Argentine

[energy_isere]

Ca a l' air de se préciser ce pétrole au Malouines, la société AGR, spécialiste du forage, va forer 4 puits l' an prochain pour le compte de Desire Petroleum.

AGR Moves Ahead with Falkland Islands Drilling Program

http://www.rigzone.com/news/article.asp?a_id=81022

[energy_isere]

L'Argentine confrontée à un nouveau risque de paiement

L'Expansion.com - 08/01/2010

La crise institutionnelle ouverte en Argentine par le limogeage du chef de la Banque centrale se double selon les experts d'un risque économique pour un pays qui peine à revenir sur les marchés internationaux.

La décision de la présidente argentine Cristina Kirchner de limoger le chef de la Banque centrale Martin Redrado, auquel elle reproche de tarder à mettre à disposition de l'exécutif 6,5 milliards de dollars des réserves pour payer la dette en 2010, est d'abord condamnée par des juristes.
.......

Mais pour les experts cette crise ne met pas seulement en danger les institutions. Le paiement des 13 milliards de dollars (9 milliards d'euros) de dette arrivant à échéance cette année et les efforts de l'Argentine pour renforcer sa crédibilité sur les marchés, dont elle est exclue depuis 2001, sont en jeu.
.........

http://www.lexpansion.com/economie/actu ... 24382.html

[Raminagrobis]

lien

Le déclin de la production d'hydrocarbure en argentine a continué en 2009 :

36.15 millions de m3 de pétrole ont été produit (> conversion > 622 000 b/j), -4.3% par rapport à 2008.
C'est en phase avec mon scénario, les argentins ne se sont pas trompés, ils ont produit à peu près ce que j'avais prévu (un peu moins)

Pour le gaz, 48.41 milliards de m3 (et non pas millions, erreur évidente dans l'article), en baisse de 3.7%.

Rien de bien étonnant.

[papy_russe]

C'est en phase avec mon scénario, les argentins ne se sont pas trompés, ils ont produit à peu près ce que j'avais prévu (un peu moins)

Attention aux chevilles , Raminagrobis ! Le vieux chat aurait-il la grosse tête en plus d'être impitoyable ?

[marc0]

C'est en phase avec mon scénario, les argentins ne se sont pas trompés, ils ont produit à peu près ce que j'avais prévu (un peu moins)

Attention aux chevilles , Raminagrobis ! Le vieux chat aurait-il la grosse tête en plus d'être impitoyable ?

ca serait bien que, Raminagrobis, tu nous fasses un tableau de tes previsions versus la realite pour nous donner une idee de l'evolution... en tout cas bravo pour cette prevision

[geopolis]

Dernier rapport du BMI (Business Monitor International) 4eme trimestre 2009.

Argentina Oil and Gas Report Q4 2009


The latest Argentina Oil & Gas Report from BMI forecasts that the country will account for 6.12% ofLatin America regional oil demand by 2013, while providing 6.85% of supply. Latin America regional oiluse of 6.93mn barrels per day (b/d) in 2001 reached 7.95mn b/d in 2008. It should average 7.71mn b/d in2009 and then rise to around 8.46mn b/d by 2013. Regional oil production was 10.30mn b/d in 2001, andin 2008 averaged 9.85mn b/d. It is set to rise to 10.58mn b/d by 2013. Oil exports are slipping, becausedemand growth is exceeding the pace of supply expansion. In 2001, the region was exporting an average3.37mn b/d. This total had fallen to 1.90mn b/d in 2008 and is forecast to be 2.13mn b/d in 2013. Theprincipal exporters will be Mexico, Venezuela, Ecuador and Brazil.

In terms of natural gas, the region in 2008 consumed 205.6bn cubic metres (bcm), with demand of243.6bcm targeted for 2013, representing 18.2% growth. Production of 212.3bcm in 2008 should reach280.4bcm in 2013, and implies 36.8bcm of net exports the end of the period. Argentina’s share of gasconsumption in 2008 was 21.64%, while its share of production was 20.78%. By 2013, its share of gasconsumption is forecast to be 20.94%, with the country accounting for 17.12% of supply.

