Présidentielle US 2012, dans moins d'un mois.

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Tovi
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Présidentielle US 2012, dans moins d'un mois.

Message par Tovi » 11 janv. 2012, 16:13

Etats-Unis : les républicains et l’environnement, un vaste non-programme

Fin 2012, l’un d’entre eux affrontera Barack Obama dans la course aux présidentielles. Leur programme, en matière d’écologie, réserve bien des (mauvaises) surprises.


Parmi les candidats à la primaire républicaine dans l’Iowa – primaire qui doit désigner d’ici juin celui qui affrontera Barack Obama à l’élection présidentielle américaine de novembre 2012 –, un seul croit que le réchauffement climatique existe et est causé par l’homme. Jon Huntsman a même osé le dire, non sans gêne semble-t-il, sur twitter :



Cet aveu ne lui aura pas vraiment réussi : crédité de 2% des voix, le candidat malheureux se retire de la course avant même le premier scrutin de l’Iowa, mardi 3 janvier.

Si le changement climatique ne fait globalement plus de doute chez nous, il est loin d’être un présupposé admis de tous outre-Atlantique. Et surtout pas dans le camp de la droite républicaine du – désormais – second pays le plus pollueur du monde. En témoigne un sondage de Public policy polling qui, dans l’Iowa encore, montre que 21% seulement des électeurs républicains croient au réchauffement climatique et 35% à la théorie de l’évolution.

A l’échelle des Etats-Unis, un autre sondage du Pew research group estime que le nombre de personnes qui croient en le réchauffement climatique est passé de 79% en 2006 à 59% en 2010. Il est bien loin, le temps du buzz autour du film d’Al Gore, Une vérité qui dérange, écrit le New York Times. Avant de résumer : « Aux Etats-Unis, l’aile droite du parti républicain a réussi à faire du climato-scepticisme un argument électoral, formant avec l’anti-avortement et le droit au port d’armes un improbable trio. » Top 6 des candidats les moins écolos du monde :

Rick Perry, ou la planète entre les mains de Dieu

Rick Perry ne croit pas en la responsabilité de l’homme dans le changement climatique, « théorie scientifique qui n’a toujours pas été prouvée et est de plus en plus remise en question », dit-il. Rien de très original jusqu’ici. Même si le gouverneur du Texas, arrivé cinquième dans l’Iowa avec 10% des voix, va un poil plus loin en accusant nombre de climatologues de manipuler les données pour continuer à percevoir leurs subventions de recherche.

Mais son originalité est ailleurs. Elle réside peut-être dans les solutions inspirées qu’il propose pour affronter certaines crises écologiques. En avril dernier, il fait ainsi face à la sécheresse qui ravage son Etat en ordonnant très officiellement trois jours de « prière pour la pluie ».

L’homme pieu n’en était pas à sa première illumination. En 2010, suite au désastre écologique causé par la fuite d’une plateforme pétrolière BP dans le golfe du Mexique, il recommande de ne surtout pas mettre un terme à l’exploitation de l’or noir, décision qui causerait « un grand danger pour l’économie américaine ». Pour cause : l’explosion pourrait être « un acte de Dieu ». « De temps en temps, il y a des choses qui se passent, qui sont des actes de Dieu, et que l’on ne peut éviter », explique-t-il, fataliste.

Rick Perry a également lancé une action en justice pour empêcher l’EPA – la grande Agence de protection de l’environnement américaine –, de limiter les émissions de CO2 des centrales à charbon et des raffineries. Il évoque brièvement le sort qu’il réserve à cette agence dans cette vidéo, où on le voit par ailleurs saisi d’un sérieux trou de mémoire en plein débat télévisé. Mais quel est donc ce ministère que j’avais prévu de zigouiller ?



Ajoutons enfin, au palmarès de notre « winner » du Top 6 républicain : sa croisade pour l’enseignement du néo-créationnisme à l’école publique ; ses efforts pour relancer la construction des centrales à charbon ; ou encore l’extension d’un site de stockage de déchets nucléaires dont le propriétaire, milliardaire, a offert 1,2 million de dollars (936 000 euros) pour soutenir sa campagne électorale, selon un article de Bastamag.

Avec Rick Santorum… tous au charbon

« Le réchauffement climatique n’existe pas. C’est juste une excuse pour imposer plus de contrôle gouvernemental… », a déclaré en juin cet ancien sénateur de Pennsylvanie, qui a bâti sa réputation sur son rejet du mariage homosexuel et de l’avortement (même en cas de viol). Encore illustre inconnu il y a quelques semaines, il est arrivé second du scrutin de l’Iowa - à huit voix prêt du vainqueur…

(Rick Santorum à droite. Crédit photo : Steve King for Congress)

Fan de développement du charbon, Rick Santorum s’est dressé contre la tentative de l’EPA de limiter les émissions de mercure des usines à charbon, l’accusant d’adhérer à une philosophie ainsi résumée : « Nous détestons le charbon, nous détestons les énergies fossiles, nous détestons les ouvriers américains qui y travaillent. » L’agence se fondait pourtant sur une étude qui, au terme de vingt ans de recherche, a estimé que cette réglementation permettrait d’éviter 11 000 morts prématurées et 130 000 attaques d’asthme par an.

