Chili

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J'aime bien le premier mot en gras de l'article d'energy.

Je ne suis pas bilingue mais cela m'est assez clair.

Supert

oui, c'est une boite chinoise aux commandes.

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Les laissés pour compte de la transition énergétique au Chili

AFP le 30 janv. 2024

Des vautours planent au-dessus de la ville minière de Tocopilla, enclavée entre le Pacifique et les montagnes arides du désert d'Atacama. Avec ses centrales au charbon à l'arrêt et ses employés portuaires desoeuvrés, elle illustre la rapide transition énergétique menée au Chili.

La 28e conférence annuelle de l'ONU sur le climat a pour la première fois en décembre jeté les bases d'une sortie rapide des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.

Le Chili, pays de 20 millions d'habitants aux ressources solaires et éoliennes considérables, a lancé dès 2019 un ambitieux plan destiné à fermer d'ici 2040 ses 28 unités de centrales électriques au charbon.

Le président de gauche Gabriel Boric, élu en 2021, espère même avancer cette échéance, avec en parallèle l'objectif d'atteindre 80% d'électricité renouvelable d'ici 2030.

Actuellement, plus de 35% de l'énergie produite dans le pays est solaire et éolienne, avec d'immenses parcs en cours de construction.

Avec la Grèce et le Royaume-Uni, le Chili fait partie des dix pays qui ont réduit le plus rapidement leur production électrique au charbon, selon une étude du World Resources Institute de novembre.

Neuf unités de centrales au charbon ont ainsi été fermées depuis 2019, dont les quatre à Tocopilla (nord) du français Engie, qui s'est engagé à sortir du charbon d'ici 2025.

Mais si les entreprises ont mis en place des mesures d'accompagnement pour leurs salariés des centrales démantelées, cela ne concerne souvent pas la sous-traitance ni l'emploi indirect.

- "Laissés de côté" -

"Du jour au lendemain on nous a dit +ça ferme+", raconte Pedro Castillo, 62 ans, dont 36 comme opérateur de grue pour la société portuaire Somarco, sous-traitant d'Engie à Tocopilla, ville de 25.000 habitants où seule une centrale au charbon fonctionne encore.

Propriété du groupe américain AES, elle devrait fermer en mars. Le groupe n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.

Somarco emploie encore sur le port, quasiment à l'arrêt, une soixantaine d'employés normalement chargés de receptionner le charbon ensuite brûlé dans les centrales alimentant aux alentours les mines de cuivres, dont le pays est le premier producteur au monde. Mais les autres se sentent abandonnés.

"Engie s'est seulement occupé de ses employés, les agents qui ont réellement travaillé sur le charbon ont été délaissés", dit-il à l'AFP, expliquant se rendre au travail malgré l'absence d'activité.

"C'est comme quand on est un petit vieux et qu'on attend le jour où on va mourir", décrit celui qui est aussi à la tête du syndicat des travailleurs du port de la petite ville.

Avec la fermeture de ses quatre unités, Engie s'est séparé d'une centaine de salariés : un tiers a profité d'un plan de départ anticipé à la retraite, un tiers a été formé à d'autres métiers dans ou en dehors du groupe, et le reste a bénéficié d'un plan de départ volontaire.

Interrogé par l'AFP, le groupe français s'est dit "conscient" des "répercussions sociales" du processus de décarbonation.

Alors qu'il s'apprête à vivre sa dernière journée de travail, Juan Hidalgo, 48 ans, chef de quai intérimaire, évoque sa "désillusion" face aux "promesses" de l'Etat "non tenues".

"Pas de reconversion, pas de relocalisation, pas d'indemnité de départ, pas de plan de retraite", énumère-t-il, non loin de pêcheurs lançant leur canne sous le regard d'imposants vautours à tête rouge.

-"Défis à relever"-

"Le problème au Chili avec la question de la transition est celui de la sous-traitance", confirme Alejandro Ochoa, chargé des questions environnement et transition juste à la Centrale unitaire des travailleurs (CUT), plus puissant syndicat du pays.

"Les entreprises s'occupent de leurs travailleurs et la décarbonation se fait davantage par leur intermédiaire que par une planification du gouvernement".