For 2009 as a whole, we are now assuming an average OPEC basket price of US$55.00 per barrel (bbl), a41.5% decline year-on-year (y-o-y). This represents an upgrade from the US$52 forecast we have stuckwith during the past three quarters. Our OPEC basket assumption delivers likely Brent, WTI, Urals andDubai prices of US$56.30, US$57.50, US$55.60 and US$55.60/bbl respectively. For 2010, we expect tosee a recovery to US$60.00/bbl for the OPEC price (up from our previous forecast of US$58), gainingfurther ground to US$65.00 in 2011 and to US$70.00/bbl in 2012. Our post-2010 forecasts are unchangedand we are continuing to use a long-term price assumption of US$70.00 for 2013-2018.

In 2009, BMI is now assuming a global average gasoline price of US$62.12/bbl, with the fuel havingpeaked in June. The overall y-o-y fall in 2009 gasoline prices is put at 40.0%. The BMI gasoil forecast isfor an average price of US$68.62/bbl, assuming a monthly high of US$92.49/bbl in December. The fullyearoutturn represents a 43.4% fall from the 2008 level. The annual jet price level for 2009 is forecast tobe US$65.17/bbl. This compares with US$124.95/bbl in 2008. The 2009 average naphtha price is put byBMI at US$49.06/bbl, down 43.9% from the previous year’s level.

Argentina’s real GDP is now forecast by BMI to contract by 1.0% in 2009, compared with 7.0% growthin 2008. We are assuming a further decline of 0.9% in 2010, followed by growth of 1.2% in 2011, 1.8%in 2012, and 2.0% in 2013. State entity Enarsa acts as partner to international oil companies (IOCs) insupporting output growth efforts, operating alongside regional heavyweight Repsol YPF and others. Weare assuming oil production of no more than 725,000b/d by 2013, with the country expected to pump685,000b/d in 2009. Beyond the predicted 2009/2010 dip, consumption is forecast to increase by around1.5% per annum to 2013, implying demand of 517,000b/d by the end of the forecast period. The crude oilexport capability would therefore be approximately 208,000b/d by 2013. Gas production is forecast toincrease from 44bcm in 2008 to 48bcm over the period, resulting in the need for 3bcm of net imports by2013.

Between 2008 and 2018, we are forecasting a decrease in Argentine oil production of 3.91%, with crudevolumes peaking in 2013 at 725,000b/d, before falling steadily to 655,000b/d by the end of the 10-yearforecast period. Oil consumption between 2008 and 2018 is set to increase by 8.08%, with growthslowing to an assumed 1% per annum towards the end of the period and the country using 549,000 b/d by2018. Gas production is expected to rise gradually, from 44bcm in 2008 to a peak of 48bcm in 2012/2013,before slipping back to 37bcm by 2018. With demand growth of 26.54%, this provides a need for netimports rising to 19bcm by 2018. Details of BMI’s 10-year forecasts can be found at the end of thisreport.

Argentina still occupies sixth place in BMI’s updated Upstream Business Environment rating, just behindTrinidad & Tobago. Its gas resources, largely privatised oil sector, licensing regime and competitivelandscape work in the country’s favour, but are undermined by an absence of growth potential, assetmaturity and unappealing risk environment. Limited scope exists for Argentina to mount a fresh attack onTrinidad, but it should be safe from Ecuador and Bolivia below. The country is well up the league table inBMI’s Downstream Business Environment rating, reflecting its privatised refining and marketingsegment, substantial capacity and competitive environment, offset by only moderate growth potential anda relatively high level of retail site intensity. Argentina now holds third place in the regional rankings,having this quarter retaken Trinidad and established a one-point lead. The Caribbean country belowcontinues to pose a threat.

[energy_isere]

L’Argentine qualifie de « violation de souveraineté » les recherches pétrolières britanniques aux Malouines (Guardian)

http://www.guardian.co.uk/uk/2010/feb/0 ... -argentina

signalé en bréve de contreinfo

Un bateau de forage est en convoyage et sera sur zone à mi fevrier pour commencer l' exploration.
Il n' y avait pas eu d' exploration depuis 1998 alors qie le baril était tombé à ...... 12 $ !

