Production pétrolière en Norvège

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Message par energy_isere » 05 oct. 2006, 20:55

phyvette a écrit :OK Energy

Mais EPR est bien un élément qui entre dans le calcul du " rendement du puits a la roue " ?
Phyvette
Oui, tout à fait.

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Message par phyvette » 05 oct. 2006, 20:58

energy_isere a écrit :
Oui, tout à fait.
Merci Energy.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Message par Environnement2100 » 05 oct. 2006, 22:57

Environnement2100 a écrit :...Les gisements de gaz ont des particularités qui font qu'un bon ingénieur est capable de les distinguer d'un gisement de liquide sans beaucoup de budget de recherche - sans creuser...
Donc après conférence privée et intervention d'un sapiteur dont je vous passe les détails, le tout dans un contexte international, il est convenu que l'assertion ci-dessus n'est pas fausse... ouf !
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

diogene
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Message par diogene » 06 oct. 2006, 02:57

energy_isere a écrit :...Par exemple si un pétrolier investi l' équivalent energétique de 1 baril de pétrole pour en pomper et transporter 15 venant du fond du puit le EPR sera de 15.
Ca n'est qu' un indicateur économique...
Le terme "economique" ne semble pas tres approprie, "physique" conviendrait mieux. Il ne s'agit que d'un ratio obtenu par division d'une quantite d'energie par une autre quantite d'energie. Cela n'a rien a voir avec l'economie.

@ E2100
Je confirme, en tant que participant a la conference privee, que ton propos est juste. Il faut tout de meme reconnaitre que les geologues s'arrachent les cheveux sur l'interpretation des acquisition sismiques, tout simplement parce que les champs faciles ont ete decouverts et que ce qui reste est problematique.

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Message par franck1968 » 06 oct. 2006, 10:07

diogene a écrit :Je confirme, en tant que participant a la conference privee, que ton propos est juste. Il faut tout de meme reconnaitre que les geologues s'arrachent les cheveux sur l'interpretation des acquisition sismiques, tout simplement parce que les champs faciles ont ete decouverts et que ce qui reste est problematique.
Ca serais possible d'avoir un petit résumé de votre "conférence privée" ?

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Message par energy_isere » 06 oct. 2006, 12:24

dans les echos ce jour :

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Message par energy_isere » 31 oct. 2006, 18:38

Projet d'autoroute de l'hydrogène en Norvège : ouverture de la première station

En marge de la conférence ONS 2006 (Offshore Northern Seas) qui s'est tenue à la fin du mois d'août à Stavanger, la Ministre norvégienne des transports et des communications, Mme Liv Signe Navarset, a inauguré la première station d'hydrogène en Norvège, mise en service par la compagnie pétrolière Statoil. Outre de l'hydrogène, du gaz naturel ainsi que de l'hythane, mélange gaz naturel-hydrogène dont la combustion produit moins de gaz à effet de serre que le gaz naturel pour une meilleure efficacité énergétique, seront aussi disponibles.

Implantée à Forus, à proximité de Stavanger, cette station est la première du projet d'autoroute de l'hydrogène, HyNor, qui doit, à l'horizon 2009, permettre la circulation, entre Oslo et Stavanger, de véhicules fonctionnant à l'hydrogène. Ce projet regroupe plus de 30 partenaires norvégiens représentant les autorités locales et nationales, l'industrie, le commerce et le monde de la recherche. Pour sa part, la compagnie Norsk Hydro prévoit l'ouverture d'une station hydrogène à Porsgrunn (environ 160 km au sud-ouest d'Oslo) au printemps 2007. Alors que l'hydrogène de la station de Forus est produit par réformage du gaz naturel (avec captage du CO2), celui de la station de Porsgrunn sera acheminé par pipeline à partir du complexe pétrochimique de Rafnes, où il est formé en tant que produit secondaire.