Pas de jaloux, Rick Santorum est également un fervent défenseur du pétrole, des pipelines et des exploitations de gaz à fracturation hydraulique, marchant vent debout contre ces « écologistes radicaux qui refusent la production énergétique ». Et qu’on ne vienne pas dire que ces positions ont un lien quelconque avec ses activités de consultant chez Consol Energy Inc, une des plus importantes sociétés d’exploitation du charbon aux Etats-Unis : il les arborait bien avant d’obtenir ce « job ».

Michele Bachmann, sauveuse de l’ampoule à tungstène

Arrivée dernière au scrutin de l’Iowa avec 5% des voix, Michele Bachmann, Sarah Palin bis, s’est récemment enflammée pour une cause honorable : la sauvegarde des ampoules à filament de tungstène. Ces bonnes vieilles ampoules, datant du temps de Thomas Edison, sont en effet menacées par une réglementation – signée par George Bush – qui leur reproche d’être trop dépensières en énergie. L’élue du Tea party, qui n’a cure de ces considérations écologiques, brandit en guise de défense son patriotisme (c’est une invention américaine), la tradition (n’illuminent-elles pas les foyers à Noël ?), et les libertés individuelles. En 2008 déjà, elle déposait un texte de loi intitulé « la liberté de choix des ampoules ».

Michele Bachmann a un autre grand cheval de bataille : s’opposer à la lutte contre le réchauffement climatique. Avec un argument choc : ce dernier est tout bonnement faux car, comme chacun sait, « le dioxyde de carbone est un sous-produit naturellement présent dans la nature ». Et de toute façon, nul besoin de vouloir sauver la planète, puisque « nous savons tous que quelqu’un l’a déjà fait il y a 2 000 ans ». Pas d’inquiétudes donc.

Ron Paul explose le ministère de l’énergie

A l’inverse de Rick Perry, Ron Paul a le mérite de se souvenir de quels ministères il souhaite se débarrasser. Parmi ceux-ci, celui de l’énergie. Mais aussi ceux de l’éducation, du commerce, de l’aménagement du territoire et de l’intérieur. En image, ça donne :



L’élu texan, du parti libertarien (slogan : « un maximum de liberté, un minimum de gouvernement »), est arrivé troisième des primaires avec 21% des voix. En 2009, il avait qualifié le réchauffement de « plus grand canular depuis de nombreuses années ».

Mitt Romney fait flip flop

Mitt Romney, ex-gouverneur du Massachussetts, est le vainqueur du caucus de l’Iowa. Considéré comme plus modéré que ses adversaires, il est aussi célèbre pour ses changements d’avis étourdissants.

Ainsi, en juin dernier, Mitt Romney prônait la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En août, le voici soudain pris d’un sérieux doute : « Mon opinion est qu’on ne sait pas ce qui cause le changement climatique », dit-il. Du coup, « l’idée de dépenser des milliards et des milliards de dollars pour essayer de réduire les émissions de CO2 n’est pas une bonne solution pour nous. »

S’il était président, Mitt Romney développerait « de manière agressive le gaz et le pétrole », ferait tout pour utiliser les ressources en charbon de son pays, et se concentrerait sur l’une de ses priorités, le nucléaire.

Newt Gingrich au milieu de ses puits de pétrole

Ici aussi, la volte-face est érigée en art de la campagne électorale. Il y a quelques années, cet ancien président de la Chambre des représentants poussait explicitement à agir contre le changement climatique, au point d’enregistrer une déclaration commune avec la démocrate Nancy Pelosi pour sensibiliser l’opinion à cette question. « C’est probablement la chose la plus stupide que j’ai faite ces dernières années », confie-t-il aujourd’hui.

Autre preuve, s’il en faut, de son revirement : en 2010, dans son ouvrage Pour sauver l’Amérique : il faut stopper la machine laïco-socialiste d’Obama, il évoque « l’apocalyptique théorie du changement climatique », qu’il attribue à « l’écologisme de gauche, synonyme de fortes taxes, de bureaucratie, de destruction d’emplois et de gouvernement centralisé ».