[geopolis]

Nouvelles tensions en perspectives

Le pétrole au coeur de nouvelles tensions entre Buenos Aires et Londres
(AFP)

Les forages pétroliers lancés par le Royaume-Uni au large des Malouines ravivent les tensions avec l'Argentine au sujet de ce petit archipel perdu au fin fond de l'Atlantique sud qui a provoqué une guerre entre les deux pays il y a 28 ans.
Le gouvernement argentin a bloqué mercredi un chargement de tubes sans couture à bord d'un navire battant pavillon étranger, le +Thor Leader+", destinés selon lui à être utilisés dans ces forages "lancés illégalement" aux Malouines.
Le groupe sidérurgique argentin Techint, responsable de ce chargement, a cependant assuré que ces tubes étaient destinés à "différents ports de Méditerranée".
L'Argentine, qui a protesté formellement contre "la prétention du Royaume-Uni d'autoriser des opérations d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures dans la zone du plateau continental argentin", n'écarte pas de porter l'affaire devant la Cour internationale de Justice de La Haye.
Le gouvernement "ne se prononcera pas là-dessus à ce stade", a dit mercredi le chef de la diplomatie argentine, Jorge Taiana.
Mais des responsables des provinces du sud du pays se sont déjà montrés favorables à un recours au tribunal de La Haye.
"L'Argentine doit épuiser toutes les voies, car c'est absolument inadmissible", a déclaré Liliana Fadul, députée de la province de Terre de Feu, le territoire le plus proche des Malouines.

La Terre de Feu a un rôle accru dans cette affaire depuis que le Congrès a adopté le 9 décembre une loi rattachant l'archipel de l'Atlantique sud à son territoire, une mesure immédiatement rejetée par Londres.
Les autorités de la province de Neuquén (Patagonie) se sont également prononcées pour un recours au tribunal de La Haye.
La compagnie britannique Desire Petroleum doit commencer avant la fin du mois, selon la presse du Royaume-Uni, à forer à 160 km au nord de l'archipel composé de deux petites îles à 500 km des côtes argentines.
Les eaux des Malouines contiendraient des réserves d'environ 60 milliards de barils de pétrole, selon des études géologiques citées par la presse britannique.
Les Malouines ont été le théâtre en 1982 d'une guerre de 74 jours qui a coûté la vie à 649 soldats argentins et 255 britanniques.
Provoquée par le régime militaire de l'époque pour récupérer un territoire occupé depuis 1833 par la Grande-Bretagne, cette guerre s'était soldée par une défaite et la chute de la dictature en Argentine.
Le pays sud-américain, qui doit fêter en mai le bicentenaire de son indépendance, a hérité les Malouines de l'Espagne en 1810. Il y avait des autorités et un détachement militaire, expulsés par des forces britanniques en 1833.
Buenos Aires reproche à Londres de ne pas respecter les résolutions de l'ONU invitant les deux parties à reprendre leurs négociations sur l'avenir de l'archipel et à s'abstenir d'ici là de toute modification unilatérale des données en jeu.
Le parti péroniste au pouvoir, qui a perdu la majorité dans les deux chambres aux législatives de juin 2009, est sûr de bénéficier au Congrès d'une union sacrée au sujet des Malouines.
"Le Congrès doit s'exprimer et adopter une position unique de rejet", a dit à l'AFP Ruperto Godoy, député du parti au pouvoir. "Nous avons protesté auprès des entreprises et des pays auquels elles appartiennent: le Royaume-Uni est en train de violer les droits de l'Argentine", a-t-il ajouté.

[Raminagrobis]

60 milliards de barrils, autant que la mer du nord on y croit

[geopolis]

Article des Echos

Grande-Bretagne-Argentine : tension sur le pétrole des Falkland

Les Echos


Les petites îles britanniques pourraient renfermer 60 milliards de barils. Alors que l'exploration doit commencer cette semaine, les autorités argentines ont bloqué un navire transportant du matériel. Les tensions risquent de s'exacerber si du pétrole est effectivement trouvé.

Quelque vingt-huit ans après la guerre des Falkland, à l'issue de laquelle la Grande-Bretagne avait chassé les troupes argentines pour réaffirmer sa souveraineté sur ces petites îles à quelques centaines de kilomètres à l'est des côtes de l'Amérique du Sud, le pétrole qu'elles renfermeraient provoque de nouvelles tensions diplomatiques entre les deux pays. Alors qu'une plate-forme de forage - baptisée « Ocean Guardian » -affrétée par des sociétés d'exploitation britanniques doit arriver ces jours-ci sur une zone potentiellement riche en hydrocarbures afin de vérifier si elle est exploitable, les autorités argentines ont en effet empêché la semaine dernière le chargement d'un navire, le « Thor Leader », au motif que le matériel qu'il transporterait allait servir à exploiter des zones « illégalement occupées » par le Royaume-Uni.