Pour une cinquantaine de personnes travaillant dans une centrale au charbon, il y a selon lui 150 travailleurs en sous-traitance et 450 emplois indirects. "Ca fait 600 travailleurs exclus de toute mesure", note-t-il.

Lors d'une récente rencontre avec la presse française à Santiago, le ministre de l'Energie Diego Pardow a reconnu de "nombreux défis à relever", tout en évoquant un plan de "transition socio-écologique juste" pour Tocopilla prévoyant des aides à la réinsertion, aux entreprises ou au secteur du tourisme. Il a mentionné des projets dans le domaine des énergies propres.

Engie a fait part de son côté de projets de reconversion pour ses "terrains dépollués" à Tocopilla. Sa directrice générale pour le Chili Rosaline Corinthien a évoqué l'hydrogène ou les activités de stockage par batteries.

L'énergéticien chilien Colbun, qui n'a pas annoncé de date de fermeture pour son unique centrale au charbon du pays, au sud de Santiago, réfléchit à "d'autres combustibles" pour sa centrale comme l'hydrogène ou les granulés de bois.

"Tout ce qui est bon pour la planète c'est bien, mais ne laissons pas les gens de côté", implore Pedro Castillo.

https://www.connaissancedesenergies.org ... i-240130-0

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Projet d'une batterie stationnaire géante de 4.1 GWh au Chili.

Ingeteam to supply its technology for the largest battery energy storage project in the world

February 8, 2024 evwind

Ingeteam to manufacture the inverters and transformer stations, which will be delivered over the summer for the Oasis de Atacama project, developed by Grenergy in northern Chile, set to become the largest capacity battery storage project in the world.

The project is expected to be fully operational in 2026 and will manage 4.1 GWh of photovoltaic energy daily, helping to improve the efficiency, security and stability of the Chilean National Electricity System.


Ingeteam has been selected by Grenergy as its technology partner for what will be the world’s largest battery storage facility when in operation. The Oasis de Atacama project, developed by Grenergy in the Chilean Atacama Desert, will be built in five phases, which combine photovoltaic generation with battery energy storage. Ingeteam will provide its power conversion and control technology for the two systems (solar and battery). The agreement signed with Grenergy strengthens and reinforces the excellent relationship between the two companies.

Once completed, the project will provide 1 GW of power and 4.1 GWh of storage capacity, previously unheard-of figures for battery systems.
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https://www.evwind.es/2024/02/08/ingete ... orld/96545

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Innergex secures 350GWh per annum renewable power supply contract in Chile

By NS Energy Staff Writer 04 Mar 2024

Innergex will supply Codelco with 350GWh clean energy each year, produced by its portfolio of assets and projects under development for 15 years, from 2026 through 2040, strengthening its position as a renewable energy provider in Chile

Canadian utility Innergex Renewable Energy has secured a contract to supply 350GWh per annum renewable power to Chile’s state-owned copper mining company Codelco.

Codelco has awarded the contract as part of the latest request for proposals in the country.

Under the contract, Innergex will supply Codelco with clean energy produced by its portfolio of assets and projects under development for 15 years, from 2026 through 2040.

Innergex said that the contract strengthens its position as a renewable energy provider in Chile.

Innergex president and CEO Michel Letellier said: “Securing a large-scale power purchase agreement like this one underscores Innergex’s reputation as a leading provider of sustainable energy solutions in Chile.

“With the robust and diversified portfolio we have diligently cultivated over the years, we are now well positioned to engage with premier off takers, including the largest copper producer in the world.

“As the demand for clean energy continues to rise, Innergex remains dedicated to delivering innovative solutions that support sustainable development and contribute to greening the mining industry.”

According to the company, the long-term nature of the power purchase agreement will further enhance the quality and resilience of its cash flows.

The agreement provides revenues for the equivalent of 135MW of wind and solar capacity in Chile, directly contributing to its targeted growth.

It provides long-term stable revenues for the portfolio, extending the overall contracted and cash flow profile, along with the optionality to build additional capacity, said the Canadian utility.

Innergex develops, owns, and operates one of the largest renewable energy portfolios in Chile.