Pendant sa campagne, Newt Gingrich a quelque peu surpris en proposant – entre autres idées lumineuses – de faire travailler les enfants pauvres. Sur le plan énergétique, il ne cache pas non plus ses ambitions : « Si nous étions un pays sérieux, nous ouvririons assez de puits de pétrole pour faire effondrer les cours mondiaux. »


Terra Eco : http://www.terraeco.net/Etats-Unis-les- ... 41372.html
Au moins, les libertarians et autres Tea Party vont être contents : bientôt ils n'auront plus du tout d'état et seront livrés à l'anarchie.
Quand je vois un pays avec des politiciens pareils, je me demande comment il peuvent encore être la première puissance économique mondiale (grâce aux immigrés j'imagine).
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: Présidentielle US 2012, dans 9 mois.

Message par energy_isere » 19 janv. 2012, 21:28

Primaires républicaines : Rick Perry se retire de la course

Le candidat républicain ultraconservateur a décidé jeudi d'abandonner la compétition et d'apporter son soutien à Newt Gingrich.
.................

Quatre candidats restent désormais en lice: Mitt Romney, Newt Gingrich, Ron Paul et Rick Santorum.
.................................
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... course.php

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Re: Présidentielle US 2012, dans 9 mois.

Message par energy_isere » 02 févr. 2012, 20:25

Hier je relevais :


et bien aux US ils sont servis !

La fortune embarrassante de Mitt Romney

Romney contraint de dévoiler sa fortune

Mitt Romney posséde une fortune d' environ 200 millions de $.
21.7 millions de $ de revenus en 2010 et 20.9 millions de $ de revenus en 2011.

Favori des républicains face à B.Obama.

et voila ce qui tombe :
Millionnaire, Romney «ne s'en fait pas pour les plus pauvres»

Mitt Romney semble incorrigible. Depuis le début de la campagne, le favori des primaires républicaines ne peut s'empêcher de laisser échapper des phrases qui le font apparaître comme complètement déphasé des réalités de son pays.
Dernière gaffe en date, l'ex-gouverneur du Massachussetts a déclaré mercredi sur CNN, au lendemain de sa large victoire en Floride : «Je ne m'en fais pas pour les plus pauvres». En réalité, la phrase replacée dans son contexte n'est pas tout à fait aussi brutale, puisqu'il ajoute: «Dans notre pays, il existe des filets de sécurité. S'ils ont besoin d'être réparés, je m'en chargerai (…) Je m'intéresse au cœur des Etats-Unis, les 90-95% des Américains qui luttent actuellement». Romney essayait donc simplement de dire que sa priorité c'était la classe moyenne. Qu'à cela ne tienne, citer son rival hors contexte est une arme de laquelle aucun candidat ou militant ne se prive. Et ces quelques mots alimentent parfaitement le portrait que ses détracteurs dressent de Romney, celui d'un multimillionnaire qui n'a aucune idée des difficultés que vivent les Américains en ces années de crise. Son rival Newt Gingrich n'a pas manqué de réagir en assurant que lui, était «candidat pour être le président de tous les Américains».

Mais même restituée dans sa totalité, la réponse de Romney a suscité de vives critiques, surtout dans la presse pro-démocrate. S'il évacue la question des pauvres en rappelant qu'il existe des filets de sécurité tels que le Medicaid, «ce qu'il omet de dire c'est que son budget couperait à la hache dans les dépenses publiques (…) et qu'il veut augmenter les impôts de la tranche la plus basse des contribuables à travers la suppression d'un crédit d'impôt sur les enfants», souligne Jared Bernstein sur le Huffington Post.

Romney en a accumulé des maladresses. Proposer spontanément à Rick Perry, en plein débat télévisé, de parier la somme symbolique de 10 000 dollars, a été l'une de ses plus belles bourdes. Avec une fortune estimée à de 250 millions de dollars, le candidat mormon pouvait se le permettre. «Je te parie ce que je gagne le temps de finir cette phrase!», parodiait le soir même Jon Stewart dans l'émission satirique The Daily Show
.......................
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... auvres.php

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Re: Présidentielle US 2012, dans 9 mois.

Message par energy_isere » 11 avr. 2012, 19:29

Rick Santorum a finalement jeté l’éponge. Le candidat de la droite religieuse s’est retiré mardi de la course républicaine à la Maison Blanche, ouvrant la voie à Mitt Romney pour affronter le président sortant Barack Obama en novembre. Après plus de trois mois d'affrontements fratricides entre les candidats républicains, Mitt Romney devrait concentrer davantage ses forces sur Barack Obama, dont il devient l'adversaire le plus probable pour l'élection du 6 novembre. «Le plus important est de mettre les échecs de ces trois dernières années derrière nous et de remettre l'Amérique sur la voie de la prospérité», a-t-il assuré. L'équipe de campagne de Barack Obama n'a pas tardé à réagir. Son directeur de campagne, Jim Messina, a estimé qu'il n'était «pas étonnant que Mitt Romney ait finalement réussi à user ses concurrents sous une avalanche de publicités négatives». L’ultraconservateur n'a pas expliqué précisément la raison de son forfait, mais il a évoqué à plusieurs reprise l'état de santé de sa petite fille Bella, âgée de trois ans, qui souffre d'une maladie génétique rare et qui a été hospitalisée vendredi en Virginie pour une pneumonie
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Re: Présidentielle US 2012, dans 9 mois.