Certains estiment que la zone autour des îles Falkland, toujours appelées « Malivas » par les Argentins, recèle quelque 60 milliards de barils de pétrole de grande qualité, ce qui en ferait une des plus importantes réserves au monde (40 milliards de barils ont été puisés en mer du Nord). L'extraction de l'or noir y est difficile et chère compte tenu notamment des conditions météorologiques et de la profondeur des mers où il se trouve, et une initiative avait été abandonnée en 1998. Mais les progrès technologiques et la hausse du prix du pétrole ces dernières années pourraient l'avoir rendue rentable.

David Miliband, le ministre des Affaires étrangères britannique, a tenté de calmer le jeu en estimant que les gouvernements de son pays et de l'Argentine avaient davantage de raisons de coopérer que d'être en désaccord. Mais l'Argentine est restée ferme par la voix d'un porte-parole interrogé par le « Financial Times » : « Le bon sens nous dit que la raison sera de notre côté. Après la guerre, nous avons toujours su que cela nous prendrait beaucoup, beaucoup de temps pour récupérer ces îles. »

Les tensions risquent de s'exacerber si du pétrole est effectivement trouvé. Selon les observateurs, cependant, une guerre est peu probable. En Grande-Bretagne, certains estiment que le gouvernement argentin fait preuve de morgue afin de faire oublier sa propre impopularité auprès des électeurs.

Quatre sociétés britanniques - Desire, Falkland Oil & Gas, Rockhopper et Borders & Southern -sont à la tête des efforts d'exploration. Elles et leurs investisseurs ont tout misé sur le succès de leur campagne dans les Falkland.

Elles sont toutes cotées sur l'AIM, un marché londonien moins réglementé que le London Stock Exchange, et elles ont levé plus de 300 millions de livres en actions très récemment. Falkland Oil & Gas est associé à BHP Billiton Ltd, une société australo-britannique. Certains analystes estiment que les majors pétrolières, notamment Repsol et BP, qui sont présentes en Argentine, ne se sont pas intéressées aux Falkland, notamment en raison des incertitudes diplomatiques.

[geopolis]

Sur les réserves de pétrole deux chiffres s'opposent. De 60 mds de barils selon des études géologiques citées par la presse britannique et de 13 mds selon le directeur du Centre latino-américain de recherches scientifiques et techniques.

Malouines: l'Argentine prendra toutes les mesures pour défendre le pétrole
(AFP)
BUENOS AIRES - Le gouvernement argentin a averti mercredi qu'il prendrait les "mesures adéquates" pour empêcher l'exploitation pétrolière lancée par la Grande-Bretagne aux îles Malouines, tout en excluant une nouvelle guerre pour l'archipel comme celle de 1982.
Londres veut "exploiter de manière unilatérale et illégitime des ressources naturelles qui appartiennent à l'Argentine et l'Argentine doit prendre les mesures adéquates pour défendre ses intérêts et ses droits", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Victorio Taccetti à la radio Milenium.

"L'Argentine défend ses droits, évidemment par des moyens pacifiques, comme l'action bilatérale et multilatérale dans les organismes" internationaux, a-t-il ajouté.
Ainsi, le chef de la diplomatie d'Argentine Jorge "Taiana va rencontrer mercredi prochain Ban Ki-moon", le secrétaire général de l'Onu, pour évoquer ce dossier, a indiqué à l'AFP un membre du ministère des Affaires étrangères.


Et Buenos Aires reproche à Londres d'avoir donné le feu vert à des forages pétroliers sans tenir compte de résolutions de l'ONU invitant les deux parties à reprendre leurs négociations sur l'avenir de l'archipel et à s'abstenir d'ici là de toute modification unilatérale des données en jeu.
La mise au point de M. Taccetti survient au lendemain de l'adoption d'un décret obligeant les bateaux souhaitant traverser les eaux argentines pour se rendre dans l'archipel à demander un permis à Buenos Aires.
"Plus ils devront aller loin pour chercher leurs approvisionnements, plus ce sera difficile et coûteux", a souligné M. Taccetti, quelques jours avant l'arrivée d'une plate-forme britannique chargée d'effectuer des forages à 160 km au nord de l'archipel.

La remontée des cours du brut (77 dollars le baril mardi à New York), a ravivé l'intérêt pour le pétrole des Malouines, alors qu'une première tentative d'exploration avait été abandonnée dans les années 90 car le prix du baril était trop faible (15 dollars), selon le politologue Jorge Castro.
Les réserves probables de la zone s'élèveraient à "13 milliards de barils", alors que les réserves prouvées de l'Argentine sont d'environ 2,5 milliards de barils, selon Federico Bernal, directeur du Centre latino-américain de recherches scientifiques et techniques. Selon lui, "on pourrait extraire 153 millions de barils de pétrole par an".

