[France] Le prix du gaz va-t-il exploser ?

Ce forum ne traite pas du «grand jeu» mais des réactions plus locales au pic pétrolier, à l'échelle du pays, des régions, ou des villes.

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Message par Tiennel » 16 déc. 2005, 08:57

Gaz de France n'obtiendra pas de hausse tarifaire au 1er janvier
PARIS (Reuters) - Gaz de France (GDF) n'obtiendra pas la hausse de tarifs prévue au 1er janvier 2006 pour tenir compte de l'alourdissement des coûts d'approvisionnement, rapporte le quotidien Les Echos.

Le quotidien rappelle qu'un décret prévoit une hausse de 2,5% au 1er janvier et de 4,6% au 1er avril pour compenser l'envolée des prix des matières premières en 2004.

Avec l'application stricte d'une formule mise au point en juin pour refléter le renchérissement des trois mois précédents, la hausse du 1er janvier s'établirait à 7%, ajoute-t-il en citant les calculs effectués par l'entreprise.

Les tarifs ont déjà augmenté de 13,7% en novembre, de 2,6% en septembre et de 4% en juillet.

"Le feu vert de Bercy est tellement improbable qu'à seize jours de l'échéance, GDF n'a même pas formulé officiellement sa demande", écrit Les Echos. "Après avoir eu tant de mal à 'vendre' la hausse du 1er novembre, (le ministre de l'Economie et des Finances) Thierry Breton avait indiqué voilà deux mois que la visibilité de l'entreprise et de ses clients était assurée jusqu'au 31 mars. Et dans son entourage, on confirmait hier que le ministre ne souhaitait pas voir les prix augmenter pendant l'hiver".

Thierry Breton et le ministre délégué à l'Industrie, François Loos, réunissent en fin de journée à Bercy une table rond avec les acteurs du secteur gazier

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Message par greenchris » 16 déc. 2005, 10:50

Soit ça va faire mal au printemps, soit on va subventionner le gaz.
Aie aie aie...
Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
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Message par energy_isere » 16 déc. 2005, 12:40

subventionner le Gaz en France ?

je ne crois pas, c'est GDF qui va perdre du fric, ou peut étre seulement en gagner moins !

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Message par mehdiclean » 16 déc. 2005, 14:26

http://www.liberation.fr/page.php?Article=345396

Le feu sous le gaz

«On est dans la merde», reconnaît une source gouvernementale. Cet après-midi, Thierry Breton, le ministre de l'Economie, réunit à Bercy Gaz de France (GDF) et plusieurs distributeurs de gaz non publics pour parler tarif. Après les hausses très impopulaires des derniers mois, la priorité du gouvernement est d'éviter toute nouvelle augmentation jusqu'à la fin de l'hiver. Selon nos informations, Bercy aurait tout simplement décidé de zapper la hausse de janvier... pourtant prévue par l'arrêté de juin. Symbole du bourbier où patine Bercy depuis un an.
Sur le même sujet

* Les HLM défavorisées

Pourquoi le gouvernement rame depuis un an ?

Depuis douze ans, les prix publics du gaz sont indexés sur ceux du pétrole, dans une formule complexe, qui met les tarifs à l'abri de toute intervention politique. Tout allait bien jusqu'à ce que le prix du baril s'envole. En novembre 2004, le gouvernement s'affranchit pour la première fois de cette règle. Dans un grand numéro, Sarkozy et Raffarin essaient de se refiler l'annonce d'une forte hausse du prix du gaz (plus de 10 %). C'est Sarko qui doit s'y coller. A ses conditions. Il annonce une hausse de... 3,8 %. Sauf que GDF obtient aussitôt que le manque à gagner refusé soit repoussé. Un arrêté de juin prévoit des rattrapages étalés dans le temps (octobre, janvier et avril). Fin octobre, GDF demande donc 12 % d'augmentation de la facture. Une hausse qui soulève aussitôt un tollé politique obligeant Breton à bricoler : il donne à GDF son augmentation, mais lui demande en contrepartie un geste commercial (notamment une baisse du prix de l'abonnement pendant l'hiver). Un micmac épinglé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui le juge «illégal». C'est dans ce contexte que Bercy a convoqué la réunion d'aujourd'hui. Décidé à éviter toute hausse en janvier, Breton va-t-il la repousser comme Sarkozy l'avait fait, ou juste l'oublier ? GDF en a peur. Jusqu'à l'introduction en Bourse d'EDF, le gouvernement ne pouvait pas ostensiblement s'asseoir sur ses engagements tarifaires au risque d'effrayer la communauté financière. Et donc de faire capoter son opération. Mais, maintenant qu'EDF est coté, la direction de GDF craint que le gouvernement n'ait plus aucun scrupule.