The company has 705MW of installed capacity in Chile, comprising 50MW of complementary battery storage, and around 620MW of projects at different stages of development.

Its diversified portfolio of hydro, wind, solar and battery storage assets, strategically distributed across the country, will address the growing demand for reliable clean energy generation.

https://www.nsenergybusiness.com/news/i ... -in-chile/

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Grâce à ses vents et son soleil, le Chili devient l'eldorado mondial de l’hydrogène vert

Le Chili a l'ambition de produire l’hydrogène vert le moins cher au monde en 2030 et de figurer parmi les trois plus grands exportateurs de la molécule en 2040. Pour cela, le pays mise sur ses vents classés parmi les plus forts et réguliers sur Terre ainsi que l'éclairement énergétique solaire d'une partie de son territoire comparable à celui de la planète Vénus. Sur place de nombreux groupes français comme TotalEnergies, EDF ou Air Liquide développent des projets.

À Santiago, Valentin Hamon-Beugin 15 mars 2024


Vue d’artiste du plus grand projet d’hydrogène vert au Chili, H2 Magallanes, conçu par TotalEnergies.

Devant un parterre d’entrepreneurs français, lors d’une tournée en Europe en juillet 2023, le président du Chili a d’emblée tenu à dissiper les préjugés. «Nous ne vendons pas seulement des pierres, a martelé Gabriel Boric. Nous sommes aussi un pays disposant de technologies avancées, où les possibilités sont nombreuses.» Si cet État d’Amérique latine règne sur le marché du cuivre et cherche à conquérir celui du lithium, il développe en parallèle une filière qui suscite tout autant de convoitises : l’hydrogène vert.

Présentée fin 2020 et étoffée depuis, la stratégie nationale démontre une ambition sans bornes. Le Chili prévoit en effet de compter 5 GW de capacité d’électrolyses installée dès 2025, de produire l’hydrogène vert le moins cher de la planète en 2030 et de figurer parmi les trois plus grands exportateurs de la molécule en 2040. Afin d’atteindre ces objectifs, le ministère de l’Économie a lancé un fonds de garantie, financé par diverses institutions internationales, dont la Banque mondiale. Celui-ci est déjà doté de 1 milliard de dollars et devrait attirer, dans une première étape, 12 milliards de dollars d’investissements privés, selon le gouvernement.

TotalEnergies mène le projet le plus avancé
[...abonnés]

https://www.usinenouvelle.com/article/g ... t.N2207669

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Engie met en service une grosse batterie de 139 MW/638 MWh au Chili

Engie turns on Latin America’s largest storage battery
Engie has deployed a 139 MW/638 MWh battery in northern Chile. The storage project is connected to the 181.2 MW Coya solar plant in the Antofagasta region.

MARCH 21, 2024 PILAR SÁNCHEZ MOLINA


mage: Engie Chile

Engie Chile, the Chilean unit of French energy giant Engie, said it has finalized the construction of a 139 MW/638 MWh battery. It claimed it is the largest energy storage system to be installed in Latin America.

The storage facility is connected to the 181.2 MW Coya PV plant, in Maira Elena, in northern Chile's Antofagasta region, which has one of the world's highest levels of solar radiation. Engie announced the project in December 2022.

The installation consists of 232 containers that are distributed evenly among the 58 inverters of the solar plant. It is equivalent to the average delivery of 200 GWh per year.

“After the entry into commercial operation of BESS Coya, we now have 640 MWh of storage capacity in the country,” said Juan Villavicencio, managing director renewables for Engie Chile. “We will add two more projects that are currently under construction: BESS Tamaya (68 MW/418 MWh) and BESS Capricornio (48 MW/264 MWh). That will translate into around 255 MW of power for 5 hours of energy discharge mainly at night.”

Chinese manufacturer Sungrow supplied batteries for the project. The storage systems are based on the company's PowerTitan liquid cooling energy storage technology.

The Coya solar plant began operating in April 2023. Engie currently operates another storage system in Arica, Chile. The system, which was commissioned in 2019, is based on lithium-ion batteries and has a capacity of 2 MWh.

https://www.pv-magazine.com/2024/03/21/ ... e-battery/