Le Venezuela, 5e producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), produit un peu moins de 800 millions de barils par an, selon l'organisation.
Le Foreign office s'est contenté de rappeler que les "règles en vigueur dans les eaux territoriales argentines relèvent de la compétence des autorités argentines", mais un parlementaire a dénoncé un "comportement inacceptable" et demandé la convocation de l'ambassadeur d'Argentine à Londres.
"L'Argentine (...) n'a pas son mot à dire sur les îles Falklands ou leurs eaux territoriales, et elle ne devrait pas essayer de s'ingérer", a ajouté Andrew Rosindell, secrétaire de la commission parlementaire multipartite sur les îles Malouines.

[energy_isere]

Les Argentins prennent des mesures pour restreindres le trafic maritime entre l' Argentine et les Falklands pour les navires impliqués dans des livraisons de matériels pour l' exploration pétroliére aux Falklands.

Dans Oil & Gas Journal :

http://www.ogj.com/index/article-displa ... ports.html

Argentina closes ports to ships visiting Falklands

Argentina’s President Cristina Fernandez, intent on increasing tension over oil exploration in the South Atlantic, has signed a government decree restricting the movement of vessels between the Argentine mainland and the Falkland Islands, also known as Las Malvinas.

“Every ship or vessel intending to transit between ports located on the Argentine mainland and ports located in the Malvinas, South Georgia, and South Sandwich Islands, or through Argentine waters toward the latter, and/or loading goods to be transported directly or indirectly between these ports must request prior authorization by the competent national authority,” the decree stated.

Fernandez’s decree follows last week’s detention of a ship by Argentine authorities, who claimed the vessel had already visited the Falkland Islands and was loading a fresh cargo of oil pipes for a return visit—a claim rejected by Techint, which said the steel tubes were for customers in the Mediterranean (OGJ Online, Feb. 12, 2010).

The president’s chief of staff Anibal Fernandez said the government announcement was accompanied by the creation of a new commission comprised of various ministries to oversee and coordinate the actions needed to fulfill the decree. The commission includes officials from the foreign and defense ministries, along with others from Customs, and Ports and Waterways.
.............

[energy_isere]

Le pétrole réveille le conflit des Malouines

LeFigaro 22 Fev 2010

Les projets britanniques d'exploration pétrolière dans l'archipel provoquent la colère de la présidente argentine, Cristina Kirchner.

La tension monte entre Londres et Buenos Aires. Objet du conflit : les îles Malouines - Falklands pour les Britanniques -, où ces derniers s'apprêtent à effectuer des forages pour évaluer les richesses pétrolières supposées de l'archipel situé à 500 kilomètres des côtes argentines dans l'Atlantique et que Buenos Aires revendique. Desire Petroleum, une société britannique, a affrété la plate-forme de prospection Ocean Gardian, partie d'Écosse il y a quelques mois. Les travaux de forages doivent débuter cette semaine.

Depuis que la Grande-Bretagne a envahi les Malouines, en 1833, Londres et Buenos Aires n'ont jamais réussi à établir un dialogue serein sur le sujet. La tension s'est exacerbée en 1982 quand la dictature militaire argentine, pour se redonner un semblant de légitimité populaire, avait occupé le petit archipel où les moutons sont plus nombreux que les hommes. Mal leur en a pris : l'intervention maladroite des militaires argentins avait précipité leur chute et l'avènement de la démocratie. Et, 649 soldats argentins et 255 Britanniques avaient péri dans les affrontements.

Le conflit dégage une forte odeur de brut. Des compagnies anglaises ont prospecté une première fois dans les années 1970, puis à la fin des années 1990. Mais les prix internationaux de pétrole, à moins de 20 dollars le baril à l'époque, ne permettaient pas de rentabiliser l'exploitation dans les Malouines.

Aujourd'hui, avec un baril à plus de 70 dollars, l'exploitation de ces réserves pourrait être rentable. La découverte de grandes quantités d'or noir au large du Brésil laisse espérer, à Londres comme à Buenos Aires, des trésors au large du Rio de la Plata : les estimations des réserves de brut dans le sous-sol des Malouines oscillent entre 6 et 13 milliards de barils.