Message par energy_isere » 30 mai 2012, 20:27

Reste Mitt Romney chez les Républicains.

Etats-Unis: Mitt Romney affrontera Barack Obama

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Re: Présidentielle US 2012, dans 9 mois.

Message par phyvette » 02 juin 2012, 20:40

Le taux de chômage US est remonté en mai pour la première fois en un an à 8,2% (taux manipulé, mais bon, c'est le chiffre officiel...).
Il faut savoir que jamais un Président Américain n'a fait un second mandat avec un taux de chômage à plus de 8% en fin de première mandature.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Présidentielle US 2012, dans 5 mois.

Message par Vilko » 11 juin 2012, 11:26

phyvette a écrit :Il faut savoir que jamais un Président Américain n'a fait un second mandat avec un taux de chômage à plus de 8% en fin de première mandature.
Nous vivons une époque très spéciale. Les Américains, à en juger parce qu'ils racontent sur le web, semblent résignés à un taux de chômage élevé, pour la première fois de leur histoire.

J'ai regardé les débats de la primaire républicaine. C'était affligeant : tous les candidats étaient pour la guerre contre l'Iran (à part Ron Paul) et pour le démantèlement de ce qui reste de protection sociale aux Etats-Unis. Beaucoup de critiques du système de santé installé par Obama (Obamacare), mais aucune proposition sérieuse pour le remplacer (alors qu'Obamacare a été mis en place comme un palliatif - certes imparfait - à la situation catastrophique du système de santé US).

Le candidat le plus nul : Rick Perry, le gouverneur du Texas, qui voulait ré-envahir l'Irak ! Curieuse conception de la démocratie...

Le candidat républicain le plus raisonnable et le plus réellement expérimenté, John Huntsman, a été l'un des premiers à être éliminé des primaires.

Je me suis alors dit qu'Obama allait gagner dans un fauteuil. Les sondages semblent indiquer que non. À mon avis Obama risque de perdre pour au moins cinq raisons, ce qui fait quand même beaucoup :

1. Il est en train de perdre une partie de l'électorat blanc à cause de la nullité de son ministre de la Justice, Eric Holder, qui accumule les bourdes (opération "Fast and Furious", etc) et qui parle des Noirs en disant "my people". On n'imagine pas un ministre blanc dire "my people" en parlant des Blancs : quand on est ministre, on est ministre de tous les Américains, pas seulement de ceux de sa propre race. Obama lui-même fait des gaffes, par exemple quand il dit que s'il avait un fils, il ressemblerait à Trayvon Martin. Un peu nul comme remarque, le nommé Trayvon Martin était un voyou.

2. Il a déçu ceux à qui il avait promis de fermer Guantanamo, etc. Sa politique étrangère est la même que celle de Bush. Même la date de retrait d'Irak des troupes américaines (31/12/2011) avait été décidée par Bush.

3. Il est à la botte de Wall Street. Au point que son ministre des finances, Timothy Geithner, un ancien de Goldman Sachs, n'hésite pas à lui désobéir.

4. Les Noirs sont toujours beaucoup plus touchés par le chômage que les Blancs. Leur situation se dégrade plus vite que celle des Blancs. Ils ne voteront surement pas pour Mitt Romney, mais ils risquent d'avoir du mal à se motiver pour se rendre aux urnes en novembre.

5. Comme le dit Phyvette, le taux de chômage est élevé. Le chômage réel est sans doute à peu près le double du taux officiel.

Mais novembre c'est encore loin, les jeux ne sont pas encore faits ! Les problèmes énergétiques ont toujours l'air d'être au second plan, surtout depuis que le Brent est repassé en dessous des 100$ le baril, ce qui devrait se traduire par une baisse des prix à la pompe. Sauf si ça dérape au Moyen-Orient...

À ce propos : pour que la Russie puisse équilibrer son budget 2013, le baril de pétrole doit atteindre 150$... Conclusion : il faut que la tension monte au Moyen-Orient. Le meilleur moyen pour qu'elle monte, c'est de soutenir l'Iran et la Syrie, ce que fait le Kremlin. Attention aux mauvaises surprises cet été ou à l'automne.

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Re: Présidentielle US 2012, dans 9 mois.

Message par energy_isere » 28 juil. 2012, 12:36


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Re: Présidentielle US 2012, dans 9 mois.

Message par energy_isere » 30 juil. 2012, 14:34

Une nouvelle médaille d' Or pour Mitt Romney !

Mitt Romney présente Jérusalem comme "capitale d'Israël"]

C 'est un futur Bush ce type.