Notons qu'HyNor s'est engagé dans un partenariat avec ses voisins scandinaves autour de projets analogues au Danemark et en Suède (Scandinvian Hydrogen Highway Partnership).

L'objectif du Gouvernement norvégien est de développer l'utilisation de véhicules respectueux de l'environnement et à faible émission de gaz à effet de serre. Ceci se traduit, entre autres, par la mise en place de mesures incitatives, telles que l'exemption de taxes, effective depuis le 1er juillet 2006, pour les véhicules à moteur à combustion fonctionnant à l'hydrogène ou à moteur hybride électricité-hydrogène, ainsi que par le soutien à la recherche sur les nouveaux carburants.

Sur ce dernier point, un accent particulier est mis sur les biocarburants dans le but, non seulement de contribuer à l'effort international autour des problématiques environnementales et climatiques, mais aussi de dynamiser l'industrie forestière et agricole norvégienne.
source : http://www.futura-sciences.com/news-pro ... n_9800.php

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Message par franck1968 » 04 nov. 2006, 12:08

Norvège : dur d'être riche

A quoi ressemble le bonheur, lorsque l'on habite le pays le plus riche de la planète ? «Je vais vous montrer», répond Tordj, un jeune statisticien fonctionnaire au ministère de l'Economie, en sortant son portable. Sur l'écran s'affiche une photo de sa maison de campagne : un chalet en bois dans un paysage bucolique,à mi-chemin entre « la Petite Maison dans la prairie » et « Ma cabane au Canada »... Comme la plupart des cols blancs d'Oslo, ce jeune père de famille quitte tous les vendredis après-midi la capitale pour les joies de la campagne, l'été, et le ski de fond ou le patinage sur glace, l'hiver... «Voilà ce qu'a toujours été le rêve des Norvégiens. Une vie simple, proche de la nature. Autrefois, ces chalets n'avaient souvent même pas l'électricité. Mais, depuis quelques années, ce rêve a un peu évolué...», explique Tordj en ouvrant le supplément immobilier du « Dagbladet », le grand quotidien norvégien. Des pleines pages de cottages luxueux, de résidences haut de gamme, avec piscines couvertes, spas, salles de sport... On y trouve aussi des haciendas au Brésil, des villas en Toscane, des résidences au Maroc... Et deux pleines pages de yachts. Pas de doute : «Les Norvégiens sont devenus riches, affreusement riches», résume un cadre français en poste à Oslo.


En Norvège, il n'y a pas de chômage, de pauvres, de déficit budgétaire ou de problème de retraites... Car il y a du pétrole. Avec une production de près de 3 millions de barils/jour, ce petit pays devance même le Koweït ou le Venezuela. Et même si le sous-sol de la mer du Nord s'épuise, les réserves de gaz, elles, sont suffisantes pour les vingt-cinq prochaines années. Ce royaume, perché près du pôle Nord, est devenu le troisième exportateur mondial de pétrole et le quatrième de gaz - c'est d'ailleurs le premier fournisseur de la France (30%). Une sorte de pétromonarchie scandinave. Pas forcément évident au premier coup d'oeil : boutiques sans prétention, petites rues tranquilles, immeubles de quelques étages... la Norvège a beau être l'un des géants mondiaux des hydrocarbures, ici, on est à des années-lumière de Dubaï. Pas le moindre gratte-ciel érigé à la gloire de la grande puissance pétrolière. Pas de centres commerciaux délirants, ni de projets architecturaux pharaoniques... En revanche, entrez dans le moindre bistro, et vous comprendrez vite que le pouvoir d'achat de ce petit pays de 4,5 millions d'habitants est confortable : 3 euros pour un café, 25 pour une modeste salade... Et près de 7 euros le McDo, cet indicateur universel du niveau de vie... Logique : «Le pouvoir d'achat des Norvégiens est en moyenne de 30% supérieur au nôtre», juge un banquier français installé à Oslo.