Que dit la mystérieuse formule d'indexation ?

«C'est le secret le mieux gardé de l'entreprise», assure un cadre de GDF. On pourrait dire de la République. Car si la loi explicite clairement le principe d'une indexation du prix du gaz sur ceux du pétrole, en revanche rares sont les chanceux à connaître cette formule mathématique, parmi lesquels la CRE. La CGT a voulu mettre le sujet sur la table du conseil d'administration. Jean-François Cirelli, le patron de GDF, aurait alors pris à témoin les administrateurs en affirmant que cette instance n'est pas le lieu pour en discuter. Ce à quoi le représentant de British Gaz aurait répondu : «Oui, ça nous intéresse.»

L'affaire de la formule se complique sérieusement quand on sait qu'elle intègre, hors les coûts d'approvisionnement, d'autres variables de gestion de l'entreprise. Théoriquement, elles sont censées répercuter les gains de productivité de l'entreprise et donc compenser (partiellement) la hausse des prix du pétrole. Mais là encore les syndicats demandent un peu de lumière. «On ne sait pas si les coûts de communication, notamment de la campagne pour l'introduction en Bourse, sont comptés dedans et donc répercutés sur le consommateur», s'interroge la CGT. A la question de savoir quelles charges sont intégrées dans la formule, Gaz de France concède par exemple que les coûts informatiques considérables liés à la séparation des services communs entre EDF et GDF seront répercutés.

Est-ce que Gaz de France se sucre sur la hausse de prix ?

Cette absence de transparence incite syndicats et associations de consommateurs à poser la même question : et si GDF profitait de la hausse des prix du pétrole pour améliorer ses marges ? Avec un argument massue : la non-répercussion de la hausse de l'an dernier n'a pas empêché l'entreprise de dégager les bénéfices semestriels les plus élevés de son histoire (1,19 milliard d'euros). «C'est la preuve qu'il y a de la marge», assure la CGT. La direction de GDF répond que ces bénéfices sont principalement réalisés dans l'activité transport et non dans la vente de gaz. C'est ce qu'aimeraient vérifier la CGT et certaines associations de consommateurs. «Pour y voir plus clair, on souhaite que la direction de GDF nous présente l'évolution de ses coûts d'approvisionnement pour évaluer concrètement le vrai impact de la hausse du prix du pétrole», demande Daniel Foundoulis du Conseil national des associations familiales laïques. Ce à quoi GDF répond : pas question. «Ce serait donner à nos concurrents des informations précieuses sur nos contrats de long terme avec nos fournisseurs.»

Quel prix après 2007 ?

Derrière ce pataquès se profile déjà une étape décisive : à partir du 1er juillet 2007, la directive européenne prévoit une ouverture totale du marché pour les particuliers. Que deviendront alors les tarifs régulés de GDF ? Pour l'instant, le gouvernement français et la direction de GDF refusent d'évoquer un sujet politiquement explosif. En revanche, Bruxelles d'un côté et la CRE de l'autre ont eux pris parti pour la fin des tarifs publics (inférieurs à ceux du marché) pour permettre à une vraie concurrence d'exister. C'en serait alors fini de la formule tarifaire.
ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité... c'est qu'on la trouve !

