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Une info a été passées sous silence ces derniers mois. Un pays du Golfe est sur le point de cesser son extraction. Cause ? Les réserves sont épuisées.

Vous savez bien.... le petit pays...... qui a tant fait parler de lui ds les années 90

Rafa a écrit :Le Koweit ne pompait-il pas à partir du territoire irakien? (ce fut la raison de l'attaque irakienne dans les années 1990)

Djian a écrit :

Rafa a écrit :Le Koweit ne pompait-il pas à partir du territoire irakien? (ce fut la raison de l'attaque irakienne dans les années 1990)

Je pense que c'est expliqué dans la newsletter de l'Aspo. Le Koweit pratiquait le pompage hortizontal à ses frontière avec l'Irak, une sorte de paille géante pour aller sucer le brut Irakien. Paaaaaas bien

"En tant que (ministre de l'Energie) du Koweït, je pense qu'il n'est pas besoin de baisser la production. Nous contribuons à stabiliser le marché et les prix, une baisse n'est pas nécessaire pour l'instant"

L'émir du Koweït Cheikh Jaber s'est éteint
Le treizième émir d'une dynastie au pouvoir depuis 245 ans avait engagé son pays sur le chemin de la démocratie.
[16 janvier 2006]

L'ÉMIR du Koweït Cheikh Jaber al-Ahmad al-Sabah, disparu hier à l'âge de 78 ans après vingt-huit ans au pouvoir, ne s'était jamais complètement remis de son exil forcé pendant la première guerre du Golfe, en 1990. Rentré au pays après la libération, on le disait traumatisé, et il apparaissait peu en public. Malade depuis 2001, il laissait la gestion quotidienne au premier ministre, son demi-frère Cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah.

Treizième émir d'une dynastie qui règne depuis deux cent quarante-cinq ans sur cette petite portion de terre taillée avec l'aide britannique sur les bords du Golfe, Cheikh Jaber avait bien cru que l'histoire du Koweït s'arrêterait là. Il laisse aujourd'hui un pays prospère de 2,7 millions d'habitants, dont un peu plus d'un million de nationaux, assis sur 10% des réserves de pétrole mondiale et jouissant de l'un des niveaux de vie les plus élevés du monde.

Donnant-donnant américain

Cerné de puissants voisins, l'émirat s'est placé sous la protection des Etats-Unis. Donnant-donnant : le Koweït a servi de plate-forme de lancement aux troupes de la coalition contre l'Irak en 2003. Environ 30 000 soldats américains sont toujours stationnés dans le pays. Les Etats-Unis exercent aussi une influence politique sur leur petit allié en le pressant de se réformer. Mais les pressions viennent aussi de l'intérieur. Même si les membres de la famille détiennent les ministères les plus importants, l'émirat possède depuis 1962 une Constitution, et aujourd'hui un Parlement de plus en plus hardi. Cheikh Jaber l'a d'ailleurs dissous en 1986. Il dut le rétablir en 1992. L'opposition en avait fait la condition de son soutien à l'émir exilé. L'émir avait dû s'habituer à vivre avec une assemblée de plus en plus remuante. Si les partis y sont toujours interdits, les députés affichent leur tendance politique en se regroupant en «associations». La création de véritables formations politiques n'est peut-être pas loin. Récemment, des islamistes ont enfreint la loi en annonçant l'avènement du «Parti de l'oumma», sans attirer de véritables représailles.

La démocratisation illustre l'état de la société koweïtienne. Les députés libéraux les plus occidentalisés du Golfe y côtoient une bonne moitié d'élus tribaux et islamistes. Cette coalition conservatrice s'est retrouvée pour invalider les ministres chiites ou pour se battre pied à pied contre le droit des femmes à voter et à se présenter aux élections. Cheikh Jaber, qui l'avait inscrit au programme dès 1999, n'a réussi à faire passer la loi qu'en 2005, après Bahreïn, Oman et le Qatar. Dans la dernière année de son règne, il a également dû faire face à l'apparition d'attentats djihadistes. Un accord tacite, selon lequel le gouvernement fermait les yeux sur les activités de jeunes extrémistes koweïtiens tant que ces derniers se contentaient d'aller porter la guerre sainte en Irak, a été rompu. Six membres des Lions de la péninsule ont été condamnés à mort en décembre dernier. Le successeur de Cheikh Jaber aura pour tâche principale de continuer à protéger l'émirat des bouleversements du Moyen-Orient.

Les islamistes renforcent leur présence dans le nouveau cabinet koweïtien
[ 16h40 ]

Première découverte d'importants gisements de gaz naturel au Koweït

Le Koweït a annoncé lundi la découverte, pour la première fois, de gisements de gaz naturel, ainsi que de nouveaux gisements de pétrole.

Selon le ministre de l'Energie Cheikh Ahmed Fahd Al Ahmed Al Sabah, les champs d'Umm Niqa, Sabriyah et Rawdatain, dans le nord de l'émirat, contiendraient quelques 35 mille milliards de mètres cubes de gaz, dont 60 à 70% seraient exploitables. Il a également fait état de la découverte de quelque 10 à 13 milliards de barils de pétrole "light crude".

"Selon les estimations initiales, nous pourrions couvrir les besoins du Koweït en gaz", a précisé Khaled al-Sumaiti, numéro deux de la société publique Kuwait Oil. La production de gaz naturel devrait commencer d'ici la fin 2007, a-t-il ajouté.

Le Koweït comptait auparavant importer du gaz d'Iran, du Qatar et d'Irak, et devrait probablement continuer son projet avec au moins d'un de ces trois fournisseurs.

Le petit Koweït ne produisait auparavant que du pétrole, et principalement du pétrole lourd, plus malaisé à raffiner. Selon le ministre, cette nouvelle découverte de pétrole ajouterait 10% aux réserves actuelles de pétrole de l'émirat. AP