Quelle revanche ! Il y a vingt ans, ce paysde paysans, de bûcherons et de pêcheurs plongés dans des conditions climatiques extrêmes ne faisait pas rêver. Aujourd'hui, avec un PNB par habitant de 46 000 euros, d'après les dernières statistiques de la Banque mondiale (27 000 euros pour la France), la Norvègeest devenue, avec le Luxembourg, le pays le plus riche du monde. Et tandis que Suédois, Allemands ou Danois, alléchés par les salaires ultra-attractifs, viennent se faire embaucher dans un pays qui recrute à tout-va, les Norvégiens tentent de ne pas se laisser griser par cette extraordinaire et soudaine prospérité.
Le taux de croissance approche les 4%. Et on compte moins de 3% de chômeurs. «On n'arrive pas à produire assez d'ingénieurs», soupire Karl Erik Kjelstad, le patron du géant de la construction navale Aker Yards, qui vient de reprendre les Chantiers de l'Atlantique. A Stavanger, le coeur pétrolier au sud-ouest du pays, c'est la folie. «Les jeunes diplômés réclament des voitures de fonction, affichent des exigences phénoménales», confirme un banquier français. Pour l'instant, grâce à la sacro-sainte cohésion sociale, les salaires ne progressent « que » de 4% l'an, et l'inflation est contenue. Mais cette modération salariale ne sera pas éternelle. Et la Norvège n'a peur que d'une chose : que son économie dopée par cette prospérité subite n'entre en surchauffe... «Ici, l'angoisse de la «dutch disease», le mal hollandais, est dans tous les esprits», explique Terje Osmundsen, rédacteur en chef de la revue d'analyse économique « Mandag Morgen ». Aux Pays-Bas, la découverte de gaz naturel dans les années 1960 s'était soldée par une brutale entrée de devises, qui avait fait grimper la monnaie et rendu non compétitifs des pans entiers de l'industrie du pays.
Conscients du danger, les Norvégiens ont adopté une gestionprudente et rigoureuse,de cette rente. Dès le début des années 1990, conservateurs et sociaux-démocrates sont tombés d'accord sur cette maxime d'airain : «On ne dilapide pas l'argent du pétrole.»«Cette génération n'oublie pas qu'elle a été pauvre. En fait, elle considère que ces revenus ne lui appartiennent pas, qu'elle n'en est que le gardien, pour les générations futures», explique Patrice de Viviès, directeur général de Total Norge. Résultat : un coup de massue fiscal sur les entreprises pétrolières, imposées à 78%. Et la création d'un fonds gouvernemental pour préparer l'après-pétrole : aujourd'hui une cagnotte de 200 milliards d'euros (45 000 euros par habitant), mise sous scellés (voir encadré). Seuls 4% de ce trésor de guerre sont utilisés et injectés dans le budget de l'Etat.
Pas question de «mettre le doigt dans la confiture», comme l'explique Auke Lont, manager du cabinet d'analyse économique Econ. Néanmoins cette manne a changé la vie. «Il y a une dizaine d'années, quand je me suis installée à Oslo, se souvient Anne Aftret, présidente de la chambre de commerce franco-norvégienne, les magasins étaient tristes à pleurer. L'offre était plus réduite que celle des pays de l'Est.» La grande distribution, gênée par des barrières douanières