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Message par greenchris » 16 déc. 2005, 14:45

energy_isere a écrit :subventionner le Gaz en France ?

je ne crois pas, c'est GDF qui va perdre du fric, ou peut étre seulement en gagner moins !
A l’issue de l’introduction en bourse et sur la base du nombre maximal d’actions
existantes pouvant être cédées par l'Etat dans le cadre de l’Offre Réservée aux
Salariés et d’un exercice intégral de l’option de sur-allocation, l’actionnariat de Gaz de
France, en pourcentage du capital, se présenterait comme suit :
· Etat : 79,45%
· Public : 17,47%
· Salariés : 3,08%
· Total : 100,00%

et gdf, c'est qui ?????
C'est l'état donc nous, toi et moi en autre.
Si on vend moins cher le gaz que le prix qu'on l'achète, on subventionne.
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Message par Tiennel » 16 déc. 2005, 17:01

En général oui, mais après tu peux aussi choisir de taxer à mort certains clients captifs pour offrir des tarifs préférentiels aux autres. Par exemple, tu vends aux entreprises non éligibles (qui sont forcés d'acheter chez GDF) le méthane au prix de l'hélium et tu maintiens des tarifs acceptables pour les particuliers :-D
Encore plus fort (et à ce moment-là, le libéralisme aveugle devient presque socialiste) : tu factures Neuilly-sur-Seine dix fois le prix de Clichy-sous-Bois. A Clichy, personne n'a de tunes, donc de toute façon tu ne perds pas grand chose, tandis qu'à Neuilly personne n'oserait ce plaindre de sa note de gaz dans les dîners mondains
Bon, ptet pas à Neuilly paskeu bikoz le maire. Mais à Deauville, à Maisons-Laffitte, dans le Luberon...

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Message par greenchris » 16 déc. 2005, 22:38

GDF gèle ses tarifs "distribution publique" cet hiver
ven. déc. 16, 2005 9:05 CST

PARIS (Reuters) - Le gouvernement a obtenu de Gaz de France un gel de ses tarifs pour les particuliers et certains professionnels pendant l'hiver.

"Aucune nouvelle hausse des tarifs de Gaz de France aux clients 'distribution publique' n'aura lieu pendant l'hiver", a annoncé Bercy dans un communiqué après une table ronde avec les acteurs du secteur gazier sous la houlette des ministres de l'Economie et de l'Industrie, Thierry Breton et François Loos.

Les clients "distribution publique" sont les particuliers et certains professionnels mais pas les grands comptes qui ont choisi d'avoir accès aux offres de la concurrence.

GDF devait initialement relever ses tarifs au 1er janvier prochain pour tenir compte de l'alourdissement de ses coûts d'approvisionnement.

Le groupe a pris acte dans un communiqué "de la décision de ne pas procéder à l'évolution des tarifs de gaz en distribution publique au 1er janvier 2006" prévue par un arrêté du 16 juin.

En vertu de cet arrêté, ces tarifs auraient dû augmenter de 2,45 euros par MWh en moyenne au début de l'année, rappelle GDF.

Le Premier ministre, Dominique de Villepin, avait souhaité vendredi matin un "lissage" des prix du gaz pour éviter les "à-coups" et les "mauvaises surprises" pour les consommateurs.

"Un mécanisme a été mis au point", avait-il déclaré à la presse lors d'un déplacement dans le Maine-et-Loire.

"Je souhaite que l'on travaille dans le sens d'un lissage" pour éviter les "à-coups" et les "mauvaises surprises", avait ajouté Dominique de Villepin, pour qui il faut "trouver la juste mesure entre la réalité économique et la réalité sociale".

Selon un communiqué de Bercy, Thierry Breton et François Loos ont décidé de confier à trois personnalités indépendantes une "mission d'analyse des prix et du marché du gaz dans ses composantes historiques, économiques et commerciales".

Bruno Durieux, inspecteur général des finances, Bernard Brochand, député UMP des Alpes-Maritimes et ancien président de DDB International, et Jean-Marie Chevalier, professeur à l'université de Paris-Dauphine, "devront expertiser de manière approfondie l'ensemble des questions liées aux tarifs".

Ils devront faire des propositions visant à mieux prendre en compte "la sensibilité et les attentes des consommateurs" mais aussi à compenser, pour les entreprises concernées, les retards de hausses accumulées depuis novembre 2004".