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Re: Présidentielle US 2012, dans 4 mois.

Message par cats » 31 juil. 2012, 07:28

le discours de Mitt Romney, Dreuz info.
http://www.dreuz.info/

" Je vous remercie pour cette aimable introduction, monsieur le maire, et je vous dis merci à tous pour cet accueil chaleureux. C’est un plaisir et un privilège d’être à nouveau en Israël.

Poser le pied en Israël est poser le pied dans un pays qui est née d’une ancienne promesse faite dans ce pays même. Le peuple juif a survécu à l’un des crimes les plus monstrueux de l’histoire humaine, et maintenant ce pays prend sa place parmi les démocraties les plus impressionnantes qu’il y ait sur la terre. Les accomplissements d’Israël sont une des merveilles du monde moderne.

Ces accomplissements sont un témoignage de la résilience du peuple israélien. Vous avez réussi, contre toute attente, à maintes reprises tout au long de votre histoire, à persévérer, à vous relever après l’épreuve, et à en sortir plus forts.

L’historien Paul Johnson, lors du 50e anniversaire de la création de l’Etat juif, a déclaré qu’au cours de la vie d’Israël, cent nouveaux États indépendants étaient nés. « Israël est le seul dont la création peut être appelée un miracle », a-t-il écrit.

C’est une expérience profondément émouvante d’être à Jérusalem, la capitale d’Israël.

Nos deux nations sont séparées par plus de 5000 miles. Mais pour un Américain à l’étranger, il n’est pas possible de ressentir un plus grande proximité avec les idéaux et les convictions de son propre pays qu’ici, en Israël. Nous faisons partie de la grande fraternité des démocraties. Nous parlons la même langue de liberté et de justice, et nous incarnons le droit de toute personne à vivre en paix. Nous servons la même cause et provoquons les mêmes haines chez les mêmes ennemis de la civilisation.

C’est ma ferme conviction que la sécurité d’Israël est un intérêt vital de la sécurité nationale des États-Unis. Et notre alliance est une alliance fondée non seulement sur des intérêts communs, mais aussi sur des valeurs partagées.

L’une des voix les plus éminentes à énoncer ces valeurs partagées est celle de votre premier ministre, mon ami Benjamin Netanyahu. Je l’ai rencontré ce matin, et j’ai hâte de le retrouver ce soir, en famille, après la clôture de ce jour de jeûne de Ticha Be Av.

Il est remarquable de voir que tant d’adversité, pendant un si grand laps de temps, se trouve mémorisée par un seul jour sur le calendrier. C’est une journée du souvenir et du deuil, mais c’est aussi une journée qui invite à la clarté et à la résolution.

Au moment présent, nous nous souvenons aussi des 11 athlètes et entraîneurs israéliens qui ont été massacrés lors des Jeux olympiques de Munich voici quarante ans. Il y a dix ans cette semaine, 9 étudiants israéliens et américains ont été tués dans une attaque terroriste à l’Université hébraïque. Et des tragédies comme celles-ci n’appartiennent pas qu’au passé. Elles sont un rappel constant de la réalité de la haine, et de la façon dont elle peut s’abattre sur des innocents.

Menahem Begin a dit ceci à propos du neuvième jour du mois de Av : « Nous nous souvenons de ce jour-là », a t-il dit, « et nous avons maintenant la responsabilité de faire en sorte que plus jamais notre indépendance ne soit détruite et que plus jamais le peuple Juif soit sans-abri ou sans défense ». Le Premier ministre Begin a ajouté : « Cela est au coeur des problèmes auxquels nous sommes confrontés pour l’avenir ».

Alors qu’aujourd’hui, Israël est confronté à des ennemis qui nient les crimes passés contre le peuple juif et cherchent à en commettre de nouveaux, ces paroles ont une résonance.

Lorsque les dirigeants iraniens nient l’Holocauste ou parlent de rayer ce pays de la carte, seuls les plus naïfs – ou pire que naïfs – peuvent voir là un excès de rhétorique. Ne vous méprenez pas : les ayatollahs de Téhéran testent nos défenses morales. Ils veulent savoir qui va s’opposer, et qui va se taire.

Mon message au peuple d’Israël et aux dirigeants de l’Iran est le même : je ne vais pas détourner le regard, mon pays non plus. Comme le Premier ministre Begin l’a dit en mots lucides et qui donnent à penser, « si un ennemi du peuple juif dit qu’il cherche à nous détruire, je le crois ».

Nous avons vu les horreurs de l’histoire. Nous ne resterons pas les bras croisés. Nous ne les laisserons pas s’accomplir de nouveau.

Il serait insensé de ne pas prendre les dirigeants iraniens à la lettre. Ils sont, après tout, les produits d’une théocratie radicale.