Bateau bloqué

Le gouvernement de Cristina Fernandez de Kirchner a réagi en publiant, mardi dernier, un décret qui oblige toutes les embarcations qui circulent entre l'Argentine et les îles Malouines à demander une autorisation préalable. La semaine précédente, un bateau chargé de tubes destinés à l'exploitation pétrolière avait été bloqué dans un port argentin.

Si beaucoup d'observateurs relèvent que le sujet apparaît opportunément au moment où la présidente est en difficulté - elle vient de perdre la majorité au Parlement -, la réaction de Buenos Aires se fonde sur une résolution de l'ONU qui oblige les parties à engager des négociations, sans quoi le statu quo doit être maintenu. «Le pays n'a pas les moyens de faire respecter le nouveau décret, estime Juan Gabriel Tokatlian, expert en relations internationales de l'université argentine de San Andres. Il est temps de s'asseoir à une table de négociation, mais cela suppose de détenir une légitimité incontestable dans son pays. Ce n'est le cas ni à Londres ni à Buenos Aires.»

Le ministre des Affaires étrangères argentin, Jorge Taiana, s'est rendu ces dernières heures au Mexique, qui préside actuellement le groupe de Rio (22 membres depuis l'intégration de Cuba), pour obtenir l'appui diplomatique de l'organisation sud-américaine.

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... uines-.php

[akochan]

L'économie de guerre va-t-elle sauver la grande Bretagne?
En tout cas si guerre il y a, celle-ci risque de couter cher aux britanniques car cela pourrait liguer les pays d'Amérique du sud contre l'Angleterre.
Je pense aussi que les français n'auraient aucun scrupule à équiper de matériel moderne les sud américains et pourrait relancer la vente de rafales au brésil ... Quand on parle du loup...

[energy_isere]

L'économie de guerre va-t-elle sauver la grande Bretagne?
En tout cas si guerre il y a, celle-ci risque de couter cher aux britanniques car cela pourrait liguer les pays d'Amérique du sud contre l'Angleterre.
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tiens tiens !
contreinfo relaye un article de la presse chinoise :

Conflit sur les ressources des Malouines : l’Argentine a le soutien de 33 gouvernements de la région

lundi 22 février Xinhua

Le ministre argentin des Affaires étrangères, Jorge Taiana, a affirmé dimanche que son pays avait obtenu le soutien régional en ce qui concerne la dispute avec la Grande-Bretagne sur les îles Malouines.

Le chef de la diplomatie s’est exprimé ainsi lors du sommet du Groupe de Rio et de la communauté des Caraïbes, tenu à Playa del Carmen (Mexique).

Selon M. Taiana, 33 ministres des Affaires étrangères participant au sommet ont affiché leur soutien à l’Argentine sur ce dossier.

L’Argentine s’oppose au projet de forage pétrolier britannique au large des Malouines, connues sous le nom de Falklands en Grande-Bretagne.

Selon la Société géologique britannique, les réserves autour des Malouines pourraient atteindre 60 milliards de barils, soit l’équivalent du gisement de la mer du Nord.

"L’Argentine a réalisé des avancées diplomatiques importantes avec les 33 ministres des Affaires étrangères de l’Amérique latine et des Caraïbes, pour renforcer notre position sur la question des Malouines", a affirmé M. Taiana, souhaitant que le sommet de Playa del Carmen puisse aboutir à une déclaration là-dessus.

Il a en outre demandé à la Grande-Bretagne d’entamer les négociations avec l’Argentine à propos de la souveraineté sur cet archipel disputé.

Pour sa part, le président vénézuélien Hugo Chavez a appelé le gouvernement britannique à restituer les îles à l’Argentine.

"Les Malouines proviennent de l’Argentine, la reine (Elizabeth II), donnez une preuve que nous sommes dans le 21e siècle, et restituez-les ", a souligné M. Chavez dans son émission télévisée "Hello, President".

L’archipel a été le théâtre en 1982 d’une guerre anglo-argentine, qui s’est soldée par la victoire de la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher.

En janvier, la Grande-Bretagne a rejeté la revendication de l’Argentine sur la souveraineté des îles, placées sous contrôle de Londres depuis 1833.

Vendredi, le Premier ministre britannique Gordon Brown s’est déclaré "persuadé" qu’une solution diplomatique de ce litige territorial était envisageable.

Sources Xinhua