduc et un terminal maritime, doit débuter cette année avec une mise en service espérée d'ici 2024.

Quelque 10.000 emplois seront créés pendant la construction des infrastructures, et le gouvernement canadien a accordé une aide de 275 millions de dollars à ce projet.

L'objectif est d'acheminer du GNL en Asie à un coût moindre que celui en provenance du Golfe du Mexique aux Etats-Unis qui doit, lui, traverser le canal de Panama.

LNG Canada pourra exporter dans un premier temps 14 millions de tonnes par an, avec la possibilité par la suite de presque doubler cette capacité.

Le Canada est le quatrième producteur mondial de gaz naturel et le cinquième exportateur, a souligné M. Trudeau.

"Fournir du gaz naturel sera crucial dans les prochaines décennies au moment où le monde passe vers un système énergétique moins consommateur de carbone", relève Ben van Beurden, directeur général de Shell, cité dans le communiqué.

Le dirigeant s'attend à ce que la demande mondiale en GNL double d'ici 2035, dopée par l'Asie qui remplace progressivement le charbon par le gaz.

Ce projet est de la plus haute importance pour Shell qui a opéré ces dernières années un virage vers la production de gaz naturel après le rachat du britannique BG Group, en se détournant par ailleurs des exploitations pétrolières et gazières matures.

Shell précise que l'investissement dans LNG Canada s'inscrira dans son enveloppe de dépenses en capital comprise entre 25 et 30 milliards de dollars par an.
https://www.connaissancedesenergies.org ... a-181002-0

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Message par energy_isere » 03 oct. 2018, 20:59

suite du post au dessus.

Le projet de terminal LNG ressemblerait à ceci :

Image

source : http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... lng-canada

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Message par energy_isere » 04 oct. 2018, 01:19

Oléoduc: le Canada relance le projet Trans Mountain avec de nouvelles consultations

AFP
parue le 03 oct. 2018

Le gouvernement canadien a annoncé mercredi qu'il allait relancer le projet controversé d'élargissement de l'oléoduc Trans Mountain en consultant de nouveau les populations autochtones sur son impact environnemental, se pliant ainsi à une décision de justice.

Ottawa ne fera pas appel de la décision de la Cour d'appel fédérale, qui avait suspendu fin août le projet du triplement de capacité de Trans Mountain entre l'Alberta et le port de Vancouver, a déclaré mercredi le ministre des Ressources naturelles du Canada, Amarjeet Sohi.

"Si nous faisions appel, cela prendrait des années avant que l'on puisse commencer la construction", a expliqué le Premier ministre Justin Trudeau. "Et nous croyons que les recommandations que la Cour a formulées" à propos de l'oléoduc "vont nous permettre de faire les choses plus rapidement pour acheminer nos ressources vers de nouveaux marchés, autres que les Etats-Unis", a-t-il dit à la presse.

La justice avait recalé ce projet, stratégique pour le gouvernement de M. Trudeau, au motif qu'il n'avait pas suffisamment pris en compte les craintLes des quelque 120 groupes représentant les populations autochtones de la région, sur ses conséquences environnementales.

"Nous allons faire les choses différemment cette fois", a promis M. Sohi lors d'un point presse. "Nous avons décidé de suivre les recommandations de la Cour d'appel fédérale. Nous pensons que nous pouvons et nous devons aller de l'avant en lançant des consultations importantes avec les groupes autochtones".

Le gouvernement de Justin Trudeau, qui a fait de la réconciliation avec les Premières nations l'une de ses priorités, va privilégier "le dialogue" et "écouter attentivement les inquiétudes des populations autochtones et proposer des ajustements chaque fois que possible", a insisté le ministre.

La justice avait annulé fin août le permis émis par l'Office national de l'énergie (ONE) pour l'élargissement de Trans Mountain au motif que cet organe indépendant n'avait pas pris en compte l'impact du projet sur une population d'orques menacée, notamment en raison de la hausse du trafic de pétroliers sur la côte pacifique pour exporter les hydrocarbures acheminés par l'oléoduc jusqu'au port de Vancouver.

Le 21 septembre, le gouvernement Trudeau avait déjà ordonné à l'ONE de "revoir ses recommandations en tenant compte des effets du transport maritime lié au projet", et lui avait accordé un délai de 22 semaines pour réaliser cet "examen approfondi".

Reliant les champs pétroliers de l'Alberta au littoral, à travers les montagnes Rocheuses, l'oléoduc Trans Mountain, long de 1.200 km, est actuellement saturé. Le projet prévoit le triplement de sa capacité à 890.000 barils de pétrole par jour.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ons-181003

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Message par energy_isere » 04 oct. 2018, 07:39

Canada : la province du Manitoba refuse à son tour la taxe carbone de Trudeau

Par La Provence avec AFP 4 oct 2018

Le Manitoba a annoncé mercredi son intention de refuser la taxe fédérale sur le carbone, mesure phare du plan climat de Justin Trudeau désormais contestée par quatre des dix provinces canadiennes.

Emboîtant le pas de l'Ontario, de la Saskatchewan et de l'Alberta, le Premier ministre du Manitoba Brian Pallister a annoncé qu'il refuserait finalement d'appliquer cette taxe fédérale parce qu'Ottawa ne tient pas assez compte des efforts de sa province pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, notamment grâce à l'électricité d'origine hydraulique.

"Ce n'est absolument pas mis à notre crédit", a-t-il regretté lors d'un point presse. "Par conséquent notre plan d'action est clair. Le gouvernement fédéral dit que les Manitobains ne font pas assez pour protéger l'environnement. Nous disons non".