Au cours des années récentes, l’Iran a amassé un passif sanglant et brutal. Il s’est emparé d’ambassades, a ciblé des diplomates, et tué son propre peuple. Il soutient le régime impitoyable d’Assad en Syrie. Il a fourni des armes qui ont tué des soldats américains en Afghanistan et en Irak. Il a comploté pour assassiner des diplomates sur le sol américain. C’est l’Iran qui est le principal financier du terrorisme mondial. C’est le pays le plus déstabilisateur de la planète.

Nous avons le devoir solennel et l’impératif moral de refuser aux dirigeants iraniens les moyens de donner suite à leurs intentions maléfiques.

Nous serons au côté de tous ceux qui entendront se joindre à notre action pour empêcher l’Iran de se doter d’armes nucléaires – et cela inclut les dissidents iraniens. On ne peut effacer de nos mémoires les scènes d’il y a trois ans, lorsque ce régime a fait tirer sur son propre peuple alors qu’il se soulevait. La menace qui nous guette ne vient pas du peuple iranien, mais du régime qui l’opprime.

Il y a cinq ans, lors de la Conférence d’Herzliya, j’ai dit que la poursuite par l’Iran de sa tentative d’accéder aux armes nucléaires constituait une menace intolérable pour Israël, pour les Etats-Unis, et pour le monde.

Cette menace n’a, depuis, fait qu’empirer.

Aujourd’hui comme hier, les allégations du régime disant qu’il cherche à enrichir des matériaux nucléaire à des fins pacifiques sont démenties par des années de mensonge et de tromperies.

Aujourd’hui comme hier, la conduite des dirigeants iraniens nous interdit de leur faire confiance lorsqu’il s’agit de matériaux nucléaires.

Mais aujourd’hui, le régime iranien a disposé de plusieurs années supplémentaires pour avancer vers l’arme nucléaire. Casser cette avancée doit être notre plus grande priorité de sécurité nationale.

Je veux insister sur ce dernier point. On dit parfois que ceux qui sont les plus déterminés à arrêter la progression du régime iranien vers l’arme nucléaire sont téméraires, provocateur et bellicistes.

C’est l’inverse qui est vrai. Nous sommes les vrais artisans de la paix. L’histoire nous enseigne avec force et clarté que lorsque les régimes les plus despotiques se procurent les armes les plus destructrices, la paix cède le pas à l’oppression, à la violence, ou à la guerre dévastatrice.

Nous ne devons pas nous leurrer en pensant que l’endiguement est une option. Nous devons agir pour empêcher l’Iran de construire et de posséder des armes nucléaires. Nous devons recourir à toutes les mesures nécessaires pour dissuader le régime iranien d’accéder à l’arme nucléaire, et si nous espérons que des mesures diplomatiques et économiques seront suffisantes, en dernier ressort, aucune option ne doit être exclue. Nous reconnaissons le droit d’Israël à se défendre, et nous disons qu’il est légitime que l’Amérique soit au côté d’Israël.

J’ai expliqué tout cela il y a cinq ans. Ce qui était nécessaire alors est devenu urgent aujourd’hui.

Permettez-moi maintenant de passer de l’Iran à d’autres pays du Moyen-Orient, où règnent le tumulte et le chaos. Au nord, la Syrie est au bord d’une guerre civile. Le dictateur de Damas, pas un ami d’Israël et pas un ami de l’Amérique, assassine son propre peuple en s’accrochant désespérément au pouvoir.

Un autre voisin d’Israël au Nord, le Liban, est sous l’influence croissante et dangereuse du Hezbollah.

Après une année de bouleversements et de troubles, l’Egypte a maintenant un président islamiste, élu de façon démocratique. Espérons que ce nouveau président et son gouvernement comprennent que l’on mesure l’authenticité d’une démocratie à la façon dont ceux qui sont élus par la majorité respectent les droits des personnes minoritaires. La communauté internationale doit user de son influence considérable afin de veiller à ce que le président et le gouvernement égyptiens respectent l’accord de paix avec Israël qui a été signé par le gouvernement de Anouar el-Sadate.

Comme vous le savez que trop bien, depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007, des milliers de roquettes sont tombées sur les maisons et les villes israéliennes. Je me suis promené dans les rues de Sderot, et j’ai rendu hommage au courage de ses habitants. Et aujourd’hui, de nouvelles attaques sont lancées à partir de la péninsule du Sinaï.

En un contexte où les roquettes du Hezbollah visent Israël depuis le nord, et les roquettes du Hamas visent Israël depuis le sud, où une grande partie du Moyen-Orient est en désordre, et où l’Iran cherche à se doter d’armes nucléaires, le soutien de l’Amérique pour la défense d’Israël est encore plus essentiel. Chaque fois que la sécurité d’Israël est menacée, l’engagement de l’Amérique envers Israël doit être renforcé.