ultra-protectionnistes, n'existait pas. Et les grandes marques boudaient ce pays trop petit. Aujourd'hui, de Zara à Vuitton, tout le monde est là. Et les Norvégiens prennent avec délectation le chemin des magasins. «Ils sont 4,5 millions, et consomment autant que 12millions d'Italiens, ou que 30 millions de Turcs», affirme le spécialiste de la distribution Knut Faremo. L'immobilier est florissant. Le tourisme aussi. Tous les vendredis, les vols Stavanger-Nice font le plein. Avec un trafic de 15 millions de voyageurs par an, l'aéroport d'Oslo bat tous les records. Le secteur public est florissant. Et personne ne se préoccupe de le faire maigrir... Mais il y a eu aussi des fortunes fulgurantes, des start-up pétrolières, des golden boys flamboyants qui font la une du « Dagens Næringsliv », le quotidien économique du pays. Les inégalités se sont accrues, bouleversant les valeurs les plus profondes d'une société fondamentalement luthérienne et égalitariste. «Mais les différences de revenus demeurent beaucoup moins importantes que dans le reste du monde», souligne Terje Osmundsen. Le patron de Statoil, première entreprise du pays, gagne moins de 1 million d'euros par an. «Chez nous, l'échelle des salaires entre la direction générale et l'encadrement intermédiaire ne dépasse pas 2,5», affirme Eivind Reiten, le patron d'Hydro, géant du pétrole et de l'aluminium.
Tout va donc pour le mieux au royaume des fjords, des trolls et des puits de pétrole ? Après des années de consensus, des voix discordantes se font entendre. Sous cet immense afflux de dollars, la belle unité se fissure. Les uns réclament moins d'impôts. D'autres, plus d'infrastructures, dans un pays qui ne compte toujours quasiment aucune autoroute ; une amélioration des minima retraites ; moins de délais dans les hôpitaux. Bref : ils veulent piocher dans la manne pétrolière. C'est d'ailleurs en partie ce qui a fait le succès du Fremskrittspartiet (Parti du Progrès). Nationaliste, populiste, pas très éloigné de l'extrême-droite, il est aujourd'hui crédité de 30% de sympathisants. Son credo : moins d'étrangers. Un comble dans un pays qui souffre cruellement d'un manque de main-d'oeuvre. Et plus de dépenses actives. «Curieusement, c'est un pays où les gens se plaignent beaucoup. C'est sans doute un dommage collatéral de leur richesse», glisse Auke Lont. Il n'a peut-être pas tort. Dans ce pays puritain, protestant, qui a dit non deux fois à l'Europe, les changements des cinq dernières années font vaciller les piliers de la cohésion sociale. Ecoutez Erik, chauffeur de taxi désabusé. Avec sa femme, employée de bureau, il vit bien : une semaine dans les Alpes l'hiver. Deux semaines sur la côte d'Azur, à Antibes, l'été. Pourtant, il ne «voit pas bien en quoi le pays profite de cette nouvelle prospérité. On a toujours eu de bons services publics. En revanche, aujourd'hui, le sens collectif disparaît. Les gens ne pensent qu'à l'argent. Nous avions nos propres valeurs, une grande solidarité. Aujourd'hui, nous sommes devenus comme les autres : individualistes, et âpres au gain». Qu'il est difficile d'être riche...