Le gouvernement de Justin Trudeau, qui a fait de l'environnement une de ses priorités, a mis en place cette année une taxe nationale sur le carbone qui doit passer de 10 dollars canadiens la tonne en 2018 à 50 dollars en 2022. Cette taxe doit être imposée début 2019 aux provinces n'ayant pas pris de mesures jugées compatibles avec les objectifs nationaux de réduction de gaz à effet de serre (GES).
https://www.google.fr/amp/s/www.laprove ... html%3famp

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Message par energy_isere » 19 oct. 2018, 21:59

Le pétrole Canadien est bradé à son voisin du Sud :
Pétrole à rabais : un manque à gagner de 100 M$ par jour, selon les analystes

Le prix du pétrole de l'Ouest canadien poursuit sa dégringolade, et cette chute des cours du baril continue de favoriser les raffineries américaines au détriment des producteurs de pétrole canadiens.


« Alors que les prix à l’international rejoignent leur niveau de 2014, le Western Canadian Select (WCS) s’affaiblit », écrit Carine Bergevin-Chammah, une économiste de Desjardins, dans une note de service publiée lundi.

Pour un baril de pétrole, les producteurs de l’Alberta et de la Saskatchewan reçoivent trois fois moins d’argent que leurs compétiteurs américains.

La semaine dernière, le prix du Western Canadian Select (WCS) a chuté sous la barre des 20 $, alors que prix du baril West Texas Intermediate (WTI) s’affichait aux alentours de 70 $.

Cela « représente un escompte d’environ 50 $ US , dit Mme Bergevin-Chammah. [C'est] le plus grand écart jusqu’à aujourd’hui. »

Une situation temporaire

Selon l'analyse de Desjardins, la production pétrolière de l’Ouest canadien a augmenté plus rapidement que prévu en 2018.

Or, les producteurs de l’Ouest canadien ont de la difficulté à exporter leur pétrole, à cause du réseau de pipelines qui a atteint son maximum.

« Le transport par rail a significativement augmenté pour compenser, mais cette solution demeure plus dispendieuse et encore insuffisante », dit Mme Bergevin-Chammah.

Ce goulot d’étranglement est accentué par le fait que plusieurs raffineries américaines, actuellement en maintenance, ne peuvent plus commander de pétrole canadien.

« Elles devraient atteindre leur plein rendement dans quelques semaines », pense Zachary Rogers, analyste au groupe Wood Mackenzie, à Houston.

Faute de débouchés, le pétrole albertain doit être stocké, mais les capacités d’entreposage sont elles aussi sur le point d’atteindre leurs limites, souligne Samir Kayande, analyste au groupe RS Energy.

« C’est dans ce genre de scénario, où nous ne savons plus où mettre notre pétrole temporairement, que les prix risquent de fluctuer énormément », explique-t-il.

À la mi-novembre, « avec la remise en marche des raffineries américaines, le prix du WCS devrait [...] se relever au cours des prochains mois », prévoit Mme Bergevin-Chammah.

En attendant, l’industrie pétrolière de l’Ouest canadien se prive de 100 millions de dollars par jour, évalue Michael Dunn, analyste à GMP FirstEnergy.

Le mois dernier, l’écart entre le WCS et le WTI oscillait autour de 35 $. À ce moment-là, Scott Moe, le premier ministre de la Saskatchewan, avait déclaré qu’un tel escompte sur le WCS allait coûter à la province 300 millions de dollars, soit 110 millions de dollars de plus que ce qui avait été estimé initialement.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/11 ... ne-alberta

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Message par phyvette » 24 oct. 2018, 13:29

Le brut canadien Western Canadian Select (WCS), pétrole brut le moins cher du monde est tombé à 14.18 us$ le baril.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Message par energy_isere » 26 oct. 2018, 08:28

En relation avec le post au dessus :
Why Is Canadian Crude Selling For $20?

By Nick Cunningham - Oct 23, 2018

Oil prices in Canada plunged late last month, with the losses continuing throughout much of October. Canadian oil producers exposed to the low prices are now fetching around $40 to 50 per barrel less than their counterparts in the United States.

Western Canada Select (WCS), which tracks heavy oil from Canada, typically trades at a discount relative to WTI. The lower price reflects quality issues, as well as the cost of transport from Alberta to refineries in the U.S.

In early 2018, the discount started to grow significantly, the result of Canadian pipelines filled to the brim. The inability of the Canadian oil industry to build a major pipeline from Alberta to either the U.S. or the Pacific Ocean is increasingly dragging down WCS. Keystone XL, Northern Gateway, Energy East, Trans Mountain Expansion – all of these pipeline projects have run into years of delays, and in the case of Northern Gateway and Energy East, scrapped all together.

That left WCS prices languishing at discounts in excess of $30 per barrel at times this year. But the problem blew up into a deeper crisis in late September. Maxed out pipelines are still a problem, but now refineries in the U.S. Midwest are in maintenance season, curtailing demand for Canadian oil. BP’s massive Whiting refinery in Indiana, Phillips’ Wood River and Marathon’s refinery in Detroit all undertook maintenance, according to CBC. WCS plunged to the low $20s per barrel, implying a discount of about $50 per barrel to WTI. The recent decline of WTI below $70 per barrel has somewhat narrowed the differential to the mid-$40s per barrel.

The discounts mean that the oil industry in Alberta is losing around $100 million per day, according to GMP FirstEnergy and CBC.

Wood Mackenzie told CBC that the refineries should come back online “within the next few weeks.”

.........
........
https://oilprice.com/Energy/Energy-Gene ... or-20.html


En résumé, manque d'oleoducs.

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