Ils devront faire un point d'étape début février et rendre leurs conclusions finales en mars 2006. Thierry Breton et François Loos les réuniront la semaine prochaine.

Thierry Breton avait promis de réunir une table ronde avec l'ensemble des acteurs du secteur gazier après la polémique qui a entouré la dernière hausse tarifaire de Gaz de France.

L'annonce d'une hausse de 12% effective au 1er novembre avait provoqué une controverse, d'autant que les clients du groupe semi-public, coté en Bourse depuis juillet, avaient déjà subi un relèvement de 2,6% en septembre et de 4% en juillet.

Le gouvernement avait dû intervenir pour demander à l'entreprise des mesures correctrices limitant la hausse à 3,8% pour les particuliers sur la période de novembre à mars.

GDF avait cependant souligné que ses tarifs ne faisaient que suivre l'évolution de ses coûts d'approvisionnement. Les prix du gaz sont indexés sur celui du baril de brut. Le Brent se traite actuellement à 58,6 dollars.
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[Gaz nat] Le gaz en France

Message par Sylvain » 29 déc. 2005, 16:10

Le gaz en France

Le gaz naturel représente 14,6% du bilan énergétique national (40 Mtep sur un total de 275 Mtep en 2003 après correction climatique). Il est principalement importé par des contrats de long terme (30% Norvège, 24% Russie, 22% Algérie, 16% Pays-Bas), des achats épisodiques (Nigéria, Qatar, ...) ou directs par les clients éligibles, le reste provenant du gisement de Lacq en France, presque épuisé et dont la fin d'exploitation par Total est prévue en 2010.

Réseaux de transport, stockage, compression et production de gaz par nature, en 2003
Image
Extraits des Statistiques 2003 de l’industrie gazière en France
La France dispose de 2 terminaux méthaniers pour l'importation du gaz algérien et nigérien. Je suppose que le gaz norvègien passe également par des méthaniers avant d'arriver en France. À confirmer.

Image
Source : DGEMP

Voir aussi le transport du gaz

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Re: Le gaz en France

Message par energy_isere » 13 mars 2006, 12:30

Un espoir de trouver à nouveau du Gaz en France (Gaz de Lacq en déclin prononcé) ?

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Message par MadMax » 13 mars 2006, 13:11

ça, pour chercher du gaz sur le territoire, y'a des co...rds au portillon, mais quand il s'agit de protéger l'ours des Pyrénées, y'a plus personne.

:evil:

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Message par energy_isere » 16 mars 2006, 19:00

http://www.liberation.com/page.php?Article=367604
Parfum de hausse sur le prix du gaz
Le patron de GDF a déposé auprès du ministère de l'Economie une demande d'augmentation du tarif.


par Cédric MATHIOT
LIBERATION.FR : jeudi 16 mars 2006

Après cinq mois de trêve, les prix du gaz vont sans doute repartir à la hausse. Hier, à l'occasion de la présentation des résultats 2005 (historiques) de Gaz de France, son président a confirmé la demande faite à Bercy d'une augmentation des tarifs au 1er avril. Cette hausse sera «limitée» et «inférieure à 10%», a précisé Jean-François Cirelli qui a pris soin de la justifier: «Si nous la demandons, ce n'est pas parce que nous fusionnons avec Suez, mais parce que nous ne pouvons vendre au-dessous de nos coûts.» Le ministre de l'Economie Thierry Breton a affirmé ce matin sur RMC qu'il avait bien reçu une demande d'augmentation de tarif de la part de GDF, en précisant: «Cela ne veut pas dire que nous allons les suivre.»

Depuis novembre 2004, Gaz de France peine à faire appliquer la formule tarifaire prévue par la loi, qui permet en théorie à l'entreprise d'augmenter ses tarifs de manière à couvrir ses coûts d'approvisionnement. Alors que les prix du gaz ont bondi, tiré par ceux du pétrole, les ministres de l'Economie qui se sont succédé depuis un an et demi ont tenté de circonscrire autant que possible une très impopulaire flambée des prix, quitte à bricoler avec la loi. En novembre, Gaz de France avait ainsi réussi à obtenir ses 12% de hausse, mais contre un geste commercial imposé par le gouvernement. Et Bercy avait annoncé le gel de toute évolution tarifaire pendant l'hiver...