Lorsqu’il a dû prendre la décision en 1948, le président Harry Truman l’a fait sans hésitation, et a décidé que les États-Unis seraient le premier pays à reconnaître l’Etat d’Israël. Depuis ce moment, nous avons été des alliés naturels, mais notre alliance est plus profonde qu’une simple alliance d’intérêts ou qu’une alliance stratégique.

La façon dont l’Amérique – un pays encore si jeune si on le juge par les normes de cette ancienne région – s’est levée pour devenir le plus cher ami du peuple d’Israël fait partie des gestes les plus beaux et les plus prometteurs de l’histoire du pays.

Aussi différents qu’aient été nos parcours, nous voyons, l’un et l’autre, l’Amérique et Israël, les mêmes qualités chez l’un et chez l’autre. Israël et l’Amérique sont à bien le reflet l’un de l’autre.

Nous croyons l’un et l’autre en la démocratie, dans le droit de chaque peuple de choisir ses dirigeants et de choisir le futur du pays.

Nous croyons l’un et l’autre dans l’Etat de droit, sachant qu’en son absence, des hommes sans scrupules pourraient opprimer les plus faibles.

Nous pensons l’un et l’autre que nos droits sont universels, et ne viennent pas du gouvernement, mais de notre Créateur.

Nous croyons l’un et l’autre en la libre entreprise, car c’est le seul système économique qui a permis de tirer les gens de la pauvreté, créé une classe moyenne importante et durable, et a suscité des réalisations incomparables et l’épanouissement de millions d’êtres humains.

Etant quelqu’un qui a passé la majeure partie de sa vie dans le secteur des affaires, je suis particulièrement impressionné par les technologies de pointe et par l’économie florissante d’Israël. On parle d’Israël comme du « pays Start-up » – et les preuves sont tout autour de nous.

Vous avez embrassé la liberté économique. Vous exportez la technologie, et non pas la tyrannie ou le terrorisme. Et aujourd’hui, vos innovateurs et vos entrepreneurs ont fait fleurir le désert et rendu le monde meilleur.

Les citoyens de nos pays ont la chance de partager les fruits de la liberté économique et de la créativité de nos entrepreneurs. Ce que vous avez construit ici, avec vos mains, incite à rendre hommage à votre peuple, et constitue un modèle pour les autres.

Enfin, nous croyons l’un et l’autre en la liberté d’expression, parce que nous sommes confiants dans nos idées et dans la capacité des hommes et des femmes à penser par eux-mêmes.

Nous ne craignons pas le débat ouvert.

Si vous voulez entendre des critiques très vives d’Israël et de ses décisions politiques, vous n’avez pas à traverser les frontières. Tout ce que vous avez à faire est de marcher dans la rue et de vous rendre dans un café, où vous entendrez des gens faire valoir leurs arguments et parler l’esprit libre. Vous pouvez aussi vous procurer un journal israélien, vous y trouverez les critiques les plus âpres d’Israël que vous puissiez lire. Votre pays, comme le nôtre, est plus fort parce que cet échange énergique des idées et opinions existe.

C’est ainsi que fonctionne une société libre. Il y a des millions de personnes au Moyen-Orient qui voudraient avoir la possibilité de faire la même chose. Ces braves gens ne désireraient que pouvoir vivre dans la paix et la liberté et avoir l’occasion non seulement de choisir leur gouvernement, mais de le critiquer ouvertement, sans crainte de répression ou de représailles.

Je crois que ceux qui s’opposent à ces droits fondamentaux sont du mauvais côté de l’histoire. Mais la marche de l’histoire peut être lourde et très lente. Nous avons le devoir d’accélérer et de façonner l’histoire en étant les ambassadeurs obstinés des valeurs que nous partageons.

Les Etats-Unis et Israël ont montré qu’ils pouvaient bâtir des économies fortes et des armées puissantes. Mais nous devons aussi nous donner les moyens de faire progresser nos valeurs et de promouvoir la paix. Nous devons travailler ensemble pour changer les cœurs et éveiller les esprits par la puissance de la liberté, de la libre entreprise et des droits de l’homme.

Je crois que l’alliance durable entre l’Etat d’Israël et les États-Unis d’Amérique est davantage qu’une alliance stratégique : c’est une force du bien dans le monde.

Le soutien de l’Amérique envers Israël doit rendre fier tout Américain. Nous ne devons pas permettre aux complexités inévitables de la géopolitique moderne de venir occulter l’essentiel. Aucun pays et aucune organisation ou individu ne doit jamais douter de cette vérité fondamentale : une Amérique libre et forte défendra toujours la liberté et la force d’Israël.

Et nous ne nous devons pas nous tenir au côté d’Israël seulement par la coopération militaire et stratégique.

Nous ne pouvons rester silencieux face à ceux qui cherchent à ébranler Israël par des critiques excessives. Et nous ne devons en aucun cas nous joindre à ces critiques. La distance diplomatique entre nos pays galvanise les adversaires d’Israël.

