tita a écrit : ↑21 mai 2022, 12:05
Est-ce quelque chose de mal? Ou est-ce juste ton ignorance qui imagine le mal partout?
Je vois le mal là ou il est ( le cas de ta famille n'est pas en cause)...Comme pour les grecs et les romains, la "démocratie" ne peut exister sans esclaves:
https://www.radiofrance.fr/francecultur ... re-3280357
""""""""""""""""La crise de la Covid-19 sera t-elle l'occasion de repenser nos systèmes agricoles français? Elle est en tout cas venue souligner le besoin en main d'œuvre étrangère de l'agriculture française**.** Agriculture dont près de 80% de la main d'oeuvre salariée est d'origine étrangère (Chiffres 2016, source Office Français de l'Immigration). """""""""""""""""
""""""Les syndicats agricoles français, qui dénoncent quotidiennement la faiblesse de leur rémunération, font valoir aux politiques que l'agriculture est pourtant un marché non délocalisable et pourvoyeur d'emplois. Paradoxalement, les exploitants opèrent une forme de "délocalisation sur place" en faisant appel régulièrement à de la main-d'œuvre immigrée, notamment dans les métiers de l'arboriculture intensive (ramassage de fruits) et du maraîchage sous serre, qui font partie des secteurs les plus en tension. Les saisonniers qui y travaillent font partie, selon l'Organisation internationale du Travail, des "plus pauvres d'entre les pauvres". La France ne fait pas exception, même si les salaires qu'elle offre sont plus intéressants que ce que peuvent espérer les saisonniers dans leur pays d'origine.
Une main-d'œuvre prête à travailler pour moins cher que des travailleurs locaux, qui devient alors la variable d'ajustement des agriculteurs, ces derniers ne contrôlant plus le prix de vente de leur production, ni celui de leurs intrants (produits phytosanitaires, énergie, eau, etc.). Toujours selon Frédéric Décosse, "les conditions de rémunération, mais aussi de travail, de santé et de sécurité opèrent de fait une segmentation du marché du travail, créant un sous-marché sur lequel les normes salariales et sanitaires tendent à toujours plus s’abaisser vers celles des pays d’origine des salariés, selon un processus de 'délocalisation sur place'."
Particulièrement parlant, l'exemple de l'agriculture intensive dans le sud de la France, dépendante d'une main-d'œuvre dont le droit de séjour est limité. Faute de contrôles et de moyens, ces ouvriers agricoles saisonniers travaillent sans que la réglementation liée à leur tâche soit toujours appliquée. Les atteintes à leur sécurité et à leurs droits sont de ce fait invisibilisées, comme le documente précisément le chercheur dans "Saisonniers en servage", la revue du GISTI, en octobre 2008. En outre, ces saisonniers étrangers n'ont pas le droit à certaines prestations sociales liés à la résidence en France : l’assurance-chômage notamment, ou les prestations familiales.
Invisibles également la plupart du temps, les mouvements de contestation de leurs conditions de travail, parfois relayés par les syndicats ou certains partis de gauche, comme cette révolte de 18 ouvriers agricoles marocains à Istres en 2013."""""""""""""
C'est pourquoi le truc de la coopération cool et sympa ....c'est de l'ordre du cache sexe.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)