Au total, Jean-François Cirelli a affirmé que les résistances de Bercy depuis un an et demi ont coûté 750 millions d'euros de recette à l'entreprise. Une somme qu'il entend bien se faire rembourser. Le patron de Gaz de France a dit attendre les conclusions prochaines d'un rapport commandé par Thierry Breton sur la fixation des prix du gaz, un rapport qui devrait aussi revenir sur la question de ce «passif», son estimation et son éventuel remboursement.

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Message par MadMax » 31 mars 2006, 18:41

La CRE veut une hausse plus importante des prix du gaz

PARIS (Reuters) - La Commission de régulation de l'énergie (CRE) annoncera ce vendredi que la hausse des tarifs de gaz au 1er avril devrait être de 6,1% au lieu des 5,8% retenus par le gouvernement, annonce le site internet de La Tribune.

D'après le journal, Bercy aurait toutefois décidé de passer outre l'avis de la CRE, qui avait été saisie le 21 mars, au moment de l'annonce de la hausse de 5,8% des prix du gaz par le ministère de l'Economie et des Finances.

Le ministère des Finances, interrogé par Reuters, n'a pas encore réagi à cet article.

Cette hausse de 5,8% était celle retenue par la commission consultative Durieux, qui avait également préconisé qu'elle souhaitait effectuer des "travaux complémentaires" au cours des prochains mois sur la question du rattrapage des ajustements tarifaires.

La commission a proposé qu'à l'avenir une nouvelle méthode tarifaire fondée sur l'évolution du coût d'approvisionnement en gaz par la CNR donne lieu à une révision annuelle des tarifs chaque 1er juillet.

Cette réforme devra ainsi être en place avant la prochaine révision tarifaire, qui prendra place le 1er juillet 2007, a précisé Bercy, qui a indiqué par ailleurs qu'il ne souhaitait pas modifier les dispositions actuellement en vigueur pour les entreprises locales de distribution (ELD).

Toujours d'après La Tribune, la CRE s'oppose à l'absence de toute nouvelle hausse d'ici le 1er juillet 2007.

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Message par energy_isere » 21 avr. 2006, 18:58

http://www.enerzine.com/12/273+hausse-c ... -mai+.html
Hausse confirmée de 5,8 % du Gaz au 1er mai

Le ministère de l'Industrie a annoncé ce vendredi la hausse de 5,8% des tarifs de Gaz de France qui entrera en vigueur le 1er mai au lieu du 1er avril, date initialement prévue. Pour des raisons techniques et juridiques, cette hausse ne sera pas rétroactive a ajouté le ministère. Pour être appliquée, la hausse des tarifs doit être soumise à l'instance indépendante de Régulation de l'Energie (CRE). Elle rendra son avis consultatif le vendredi 28 avril.

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Message par energy_isere » 02 mai 2006, 19:26

http://www.enerzine.com/12/301+le-nouve ... -hui+.html
Le nouveau tarif gaz entre en vigueur aujourd'hui

La hausse officielle de 5,8% des tarifs du gaz, confirmée le 21 avril et officialisée samedi dernier au journal officiel, est entrée en vigueur ce lundi 1er mai 2006.
Cela représente une dépense de 0,21 centime par kilowatt/heure, pour les 11 millions de français alimentés en gaz naturel. Rappelons que Gaz de France et la Commission de régulation de l'énergie (CRE) appelaient à une hausse beaucoup plus significative de l'ordre de 8,1%. Mais le gouvernement n'a pas suivi... et envisage d'augmenter la facture gaz juste après les élections présidentielles, au 1er juillet 2007, date qui coincide justement avec l'ouverture du marché de l'énergie à la concurrence pour les particuliers.

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Message par Cassandre » 02 mai 2006, 22:09

mais quand il s'agit de protéger l'ours des Pyrénées, y'a plus personne.
Ne parlons pas de sujets qui fâchent ! :-D
regarder Oléocène
« No fate but what we make » (Sarah) « If you're listening to this, you are the resistence. » (John)

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