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Message par energy_isere » 18 déc. 2006, 20:43

Pétrole : fusion géante en Norvège pour créer le leader mondial offshore

La compagnie pétrolière norvégienne Statoil va reprendre les activités hydrocarbures de sa compatriote Norsk Hydro pour devenir le "leader mondial de la production offshore", ont annoncé les deux groupes lundi.

La Norvège est le troisième exportateur mondial de pétrole. Les deux compagnies, leaders du secteur en Norvège, donneront naissance à une société qui devrait produire l'an prochain 1,9 million de barils équivalent-pétrole par jour (bep/j) avec des effectifs combinés de 31.000 personnes.

La nouvelle entité, qui sera rebaptisée ultérieurement, sera dans un premier temps détenue à 62,5% par l'Etat norvégien.


"L'industrie fait face à de plus en plus de défis dans le monde. Fusionner maintenant a énormément de sens", ont estimé Jan Reinaas et Jannik Lindbaek, présidents des conseils d'administration de Norsk Hydro et de Statoil, dans un communiqué conjoint.

En pratique, il s'agit d'une prise de contrôle par les actionnaires de Statoil qui détiendront 67,3% de la nouvelle entité, ceux de Norsk Hydro s'adjugeant 32,7%.

Le directeur général de Statoil, Helge Lund, devrait prendre le contrôle opérationnel du groupe tandis que son homologue de Norsk Hydro, Eivind Reiten, devrait prendre la présidence du conseil d'administration.


Les actions des deux groupes ont bondi à la Bourse d'Oslo: en début de matinée, le titre Norsk Hydro s'adjugeait 23,20%, à 192,50 couronnes norvégiennes (30,9 euros) et le titre Statoil 6,65%, à 184,25 couronnes.

La future entité sera le principal producteur d'hydrocarbures offshore, loin devant l'anglo-néerlandais Shell, le brésilien Petrobras et le britannique BP. Le principal producteur d'hydrocarbures dans le monde, à terre et en mer, demeure l'américain ExxonMobil qui a produit 2,64 millions de barils de liquides (hors gaz) par jour au troisième trimestre.

A l'instar des conseils d'administration des deux compagnies, le gouvernement de gauche a apporté son soutien à l'opération qui devrait être bouclée au troisième trimestre 2007.

"C'est le début d'une nouvelle ère. Nous créons une compagnie énergie globale et renforçons l'industrie norvégienne du pétrole et du gaz naturel", a déclaré le Premier ministre Jens Stoltenberg dans un communiqué.

"Le gouvernement perçoit le projet de fusion comme industriellement et stratégiquement justifié", a-t-il ajouté.

A terme, l'Etat devrait relever à 67% sa part dans la nouvelle compagnie. Il est déjà le principal actionnaire de Statoil et de Norsk Hydro, dans lesquels il détient respectivement 70,9% et 43,8%.

Confrontés à l'amenuisement de leurs ressources sur le socle continental norvégien, Statoil et Norsk Hydro ont tenté ces dernières années de continuer à voler de leurs propres ailes en se tournant vers l'international.

La décision, annoncée en octobre, du géant russe Gazprom de développer seul son champ de Chtokman, le plus grand gisement offshore de gaz au monde, situé dans les eaux russes de la mer de Barents, a toutefois été un coup de massue pour les deux compagnies, considérées comme parmi les mieux placées.

La fusion, une question qui a été évoquée de manière récurrente en Norvège, devrait leur permettre de mettre fin à ce problème de taille: la nouvelle entité sera présente dans près de 40 pays et affichera des réserves prouvées de 6,3 milliards bep.

Les activités aluminium de Norsk Hydro ne sont pas concernées par cette transaction: numéro trois mondial du secteur, Norsk Hydro continuera d'opérer sous sa propre marque.
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Message par franck1968 » 19 déc. 2006, 00:03

deux sociétés en déclin qui fusionnent pour prolonger leur histoire ...

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Message par Environnement2100 » 19 déc. 2006, 00:13

La Norvège a dans ses eaux de quoi l'occuper jusqu'en 2030, demande à M. l'ambassadeur. Y a juste un petit problème, c'est dans la propriété du Père Noël. :) Tiens, je vais faire une petite note la-dessus...
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par franck1968 » 19 déc. 2006, 00:18

Tiens, je vais faire une petite note la-dessus...
Petit papa noël
quand tu descendras du ciel
n'oublies pas mon petit soulier
dehors tu dois avoir si froid
c'est un peu à cause de moi. :-D

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Message par franck1968 » 19 déc. 2006, 19:26

E2100 a écrit :La Norvège a dans ses eaux de quoi l'occuper jusqu'en 2030
C'est vrai ça.
En 2030 la Norvége produira moins de 500 000 b/j soit 5 fois moins qu'aujourd'hui.
Mais les chiffres de l'ASPO datent un peu (Newletter 25 janvier 2003).

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Message par Tiennel » 19 déc. 2006, 20:01

N'oublions pas les gisements gaziers de M. l'Ambassadeur :-D

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Message par franck1968 » 19 déc. 2006, 20:10

Oh le beau plateau.
Les gisements de gaz peuvent maintenir un plateau sur aussi longtemps ?
Tu as pas la courbe des découvertes ?

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