Par l’histoire et par les valeurs, nos deux pays sont liés entre eux. Aucun individu, aucun pays, aucune organisation mondiale, ne pourrait défaire ces liens. Et tant que nous serons ensemble et solidaires, il n’y a pas de menace que nous ne pouvons surmonter et pas d’objectif que nous ne pouvons atteindre.

Merci à vous tous. Que Dieu bénisse l’Amérique, et qu’Il bénisse et protège Israël.

Mitt Romney"
Pour sauver les Arbres, tuez les Castors.
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Pour sauver les Chats, élevez des Souris.
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Re: Présidentielle US 2012, dans 4 mois.

Message par energy_isere » 11 août 2012, 14:02

Obama-Romney, un duel de clips et de fric

11 Aout 2012 Le Figaro

La vacuité du débat entre les candidats à la présidentielle aux États-Unis semble profiter au sortant.

Il n'y a plus de passion. Plus de grands discours mobilisateurs. Ni côté républicain, ni côté démocrate. Rien à voir avec la vague d'espoir de changement qui avait submergé les États-Unis en 2008 pendant la marche de Barack Obama. Quatre ans plus tard, à deux semaines des grandes conventions républicaine, puis démocrate, la campagne présidentielle américaine se résume à une accumulation, de part et d'autre, de centaines de millions de dollars pour financer des clips publicitaires visant à pulvériser l'adversaire. En première ligne, les attaques lancées par les Super Pacs des deux candidats, ces comités de campagne supposés indépendants habilités à lever de l'argent sans limitation, ce qui permet aux états-majors politiques de ne pas endosser la responsabilité des accusations portées, souvent mensongères. «Du jamais vu, on atteindra sans doute 2,5 milliards», s'effare Larry Sabato, professeur de science politique à l'université de Virginie.

...........

Obama 48,4 %, Romney 44 %
.....
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... e-fric.php

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Re: Présidentielle US 2012, dans 3 mois.

Message par nemo » 07 sept. 2012, 13:33

On se demande ou Romney prend son inspiration :lol:
http://angryarab.blogspot.fr/2012/09/plagiarism.html
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Re: Présidentielle US 2012, dans 3 mois.

Message par energy_isere » 18 sept. 2012, 21:06

encore des bourdes de Romney :
"Mitt Romney a-t-il déjà perdu ?"

le 18-09-2012 Le Nouvel Observateur

Les commentateurs américains s'interrogent sur les chances de victoire du candidat républicain après la diffusion d'une vidéo embarrassante.

Les efforts de Mitt Romney pour donner à sa campagne un nouveau souffle, sur le terrain économique, semblent avoir été anéantis par la diffusion, lundi, de la vidéo du candidat républicain, prise lors d'une séance de levée de fonds. Publiée à 50 jours du scrutin du 6 novembre, alors que Mitt Romney accuse déjà un retard dans les sondages, cette vidéo "off" dans laquelle le républicain dépeint les supporteurs d'Obama comme des "victimes", "dépendant du gouvernement", pourrait lui coûter l'élection selon une bonne partie des grands titres de la presse américaine

........................
http://tempsreel.nouvelobs.com/presiden ... perdu.html

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Re: Présidentielle US 2012, dans 3 mois.

Message par energy_isere » 22 sept. 2012, 11:47

Mitt Romney dévoile sa feuille d'impôts

Mitt Romney, candidat républicain à la présidentielle américaine, a finalement rendu publique sa feuille d'impôts pour l'année 2011. Ce document, que Mitt Romney a longtemps refusé de publier, était l'une des cibles des attaques de son rival Barack Obama.

Selon les chiffres fournis par son équipe de campagne, Mitt Romney a payé 1,94 million de dollars (1,49 million d'euros) d'impôts en 2011 sur un revenu annuel de 13,7 millions de dollars (10,5 millions d'euros). Cela équivaut à un taux d'imposition de 14,1%. D'après la presse américaine, la fortune du candidat républicain, ancien entrepreneur, pourrait atteindre 250 millions de dollars.

Barack Obama avait regretté que le candidat républicain ne fasse pas preuve de plus de transparence, lui qui avait dévoilé en 2008 plus de dix ans de feuilles d'impôts. Mitt Romney n'avait jusqu'à présent publié que son avis d'imposition 2010, et a affirmé qu'il ne rendrait pas publique des feuilles d'impôts plus anciennes.

...............
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... impots.php

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Re: Présidentielle US 2012, dans 3 mois.

Message par mahiahi » 22 sept. 2012, 19:41

Les Américains ne réagissent pas sur ce point comme les Français : la jalousie contre les riches y est nettement moins forte et le haut niveau de ses revenus n'est pas vraiment un problème ; le seuil écueil serait une falsification
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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